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Au fil des pages avec le tome 1 de Mortelle Adèle

Bien avant que mon mini lutin s’intéresse à Mortelle Adèle avec ses copains de classe, j’avais lu, en 2021, le tome 1 de cette BD jeunesse, ayant à l’époque l’idée d’offrir une de ses histoires à l’une de mes nièces. J’avais donc emprunté à la médiathèque, Adèle, Tout ça finira mal de Mr Tan et Miss Prickly (éd. Tourbillon, février 2012, 92 pages), une BD jeunesse à partir de 7/8 ans.

Adèle est une petite fille de 8 ans au sacré tempérament, un « brin » insolente et qui voit ses journées bien remplies, entre Ajax, son bébé lion que tout le monde prend pour un chaton, son ami imaginaire Magnus, ses parents qui passeraient leur temps, sans elle, à manger des légumes et à travailler ou bien encore ses camarades de classe, Geoffroy qui voudrait être son amoureux et Miranda et Jade, deux filles accrocs à la mode et bien trop « filles » pour Adèle qui ne les supportent pas. De gags en gags, entre ironie, humour second degré et même humour noir (qui parlera parfois plus à l’adulte qu’au jeune lecteur), on se demande bien qui sera destinataire des piques et « expériences » plus farfelues et loufoques les unes que les autres de la petite fille, tant que ce n’est pas nous lecteur!

Depuis, le coup de crayon a bien évolué, Diane Le Freyer ayant pris la relève de Miss Prickly mais l’humour est resté le même, Mortelle Adèle n’étant pas encore arriver à court de bêtises et d’imagination! Au fil des tomes, l’univers si apprécié des enfants s’est étoffée avec d’autres personnages on fait leur apparition, comme d’autres membres de la famille d’Adèle, Owen le zombie créé par la petite fille, Ludovic dont Adèle est amoureuse… Les répliques et punchlines de la petite fille sont devenues cultes dans les cours de récréation, comme « poussez-vous les moches », « bande de nazebroques! » ou bien encore « je te zut »… Mortelle Adèle est également une enfant de son temps, du XXIe siècle, préoccupée par le bien-être, le droit d’être enfant et le réchauffement climatique par exemple… Je pense d’ailleurs faire dans les semaines à venir un billet spécial sur les tomes lus et/ou qui ont rejoint nos bibliothèques.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Adèle »

Au fil des pages avec Les enfants du blizzard

J’ai lu Les enfants du blizzard de Melanie Benjamin (éd. Albin Michel, novembre 2023, 400 pages), un roman historique retraçant un terrible fait divers américain et qui a coûté la vie à de nombreux enfants, à travers des personnages fictifs. Le 12 janvier 1888, la journée a commencé par un redoux inattendu dans les plaines du Nebraska et Dakota, invitant les fermiers et les écoliers à sortir avec des habits plus légers, sans leurs longs manteaux d’hiver. Mais, à l’heure de la sortie des classes, un blizzard s’abat sur la région, obligeant de jeunes institutrices, comme Raina et Gerda Olsen, deux sœurs d’à peine 16 et 18 ans qui vont devoir faire un bien difficile choix pour sauver leurs élèves, les garder dans l’école au risque de manquer de bois de chauffage ou les renvoyer chez en espérant qu’ils survivent ou qu’ils ne meurent pas de froid piégés dans le blizzard. Pour ceux qui survivront, comment continuer à vivre après un tel événement?

Le roman se décompose en deux parties, la première prenante, tout en tension, survie et suspense, est une course contre la montre contre le blizzard puis la seconde partie, plus introspective et journalistique à partir de la moitié du livre (chapitre 12) qui s’attache aux conséquences pour les survivants, entre syndrome du survivant, culpabilité, remords, volonté de s’en sortir et espoir à travers la « cagnotte des héroïnes ». J’ai bien plus apprécié la première partie que la seconde qui se focalise plus sur le journaliste Gavin Woodson en pleine épiphanie et qui collecte pour son journal, l’Ohama Daily Bee, les témoignages des survivants alors qu’il a participé, article de presse après article de presse pour le compte des compagnies ferroviaires, des promoteurs et du gouvernement américain, à faire venir en nombre des familles d’immigrés, souvent du Nord de l’Europe (Scandinavie, Norvège par exemple), séduites par les promesses d’une vie meilleure. On découvre également le sort des deux sœurs institutrices (Raina considérée comme une héroïne tandis que Gerda culpabilisant d’avoir choisi de passer cet après-midi là avec son amoureux Tiny), de l’une des élèves de Raina, Anette âgée de 10 ans et d’autres familles de fermiers. 

Il y est ainsi question des conditions de vie rudes et précaires surtout des fermiers immigrés (un peu des Indiens dans les réserves ou des afro-américains) devant faire face aux préjugés et au climat dans l’Ouest américain, des politiques américaines afin de peupler ces futurs États à tout prix ou bien encore de la négligence et corruption dans le Service des transmissions météorologiques, des opportunités offertes aux enfants de ces familles d’immigrés, les garçons n’ayant pas vraiment le choix en continuant à gérer des terres durement acquises, au prix du sang et des sacrifices de leurs aînés…

Un bon voire très bon moment de lecture, les choix faits dans ce roman pouvant très bien se représenter à notre époque de déréglementation climatique! Même si, en France, des protocoles ont été mis en place dans les écoles en cas d’alerte rouge avec des exercices de mise en situation, que ce soit en cas de séisme, de risque pluies-inondations…

Cela m’a fait d’ailleurs penser à d’autres fermiers américains et à une autre époque, ceux du Dust Bowl dans les années 30 (Les raisins de la colère de John Steinbeck ou Jours de sable d’Aimée de Jongh).

Malgré ce récit difficile, j’ai quand même noté quelques passages gourmands lorsque Gavin se rend au Gilded Lily, un bar tenu par Ollie Tenant « Old Lieutenant » qui sert par exemple, à « l’heure du déjeuner, les sempiternels œufs durs, betteraves au vinaigre et langue de bœuf en tranches » (p.21).

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Personne humaine: « Enfants »

Participation #2 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine de l’Ouest américain

Au fil des pages avec Florette

Nous relisons cette année Florette d’Anna Walker (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2019), un album jeunesse à partir de 6 ans selon l’éditeur voire même avant que nous avions lu pour la première fois au printemps 2021. Lorsque Maé déménage avec sa famille dans une grande ville, la nature lui manque terriblement. La petite fille arrivera-t-elle à surmonter ce changement?

Au fil des jours, la petite fille tente d’accepter ce changement en ajoutant des touches de nature dans sa chambre, comme sur les cartons de déménagement ou en laissant sécher des fleurs sur le rebord de sa fenêtre ou en transmettant à ses camarades de classe sa passion de la Nature. Les jolies illustrations aux couleurs pastels se parent alors au fil des pages de vert contrastant avec le gris de la grande ville. Il y est ainsi question de déménagement, de résilience, d’écologie et d’enfance. Un bon moment de lecture avec cette petite fille qui retrouve le sourire grâce à la Nature! J’ai même noté un passage gourmand avec la dînette de la petite fille.

Participation #19 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Australie

Participation #12 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Pique-nique/dînette

Au fil des pages avec Oh crotte, encore des carottes!

Hier après-midi, j’ai lu avec mon mini lecteur Oh crotte, encore des carottes! de Mr. Tan et Aurore Damant (éd. Bayard Jeunesse, 2015, rééd. 2021, 29 pages), un roman jeunesse premières lectures et qui est le tome 1 de la série « Les filous du CP » et de collection « Tu lis, je lis » (CP, niveau 1). Le jeune lecteur lit la partie colorée tandis qu’un lecteur confirmé lit la partie en noir. A la différence de d’autres collections pour débuter la lecture comme les Sami et Julie, les lettres muettes ne sont pas grisées ici. Il y a également un petit glossaire sur le rabat de couverture pour expliquer certains mots compliqués comme « tintamarre » ou « succulent ».

Dans cette histoire, Malo un petit lapin en a assez de ne manger que des carottes. Il décide désormais de ne plus en manger une seule. Il part ainsi à l’école sans avoir pris son petit déjeuner ni emporter son goûter, sa mère lui ayant prévu des plats à base de carottes (céréales aux carottes, jus de carotte, gâteau aux carottes…). Mais en cours de matinée, Malo a de plus en plus faim. Pourra-t-il manger autre chose que des carottes?

Même si ce roman permet au jeune lecteur d’apprendre à lire, l’histoire et les illustrations ne sont pas en reste. Le petit lapin est très expressif, passant par tout un tas d’émotions (colère, exaspération, honte…). Un très bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne, gourmande et très rigolote avec un petit lapin qui se désespère de ne manger que des carottes!

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Plats avec des carottes

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Végétal: « Carottes »

Au fil des pages avec 20 bonnes raisons d’aller à l’école

Nous lisons et relisons 20 bonnes raisons d’aller à l’école de Michaël Escoffier et Romain Guyard (éd. Frimousse, 2012), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Un jeune garçon explique ce qu’il se passerait s’il n’allait pas à l’école et qu’il n’apprenait pas à lire et à écrire. Confondant son dentifrice avec des bouteilles de soda, il s’envole dans une immense bulle de savon. Que pourrait-il arriver de pire? Et si cet enchaînement d’erreurs entraînait la fin du monde?

L’histoire est complètement loufoque et déjantée comme peut l’être l’imagination enfantine. Nous y croisons des pirates, des super-héros en couches et d’inquiétantes limaces géantes… Coup de cœur pour mon mini lutin et un très bon moment de lecture pour moi avec cet album jeunesse aux illustrations tout aussi rigolotes! Pas sûre pour autant que les enfants seront convaincus par l’argumentaire… Mais fous-rires garantis!

J’ai également noté quelques passages gourmands quoique peu ragoûtants, le jeune garçon transformant son pipi en ketchup pour accompagner ses frites par exemple.

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Chiffre: « 20 »

Participation #99 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Participation #49 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant

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