Étiquette : fantastique (Page 5 of 13)

Au fil des pages avec Entre neige et loup

Déjà en janvier 2020 puis encore cette année, en février, j’ai lu Entre Neige et Loup d’Agnès Domergue et Hélène Canac (éd. Jungle, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Je ne prends qu’aujourd’hui le temps d’en parler dans un billet, tout en ayant pris plaisir à le relire une nouvelle fois – une lecture un peu différente car empreinte de tout ce que j’ai pu lire ces dernières semaines sur le folklore japonais et faisant ainsi résonner plus distinctement l’épigraphe de la BD, un célèbre haïku de Matsuo Bashô.

Élevée par son père, Lila vit cloitrée dans sa maison, sur une île enneigée. Depuis son plus jeune âge, son père la protège d’une malédiction et d’un démon. Un jour qu’il s’absente plus longuement, Lila l’imagine déjà prisonnier du démon et décide de partir à sa recherche. Accompagnée de son chat Bambou et de ses deux grenouilles, Mochi et Moshi, la jeune fille découvre alors une forêt endormie sous la neige, peuplée de jizos énigmatiques et d’un loup blanc. Et si en retrouvant son père elle en apprenait plus sur sa mère?

L’histoire, certes classique, est poétique, douce et d’une candeur enfantine, notamment dans la relation de Lila avec ses animaux de compagnie et dans sa découverte du monde. Les magnifiques illustrations d’Hélène Canac accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne, intrépide et courageuse, qui se découvre des dons magiques. La recherche de son père lui permettra, en effet, de se souvenir de sa petite enfance avec sa mère et d’en apprendre plus sur l’identité du démon. Son parcours n’est pas sans embûches et est fait de rencontres avec des jizos parlant en haïkus. Nous sommes ainsi plongés dans le monde de l’enfance empreint du folklore japonais et rempli de mystères, de magie et de Yokaï avec même un Totoro en arrière-plan d’une case.

Sous une intrigue fantastique, il est aussi question, au travers de la relation parent/enfant, du fait de grandir pour un enfant et pour le parent de l’accompagner dans cette autonomie avec son lot d’erreurs et de succès tant pour l’enfant que pour le parent. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse fantastique qui ravira les jeunes lecteurs!

Pour d’avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo et Hilde.

Participation #21 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #27 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices/Illustratrices européennes

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Météo: « Neige »

Participation #40 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #49 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 de Ninn

Le mois dernier, j’avais lu le premier tome de Ninn, La ligne noire de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (éd. Kennes, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. À Paris, Ninn a grandi auprès de deux ouvriers du métro, Omar et Mattéo qui l’avait découverte bébé sur un quai du métro et de leur amie, Trina qui tient un kiosque à journaux. Désormais âgée de 11 ans, elle profite d’un exposé à faire pour le collège pour enquêter un peu plus sur les zones désinfectées du métro dont l’intrigante ligne noire, malgré les mises en garde de ses oncles adoptifs. Et si son enquête sur le métro parisien lui permettait d’en savoir plus sur ses origines?

Ce tome étant un tome introductif, les premières planches permettent de bien ancrer l’histoire, de façon réaliste, à Paris, et plus précisément dans le métro parisien. Puis petit à petit l’intrigue se transforme en une aventure fantastique: des papillons vus seulement par Ninn et un vieux monsieur SDF pris pour un fou, une horde de créatures terrifiantes et un tigre de papier qui peut devenir un tigre de chair et d’os et pouvant lui parler pour la protéger…

Graphiquement, la BD est bien jolie et dynamique, en particulier le tigre. Dans sa quête des origines, Ninn est une jeune fille attachante, intrépide et déterminée à découvrir les secrets entourant sa naissance. Ce premier tome donne certaines réponses, comme la signification très poétique des papillons du métro parisien ou le destin qui semble attendre Ninn. Un très bon moment de lecture qui se finit sur un cliffhanger et qui me donne envie de lire les tomes suivants! Peut-être que je regarderai différemment le métro parisien la prochaine fois que je le prendrai.

Mise à jour: ce tome 1 a rejoint nos bibliothèques puisque je l’ai acheté lors des 48h BD en avril 2022 et depuis j’ai lu les 6 tomes parus.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Nathalie, Bidib, Enna et Mylène.

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Couleur: « Noire »

Au fil des pages avec La femme phoque

Dans le cadre de son challenge Contes et Légendes, Bidib propose un thème facultatif pour mars 2021, les contes et légendes d’Amérique qui m’inspirent moins que les contes en cuisine du mois précédent. Je me suis toutefois rappelée avoir lu il y a quelques mois une légende inuite que je n’avais pas encore pris le temps de chroniquer: La femme phoque de Catherine Gendrin et Martine Bourre (éd. Didier Jeunesse, 2008), un album jeunesse à partir de 6 ans.

Alors qu’il est parti chasser les phoques sur la banquise, Natatok, le meilleur chasseur du village inuit surprend la transformation d’un groupe de phoques en femmes. Il tombe immédiatement amoureux de l’une d’elles. Il lui vole sa peau de phoque pour la garder auprès d’elle. Les années passent, le couple devenant parent de deux enfants. Mais la jeune femme sent qu’une part d’elle lui manque. En découvrant que son mari lui a menti, choisira-t-elle l’appel du grand large en laissant derrière elle ses enfants?

J’avais déjà abordé la légende des selkies en lisant Une saison au bord de l’eau de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2018), une histoire se déroulant sur l’île fictive écossaise de Mure. Cette fois c’est une version inuite. L’histoire de la selkie s’entremêle avec celle de Natatok qui agit comme un chasseur lorsqu’il tombe amoureux. L’amour peut-il justifier de priver l’être aimé de sa liberté? Peut-on empêcher quelqu’un d’être ce qu’il est? Il y est ainsi question d’amour, de liberté et de respect de l’autre. Les illustrations mêlant blanc, doré et bleu invitent au voyage. Un très bon moment de lecture!

Participation #29 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #légende inuite

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Être humain: « Femme »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #10 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

Au fil des pages avec La tarte aux fées

Je continue avec nos lectures gourmandes du mois dernier avec cette fois-ci La tarte aux fées de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (éd. Frimousse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Papa Crapaud ne sait plus quoi imaginer pour faire manger Petit Crapaud, jusqu’à inventer des histoires complètement farfelues qui laissent sceptique l’enfant. Serait-ce vraiment une tarte aux fées? Sont-ils une famille de dragons au point que si Petit Crapaud finit son assiette, son père pourra voler?

A trop mentir pour faire manger son fils, Papa Crapaud risque d’aller à la catastrophe. En tant que parent lecteur, l’histoire rappellera des souvenirs plus ou moins agréables. En effet, qu’il est parfois bien compliqué de faire manger un enfant! Les illustrations sont aussi très drôles, avec des crapauds très expressifs. Un très bon moment de lecture avec cette histoire loufoque et hilarante à l’image de la chute!

Participation #28 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tarte aux fées

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Aliment/Boisson: « Tarte »

 

Au fil des pages avec Elma, une vie d’ours

J’ai emprunté à la médiathèque le diptyque Elma, une vie d’ours d’Ingrid Chabbert et Léa Mazé, une BD jeunesse à partir de 7 ans. Dans le premier tome, Le grand voyage (éd. Dargaud, 2018), Elma, une petite fille de 7 ans a été élevée par un ours, véritable père pour elle. Mais à l’approche de ses 8 ans, il est temps pour elle d’entreprendre un grand voyage. L’ours semble inquiet et reste bien silencieux face aux questions de la petite fille. Quel est donc l’objectif de ce périple?

Les illustrations dynamiques et aux couleurs automnales apportent une tendresse à cette relation touchante et fusionnelle parent/enfant entre un ours au grand cœur et une petite fille sauvage, intrépide et au fort tempérament. On ressent l’attachement et l’amour réciproque qui unit ces deux êtres mais aussi les inquiétudes de l’ours qui dénotent par rapport à l’insouciance enfantine d’Elma. Ce voyage apparaît comme un parcours initiatique pour la petite fille, sans qu’elle s’en rende compte et qui risque de mal finir.

J’avais déjà lu le tome 1 en octobre 2019 mais n’avais pas pu encore emprunter le tome 2. C’est chose faite ce mois-ci, ce qui me permet d’avoir les réponses aux questions laissées en suspens dans le premier tome. Le duo autrice/illustratrice aborde de façon tendre et poétique la fin de l’enfance.

En effet, dans ce second tome, Derrière la montagne (éd. Dargaud, 2019), je reprends l’intrigue là où elle s’était arrêtée. Le voyage d’Elma et de l’ours est de plus en plus périlleux, les eaux inquiétantes les ralentissant. Blessé, l’ours se décide à révéler à la petite fille son passé et le destin qui l’attend. Un bon moment de lecture avec une préférence pour le premier tome! 

Pour d’autres avis: Chicky Poo et Blandine.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégories Prénom: « Elma » et Voyage: « Voyage »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #3 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

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