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Au fil des pages avec La lettre de Loup au Père Noël

Nous avons lu et relu avec mon mini lutin La lettre de Loup au Père Noël de Shakti Staal et Marianne Barcilon (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, novembre 2024, 40 pages), un album jeunesse grand format à partir de 3 ans avec des flaps et des lettres à ouvrir. Après avoir vu dans le journal une photo du Père Noël, Loup est bien décidé à le manger et lui envoie une lettre. Mais comment le faire venir chez lui sans que le Père Noël ne se doute être le repas?

Nous avons adoré cette histoire épistolaire avec ce loup gourmand et facétieux qui doit s’y reprendre à plusieurs reprises pour attirer le Père Noël chez lui sans lui dévoiler ses véritables intentions. Fous rires garantis! Les illustrations si reconnaissables de Marianne Barcilon y participent grandement (entre les mimiques si expressives de Loup et de son pyjama de Noël) ainsi que le texte en rimes plein d’humour. Nous retrouvons avec humour les préparatifs de Noël (lettre au Père Noël, repas du réveillon, l’attente des cadeaux…). Coup de cœur noëllesque avec une chute toute aussi espiègle de la part du Père Noël! Toutefois, peut-être à réserver à des enfants qui ne croient plus au Père Noël pour savourer pleinement cette histoire.

Ce loup nous a d’ailleurs fait penser à un autre loup gourmand de Marianne Barcilon, celui de La galette et le roi de Schéhérazade Zeboudji et Marianne Barcilon (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des Loisirs, décembre 2020, 40 pages ) dont j’ai utilisé la recette pour en déguster une lors du RAT de Noël 2024.

Participation #3 Challenge Il était 12 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Participation #2 Challenge Christmas Time 2024 de MyaRosa #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Objet: « Lettre »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Repas de Noël

Au fil des pages avec Le fil rouge

A Noël dernier, nous avions lu Le fil rouge de Géraldine Collet et Cécile Hudrisier (éd. Philomèle, octobre 2011, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans. Curieuse, une petite fille tire sur un fil rouge. Que peut-il y avoir au bout? 

On y retrouve les personnages des contes traditionnels comme les trois petits cochons, le loup, une sorcière et un ogre qui viennent, à chaque fois, aider la petite fille à tirer sur le fil de laine rouge. Les illustrations si reconnaissables de Cécile Hudrisier complètent à merveille le texte tout en humour et onomatopées de Géraldine Collet. Le suspense est bien entretenu, de page en page, avec ce fil rouge comme fil conducteur, « personnage à lui tout seul » de l’histoire jusqu’au dénouement très drôle, le Père Noël se retrouvant dans une drôle de situation. Un bon moment de lecture avec cette histoire rigolote, qui se prête à une lecture à voix haute et dans laquelle la coopération, le courage et l’amitié sont mis à l’honneur!

Participation #15 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Personnages de contes traditionnels

Participation # Challenge Halloween 2024 de  Hilde et Lou #Noëlloween

Participation #1 Challenge Il était 12 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #album jeunesse

Participation #1 Challenge Christmas Time 2024 de MyaRosa #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Rouge

J’ai lu Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène, mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés.

A Malombre, un petit hameau accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois Sombre, vit une jeune adolescente de 13 ans, Rouge, rejetée par les siens qui l’accablent de tous les maux, née d’une mère devenue folle, Lisiane et qui aurait fauté avec le Diable et présentant des difformités physiques, la tâche rouge sur son visage étant cause d’infamie (aucun villageois ne souhaitant la toucher de peur de se voir transmettre cette marque du Diable). Elle ne peut compter que sur le fébrile soutien du Père François, pilier moral de cette communauté et de son seul ami, Liéonor, un bel et lâche adolescent de son âge, protégé à l’excès par sa mère Elaine. Comme tous les jeunes filles bannies avant elle, une semaine après avoir eu ses premières règles, elle est escortée par des loups jusqu’à la chaumière de Grand-Mère au cœur de Bois Sombre. Son existence pourrait-il encore pire que sa vie jusqu’à présent?

J’ai apprécié le personnage de Rouge qui prend son destin en main, qui fait preuve de résilience, de courage et de bonté pour affronter les différentes épreuves qu’elle subit, que ce soit les actes ignobles des villageois du fait de sa naissance et de son physique qui en ont fait leur souffre-douleur, du Chasseur qu’elle rencontre dans la forêt ou en optant par un choix de vie bien différent de Grand-Mère qui s’est retrouvée piégée dans sa beauté. J’ai d’ailleurs apprécié son arc narratif, avec un conte dans le conte et qui permettra à Rouge de s’émanciper, sa personnalité étant bien plus posée et aimable que la vieille sorcière. Jusqu’au bout, l’adolescente va tenter de faire fi de son parcours pour aider les autres, même ceux qui l’ont sans cesse repousser comme son prétendu père Gauvain et de se laisser guider par son cœur et non par la noirceur.

Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, de préjugés, d’apparences trompeuses (beauté/laideur), de choix de vie, de résilience, de superstitions religieuses et de faux semblants pour maintenir dans la peur tout un village… Cette réécriture m’a d’ailleurs fait penser par certains côtés à La fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill (éd. S.N. Editions Anne Carrière, novembre 2017, 366 pages), les villageois vivant en autarcie et sous le joug d’une puissance maléfique, le sort de Malombre ayant sa source dans l’acte impardonnable de la mère de Rouge, Lisiane ayant pactisé avec le Diable afin d’assouvir son désir d’enfant et au détriment de la vie de toutes les filles à naître du village.

Cette réécriture du conte originel est sombre et prenante, les apparences étant bien trompeuses et  la laideur et la cruauté n’étant pas là où ils semblent être de prime abord. On y retrouve dans des rôles bien différents, la grand-mère, le chasseur et le loup. Une réécriture réussie, le récit alternant passé et présent, avec des personnages complexes et bien travaillés, dont un rebondissement pour l’un d’eux m’a même surprise!

Pour d’autres avis sur ce roman: Audrey.

Participation #13 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Conte revisité

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur : « Rouge »

Au fil des pages avec Comme un grand

Nous avions lu, en août 2021, Comme un grand de Rachel Bright et Jim Field (éd. Deux coqs d’or, septembre 2018, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans sans prendre le temps de le chroniquer, ce que je fais cet hiver. Petit Loup se sent fort et grand et veut être le chef de la meute. Il pense pouvoir tout faire tout seul. Mais lorsque la meute part chercher un nouvel abri, le louveteau se perd. Parviendra-t-il à se débrouiller comme un grand et retrouver les siens?

Il est ainsi question d’autonomie, d’entraide, d’amitié, de famille et de vivre ensemble. Grandir c’est aussi compter sur ses amis et sa famille. L’histoire est construite un peu comme un conte-randonnée avec une touche de suspense, Petit Loup faisant la rencontre de plusieurs animaux qui viennent l’aider dans son long trajet pour retrouver les siens, dans un paysage qui rappelle le Grand Nord Canadien (ours polaire, bœuf musqué, loup, oie…). Les jolies illustrations dynamiques et expressives participent à ce suspense et à la tension est palpable face aux dangers auxquels est confronté le louveteau, très expressif dont on ressent les émotions (peur, froid, courage, solitude…). On y croise même un macareux. Le louveteau apparaît tout petit face à l’immensité neigeuse des paysages qui l’entourent. Un très bon moment de lecture avec cette jolie leçon de vie qui parlera aux jeunes lecteurs qui peuvent facilement identifier à ce louveteau courageux et qui a hâte de grandir!

Au fil des pages avec Regarde par la fenêtre

Nous avions lu et relu l’année dernière Regarde par la fenêtre de Katerina Gorelik (éd. Saltimbanque, 2021, 60 pages), un album jeunesse avec des découpes et à partir de 3/4 ans mais je n’avais pas pris le temps de de le chroniquer sauf rapidement dans un point lecture hebdomadaire. Que se cache-t-il derrière les fenêtres des maisons? Est-ce celle du grand méchant loup? D’une gentille vieille dame? Ou bien encore d’une maison abandonnée?

Il est amusant de découvrir ce qui se cache derrière la fenêtre des maisons, leurs habitants étant souvent les personnages des contes traditionnels comme le loup, la sorcière, le Petit Chaperon rouge mais aussi d’autres appréciés des enfants comme des souris ou un pingouin. Un très bon moment de lecture pour se faire gentiment peur avec ce livre participatif qui rappelle que les apparences peuvent être trompeuses! En effet, nous nous sommes fait avoir à plusieurs reprises, l’autrice prenant le contrepied de ce que à quoi on aurait pu s’attendre, au vu d’un détail trompeur ou d’un préjugé et faisant la part belle à l’imagination enfantine. Sans oublier des passages plus ou moins ragoutants, avec bien sûr une préférence pour le goûter en compagnie du loup.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Personnages de contes traditionnels

Challenge Petit Bac   d’Enna #4 Catégorie Bâtiment: « Fenêtre »

Participation #37 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Russie

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Plats plus ou moins ragoutants

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