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Point lecture hebdomadaire #4

En ces derniers jours d’août 2021, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière, celle en cours et sans doute nos prochaines.

Nos lectures du 23 au 29 août 2021:

Cette semaine, il y a surtout en albums jeunesse des relectures, en particulier des emprunts qu’il faut bientôt rendre à la médiathèque comme Les Mûres, Jojo l’ombrelle et Tout ce qu’il faut pour faire une cabane mais aussi des histoires Pat’Patrouille et une histoire, en anglais, des Octonauts et qui reprennent des épisodes des séries éponymes.

Des albums jeunesse:

  • Petite baleine de Jo Weaver

Nous lisons Petite baleine de Jo Weaver (éd. Kaléidoscope, diff. L’École des Loisirs, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans et aux magnifiques et douces illustrations bleutées. Il est temps pour Petite Baleine de quitter les eaux chaudes des mers du Sud, là où il est né, pour rejoindre avec sa mère les eaux froides du Nord, là où vit le reste de sa famille. Commence un long périple initiatique avec son lot d’aventures et de rencontres faisant vivre au baleineau de multiples émotions (émerveillement, fatigue, peur et joie par exemple). Un très bon moment de lecture en compagnie de Maman baleine et de son petit!

  • Petit Renard offre des boules de neige d’Ulrike Motschiunig et Florence Dailleux

Nous lisons aussi Petit Renard offre des boules de neige d’Ulrike Motschiunig et Florence Dailleux (éd. Minedition, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Je sais, c’est l’été mais quand j’ai vu à la médiathèque cet album jeunesse sur la table des nouveautés je n’ai pu résister. En hiver, un renardeau doit se reposer bien à l’abri de la tempête de neige mais il s’ennuie de ses amis. Il leur prépare alors une surprise et une aussi à sa mère. Une belle histoire toute mignonne à relire cet hiver ou à Noël!

Une BD jeunesse:

Nous lisons Le loup en slip de Wilfrid Lupano, Mayanna Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, 2016, rééd. 2018), une BD jeunesse à partir de 5 ans. Il s’agit du premier tome sur les 6 déjà parus. Un loup terrifie tous les habitants de la forêt. Mais un loup en slip est-il vraiment méchant? Et que faire lorsque la peur du loup n’a plus de raison d’être? Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse!

Un cosy mystery:

Après avoir vu Alexielle en parler sur le groupe FB du Mois Anglais, j’ai lu à mon la nouvelle de M. C. Beaton, La première enquête d’Agatha (éd. Albin Michel, ), disponible gratuitement sous format ebook et que j’ai réussi à lire sans liseuse, sur mon téléphone portable. Même si c’est une nouvelle, elle est très courte mais elle permet de découvrir une jeune Agatha Raisin, âgée de 26 ans, à ses débuts professionnels comme secrétaire dans une agence de communication londonienne et pourtant déjà à s’immiscer dans une enquête de police, en devenant l’agent de Sir Bryce Teller, un riche philanthrope soupçonné d’avoir assassiné son épouse.

Je la retrouve égale à elle-même, d’un caractère bien trempé, fonceuse, faisant fi des convenances et résolvant l’enquête malgré elle, au grand dam des policiers qui en sont chargés. Il y a même la première rencontre entre Agatha et un jeune adolescent de 15 ans, Roy Silver (j’avais imaginé une différence d’âge plus importante entre les deux). 

Des romans jeunesse:

  • (Roman) Anne d’Avonlea de Lucy Maud Montgomery (éd. Monsieur Toussaint Laventure, 2021, 344 pages)

Reprenant cette lecture au chapitre 15, je la termine en laissant dernière moi non plus Anne jeune fille mais une jeune femme qui part étudier à l’université de Redmond avec Gilbert, ce dernier souhaitant devenir médecin. Deux années se sont écoulées, Anne ayant mûri tout en laissant encore (même si moins) vagabonder son imagination. Elle se fait toujours aussi facilement de nouvelles amitiés, que ce soit auprès de ses jeunes élèves que des habitants d’Avonlea ou des alentours. Une lecture plaisante même si moins riche en péripéties que le premier tome!

  • Peter Pan de James Matthew Barrie (éd. Librio, rééd. 2017, 143 pages)

Blandine m’ayant donné envie de le lire après sa semaine thématique en mai 2021, je lis, à mon tour, Peter Pan de James Matthew Barrie, paru pour la première fois sous forme de pièce de théâtre puis de roman en 1911. De Peter Pan, je connaissais le dessin animé Disney de 1953, Hook ou la revanche du Capitaine Crochet de Steven Spielberg (1991) avec dans les rôles-titres Robin Williams (Peter Pan adulte) et Julia Roberts (la fée Clochette) et plus récemment Peter Pan de P.J. Hogan (2003).

Je me plonge ainsi dans le conte originel en retrouvant Wendy et ses deux frères, s’envolant d’un Londres victorien pour suivre Peter Pan et la fée Clochette au pays de l’Imaginaire et son île merveilleuse, les enfants perdus, les pirates du Jolly Ranger et le Capitaine Crochet (et sa peur d’être dévoré par le crocodile), les Indiens et autres créatures imaginaires… Mais je découvre aussi un Peter Pan bien plus sombre et tyrannique voire cruel, faisant tout pour ne pas grandir ni voir les autres le devenir, une façon pour lui de faire taire toute douleur en lui et d’oublier son passé, en particulier sa mère. En faisant venir Wendy, il offre une figure maternelle aux enfants perdus ainsi qu’à lui, même s’il refuse d’accepter que lui aussi recherche désespérément cette mère aimante et à tout jamais perdue. Un très bon moment de lecture et un retour en enfance et son imagination débordante!

Ma lecture en cours:

L’enfant Pan d’Arnaud Druelle (éd. Gulf Stream, 2021, 231 pages)

Dimanche, je finis Peter Pan et enchaîne en fin d’après-midi avec L’enfant Pan d’Arnaud Druelle (éd. Gulf Stream, 2021, 231 pages), un roman jeunesse à partir de 13 ans et m’arrêtant en soirée au chapitre 11, Peter Hawkson ayant été capturé par les pirates du Jolly Ranger. Il s’agit d’une histoire se déroulant bien avant le conte originel avec le placement de Peter à L’Oiseau Blanc, école d’éducation morale pour garçons située à Londres, dans l’East End, à Londres dans laquelle il a été placé après son passage devant le juge, en 1881 puis ses débuts au Pays-de-Nulle-Part, avant qu’il ne devienne Peter Pan. J’y retrouve les enfants perdus, les fées ou plus exactement des sylphes – Malice et Etincelle et le Jolly Ranger commandé par la redoutable capitaine Jane Crown. 

Au fil des pages avec le tome 1 des enquêtes de Loveday & Ryder

Lors des derniers jours du British Mysteries Month 2021, j’avais lu Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019, 299 pages), le tome 1 d’une série livresque « cosy mystery » qui se passe dans les années 60, à Oxford. Je n’avais pas pris le temps de le chroniquer ni même de la journée consacrée aux années 50/60 du Mois Anglais en juin 2021. Voici avec retard mon avis, venant de lire il y a peu la troisième enquête.

Sir Marcus Deering, un riche industriel reçoit des lettres de menace anonymes qu’il prend à la légère jusqu’à ce qu’un meurtre soit commis, celui d’un jeune jardinier. La jeune Trudy Loveday, seule femme policière a hâte de pouvoir enquêter avec ses collègues mais elle est écartée de l’enquête pour assister le Dr. Clement Ryder, un coroner qui a décidé de réouvrir un vieux dossier classé concernant le décès d’une jeune femme, Gisela Fleet-Wright (décédée d’une mort accidentelle par surdose de médicaments). Et si cette ancienne histoire était en lien avec le récent meurtre du jardinier?

Dans ce premier tome, le duo d’enquêteurs se forme. Ils sont certes aux antipodes l’un de l’autre mais complémentaires et aussi intelligents l’un que l’autre. Il y a d’un côté Trudy Loveday, une jeune stagiaire de 19 ans (bientôt 20) qui, en intégrant la police au grand dam de sa mère qui la verrait plutôt se marier, fonder une famille plutôt que d’avoir de l’ambition professionnelle, se révèle brillante bien qu’impulsive et parfois trop enthousiaste en raison de son peu d’expérience et de son âge  et de l’autre le Dr. Clement Ryder, âgé de 57 ans qui a pris sa retraite de chirurgien pour devenir coroner pour cacher sa maladie (la maladie de Parkinson peu connue à l’époque), élégant et redoutable enquêteur, prenant son temps pour démêler le vrai du faux.

Il y est question de la condition de la femme dans les années 60, Trudy Loveday devant subir au quotidien le sexisme de son chef et de ses collègues, reléguée en cela sur des missions subalternes. Un bon moment de lecture avec ce duo que je prendrai plaisir à retrouver dans d’autres enquêtes!

Pour d’autres avis: Chicky Poo, Belette, Lou et Northanger.

Participation #34 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

Participation #17 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #52 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

Point lecture hebdomadaire #2

Comme mardi dernier, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière, celle en cours et sans doute nos prochaines.

Nos lectures du 9 au 15 août 2021:

Des albums jeunesse:

  • (Album jeunesse) Deux drôles de bêtes dans la forêt de Fiona Roberton

Nous lisons Deux drôles de bêtes dans la forêt de Fiona Roberton (éd. Circonflexe, 2015), un album jeunesse à partir de 4 ans et qui a été lauréat du 28ème Prix des Incos en 2017 dans la sélection CE1. Une petite fille recueille chez elle une petite bête trouvée dans la forêt pensant lui offrir une meilleure vie. Mais est-ce vraiment ce qu’en pense la petite bête? L’histoire se déroule en deux temps, en suivant d’abord le point de vue de la petite fille puis celui de la petite bête qui se révèlent bien différents voire même opposés. Tant le texte que les illustrations appuient le comique résultant de ce décalage, la petite fille pensant sauver l’écureuil alors que celui-ci se dit kidnappé par exemple. Un très bon moment de lecture avec cette histoire rigolote et qui se termine sur un chouette compromis amical bien que rapide et qui rappelle que les animaux sauvages sont bien mieux dans la Nature!

  • (Album jeunesse) Tout ce qu’il faut pour une cabane de Carter Higgins et Emily Hugues

Nous lisons Tout ce qu’il faut pour une cabane de Carter Higgins et Emily Hugues (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 5 ans. Sans véritable histoire, nous nous laissons pourtant portés par les magnifiques illustrations de cet inventaire poétique de cabanes dans les arbres qui rappelle, si besoin était, que le plus important pour construire une cabane c’est d’avoir du temps et de l’imagination. Il y a même une cabane-pirate et une cabane bibliothèque. Nous prenons notre temps pour découvrir les nombreux détails des illustrations. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse, véritable plongée dans l’enfance et son imagination débordante!

Une BD/Roman graphique:

Après l’avoir vu chez Enna puis plus récemment chez Bidib (IG), j’ai lu à mon tour L’homme gribouillé de Serge Lehman et Frederik Peeters (éd. Delcourt, 2018), un roman graphique surprenant sur la vie de la famille Couvreur (la grand-mère Maud, la mère Betty souffrant d’aphasie et sa fille adolescente Clara) vivant dans un Paris pluvieux et ayant affaire à un mystérieux et inquiétant individu habillé en corbeau, Max Corbeau. Mère et fille partent alors dans un voyage à la recherche de leurs origines pour tenter de comprendre ce qui se passe, en attendant que Maud sorte du coma. Avec des illustrations en noir et blanc, l’intrigue mélange secrets de famille, Histoire, croyances religieuses et fantastique avec du suspense savamment dosé rendant la lecture prenante. Il s’est ainsi avéré que j’aurai pu garder cette BD pour l’édition à venir du Challenge Halloween.

Des romans:

  • (Cosy mystery) Meurtre en coulisse, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (T3)

J’ai lu Meurtre en coulisse, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2020, 284 pages). Dans ce tome 3, la jeune policière Trudy Loveday et le coroner, le Dr. Clement Ryder enquêtent incognito dans les coulisses d’un premier concours de beauté, Miss Miel, à Oxford, en septembre 1960. Trudy infiltre le concours de beauté en tant que candidate tandis que le Dr. Ryder rejoint le jury. En effet, une amie d’enfance de Trudy, Grace vient lui faire part d’actes malveillants qui se sont sont produits pendant les répétitions du concours, incidents qui pourraient être en lien avec le décès d’une des participantes.

Un lecture rapide et agréable en compagnie de ce duo d’enquêteurs sympathiques et complices et dont on ressent les influences d’Agatha Christie chez l’autrice! Je retrouve avec plaisir les caractères propres du duo même si j’aurai apprécié en connaître un peu plus sur la société anglaise des années 60, le thème révélé par cette enquête étant plus dans l’air du temps contemporain.

  • (Roman) La huitième reine de Bina Sinah

J’ai lu ensuite La huitième reine de Bina Sinah (éd. Actes Sud, 2016, 356 pages) pour la lecture commune du 14 août 2021 des Étapes Indiennes autour de l’Indépendance du Pakistan. Ali Sikandar, un jeune étudiant de 25 ans et reporter pour une chaîne de télévision privée de Karachi est envoyé pour couvrir le retour au pays de Benazir Bhutto, ancienne Premier Ministre et dirigeant le PPP – le Parti du peuple pakistanais, en octobre 2007. La petite histoire côtoie la grande Histoire, entre les questionnements du jeune homme et les trois derniers mois de la vie de Benazir Bhutto, grande figure politique de son pays avant son assassinat en décembre 2007 en pleine campagne électorale.

Les chapitres alternent entre le présent (2007) et le passé, le passé permettant d’éclairer le présent tant celui des trajectoires prises par les protagonistes comme Ali que celui du pays ou plus exactement d’une province du Pakistan, le Sindh. Il y est question des attentes, doutes et espoirs de la jeunesse pakistanaise, du poids des traditions tant culturelles que religieuses, de géopolitique (pouvoir aux mains des militaires, corruption des élites, PPP, féodaux…). Une lecture fort intéressante!

Ma lecture en cours:

(Roman) Anne d’Avonlea de Lucy Maud Montgomery (T2)

J’ai commencé à lire Anne d’Avonlea de Lucy Maud Montgomery (éd. Monsieur Toussaint Laventure, 2021, 344 pages), la suite d’Anne de Green Gables parue pour la première fois en 1909. J’en suis déjà au chapitre 13, retrouvant avec plaisir Anne Shirley, désormais âgée de 16 ans et demi lors de sa première année en tant qu’institutrice de l’école d’Avonlea, sur l’Île-du-Prince-Édouard au Canada.

Nos prochaines lectures envisagées:

  • (Roman) Peter Pan de James Barrie (éd. Librio, rééd. 2017, 143 pages), Blandine m’ayant donné envie de le lire après sa semaine thématique en mai 2021.
  • (Roman jeunesse) Olga et le cri de la forêt de Laure Monloubou (éd. Amaterra, 2020, 137 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans et que j’avais gagné à Noël dernier lors d’un concours organisé par Maman Fouine sur son compte Instagram.
  • (Roman) Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame (éd. Libretto, rééd. 2021, 215 pages)

Point lecture hebdomadaire #1

Avec ce billet, j’inaugure un nouveau rendez-vous lecture hebdomadaire sur le blog, inspirée par Blandine avec son « C’est lundi, que lisez-vous » et Bidib avec son carnet de bord du lundi et qui y ajoute aussi ses visionnages de séries et/ou de films. Depuis un moment, je songeais à le faire à mon tour pour parler de lectures qui feront ou pas l’objet d’un billet séparé de notre semaine précédente et en ne mentionnant pas les relectures. J’essayerai de le rédiger chaque lundi (même si aujourd’hui on est mardi).

Nos lectures du 2 au 8 août 2021:

Comme je suis allée samedi dernier à la médiathèque récupérer des réservations et emprunter de nouveaux livres, le week-end dernier nous avons lu plusieurs albums jeunesse.

Des albums jeunesse rigolos

  • (Album jeunesse) Et… de Philippe Jalbert

Dans la pile des albums jeunesse que nous avions empruntés en juillet, nous n’avions toujours pas lu Et… de Philippe Jalbert (éd. Gautier-Languereau, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Une petite fille observe un papillon sur une fleur et tend sa main. Sa mère lui dit de ne pas toucher au papillon pour éviter un effet papillon complètement loufoque. Les illustrations sont colorées et le texte amusant, malgré un bémol pour avoir mis dans l’histoire des animaux du cirque. Un très bon moment de lecture rigolo dont la chute appelle à le relire, les pages de garde faisant partie de l’histoire!

  • (Album jeunesse) C’est à moi! d’Anuska Allepuz ♥

Nous avons lu et relu aussi C’est à moi! d’Anuska Allepuz (éd. Mango Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3/4 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du 31ème Prix des Incos en 2020. Dans la jungle, cinq éléphants gourmands convoitent un nouveau fruit qui a l’air succulent mais qui se trouve en haut d’un arbre. Chacun tente de l’attraper seul, scandant un « c’est à moi ». Pendant ce temps-là, cinq petites souris s’unissent pour en partager rapidement un. De l’humour, de l’importance de l’entraide et de la coopération et de la gourmandise! Coup de cœur pour cet album jeunesse!

  • (Album jeunesse) Des vacances timbrées de Mathilde Poncet

A la médiathèque, il y avait beaucoup de nouveautés mises en avant sur les tables et rayonnages (même un très hivernal). J’ai ainsi pu emprunter Des vacances timbrées de Mathilde Poncet (éd. Les fourmis rouges, 2020), un album jeunesse à partir de 4 ans. Partie en colonie de vacances, Alice, une petite fille envoie une lettre à sa grand-mère.  Le décalage entre le texte et les illustrations est très drôle. A la fin de l’histoire, le lecteur se fera sa propre opinion: imagination débordante d’une petite fille fantasmant son séjour estival au bord d’un lac de montagne ou voyage fantastique dans un monde de sorcières et animaux extraordinaires? Un très bon moment de lecture invitant à la rêverie!

Des contes traditionnels:

Lorsque je suis allée à la médiathèque samedi, outre les nouveautés, il y avait sur une table une sélection d’albums jeunesse du Petit Chaperon rouge dont deux que nous n’avions pas encore lus. J’avais également réservé un autre conte pour le thème « Amour » de ce mois-ci du challenge 2021, cette année sera classique: La Belle et la Bête.

  • (Album jeunesse) Le Petit Chaperon rouge d’Ester Tomé et Nadia Fabris

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge d’Ester Tomé et Nadia Fabris (éd. Sassi Junior, 2017), un album jeunesse à partir de 5 ans avec des découpes au laser. Dans cette version traditionnelle du conte, la peur est renforcée par les découpes qui apportent une profondeur comme par exemple lorsque la petite fille aperçoit les yeux du loup derrière un buisson ou lorsqu’en parlant au loup, elle tombe dans son piège de faire la course. Une bien jolie version!

  • (Album jeunesse) Le Petit Chaperon rouge de Raffaella Bertagnolio et Clément Lefèvre

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge de Raffaella Bertagnolio et Clément Lefèvre (éd. Fleurus, 2018), un album jeunesse à partir de 4/5 ans et reprenant lui aussi le conte traditionnel. Le texte est d’ailleurs très proche de celui de l’album jeunesse précédent. Dans cette version, les illustrations plus classiques jouent avec les ombres et la lumière et aussi sur le regard. Il est amusant de découvrir à la fin que dans le ventre du loup, il n’y a pas que la petite fille et sa grand-mère mais d’autres animaux avalés par le loup. Un très bon moment de lecture également!

  • (Album jeunesse) La belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont et Annette Marnat

Après avoir lu La Belle et la Bête et autres contes de Madame Leprince de Beaumont, j’ai enchaîné avec cette version illustrée par Annette Marnat (éd. Flammarion Jeunesse, Père Castor, 2017), un album jeunesse à partir de 5 ans et aux magnifiques illustrations.

Un riche marchand, père de six enfants perd toutes ses richesses et part vivre avec eux à la campagne. Un jour, il retourne en ville. Mais en revenant, il se perd et trouve refuge dans un château. Se souvenant que sa fille cadette, Belle lui avait demandé une rose, il en cueille une dans le jardin du château, provoquant la colère de son propriétaire, la Bête. Le marchand l’implore de revoir une dernière fois ses enfants. Pour sauver son père, Belle accepte de vivre auprès de la Bête, malgré sa peur et le dégoût ressenti à la vue de ce monstre. Et si les apparences étaient trompeuses?

Le trait délicat et doux d’Annette Marnat accompagne le texte merveilleux où il est question de malédiction, d’amour, de vertu, de jalousie et d’apparences trompeuses.

  • (Recueil de contes) La Belle et la Bête et autres contes de Madame Leprince de Beaumont

Il y a quelques mois était passé à la télévision le film éponyme de Christophe Gans de 2014 avec dans les rôles-titres Léa Seydoux et Vincent Cassel. Adolescente, j’avais déjà vu deux autres adaptations: celle de Jean Cocteau de 1946 avec Jean Marais dans le rôle de la Bête et aussi la version Disney de 1991. J’ai eu envie de lire le conte originel dans sa version la plus connue, celle de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et parue en 1756 dans Le magasin des enfants, un traité d’éducation. J’ai donc emprunté La Belle et la Bête et autres contes (éd. Librio, diff. Flammrion, 2016, 79 pages), un recueil de contes courts et reprenant le texte intégral.

Les contes qui suivent reprennent les mêmes thématiques, en particulier l’éducation de la Vertu au sens du XVIIIe siècle. L’autrice était également gouvernante d’enfants de la haute société anglaise. Ce sont des contes moraux où il est question d’éducation des jeunes enfants – fille ou garçon – pour les instruire au mieux selon leur tempérament. Plusieurs des contes mettent scène des jumelles comme dans Belote et Laidronette, la première est si belle qu’elle en oublie de cultiver son esprit et sera aidée par sa sœur pour reconquérir le cœur de son époux. Il est aussi question de distinguer l’amour-passion, la seconde étant à privilégier pour un mariage réussi, la beauté se fanant et l’esprit perdurant. D’autres mettent en scène des jumeaux comme dans Le prince Fatal et le prince Fortuné, les corrections/malheurs subis par le premier afin de remédier à son mauvais caractère de naissance tandis que le second, gâté par la flatterie est devenu méchant alors qu’il était né bon.

Et aussi des BD et des romans:

  • (BD jeunesse) Le Château des étoiles, 1869: La conquête de l’espace d’Alex Alice (T1 et T2) ♥

J’ai lu ou plutôt dévoré les deux premiers tomes du Château des étoiles, 1869: La conquête de l’espace d’Alex Alice (éd. Rue de Sèvres, 2014 et 2015), une BD jeunesse pour les adolescents, à partir de 12/13 ans.

En 1868, Claire Dulac disparaît à bord de son ballon de haute altitude en tentant de découvrir l’éther, la matière qui composerait l’espace, en laissant derrière elle son mari, un ingénieur reconnu et leur fils, Séraphin. Un an plus tard, ces derniers reçoivent une lettre anonyme les informant que le carnet de bord de la disparue a été retrouvé. Les voilà alors partis en Bavière, à la rencontre du prince de Bavière qui a le projet fou de construire un éthernef pour gagner l’espace. Jeune garçon rêveur et espérant le retour de sa mère, Séraphin se lie d’amitié avec deux enfants travaillant pour le Prince: Hans et Sophie. Le Prince est tellement obnubilé par son projet qu’il ne se rend pas compte que sa vie est en danger, un espion à la solde de la Prusse ayant été envoyé pour le détrôner. Où le vol d’essai de l’éthernef emmènera tout ce petit groupe?

J’avais découvert cette BD jeunesse chez Blandine qui venait de lire le tome 4 en juillet dernier, charmée tant par les illustrations que l’histoire dans une ambiance steampunk et Histoire revisitée rappelant Jules Verne et Hayao Miyazaki (en particulier le personnage de Hans). Nathalie avait également lu le mois dernier le premier tome. Et je partage leur engouement.

Il y est question d’aventures fantastiques, d’espionnage, d’amitié, de surpassement de soi avec une incroyable course aux étoiles et la découverte de la face cachée de la Lune. Les illustrations sont magnifiques à l’image des couvertures, à la fois réalistes et spectaculaires comme les passages sur la Lune. Coup de cœur!

  • (Romance feel good) Une saison à la petite boulangerie de Jenny Colgan

Côté adulte, j’ai lu Une saison à la petite boulangerie de Jenny Colgan (éd. Prisma, Pocket n°16878, 2017, 483 pages), le tome 2 de la Petite Boulangerie où je retrouve l’île de Mount Polbearne, ses habitants et son phare désormais habité par Polly Waterford, son petit ami américain Huckle et Neil le macareux. Polly poursuit sa petite vie tranquille, ses journées étant rythmées par son travail à la boulangerie. Mais le décès de Mrs. Mance vient tout chambouler. L’un de ses neveux reprend la boulangerie en privilégiant le pain industriel et renvoie Polly.

La lecture du premier tome avait été agréable même si prévisible avec des personnages stéréotypés. Mais là, je n’ai pas accroché, l’histoire reprenant le même schéma narratif que le premier, même le retour de Neil au sanctuaire des macareux et Polly apparaissant trop lisse et docile. Mais pour boucler la trilogie, je lirai quand même le troisième opus, Noël à la petite boulangerie

Ma lecture en cours:

(Cosy mystery) Meurtre en coulisse, une enquête de Loveday & Ryder, T3 de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2020, 284 pages).

En mars 2021, j’avais passé un bon moment de lecture avec le premier tome, Le corbeau d’Oxford qui voyait la formation d’un nouveau duo d’enquêteurs avec une jeune stagiaire de police, Trudy Loveday et un ancien chirurgien devenu coroner pour cacher sa maladie de Parkinson, le Dr. Clement Ryder.

Ma médiathèque n’ayant pas le tome 2, j’ai commencé hier soir le tome 3 qui se déroule en septembre 1960, à Oxford où se prépare le premier concours de beauté Miss Miel sous fond de compétition et de rivalité, une des participantes étant retrouvée morte. Trudy infiltre le concours en se faisant passer pour une prétendante au titre tandis que le Dr. Ryder rejoint le jury. Ils devront déterminer si la jeune fille a été empoisonnée ou non, d’autant que des incidents ont lieu pendant les répétitions comme des pots de crème trafiqués, des fils tendus entre les marches…

Nos prochaines lectures envisagées:

  • (Roman) La huitième reine de Bina Shah (éd. Actes Sud, 2016, 356 pages) pour la lecture commune du 14 août 2021 des Étapes Indiennes autour de l’Indépendance du Pakistan
  • (Album jeunesse) Tout ce qu’il faut pour une cabane de Carter Higgins et Emily Hugues (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018)
  • (BD jeunesse) Bonolon le gardien de la forêt de Seibou Kitahara et Go Nagayama (éd. Nobi Nobi!, 2013)

Au fil des pages avec le tome 6 des Détectives du Yorkshire

Je viens de finir de lire le tome 6 des Détectives du Yorshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La Bête Noire, 2020), un cosy mystery se déroulant à l’époque contemporaine dans la campagne anglaise du Yorkshire. Cette fois-ci, Samson et Delilah sont engagés par Nancy Taylor, la femme du maire qui pense que ce dernier entretient une relation adultérine et qu’il prépare déjà leur divorce, après avoir découvert une grande somme d’argent en liquide et au vu de son comportement fuyant. Bien sûr, au vu des tomes précédents, le lecteur en sait plus que les personnages, notamment les raisons du comportement de Bernard Taylor et ses liens étroits avec Rick Procter. Les deux associés ont d’ailleurs préparé une partie de chasse au Manoir de Bruncliffe pour des investisseurs bulgares qui ne va pas se passer comme prévu et qui a été infiltrée par Delilah déguisée en Denise pour surveiller le maire en tant qu’extra embauchée à la Pâtisserie des Monts par sa belle-sœur, Lucy.

Se déroulant juste après les événements du tome 5, Rendez-vous avec le danger où Samson et Delilah ont une nouvelle fois frôlé la mort, ce tome redonne une part plus grande et très appréciable à la bande d’amis retraités – dont le père de Samson – se prenant pour un club de détectives amateurs engagés par Samson (me faisant penser aux francs-tireurs de Sherlock Holmes mais avec cheveux gris) ainsi qu’à l’inénarrable Ida Capstick. Dans la dernière partie, l’intrigue s’accélère, après qu’un des participants à la partie de chasse soit retrouvé mort par balle de fusil (suicide ou meurtre?).

Après avoir enchaîné les tomes 4 à 6 des Détectives du Yorshire, je suis à jour de cette série livresque, le tome 7, Rendez-vous avec la menace devant paraître le 25 novembre 2021 (ce qui me paraît bien trop loin au vu des derniers rebondissements). Un cosy mystery addictif même si je sens que c’est bientôt la fin de la série, au vu de l’évolution de la relation Samson/Delilah! Encore un très bon moment de lecture!

Comme Lucy et sa brigade de la Pâtisserie des Monts ont préparé plein de bons petits plats pendant la partie de chasse et Ida le thé à la mode de Bruncliffe (très fort et avec du lait), il y a eu pleins de passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: tourtes, scones… En attendant, j’ai fait avec mon mini marmiton des scones en suivant la recette d’Enna.

Participation #32 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy mystery

Participation #15 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Yorkshire »

Participation #63 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

challenge 2021 lire au féminin

Participation #47 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

 

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