Étiquette : Olivier Adam

Point lecture hebdomadaire 2024 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 8 au 14 juillet 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les cœurs ardents de Milena Ribault

Ayant passé un bon moment de lecture avec sa romance historique précédente, La passion du lys et le thème de juillet du Défi Romance Historique 2024 étant « Âme sœur / friends to lovers », j’ai lu, en e-book, Les cœurs ardents de Milena Ribault (éd. Autoédition, juin 2024,  429 pages), une romance historique se déroulant à la fin de la Guerre de Cent ans, en 1453, entre Bordeaux, la bataille de Castillon, l’île de Ré ou bien encore Saint-Émilion, sous fond de prophétie de Merlin. J’ai apprécié cette plongée dans les enjeux politiques et commerciaux, la guerre faisant rage entre Anglais et Français mais aussi entre les différents clans viticoles, la romance entre Margaux de Soler et Tristan de Colomb restant plus en retrait. J’ai toutefois noté quelques facilités scénaristiques même si l’autrice les justifie, comme par exemple, les retrouvailles entre les deux amis d’enfance et le fait qu’ayant prêté allégeance au Roi de France, Tristan ne soit pas plus inquiété que ça, tout comme l’intervention du groupe de bohémiens. J’ai retrouvé un peu d’Ivanhoé dans l’histoire. Encore un bon moment de lecture richement documenté!

  • (Romance historique) La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden

J’ai lu le tome 4 dans la série Les paris du péché, même si ce n’est pas précisé dans l’édition française: La bonne fortune de Nicholas de Caroline Linden (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures et Passions,  juin 2024, n°14117, 365 pages), une romance historique se déroulant à Londres, Emilia Greene, gouvernante d’une petite fille âgée de 8 ans, Lucinda ayant retrouvé le futur héritier du vicomté afin de sauver de la misère la petite fille et d’un tuteur malhonnête et négligent, son père, le vicomte de Sydenham étant décédé plusieurs mois auparavant, cet héritier étant Nicholas Dashwood, le propriétaire du Vega, un club de jeu londonien. J’avais d’ailleurs lu les tomes précédents dont nous recroisons les couples vers la vers la fin de ce tome et qui ont un lien avec le Vega. Un bon voire très bon moment de lecture! J’ai bien apprécié l’alchimie entre les deux personnages, avec un slow burn « enemies to lovers », leurs deux caractères faisant des étincelles, chacun des deux se ressemblant bien plus qu’ils ne le supposaient et voulant protéger chacun un proche.  Peut-être y aura-t-il un autre tome avec lady Arabella, la meilleure amie d’Emilia, au vu de la fin de ce tome.

  • (Roman court contemporain) Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam

J’ai lu, en e-book, Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam (éd. La dilettante, janvier 2000, 192 pages), un roman court contemporain dont j’avais vu l’adaptation en film réalisé par Philippe Lioret et sorti en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle d’Élise « Lili ». Dans le roman, la jeune femme se prénomme Claire. Caissière à Shopi et âgée de 22 ans, elle sombre depuis le départ deux ans plus tôt de son frère, Loïc, de 2 ans son cadet après une dispute avec leur père. Après un très long silence, elle reçoit de brèves cartes postales de sa part. Quand elle prend une semaine de congés, en été, elle se rend dans le dernier endroit dont elle a reçu une lettre de Loïc. Arrivera-t-elle à le retrouver? Le style est cru, bref et centré surtout sur les états d’âme de Claire, ses parents étant peu présents. Il y a beaucoup de non-dits, malgré l’amour qui les unit. La tension est à son comble tout comme la peur de ses parents que Claire découvre le secret autour de la disparition de Loïc est palpable. Premier roman de l’auteur, il n’est pas sans défauts. On y retrouve des thèmes chers à Olivier Adam. Il y est ainsi question de secrets de famille, de deuil, de suicide, d’anorexie, de dépression… J’ai trouvé le film bien plus abouti et plus marquant émotionnellement que le roman éponyme, bien qu’il prenne des libertés scénaristiques.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  986 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Les roches rouges

L’été dernier, j’’avais lu Les roches rouges d’Olivier Adam (éd. R, 2020, 240 pages), un roman Young Adult contemporain classé au rayon adulte de ma médiathèque de vacances et vendu en roman adolescent par la plupart des librairies (je dirai pour des adolescents avertis de plus de 16 ans, au vu des thèmes abordés).

Après s’être rencontrés à Pôle Emploi, Leila, une jeune femme de 21 ans, mariée à un homme violent de 12 ans son aîné et mère d’un enfant de 3 ans et Antoine, un jeune homme ayant perdu le goût de la vie et à peine âgé de 18 ans, commencent une liaison. Mais lorsque le mari de Leila le découvre et bat son amant, le jeune couple décide de s’enfuir et de quitter la banlieue parisienne pour la maison de famille d’Antoine, à Agay. Mais un nouveau départ est-il possible? L’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Le style d’écriture est au départ déconcertant et radicalement différent d’un autre roman précédent de l’auteur que j’avais apprécié, Des vents contraires, même si l’on retrouve le côté cru surtout, bien trop marqué ici, voire même un brin caricatural pour faire parler les deux jeunes de banlieue, surtout dans les premiers chapitres, ce qui s’atténue par la suite, via le journal intime de la jeune femme. En effet, l’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Il y est question de maltraitance, de pédophilie, de violences conjugales, de deuil ou bien encore de résilience, de droit au bonheur et à la seconde chance. Un destin funeste semble s’abattre à chaque fois sur ce couple improbable qui tente pourtant de s’en sortir. Que de malheurs qui se sont abattus sur Leila et Antoine, voire même un peu trop pour rendre cohérente l’histoire (surtout la dernière partie qui s’accélère en ne tenant plus compte des réalités temporelles d’une enquête judiciaire et d’un procès, surtout dans un contexte franco-italien)! Un moment de lecture dur et âpre comme la vie de ce jeune couple qui se découvre et grandisse ensemble, en quelques semaines, entre non-dits et mensonges sur leur identité, leur passé au sein de famille plus ou moins aimante et dysfonctionnelle et qui se finit sur une fin ouverte, avec peut-être de l’espoir au bout du bout!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Couleur: « Rouges »

Point lecture hebdomadaire 2023 #34

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 21 au 27 août 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) La princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert

J’ai lu La Princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert (éd. des Éléphants, 2015, 64 pages), un conte de fées anglais paru pour la première fois en 1880 avec l’histoire de Fiorimonde, une princesse d’une grande beauté grâce à la magie noire qui transforme tous ses prétendants en perles, refusant tout mariage. Son attitude causera-t-il sa perte? Surtout lorsque sa jeune servante, Yolande comprend la véritable nature de la princesse, contrairement aux nombreux prétendants bien naïfs qui défilent? Un bon moment de lecture avec ce conte joliment illustré!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains même si je les compterai tous pour calculer le nombre de pages lues pour cette semaine à 1.000.

  • (Romance contemporaine) Puffin Island, À l’horizon, l’Amour de Sarah Morgan (T1)

J’ai fini de lire, en e-book, le tome 1 de la trilogie Puffin Island parue pour la première fois aux États-Unis en 2015, À l’horizon, l’Amour de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, 2023, 403 pages), une romance contemporaine se déroulant sur l’île de Puffin Island, au large de New York en reprenant l’histoire au chapitre 5 (314 pages lues). Suite au décès de sa sœur cadette, Emily se voit confier la garde soudaine de sa nièce de 6 ans qu’elle ne connaissait pas, Juliette, appelée Lizzy afin d’éviter les journalistes people et paparazzis. Il lui est bien difficile de devenir mère du jour au lendemain et de s’occuper de la fillette d’autant qu’elle s’est réfugiée sur une île, elle qui a peur de l’eau et qui n’entend s’attacher à personne. Emily réussira-t-elle à surmonter ses peurs en trouvant refuge à Castaway Cottage et en acceptant l’aide de Ryan Cooper, un ami de Brittany qui lui a demandé de veiller sur elle?

Comme je l’avais déjà mentionné la semaine dernière, j’ai trouvé que l’autrice appuyait trop sur les états d’âmes et peur d’Emily tout comme l’attitude de Ryan qui paraît surprenant pour quelqu’un qui n’entend pas s’engager avec une femme, encore moins avec une femme avec enfant. Je n’ai pas accroché à leur romance qui tient plus à un coup de foudre sur leur physique respectif qu’à de réels sentiments amoureux. J’ai également regretté de ne pas connaître les sentiments et ressentis de la petite fille qui du haut de 6 ans a dû bien être déstabilisée par ce changement abrupt de vie auprès d’une tante inconnue et dont l’autrice ne cesse de l’appeler Lizzy, même dans l’intimité, alors qu’elle s’appelle Juliette. J’ai été déçue par ce premier tome alors que j’avais beaucoup apprécié Snow Crystal et Les vœux secrets des sœurs McBride. Je poursuivrais toutefois avec le tome 2 que j’espère plus intéressant.

  • (Roman YA contemporain) Les roches rouges d’Olivier Adam

J’ai fini de lire Les roches rouges d’Olivier Adam (éd. R, 2020, 240 pages), un roman Young Adult contemporain classé au rayon adulte de ma médiathèque de vacances et vendu en roman adolescent par la plupart des librairies. Après s’être rencontrés à Pôle Emploi, Leila, une jeune femme de 21 ans, mariée à un homme violent de 12 ans son aîné et mère d’un enfant de 3 ans et Antoine, un jeune homme ayant perdu le goût de la vie et à peine âgé de 18 ans, commence une liaison. Mais lorsque le mari de Leila le découvre et bat son amant, le jeune couple décide de s’enfuir, de quitter la banlieue parisienne pour la maison de famille d’Antoine, à Agay. Mais un nouveau départ est-il possible? L’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Il y est question de maltraitance, de pédophilie, de violences conjugales, de deuil ou bien encore de résilience, de droit au bonheur et à la seconde chance. Un destin funeste semble s’abattre à chaque fois sur ce couple improbable qui tente pourtant de s’en sortir. Que de malheurs qui se sont abattus sur Leila et Antoine, voire même un peu trop pour rendre cohérente l’histoire (surtout la dernière partie qui s’accélère en ne tenant plus compte des réalités temporelles d’une enquête judiciaire et d’un procès, surtout dans un contexte franco-italien)! Un moment de lecture dur et âpre comme la vie de ce jeune couple qui se découvre et grandisse ensemble, en quelques semaines, entre non-dits et mensonges sur leur identité, leur passé au sein de famille plus ou moins aimante et dysfonctionnelle et qui se finit sur une fin ouverte, avec peut-être de l’espoir au bout du bout!

  • (Romance contemporaine) Puffin Island, Sur l’île de ton cœur de Sarah Morgan (T2)

J’ai lu le tome 2 de la trilogie Puffin Island, Sur l’île de ton cœur de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, 2023, 365 pages), une romance contemporaine faisant suite aux événements du tome précédent et se consacrant à un autre couple, Brittany Forrest et Zachary Flynn qui ne sont pas revus depuis 10 ans, après un mariage qui a duré 10 jours lorsqu’ils étaient jeunes majeurs. Après une blessure qui l’empêche de continuer ses fouilles en Grèce, la jeune femme archéologue revient pour sa convalescence dans son cottage de Puffin Island. Mais elle ne s’attendait pas à y être ramené en avion par le seul homme qui a brisé son cœur, Zachary, ce dernier étant revenu lui aussi sur l’île quelques mois avant pour aider son père adoptif dans la gestion du camp d’été et en tant que pilote d’avion pour les riches touristes. Se donneront-ils une seconde chance? J’ai trouvé les caractères et fêlures des deux personnages principaux mieux amenés et mieux travaillés que dans le tome précédent. Un moment de lecture légère avec ce deuxième tome que j’ai préféré au premier même si on est dans un schéma classique de seconde chance! Le tome 3, Noël au refuge des amoureux paraîtra en français le 4 octobre 2023 et sera consacré cette fois à la troisième amie du trio de femmes, Skylar avec sa relation déjà tendue avec Alec, un historien britannique devenu cynique après son divorce raté.

  • (BD adulte/Roman graphique) Le voile blanc de Romina Denti et Valentino Forlini

J’ai lu Le voile blanc de Romina Denti et Valentino Forlini (éd. Akileos, 2022, 208 pages), une BD/roman graphique – une uchronie se déroulant en 1851, de Londres aux forêts de glace de Novgorod, le froid de l’hiver s’étant répandu depuis 3 siècles sur Terre, avec notamment une revisite du mythe de Perséphone. L’histoire alterne les temporalités, entre celle d’Aglaja, une jeune fille fêtant le solstice d’été, en 1570 à Novgorod et qui se retrouve prisonnière au fond  et de Lady Blodwen Morgan, une jeune biologiste vivant à Londres en 1851 avec son frère Dylan et sa sœur Rhian et qui monte une mission de recherches avec son ex-fiancé, capitaine du navire en charge de l’expédition vers la Russie et d’un prisonnier mutilé venant de Novgorod, jusqu’à ce que leur vie s’entrecroise. Un bon moment de lecture mêlant légendes animistes, mythologique grecque, féminisme, secte religieux!

  • (Romance surnaturelle) Dragon Soul, Cendres sanglantes de Jocabel C. Caballero  (T3)

J’ai lu, en e-book, le dernier tome de la trilogie Dragon Soul, Cendres sanglantes (éd. Autoédition, 2023, 436 pages), une romance surnaturelle qui s’ancre dans l’univers d’Alpha Priors et qui reprend là où s’était arrêté le tome précédent tout en suivant cette fois les points de vue de Liora, une gargouille capable de créer des portails de 23 ans qui fait partie de la famille des 3 dragons millénaires,  Drake Godrick la considérant même comme sa propre fille depuis qu’il l’a recueillie, orpheline, lorsqu’elle avait 13 ans et de Wade, l’aîné des dragons qui vit reclus dans son antre depuis qu’il a perdu il y a 300 ans sa femme, Meyriel et encore plus depuis qu’il a été brisé par la magie noire, quelques mois auparavant.

Rattrapée par son passé, Liora a-t-elle vraiment trahi sa famille d’adoption au point de mettre en péril la vie du bébé à naître de Drake et Sasha? Entre sa souffrance et son devoir, Wade n’est-il pas le seul capable de pouvoir sauver sa famille face au redoutable dragon de glace et de mettre fin à la malédiction de la Déesse de la Lune? J’avoue que j’avais des appréhensions avant de lire ce dernier tome sur la romance entre ces deux personnages mais l’enquête pour débusquer leur ennemi a pris le pas dessus. Un bon moment de lecture avec ce dernier tome, ayant apprécié avant tout le personnage torturé de Wade et moins le dernier choix de Liora (comme c’était le cas pour Hattie dans le tome 3 des Rebelles d’Oxford, Portrait d’un Ecossais d’Evie Dunmore)! Mon tome préféré de cette saga reste toutefois le tome 2.

Ma lecture en cours:

  • (Roman) Pandore de Susan Stokes-Chapman

J’ai lu, dimanche après-midi, jusqu’à la troisième partie, chapitre 36, Pandore de Susan Stokes-Chapman (éd. Michel Lafon, 2022, 415 pages), un roman se déroulant à l’époque géorgienne et présenté en quatrième de couverture comme une réécriture du mythe de Pandore. Pandora « Dora » Blake vit à Londres, en 1799, avec son oncle dans une boutique d’antiquités et qui rentre en possession, sans doute de façon illégale, d’un mystérieux et immense vase d’argile antique, recouvert de scènes de dieux et héros grecs (Zeus, Prométhée, Athéna, Pandore…) – un pithos. Un bon moment de lecture pour le moment avec ce premier roman de l’autrice qui mélange les genres (historique, suspense, romance…)!

Cette semaine c’est une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2023. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.857 pages lues sans compter les lectures jeunesse.

Point lecture hebdomadaire 2023 #32

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 7 au 13 août 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Minusculette et les petits fantômes japonais de Kimiko et Christine Davenier

Nous avons lu Minusculette et les petits fantômes japonais de Kimiko et Christine Davenier (éd. L’école des loisirs, coll. Loulou & Cie, 2023), un album jeunesse pour les tout-petits, à partir de 2 ans. En passant devant la maison de Ninon la musaraigne, Bernard et Minusculette découvrent de drôles petits fantômes blancs suspendus à sa fenêtre. Et si chacun en fabriquait afin de stopper la pluie? Les illustrations sont toujours aussi douces  et l’histoire toujours aussi bienveillante qui met en scène le « teru-teru-bozu » issu du folklore japonais et que nous avions déjà découvert avec mon mini lutin dans Pique-nique sous la pluie de Naokata Mase. Encore une histoire toute mignonne d’amitié et de partage en compagnie de Minusculette et de ses amis! D’ailleurs, j’ai fait découvrir à mes nièces Minusculette, même si elles sont « grandes », après avoir passé un après-midi avec elle à fabriquer des kokeshis et des fées avec des figurines en bois. J’en reparlerai pour le challenge Halloween 2023.

  • (Album jeunesse) Rêveur de Mark Janssen

Nous avons lu Rêveur de Mark Janssen (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2022, 32 pages), un album jeunesse à partir de 6 ans. Un après-midi, après l’école, Aaron part se promener en forêt avec son père. Il est perturbé par une question que la maîtresse à poser en classe aux élèves, à savoir ce qu’ils voudraient faire plus tard. Le jeune garçon n’avait pas de réponse et est encore perturber par les réponses de ses camarades de classe qui ne lui correspondent pas. Son père sera-t-il à l’écoute d’Aaron en le rassurant et lui expliquant le potentiel de chacun (entre penseur, faiseur et rêveur)? Il y est question d’hypersensibilité, de relation père/fils, de choix de métier et de confiance en soi. Les illustrations plongent le lecteur dans la psyché de du jeune garçon, dans une nature accueillante et une imagination enfantine. Un très bon moment de lecture avec cet album qui se termine sur une longue liste de rêveurs connus et qui inspireront, à n’en pas douter, les jeunes lecteurs!

  • (Album jeunesse) Je veux un câlin! de David Melling

Nous avons également lu, pour l’histoire du soir, Je veux un câlin! de David Melling (éd. Larousse, 2010), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 2/3 ans. Un matin, l’ours Martin, un brin maladroit, se réveille avec l’envie d’un énorme câlin. Qui pourra bien le lui donner? Un bon moment de lecture avec cette histoire à la fois douce et rigolote!

  • (Documentaire jeunesse) Qui commande? de Sandra Laboucarie et Mélanie Roubineau

Nous avons lu Qui commande? de Sandra Laboucarie et Mélanie Roubineau (éd. Milan Jeunesse, coll. Mes p’tites questions encyclo, 2019, 80 pages), un documentaire jeunesse à partir de 7 ans et qui aborde de nombreuses questions de la vie quotidienne des enfants, et même des plus grands puisqu’il y est question de vie de famille, d’école, de politique, de consumérisme, de justice, de citoyenneté… Il y est ainsi question de vivre ensemble , de règles de société à travers 100 questions-réponses qui posent la question de savoir qui prend les décisions. Je l’ai trouvé très bien fait avec des réponses simples mais concises, appelant à la discussion et aux débats philosophiques ou politiques pour certains thèmes abordés.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman court adulte) Un été de Vincent Almendros

J’ai lu Un été de Vincent Almendros (éd. Les éditions de minuit, 2015, 96 pages), un court roman se déroulant à l’époque contemporaine. Pierre, le narrateur est invité avec Lone, sa nouvelle jeune compagne, à passer quelques jours, en Italie, dans la baie de Capri, sur le voilier de son frère, Jean et de sa compagne, Jeanne qui était avant de le quitter la sienne. Au vu de la quatrième de couverture qui m’a fait penser au film Plein soleil réalisé en 1960 avec dans les rôles-titre Alain Delon et Marie Laforêt, je m’attendais à un huis-clos pesant avec une tension sexuelle à fleur de peau mettant en scène un triangle amoureux. Cela n’a pas été le cas, malgré la fin un brin dérangeante avec un narrateur qui reste bien calme et taiseux quand il finit par comprendre ce qui lui est arrivé. Plus proche de la nouvelle que du court roman, le récit aurait, à mon sens, été plus percutant si les personnages avaient été plus approfondis en particulier le frère de Pierre.

  • (BD adulte) Le chat du rabbin, La Bar-Mitsva de Joann Sfar (T1)

J’ai lu le tome 1 du Chat du rabbin, La Bar-Mitsva de Joann Sfar (éd. Dargaud, coll. Poisson Pilote, 2002, 48 pages), une BD adulte qui comprend 17 tomes parus, un à paraître ainsi qu’une adaptation en film d’animation réalisé en 2011. À Alger, un chat gris vit avec un rabbin, sa fille Zlabya et un perroquet. Après avoir dévoré le perroquet, le chat du rabbin se retrouve doté de la parole et est bien décidé à passer sa barmitsva. Le rabbin y consentira-t-il?

J’ai continué avec le tome 2, Le Malka des lions (2002) avec l’arrivée d’un cousin de la famille et de son vieux lion et le tome 3, L’Exode (2003), la maîtresse adorée du chat du Rabbin, Zlabya partant en voyages de noces à Paris, chez les parents de son époux.

  • (Romance contemporaine) Tu ne m’oublieras pas deux fois! de Mhairi McFarlane

J’ai tenté à nouveau de lire, en e-book, une romance contemporaine se déroulant en Angleterre de Mhairi McFarlane en choisissant Tu ne m’oublieras pas deux fois! (éd. HarperCollins, 2019, 360 pages) mais encore une fois je n’ai pas accroché plus que ça à l’histoire alors que j’avais accroché au résumé. Venant de se faire licencier de son travail de serveuse par le patron d’un restaurant italien miteux, Georgina, célibataire de 30 ans, retrouve un emploi de serveuse dans un pub tenu par deux frères irlandais, l’un des deux étant son amour de jeunesse, Lucas McCarthy qui ne la reconnaît pas. L’histoire est une fois encore très longue à se mettre en place, l’autrice prenant trop son temps à poser le décor professionnel et privé de l’héroïne (les longs passages renvoyant à son ancien poste ne servant finalement pas à grand chose à mon avis).  J’ai même survolé certains passages pour ne ralentir que lorsque la romance s’installe réellement et que l’autrice commence à divulguer les informations permettant de mieux comprendre l’attitude froide et distante de Lucas. Derrière la romance seconde chance, il y est pourtant question de thèmes douloureux comme le deuil d’un conjoint ou d’un parent ou bien encore les agressions sexuelles. Une lecture très mitigée, malgré le pub anglais et l’humour british qui rappelle par moment Bridget Jones et qui sera vite oubliée!

Ma lecture en cours:

  • (Roman YA contemporain) Les roches rouges d’Olivier Adam

J’ai commencé à lire Les roches rouges d’Olivier Adam (éd. , 2020, 240 pages), un roman Young Adult contemporain classé au rayon adulte de ma médiathèque de vacances et vendu en roman adolescent par la plupart des librairies. Le style d’écriture est, pour le moment, radicalement différent d’un autre roman court précédent de l’auteur que j’avais apprécié, Des vents contraires, même si l’on retrouve le côté cru (beaucoup marqué ici, voire même un brin caricatural pour faire parler les deux jeunes de banlieue). L’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Au fil des pages avec Des vents contraires

Je viens de terminer de lire l’un de mes derniers emprunts à la médiathèque, Des vents contraires d’Olivier Adam (éd. Points, 2008, rééd. 2010, 288 pages), un roman court que j’ai bien apprécié et qui est le premier lu de cet auteur. Ce roman décrit une famille à la dérive après le départ inattendu de la mère.

Il y a un an déjà, Sarah est partie du jour au lendemain en laissant tout derrière elle et sans plus jamais donner le moindre signe de vie. Elle laisse derrière elle son mari, Paul Anderen et leurs deux jeunes enfants, Clément et Manon, respectivement âgés de 9 et 4 ans. Quittant sa maison dans la banlieue parisienne lui rappelant bien trop la disparue, Paul repart vivre avec les deux enfants auprès de son frère Alex et de son femme, Nadine à Saint-Malo, ville de son enfance. Que la vie est dure pour cette famille qui tente malgré tout de se reconstruire et de vivre! Chacun attend à sa façon le retour de Sarah, que ce soit Paul ou ses enfants si attachants, ayant grandi trop vite par ce départ. Saint-Malo leur sera-t-il salutaire?

J’ai mis quelques pages pour m’imprégner du style d’écriture d’Olivier Adam: des phrases longues, sans vraiment de ponctuation, mélangeant style direct parfois cru et indirect… Puis une fois adopté, ce style particulier donne son tempo à la lecture, me plongeant dans les états d’âme du narrateur, cet homme ayant perdu pied et sombré dans l’alcoolisme (incompréhension, tristesse, colère, résignation, bonheur, espoir se mélangeant inlassablement), raccroché à la vie par l’amour inconditionnel qu’il porte à ses enfants. Et cette question qui revient sans cesse: pourquoi est-elle partie comme ça? Et comme les flots de la mer et le tourbillon du vent, il y a l’alternance de noirceur et d’espoir avec des destins mêlés de personnes de tout âge aussi malmenées par la vie que lui et ses enfants, chacun portant son lot de souffrances : un père séparé de son fils, un mari trompé, des enfants projetés bien trop tôt dans des préoccupations d’adulte, etc. Sans oublier Saint-Malo et la mer, bien plus que le cadre de vie de l’histoire, des personnages à part entière. Il y a une omniprésence charnelle de cette mer comme de Sarah, la mère absente.

C’est une histoire touchante qui reflète pourtant la vie réelle de bien des familles, en cas de disparition/séparation comme en témoignent le flux continu d’affaires devant les Juge aux Affaires Familiales, Tribunaux pour Enfants ou dans le pire des cas, les Tribunaux correctionnels ou Cours d’Assises… Un bon moment de lecture malgré parfois des facilités dans l’histoire (des rencontres de Paul qui arrivent bien trop à propos) ou des erreurs commises dans la procédure pénale (et non, en France, le retrait par la victime de sa plainte en matière familiale n’entraîne pas son classement, le Procureur de la République étant détenteur de l’opportunité des poursuites)! Il ne me reste plus qu’à voir le film adapté de cette histoire mais aussi à lire d’autres romans de cet auteur comme par exemple Je vais bien, ne t’en fais pas (déjà vu en film).

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Son: « Vents »

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