Étiquette : magie (Page 2 of 14)

Au fil des pages avec Les dames pirates

J’ai lu le tome 1 de Dangereuses Demoiselles, Les dames pirates d’India Holton (éd. J’ai Lu, coll. Regency, n°13880, août 2023,  384 pages), une romance historique de style gaslamp fantasy. Sous le règne de la Reine Victoria, Cecilia Bassingwaithe vit, depuis le décès de sa mère, avec sa grande-tante, Melle Darlington. Cette jeune lady âgée de 19 ans a hâte d’intégrer en tant que senior la Wisteria Society dont est membre sa grand-tante. Et si le fait qu’un assassin, Ned la prenne pour cible le lui permette? Mais n’y a-t-il pas une conspiration bien plus grande derrière tout ça mise en œuvre par Morvath, un poète raté, qui n’est autre que le père de la jeune femme et qui est bien décidé à renverser la Wisteria Society?

Une lecture plaisante avec ce roman dont le résumé me paraissait complètement déjanté et original et que j’avais repéré cet été! Mais il m’a manqué un petit quelque chose pour véritablement accrocher totalement à cette histoire. J’ai apprécié la société inventée par l’autrice qui m’a rappelée un peu celle du Protectorat de l’Ombrelle, même si cela manquait de descriptions plus détaillées (tout en m’imaginant une ambiance steampunk encore plus poussée que celle décrite) et les réparties complètement loufoques, décalées et détonantes entre les protagonistes, que ce soit entre les ladies pirates de la Wisteria Society ou les joutes verbales entre Cecilia et Ned, même si leur romance est restée très (voire même trop) secondaire.

Les membres de la Wisteria Society détonnent avec leurs maisons volantes façon vaisseau pirate, leurs tentatives de meurtre à l’heure du thé tout en insistant sur la bienséance en vigueur à l’époque victorienne pour les ladies et qui vont finalement faire front commun face à Morvath.

Je ne sais pas pourquoi, sans doute pour son côté décalé mais le personnage de Ned m’a fait penser tout au long de ma lecture à celui de Westley sous les traits de Cary Elwes dans le film de Rob Reiner de 1987, Princess Bride.

Malgré tout, même si j’en attendais plus, je lirai la suite qui si j’ai bien compris sera plus un ennemies to lovers. En effet, le deuxième tome, La ligue des sorcières distinguées, est paru le 1er novembre 2023 et se consacre au meilleur ami pirate de Ned, Alex O’Riley et à sa rencontre mouvementée avec une jeune sorcière, Charlotte.

Participation #13 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Nouvelle-Zélande

Au fil des pages avec La princesse aux perles

Fin août 2023, j’ai lu La Princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert (éd. des Éléphants, novembre 2015, 64 pages), un conte de fées anglais paru pour la première fois en 1880 et à partir de 9 ans. Fiorimonde est une princesse d’une grande beauté grâce à la magie noire. Refusant tout mariage que son père a décidé pour elle, de peur de perdre sa liberté et donc sa beauté, elle transforme tous ses prétendants en perles. Son attitude causera-t-il sa perte? Surtout lorsque sa jeune servante, Yolande comprend la véritable nature de la princesse, contrairement aux nombreux prétendants bien naïfs qui défilent?

Bien que datant de la fin du XIXe siècle, ce conte de fées anglais apparaît bien moderne dans son propos, même si Fiorimonde rejette toute idée de mariage pour de mauvaises raisons et en devient cruelle à l’égard de tout prétendant et orgueilleuse dans sa quête éternelle de beauté. Les véritables héros de ce conte sont d’ailleurs plutôt Yolande et Gervais, leur duo étant attachant et ne recherchant qu’une vie simple et heureuse, sans quête de richesses ou de gloire. On espère à leur côté qu’ils parviendront à mettre fin aux agissements de la princesse. En effet, construit au départ comme un conte randonnée, la princesse déjouant l’une après l’autre toutes les demandes en mariage, l’intrigue prend la forme d’une enquête avec Yolande.

J’ai également bien apprécié les illustrations d’Yvonne Gilbert qui ancrent l’histoire dans un temps ancien, mélange de Moyen-Age et de la Renaissance apportant un certain charme énigmatique et ensorcelant. Un bon moment de lecture avec ce conte joliment illustré qui est décrit en 4e couverture comme un précurseur du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde !

Participation #14 Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Conte de fées

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Conte de fée anglais

Challenge Petit Bac  d’Enna #5 Catégorie Objet: « Perles »

Participation #36 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Angleterre

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Album jeunesse/Sorcière

Au fil des pages avec le tome 4 de Mortina

J’ai lu le tome 4 de Mortina, Les Vacances au lac Mystère de Barbara Cantini (éd. Albin Michel Jeunesse, octobre 2020, 50 pages), un un roman jeunesse illustré (premières lectures) à partir de 6 ans. Mortina et sa famille de la villa Décadente sont invitées en vacances pour le solstice d’été chez Tante Mégère, la sœur de Tante Trépassée et mère du cousin Dilbert, à la villa Falbala sur les rives du lac Mystère. Mais peu après leur arrivée, un huissier pose une pancarte mettant aux enchères la villa la pensant inhabitée et à défaut d’héritier connu. L’idée du cousin Dilbert d’utiliser le sortilège du retour sera-t-elle suffisante pour empêcher la vente?

Tous les membres de la famille de Mortina agissent de concert afin de sauver la villa Falbala de la vente projetée par l’huissier. J’apprécie toujours autant les illustrations de Barbara Cantini qui fourmillent de détails, mélangent plusieurs techniques plusieurs techniques (dessin, montage-photos parfois réelles, collage…) et qui me renvoient, dans ce tome, à mes souvenirs de voyage dans la région des grands lacs en Italie comme le lac de Côme (l’autrice étant italienne). Grâce à une potion magique qui la rend temporairement humaine, il est amusant de découvrir Mortina en jeune fille et Tante Trépassée en soubrette servant le thé. Encore un bon moment de lecture avec cette histoire rigolote, à l’ambiance gothique et qui finit comme à chaque fois sur une chouette morale! Sans oublier un passage gourmand avec le thé préparé à l’huissier. Un tome 5, Une effroyable surprise est paru le 2 octobre 2023.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Roman jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Paysage: « Lac »

Participation #25 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Goûter/thé

Participation #34 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Italie

Au fil des pages avec le tome 1 de Brume

Nous avons lu et relu le tome 1 de Brume, Le réveil du dragon de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, avril 2023, 64 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans que j’avais achetée le jour de sa parution mais que j’avais mise de côté pour cet automne et Halloween. C’est l’occasion aussi d’une nouvelle lecture commune avec Hilde dans le cadre du challenge Halloween 2023.

Élevée par un père adoptif aimant, Brume ne rêve que d’une seule chose: devenir une sorcière. L’occasion se présente lorsque son père lui remet le grimoire de magie qui était à côté d’elle lorsqu’il l’a recueillie lorsqu’elle était petite dans la forêt. Mais son premier sort plonge le village dans un épais brouillard. Accompagnée d’un petit cochon baptisé Hubert et d’un jeune garçon du village avec qui elle se lie d’amitié, Hugo, Brume part affronter le dragon. Sera-t-elle une véritable sorcière digne de Naïa, la précédente sorcière protectrice du village et qui a disparu 7 ans auparavant?

J’ai apprécié la double narration, à la fois du petit cochon – notre narrateur- et celle des dialogues entre les personnages ainsi que l’utilisation de couleurs différentes dans les bulles, ce qui facilite la compréhension de l’histoire et le rebondissement final pour le jeune lecteur. Les illustrations sont toutes mignonnes, expressives et dynamiques. Le trio est très attachant, chacun ayant sa personnalité propre: Hubert plus posé et adulte, avec une grande part de mystère, Brume une leader née avec une grande confiance en elle mais un brin tyrannique et insolente (avec un langage et une répartie qui rappellent Mortelle Adèle) et Hugo, plus peureux à l’image des autres habitants superstitieux du village.

Il y est ainsi question d’amitié, d’aventures, de courage pour affronter ses peurs, d’entraide et de magie, de secrets… Un très bon moment de lecture avec beaucoup d’humour et de l’action et même un coup de cœur pour mon mini sorcier qui a décidé que ce sera sa prochaine lecture à emmener à l’école et à lire devant ses copains de classe! Sans oublier des passages gourmands, Hubert raffolant des pains à la chocolatine. À noter qu’à la fin de l’ouvrage, le duo scénariste/dessinateur (marié dans la vie) explique la genèse de cette histoire ainsi que leurs sources d’inspiration, un petit village breton. 

Le tome 2, Brume et la forêt des âmes perdues est d’ores et déjà prévu pour le 3 janvier 2024. Aurons-nous les bonnes réponses à nos suppositions (Qui est Hubert? Brume est-elle une véritable sorcière?). À vos chaudrons – oups, à votre grimoire – pour noter cette BD jeunesse qui est annoncée comme une trilogie et que je vous invite à découvrir si ce n’est pas déjà fait!

Pour d’autres avis enthousiastes sur cette BD jeunesse: Hilde, Mylène, ChickyPoo et Isa.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Objet: « Réveil »

Participation #12 Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Sorcière et dragon

Participation #24 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Pain à la chocolatine

Au fil des pages avec Poucette

J’avais relu l’année dernière avec mon mini lutin, sans prendre le temps de le chroniquer, Poucette, d’après Hans Christian Andersen et illustré par Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2011, 32 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans selon l’éditeur. Il était une fois Poucette, une toute petite fille qui n’était pas plus haute qu’un pouce qui vivait paisiblement jusqu’au jour où elle rencontra une vieille grenouille. Commence alors pour elle un long voyage aux multiples dangers. Arrivera-t-elle à trouver le bonheur et finir sa vie en compagnie d’un prétendant à sa hauteur et qu’elle aimera en retour?

J’apprécie toujours autant les illustrations de Charlotte Gastaut qui apportent une touche asiatique/japonaise au long voyage initiatique de la petite fille. On ressent les émotions de Poucette, que ce soit la solitude, la faim, le froid de l’hiver ou la peur à chaque pression exercée sur elle afin qu’elle prenne, sans son consentement, un mari, que ce soit le fils de la vieille grenouille ou la taupe, voisin de la souris qui la recueille l’hiver venu. On est loin du modèle rousseauiste de l’éducation des jeunes filles aux XVIIIe et XIXe siècles décrit dans Émile ou De l’éducation (1762) selon lequel les femmes devraient tout faire pour plaire et faire honneur à leur mari, en leur rendant la vie agréable et douce, même si c’est dans la souffrance. Toutefois, le choix d’un mari reste important jusqu’à la fin du conte, comme l’était la condition de la femme du XIXe siècle, l’histoire s’achevant par la rencontre avec le prince des fleurs. Il y est également question d’entraide, la petite fille se liant d’amitié avec une hirondelle qu’elle a soigné pendant l’hiver. Poucette se révèle forte face à l’adversité et bienveillante à l’égard de ses amis. Un très bon moment de lecture avec cet album magnifiquement illustré et qui est paru pour la première fois en 1835!

Participation #7 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #3 Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel

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