Étiquette : recettes (Page 2 of 5)

Au fil des pages avec Sorcidonie et les magipotirons

Potironflette et la boulachagrin

Nous lisons les 4 histoires de Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans, chaque histoire abordant une émotion ressentie par l’un des magipotirons de Sorcidonie ou celui de sa tante: le chagrin (Potironflette étant triste qu’on se moque d’elle car elle a un doudou), la colère (Potironchon n’étant pas content du choix d’un jeu), la peur (du médecin, Potirongeur étant malade) et la timidité (de Potironron qui vient passer la journée chez Sorcidonie).

Les illustrations sont colorées avec une adorable petite sorcière et ses potirons de compagnie qui me rappelle Amélia Fang et sa citrouille de compagnie, Trouille. Le texte s’amuse à inventer plein de mots-valises et se prête à une lecture en rimes à voix haute. Un bon moment de lecture avec des histoires sous fond de sorcellerie mais évoquant des épisodes de vie quotidienne pour mettre des mots sur les émotions et des astuces pour apprendre à les gérer!

Potironron et les magibiscuits

Pour prolonger la lecture, nous faisons un goûter avec des magibiscuits en suivant la recette du livre (farine, beurre ramolli, sucre, une pincée de sel et puis un œuf mais sans mettre la vanille ni de cannelle), une des astuces pour la timidité. Mais pour nous ce sera de la pure gourmandise! Après avoir laissé reposer la pâte 30 minutes au frigo, j’ai fait les sablés avec un emporte-pièce en forme d’étoile. Dix minutes plus tard de cuisson au four à 200 degrés, nous les avons dévoré tièdes voire à peine sortis du four. Miam miam!

Participation #2 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #60 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Magibiscuits/Sablés

Participation #5 Les Gourmandises de Syl #Magibiscuits/Sablés

challenge 2021 lire au féminin

Participation #57 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et française et illustratrice espagnole

Pause goûter: Charlotte au chocolat

Cette semaine, pour accompagner mes lectures d’Alice au pays des merveilles, j’ai préparé une charlotte au chocolat. Ce gâteau gourmand est d’origine anglaise. Créé au début du XIXème siècle en l’honneur de la Reine Charlotte, il a depuis évolué. Au départ, c’était un dessert dégusté chaud pour être servi à l’heure du thé. Il était composé de compotes de fruits (pommes, poires…) avec du pain de mie ou brioche beurrée.

Pour la recette, j’ai commencé par faire une mousse au chocolat en reprenant celle que j’ai l’habitude de faire. Ces derniers temps, je mets même une plaquette de chocolat noire entière. Alors je prends les ingrédients suivants: 4 œufs, 60 grammes de sucre en poudre, 50 grammes de beurre mou, 200 grammes de chocolat noir et une pincée de sel

Puis dans un plat spécial « Charlotte », je dispose les biscuits à la cuillère bien serrés les uns les autres et côté bombé vers l’extérieur (un gros paquet) après les avoir légèrement trempés dans de l’eau sur les bords et dans le fond du plat. Il est possible également de les tremper dans du kirsch, du rhum ou du sirop d’orange dilué avec de l’eau.

J’alterne ensuite une couche de mousse au chocolat et une rangée de biscuits préalablement trempés. Dans ce plat, j’ai mis deux rangées de biscuits en finissant par une couche de mousse. Il ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’à demain pour la déguster, le temps que la mousse se fasse au frigo (au moins une nuit de repos).

Participation #10 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Recette

Participation #4 Les Gourmandises de Syl 2021 (chez Isabelle) #Charlotte au chocolat

Au fil des pages avec La Petite Boulangerie du bout du monde

Début mai 2021, j’ai lu La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages), une romance feel-good qui se termine avec des recettes (petits pains, bagels, shortbread…). Après la faillite de son entreprise fondée avec son ex-concubin Chris, une jeune femme de 32 ans, Polly Waterford décide de quitter la ville de Plymouth pour louer un appartement délabré dans un petit port d’une île des Cornouailles. Mais dans ce tout petit village insulaire vivant au rythme des marées, comment repartir de zéro? Polly se lie très vite d’amitié avec un groupe de pêcheurs dont le charmant Tarnie et aussi un Américain qui s’est reconverti en apiculteur, le séduisant et renfrogné Huckle. Elle recueille également un bébé macareux blessé, Neil.

De cette autrice, j’avais déjà lu deux autres de ses séries livresques: sa série Cupcake café avec le premier tome, Rendez-vous au Cupcake café (éd. Pocket, 2018) avec une jeune trentenaire, Izzy qui se reconvertit dans sa passion héritée de son grand-père boulanger en ouvrant sa boutique au fond d’une impasse londonienne et sa série Au bord de l’eau avec les deux premiers tomes, Une saison au bord de l’eau (éd. Prisma, 2018) et Une rencontre au bord de l’eau (éd. Prisma, 2019) avec la reconversion professionnelle sous fond de romance Flora MacKenzie sur la petite île de Mure.

J’ai préféré ce premier tome de la série La Petite boulangerie aux autres romances, même si la trame narrative est similaire et tout aussi classique avec une jeune femme qui refait sa vie en faisant de sa passion son métier en reprenant la boulangerie à l’abandon. Les personnages qui gravitent autour d’elle sont tout aussi prévisibles: sa nouvelle propriétaire, Mrs. Gillian Manse, une vieille veuve âgée de 80 ans et seule boulangère de l’île qu’elle se met à dos, des pêcheurs gourmands, un trio amoureux avec Polly, Marnie et Huckle, la meilleure amie girly de Polly, Kerensa et le meilleur ami riche, arrogant et américain de Huckle, Reuben ou encore un couple riche à la recherche d’une maison secondaire dans un endroit authentique qu’ils seraient les premiers à découvrir pour épater leurs amis. 

Mais le charme opère, l’histoire étant plaisante et Polly attachante dans sa persévérance à rebondir dans sa nouvelle vie bien loin de celle qu’elle s’était imaginée. Il y a des passages vraiment rigolos, comme lorsque Polly distribue leur « dose » de pain aux différents habitants qui lui passent commande à l’insu de la vraie boulangère de l’île, Mrs. Manse et bien sûr, ses liens avec son macareux apprivoisé.

Les péripéties s’enchaînent rapidement, au gré des rencontres de Polly, à l’image des courants marins, la mer pouvant se révéler aussi calme que déchaînée. Un bon moment de lecture dans l’ensemble, malgré les facilités narratives, Polly ayant réussi bien (trop) facilement à sa reconversion en boulangère ou encore à être apicultrice! Il ne me reste plus qu’à essayer les recettes et à lire les deux autres tomes de cette trilogie si l’occasion se présente, Une saison à la petite boulangerie et Noël à la petite boulangerie.

Participation #1 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda

Participation #18 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais

Participation #4 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Rêveries au bord de l’eau

challenge 2021 lire au féminin

Participation #37 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique (écossaise)

Participation #56 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Boulangerie

Des gyôzas avec Mercredi, c’est raviolis!

Ce dimanche 11 avril 2021, nous avons relu Mercredi, c’est raviolis! de Makato Tachibana et Setsuko Hasegawa (éd. L’école des loisirs, 2008), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui contient à la fin une recette de gyôzas – des raviolis japonais. Nous suivons un jeune garçon – le narrateur et sa grande sœur en préparer. Ils commencent par réaliser la pâte. Une fois la pâte reposée, ils l’étalent pour y rajouter la farce préparée par leur mère. Entre rires et chamailleries, ils arrivent même à faire des formes inattendues comme un gyôza pingouin.

L’histoire est rigolote et instructive pour le jeune lecteur cuisinier qui pourra se mettre à la place des deux enfants en se posant des questions similaires sur le déroulement de la recette ou en ayant les mêmes sensations au toucher de la pâte. En effet, les illustrations colorées et expressives décrivent les gestes à accomplir pour réaliser des gyôzas. Un bon moment de lecture gourmand avec cette tranche de vie de deux enfants dans une cuisine!

Les Gourmandises de Syl

Dès la première lecture de cet album, nous avions voulu tester la recette, ce que nous avons pu faire cet après-midi en ayant tous les ingrédients nécessaires à l’exception d’un petit morceau de gingembre. Nous avons ainsi commencé par faire la pâte que nous avons laissé reposer dans un bol avec un torchon humide. Nous avons fait comme les enfants de l’histoire en mélangeant de la farine (175g), de l’eau tiède (mais pas les 90cl indiqué mais plutôt 10/15 cl), de l’huile (1/2 c. à s.) et du sel  (1/2 c. à c.) pour en faire une boule.

Pendant ce temps, nous avons fait la farce comme indiqué dans le livre: nous avons haché un blanc de poulet, 8 champignons de Paris et un blanc de poireau. Puis nous avons rajouté un œuf entier (même si la recette indiquait un demi œuf), de la maïzena (1/2 c. à s.), de la farine (1/2 c. à s.), du sel et du poivre. Nous avons ensuite réservé la farce au frigo tout en continuant à laisser reposer la pâte bien plus longtemps que les 30 minutes mentionnées dans le livre. En effet, nous avons regardé Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (1988), un film d’animation japonais conseillé à partir de 4 ans.

Une fois le film fini, nous avons travaillé une nouvelle fois la pâte avant de l’étaler comme les deux enfants de l’histoire. Nous avons ainsi pu faire une vingtaine de gyôzas mais sans réussir à faire le gyôza pingouin. Nous avons ensuite tester les deux cuissons proposées: à l’eau (avec un bouillon de cube de volaille) et à l’huile. Nous avons fait un de peu de gyôzas bouillis et un peu plus de gyôzas frits accompagnés de sauce soja (salé ou sucré).

Verdict? C’était très bon dans les deux cas. Alors devrions-nous dire désormais « Dimanche c’est raviolis! » à la place de mercredi voire même lundi? Car je dois bien avouer, le titre de cet album jeunesse m’a fait penser à l’une des répliques cultes du film La vie est un long fleuve tranquille d’Étienne Chatiliez  (1988), « c’est lundi c’est ravioli ».

Après le repas, cet album jeunesse a une nouvelle fois été choisi comme histoire du soir avec aussi Le poisson rouge de Nanami de Yuichi Kasano.

Participation #2 Les Gourmandises de Syl 2021 #Gyôzas

Participation #8 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Livre gourmand

Participation #41 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gyôzas

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Aliment/Boisson: « Raviolis »

Au fil des pages avec La souris qui voulait faire une omelette

Lors du RAT gourmand de St-Valentin, nous avons lu un de nos derniers emprunts à la médiathèque, La souris qui voulait faire une omelette de Davide Cali et Maria Dek (éd. Hélium, 2017), un album jeunesse à partir de 4 ans. Il était une fois une souris qui souhaite faire une omelette mais qui n’a pas d’œufs. Elle part en chercher chez son voisin le merle qui n’en a pas non plus mais qui a de la farine. Ensemble, ils vont chez un autre voisin. De rencontres en rencontres, d’autres ingrédients sont rassemblés et l’idée d’omelette se transforme en préparation d’un gâteau aux pommes. Mais une fois le gâteau cuit dans le four, les amis s’interrogent sur le nombre de parts à faire. La souris en aura-t-elle une part?

C’est avec un plaisir gourmand que nous suivons la petite souris à la recherche des différents ingrédients pour le gâteau. Le texte est répétitif jusqu’à ce qu’un des voisins offre un œuf. Puis vient le moment délicat du partage où il est alors question de vivre ensemble. Un très bon moment de lecture avec ce conte-randonnée!

Participation #26 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte-randonnée

Participation #29 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gâteau aux pommes

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Aliment/Boisson: « Omelette »

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