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Au fil des pages avec Mamma Maria

L’été dernier, j’ai lu, en e-book, Mamma Maria de Serena Giuliano (éd. Cherche Midi, mars 2020, 224 pages),  un roman contemporain feel-good qui se déroule en Italie du Sud, sur la côte amalfitaine. Je profite du Mois Italien 2025 pour le chroniquer.

Après une rupture sentimentale dont elle ne semble pas se remettre, Sofia quitte Paris et revient chez elle, dans le petit village côtier italien dans lequel elle a grandi afin de terminer, pour son travail dans une maison d’édition parisienne, la traduction d’un manuscrit. Elle se rend ainsi, chaque jour, dans le petit café tenue par Maria, une veuve âgée. Bientôt, la monotonie du village est secouée par l’arrivée de migrants, au début tenu secrète, Souma, une mère enceinte libyenne et son très jeune fils, Mustafa trouvant refuge chez Franco qui trouvent refuge chez Franco, un veuf retraité sans enfants qui retrouve goût à la vie. Ce secret sera pourtant très vite éventée. Cela fera-t-il évoluer les mentalités au sein du village et créer un élan de solidarité, à l’image de Maria qui va remettre en cause ses préjugés racistes?

Le récit alterne les points de vue entre Sofia et Maria. Il y est ainsi question d’amitiés intergénérationnelles, de tranches de vie familiales, d’entraide, de racisme, de seconde chance, du statut des migrants, de deuil… Certes cela fleure bon l’été avec la vie de village du Sud de l’Italie, avec le point de rassemblement dans le café de Maria, entre bons petits plats, parties de scopa… Mais j’ai trouvé ma lecture bien trop convenue et stéréotypée. Une lecture agréable mais sans plus! Cela m’a surtout donné envie de réécouter Abba et sa chanson « Mamma mia ».

Pour d’autres avis (bien plus enthousiastes que moi): Fondant, Blandine et L’Orouge.

Participation #2 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #Roman contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Prénom: « Maria »

Participation #10 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie

Participation #13 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine italienne

Point lecture hebdomadaire 2025 #18

En cette presque fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 28 avril au 4 mai 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué à lire le tome 1 d’une trilogie fantasy : La légende de Podkin le Brave, Naissance d’un chef de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2019, 272 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans, Podkin, Paz et Pook tentant de trouver de l’aide à Racine d’Os, sur les conseil de la sorcière lapine Brigid afin de lutter contre les Gorms. Mon mini lutin a hâte de connaître la suite.

Des lectures adulte:

  • (Romantasy YA) Powerless de Lauren Roberts

J’ai lu Powerless de Laurent Roberts (éd. Olympe, octobre 2024, 624 pages), le premier tome d’une romantasy young adult se déroulant au royaume d’Ilya. Paedyn, une jeune femme orpheline âgée de 18 ans tente de survivre dans les bas-fonds de la ville, en se prétendant Médium afin de dissimuler sa nature d’Ordinaire qui pourrait entrainer sa mort et en étant une voleuse aguerrie, aux côtés de sa meilleure amie Adena, une couturière. Mais un jour, elle sauve la vie, sans le savoir, du prince Kai, futur exécuteur du Roi qui a pour mission principale de tuer tous les Ordinaires qui seraient porteurs d’une maladie qui détruirait les Élites, ceux porteurs d’un pouvoir plus grand. Son acte héroïque la propulse parmi les participants, la plupart des Élites, dans les Épreuves de la Purge, alors qu’elle est sans pouvoir. Elle se rapproche également du frère aîné de Kai, l’héritier du roi, Kitt. Mais pourra-t-elle survivre à ses épreuves et faire confiance au prince Kai? La romance « enemies to lovers » sous fond de compétition, d’inégalités sociales, de résistance face à la royauté avait tout pour me plaire. Mais même si le duo Paedyn/Kai fonctionne, j’ai trouvé l’ensemble déjà vu et revu (une pauvre orpheline se révoltant face aux méchants puissants et un « ennemi » cruel mais qui ne l’est pas) et je n’ai pas adhéré au triangle amoureux qui se dessine mais sans vraiment l’être, le rapprochement avec Kitt ne servant que la trame narrative et le slow burn étant vraiment trop lent (certes c’est du YA mais quand même, c’est bien fade). J’ai trouvé également que la violence des épreuves à la Hunger Games n’apportait pas grand chose à l’histoire. Une lecture qui se lit vite, avec des longueurs et qui sera vite oubliée! Je ne suis pas sûre de lire la suite au vu du final qui rabat pourtant les cartes.

  • (Roman policier dystopique) Soleil vert de Harry Harrison

J’ai lu Soleil vert de Harry Harrison (éd. J’ai lu, rééd. juin 2014, 307 pages), un roman policier dystopique paru pour la première fois aux États-Unis en 1966 sous le titre Make Room! Make Room! dans lequel on suit l’enquête de l’inspecteur Andrew « Andy » Rush pour trouver le coupable d’un meurtre dans un New-York surpeuplé et rationné en eau et en nourritures, en août 1999. Construit de façon classique, les chapitres alternent entre les points de vue du policier et du meurtrier. Un bon moment de lecture avec ce récit bien noir et pessimiste, même si je l’ai trouvé en-deça du film bien plus percutant!

  • (BD adulte), ASPIC, Détectives de l’étrange, La naine aux ectoplasmes de Thierry Gloris et Jacques Lamontagne (T1)

Repéré chez Nathalie, j’ai lu le tome 1 d’Aspic, Détectives de l’étrange, La naine aux ectoplasmes de Thierry Gloris et Jacques Lamontagne (éd. Soleil, coll. Quadrants, mars 2010, 48 pages), Auguste Dupin, détective privé parisien enquêtant, à la demande de l’inspecteur Georges Nimber, sur la disparition inquiétante de Kathy Wuthering, médium anglaise et qui se voit imposer la présence de Flora Vernet, fille d’un sénateur récemment diplômée de Polytechnique qui aspire à devenir détective, l’occasion se présentant lorsqu’un client, Hugo Beyle se présente à l’agence au sujet d’un vol d’une montre à gousset. Les deux affaires seraient-elles liées? J’ai apprécié le personnage de Flora ainsi que les illustrations. Ce premier tome finit en plein suspense et il me faut désormais réserver le tome 2 à la médiathèque.

 

Au fil des pages avec Soleil vert

J’ai lu Soleil vert de Harry Harrison (éd. J’ai lu, rééd. juin 2014, 307 pages), un roman policier dystopique paru pour la première fois aux États-Unis en 1966 sous le titre Make Room! Make Room! dans lequel on suit l’enquête de l’inspecteur Andrew « Andy » Rush pour trouver le coupable d’un meurtre dans un New-York surpeuplé et rationné en eau et en nourritures, en août 1999. Ce policier trentenaire a une vie bien routinière et est un peu mieux loti que les autres new-yorkais compte-tenu de son métier. Il a un toit, louant une chambre à un vieil homme, Solomon Khan avec qui il partage l’appartement modeste et de quoi se nourrir. Chaque jour, avec les collègues de sa brigade, il part disperser les manifestations des Aînés ou les émeutes qui se produisent lors de chaque nouvelle restriction d’eau ou de distribution de nourriture de synthèse pour ceux qui possèdent les cartes d’Allocation.

Mais un jour, il se voit confier une enquête sensible qui lui accapare encore plus son temps et qu’il ne peut classer rapidement comme d’ordinaire, ses supérieurs subissant des pressions politiques: élucider le meurtre de Michael O’Brien « Big Mike », un riche homme véreux habitant de le quartier huppé de Chelsea Park; ce qui l’amène à faire la connaissance de la petite amie du défunt, Shirl Greene, une belle jeune femme de 23 ans dont il tombe amoureux. 

De son côté, le coupable de ce cambriolage raté, Billy Chung, un jeune homme d’origine taïwanaise et âgé de 18 ans ne peut que fuir dans les bas-fonds de la ville afin d’échapper aux autorités, parmi la multitude de sans-abris. Il pensait pourtant avoir réussi à se sortir de la pauvreté, après avoir revendu des steaks de Soylent volés et améliorer ses conditions de vie en étant coursier de télégrammes pour la Western Union.

Construit de façon classique, les chapitres alternent entre les points de vue du policier et du meurtrier, ce cambriolage raté ayant des répercussions inéluctables sur leur vie et permettant à l’auteur d’étoffer son univers dystopique, en plein été caniculaire: vieillissement de la population, pauvreté, criminalité, réchauffement climatique, corruption, inégalités sociales, disparition des ressources naturelles, pollution, survie pour l’eau, la peur de l’An 2000, peu d’espoir de vie meilleure pour les jeunes… Il y est d’ailleurs avant tout question d’une réflexion autour des causes de cette surpopulation, l’auteur critiquant vertement le rôle de la religion dans l’interdiction de la contraception. Contrairement à la plupart des récits SF comme par exemple dans L’oiseau moqueur de Walter Tavis, il n’y a d’ailleurs aucun contrôle des naissances qui aurait mal tourné.

Le récit est également bien noir et pessimiste, tant la vie du policier que celui du coupable semblant ne pouvoir aller que de mal en pis, même lorsque des rencontres fortuites pourraient leur permettre une trajectoire de vie différente et meilleure. Quel avenir possible pour la jeunesse? Un bon moment de lecture même si je l’ai trouvé en-deça du film!

Malgré les pénuries alimentaires et une alimentation de synthèse à base de soja, d’algues et de planctons (comme les steaks de Soylent (à base de lentilles et de graines de soja), les biscuits aux algues, bouillies d’avoine et biscuits marrons…), j’ai noté quelques passages « gourmands » avec les plats et boissons préparés par Shirl et partagés avec Andrew et provenant du marché noir (du steak de bœuf, du whisky, du champagne…).

Petit aparté ciné: J’ai trouvé le film réalisé par Richard Fleischer et sorti en 1973 et avec dans les rôles-titres Charlton Heston (Frank), Leigh Taylor-Young (Shirl) et Edward G. Robinson (Sol), vu il y a très longtemps, bien plus percutant que le roman originel qui n’est finalement pas une adaptation si fidèle que cela puisque des idées bouleversantes du film ne sont pas présentes dans le roman notamment la banalisation de l’être humain comme bien de consommation, l’utilisation des dégageuses (et non comme le roman les camions antiémeutes dotés de canons à eau pour repousser les émeutiers) et la victime, William Simonson étant un des dirigeants de Soylent Corporation qui voulait révéler la nature écœurante des derniers aliments de synthèse créés, le policier en charge de l’enquête, Frank Thorn, se retrouvant au cœur d’un complot politico-financier en 2022. Le personnage du garde du corps a totalement été modifié également.

Participation #5 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Classique SF américain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur: « Vert »

Participation #9 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Participation #13 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec La vie d’adulte

Pour une lecture commune proposée par Eimelle dans le cadre du Mois Italien 2025, j’ai lu La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini (éd. First Editions, coll. La vie en bulles, octobre 2022, 216 pages), un roman graphique qui me tentait depuis un moment et qui était (enfin) disponible à ma médiathèque. On y suit Marina qui remet sa vie en question, à l’aube de ses 30 ans, après un accident de la circulation qui lui révèle l’existence d’un anévrisme qu’elle se fait opérer. Quelques temps après son opération, elle décide de laisser derrière sa vie à Paris qui ne lui convient plus (au chômage, enlisée dans une relation de couple qui ne la satisfait plus) et se rend, sans prévenir personne, en Italie, d’abord à Rome puis en Toscane au sein d’une association ayant pour projet de réhabiliter une oliveraie près d’Impruneta. Au gré de ses rencontres, elle tente de donner un sens à sa vie et se découvrir elle-même. Y parviendra-t-elle? Serait-ce ainsi la vie d’adulte?

Il y est ainsi question de quête de soi et de ce que signifie « être adulte », de choix de mode de vie privée et/ou professionnelle, loin des pressions sociales ou supposés impératifs sociétaux comme celui du poids de la maternité sur la femme ou des désirs d’enfant enfouis, de rapport mère/fille, de libre-arbitre, de rencontres fortuites, amicales ou amoureuses, qui peuvent devenir déterminantes, de changement de vie… J’ai apprécié voir évoluer au fil des bulles la jeune femme qui s’épanouit au fur-et-à-mesure de son périple dépaysant, tant dans son changement d’esprit que dans son apparence physique.

Outre l’histoire qui interroge sur le fait de devenir adulte avec une jeune femme touchante et en pleine crise existentielle, je l’ai également apprécié graphiquement, les illustrations crayonnées et aux douces couleurs pastel étant pleines de pep’s et avec une mise en page dynamique. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman graphique feel good dont l’épigraphe en résume bien l’esprit et qui donne envie, si besoin était, de repartir en Italie ou en Charente-Maritime tant pour les yeux que pour les papilles!

J’ai d’ailleurs noté de nombreuses bulles gourmandes dans ce roman avec des pizzas, des glaces, des suppli (spécialité romaine: boulettes de riz pané), un affogato (un dessert napolitain avec une boule de glace noyée dans un café espresso), côté cuisine italienne mais aussi les huîtres de Marennes…

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Eimelle, Nathalie (IG).

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation #1 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #LC

Participation #10 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie (Dessinateurs)

Participation #12 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine italienne

Billet de suivi: Le Mois Italien 2025

Avec un peu de retard, voici mon billet de suivi pour Le Mois Italien 2025 organisé à l’origine par Titine et repris depuis quelques années, avec son accord, par Eimelle. Pour cette nouvelle édition qui se déroule du 1er au 31 mai 2025, le programme est libre. Eimelle a également proposé des lectures communes facultatives tout au long du mois. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog ou à rejoindre le groupe FB « Littérature, cuisine et culture italienne »: ici. Il y aura également de la cuisine italienne, en particulier le dimanche avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle. 

Que vais-je lire, visionner, cuisiner ou visiter ce mois-ci? Je vais essayer de participer aux lectures communes et peut-être réussir à prendre le temps pour quelques billets de nos dernières visites en Italie, la frontière italienne n’étant pas loin de chez nous. Au programme, j’ai emprunté à la médiathèque, pour le moment, Le Portrait de mariage de Maggie O’Farrel et La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini et dans ma liseuse, La mort en face d’Antonio Lanzetta.

Ce billet sera actualisé au fil du mois en tenant compte uniquement de nos lectures italiennes tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

Pour des idées italiennes chez les autres participantes: Eimelle, Audrey, Nathalie, Isabelle, Katell…

Semaine 1 du Mois Italien 2025

  • 2 mai/LC: Cœur noir de Silvia Avalonne (éd. Liana Levi, février 2025, 448 pages) un roman
  • 4 mai/Les Gourmandises d’Isabelle et Syl

Semaine 2 du Mois Italien 2025

J’ai lu mardi en fin d’après-midi, après avoir pu récupérer un peu plus tôt ma réservation à la médiathèque, La vie d’adulte pour la lecture commune du 7 mai et le rendez-vous de la BD de la Semaine. Une lecture feel-good, dépaysante et gourmande avec une jeune femme touchante en pleine crise existentielle, à l’aube de ses 30 ans et qui se rend notamment en Italie (Rome puis la Toscane)!

  • 7 mai/LC: La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini (éd. First Editions, coll. La vie en bulles, octobre 2022, 216 pages), un roman graphique se déroulant en grande partie en Toscane
  • 9 mai/LC: La librairie des chats noirs de Piergiorgio Pulixi
  • 11 mai/Les Gourmandises d’Isabelle et Syl
  • 11 mai: Mamma Maria de Serena Giuliano (éd. Cherche Midi, mars 2020, 224 pages),  un roman contemporain feel-good qui se déroule en Italie du Sud, sur la côte amalfitaine.

J’ai pour la lecture commune du 16 mai 2025 Le vent passe et la nuit aussi de Milena Agus (éd. Liana Levi, janvier 2025, 176 pages), un court roman d’apprentissage se déroulant à Cagliari, en Sardaigne. 

Samedi 10 mai 2025, nous sommes allés passer la journée en Italie, à Diano Marina. Au programme, restaurant avec un succulent plat de pâtes (spaghettis aux palourdes pour moi et mon mini gourmand et spaghettis aux fruits de mer pour mon conjoint), plage et déambulations dans les rues de la station balnéaire où a eu lieu la 12e édition d’Aromatica, « Arômes, parfums et saveurs de la Riviera ligure » mettant à l’honneur le terroir de la Ligurie (basilic, huile d’olive, miel, herbes aromatiques, vin…).

Semaine 3 du Mois Italien 2025

  • 16 mai/LC: Le vent passe et la nuit aussi de Milena Agus (éd. Liana Levi, janvier 2025, 176 pages), un court roman d’apprentissage
  • 18 mai/Les Gourmandises d’Isabelle et Syl

Semaine 4 du Mois Italien 2025

En début de semaine, j’ai pour la lecture commune du 23 mai La mort en face d’Antonio Lanzetta, un roman policier contemporain avec une touche de paranormal se déroulant à Salerne et sous-titré « La folie cache parfois de sombres vérités ».

  • 23 mai/LC: La mort en face d’Antonio Lanzetta (éd. Mera Editions, novembre 2024, 262 pages), un roman policier
  • 25 mai/Les Gourmandises d’Isabelle et Syl

Semaine 5 du Mois Italien 2025

 

Le Mois Italien 2025 d’Eimelle

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