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Au fil des pages avec le tome 6 de Son espionne royale

En septembre 2021, j’ai lu le tome 6 de la série livresque Son espionne royale: Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 395 pages), un cosy mystery qui se déroule en Angleterre, dans les années 30 et que je chronique pour la semaine « Noëls mystérieux » d’Il était 9 fois Noël et pour le challenge Christmas Time 2021.

En décembre 1933, pour échapper à un morne Noël familial au château de Rannoch, Lady Georginia répond à une petite annonce d’hôtesse mondaine pour les festivités traditionnelles organisées par Lady Camilla Hawse-Gorzley qui n’est autre que la tante maternelle de Darcy O’Mara. Tout semble sourire à Lady Georginia qui se rend dans le petit village de Tiddleton-under-Lovey et y retrouve sa mère qui y a trouvé refuge pour écrire une pièce en compagnie du dramaturge Noël Coward, son grand-père maternel et même Darcy. Mais plusieurs décès viennent noircir son soudain bonheur ainsi que l’évasion de trois détenus de la prison voisine. Ces décès ne sont-ils qu’accidentels et sans rapports les uns les autres? Où sont-ils liés à la malédiction de la Lovey qui frappe le village, une sorcière revenant à chaque Noël se venger d’avoir été brûlée sur le bûcher dans les années 1700?

C’est encore une fois une lecture agréable et addictive en compagnie de Lady Georginia plus mûre mais toujours aussi indépendante et obstinée. En effet, la jeune femme devient de plus en plus aguerrie dans l’art d’être une enquêtrice amateur. Cette fois, elle ne doit pas remplir une mission royale confiée par la Reine. Mais elle se trouve au cœur d’une série de décès étranges et inquiétants dans un petit village anglais pourtant d’ordinaire si paisible, sous fond de Noël traditionnel (que ce soit les coutumes noëlesques ou les bons petits plats) avec une une dose halloweenesque avec une mystérieuse malédiction de sorcière. Un bon moment de lecture! Il ne me reste plus qu’à attendre que le tome 7 soit disponible à ma médiathèque.

Pour d’autres avis sur ce tome 6: Pedro Pan Rabbit et Hilde.

Participation #19 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Participation #13 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman policier de Noël

Participation #11 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Cosy Mystery de Noël

Participation #36 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #76 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Participation #74 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Repas traditionnel de Noël

Au fil des pages avec le tome 6 des Détectives du Yorkshire

Je viens de finir de lire le tome 6 des Détectives du Yorshire, Rendez-vous avec la ruse de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, coll. La Bête Noire, 2020), un cosy mystery se déroulant à l’époque contemporaine dans la campagne anglaise du Yorkshire. Cette fois-ci, Samson et Delilah sont engagés par Nancy Taylor, la femme du maire qui pense que ce dernier entretient une relation adultérine et qu’il prépare déjà leur divorce, après avoir découvert une grande somme d’argent en liquide et au vu de son comportement fuyant. Bien sûr, au vu des tomes précédents, le lecteur en sait plus que les personnages, notamment les raisons du comportement de Bernard Taylor et ses liens étroits avec Rick Procter. Les deux associés ont d’ailleurs préparé une partie de chasse au Manoir de Bruncliffe pour des investisseurs bulgares qui ne va pas se passer comme prévu et qui a été infiltrée par Delilah déguisée en Denise pour surveiller le maire en tant qu’extra embauchée à la Pâtisserie des Monts par sa belle-sœur, Lucy.

Se déroulant juste après les événements du tome 5, Rendez-vous avec le danger où Samson et Delilah ont une nouvelle fois frôlé la mort, ce tome redonne une part plus grande et très appréciable à la bande d’amis retraités – dont le père de Samson – se prenant pour un club de détectives amateurs engagés par Samson (me faisant penser aux francs-tireurs de Sherlock Holmes mais avec cheveux gris) ainsi qu’à l’inénarrable Ida Capstick. Dans la dernière partie, l’intrigue s’accélère, après qu’un des participants à la partie de chasse soit retrouvé mort par balle de fusil (suicide ou meurtre?).

Après avoir enchaîné les tomes 4 à 6 des Détectives du Yorshire, je suis à jour de cette série livresque, le tome 7, Rendez-vous avec la menace devant paraître le 25 novembre 2021 (ce qui me paraît bien trop loin au vu des derniers rebondissements). Un cosy mystery addictif même si je sens que c’est bientôt la fin de la série, au vu de l’évolution de la relation Samson/Delilah! Encore un très bon moment de lecture!

Comme Lucy et sa brigade de la Pâtisserie des Monts ont préparé plein de bons petits plats pendant la partie de chasse et Ida le thé à la mode de Bruncliffe (très fort et avec du lait), il y a eu pleins de passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: tourtes, scones… En attendant, j’ai fait avec mon mini marmiton des scones en suivant la recette d’Enna.

Participation #32 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy mystery

Participation #15 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Lieu: « Yorkshire »

Participation #63 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

challenge 2021 lire au féminin

Participation #47 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice anglaise

 

Au fil des pages avec Le meurtre de Roger Ackroyd

J’avais prévu de lire pour la journée « Classique » du British Mysteries Month une enquête d’Hercule Poirot mais je n’ai pas lu à temps, même si je l’ai fini mars 2021. J’ai ainsi emprunté à la médiathèque Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 2011), un roman policier paru pour la première fois en 1926. Je le chronique finalement pour la lecture commune autour d’Agatha Christie du 4 juin 2021 du Mois Anglais.

Alors qu’Hercule Poirot a pris sa retraite de détective privé dans le petit village de King’s Abbot, dans la campagne anglaise, il accepte d’enquêter sur le meurtre de Roger Ackroyd, un riche industriel. Ce dernier a été retrouvé mort dans le bureau de sa propriété de de Fernly Park, un poignard dans le cou. A priori il ne semblait pas avoir d’ennemis et menait une vie confortable. Il était sur le point de se marier avec Mrs. Ferrars qui venait de se suicider victime d’un maître-chanteur et qui était veuve de Mr. Ferrar qui était décédé de façon étrange un an plus tôt.

Pourtant au fil de l’enquête, Hercule Poirot, accompagné du Dr. James Sheppard, met en évidence de nombreux suspects tant dans l’entourage familial de la victime qu’au sein même du personnel de maison qu’il employait, chacun ayant des secrets ou des mensonges à cacher: sa jeune nièce Flora, sa belle-sœur Mrs. Cecil Ackroyd, son ami Hector Blunt, son fils adoptif Ralph Paton, le maître d’hôtel, la gouvernante ou encore un vagabond aperçu par le Dr. Sheppard le soir du meurtre… Mais qui peut bien être le coupable?

Le narrateur n’est pas comme souvent dans les enquêtes d’Hercule Poirot, le Capitaine Arthur Hastings mais le Docteur James Sheppard, le médecin de famille de Roger Ackroyd et vivant avec sa sœur Caroline, véritable commère du village, admirative d’Hercule Poirot, lui rapportant toutes les rumeurs qui circulent dans le village et bien perspicace pour tenter de trouver elle-aussi le coupable. J’ai d’ailleurs bien apprécié le personnage de Caroline Sheppard, une véritable Miss Marple avant l’heure.

En reine du crime, Agatha Christie brouille les pistes, me faisant douter même si je connaissais le procédé narratif employé et que j’avais déjà vu, il y a (très/trop) longtemps l’épisode, dans les années 90, l’épisode éponyme de la série télévisée britannique, Hercule Poirot avec David Suchet dans le rôle du détective belge. Dans un final où tout le monde est réuni, Hercule Poirot annonce alors, dans un raisonnement implacable, le coupable comme si cela allait de soi et m’oblige à relire certains passages du roman qui m’avait déjà interpellée dans leur double lecture ou omission. Un très bon moment de lecture en compagnie d’Hercule Poirot et qui a fait travailler, avec plaisir, mes petites cellules grises! Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous invite vivement à le faire.

Les autres participantes à cette LC autour d’Agatha Christie: Enna avec des nouvelles: Le mystérieux Mr. Quinn et Mr. Quinn en voyage, Alexielle avec La mystérieuse affaire de styles, Anne avec L’affaire Protheroe et Stéphanie avec un post insta sur ses romans préférés d’Agatha Christie.

Participation #4 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #LC autour d’Agatha Christie

Participation #12 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Classique

Participation #21 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

challenge 2021 lire au féminin

Participation #38 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Participation #16 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Roman policier

Au fil des pages avec le tome 3 de Son espionne royale

Lors du RAT British Mysteries du week-end dernier, j’ai lu le tome 3 de la série livresque, Son espionne royale qui se déroule en Grande-Bretagne dans les années 30: Son espionne royale et la partie de chasse de Rhys Bowen (Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020). J’avais beaucoup apprécié les deux tomes précédents et retrouve avec grand plaisir Lady Georgiana.

Nous sommes en août 1932 et la jeune femme doit faire face à la chaleur estivale toujours aussi désargentée dans un Londres déserté par ceux qui auraient pu faire appel à son entreprise de ménage. Elle imagine alors un autre emploi prometteur, du moins sur le papier: tenir compagnie en soirée à des hommes de passage à Londres. Lady Georgiana est encore bien naïve et est sauvée in extremis par Darcy O’Mara qui arrive toujours à propos. Elle est alors convoquée par Scotland Yard qui lui ordonne de rentrer chez elle, en Écosse pour éviter tout scandale.

Lady Georginia retourne donc au château familial, le château de Rannoch où son demi-frère, Binky a été blessé par un piège à animaux et où sa belle-sœur Fig doit se démener avec des invités américains insupportables dont Wallis Simpsons – son cousin David étant toujours très amoureux d’elle au grand dam du couple royal ayant élu domicile pour l’été sur le Domaine de Balmoral. Dans le train qui la ramène, elle est missionnée par le Ministère de l’Intérieur pour enquêter sur des incidents inquiétants touchant les héritiers de la Couronne comme son cousin David. Ces incidents seraient-ils en rapport avec un lourd secret qui pourrait une nouvelle fois embarrasser la Couronne?

Lady Georgiana est toujours aussi intrépide et attachante. Elle arrive, avec ses maladresses et sa candeur mais aussi son audace, à être mêlée à des situations encore une fois dangereuses dans les Highlands: essais de hors-bord sur un loch voisin, partie de chasse sur le domaine royal… Heureusement, elle pourra compter sur son grand-père paternel toujours aussi « papy poule » et Darcy O’Mara toujours aussi séduisant et mystérieux. Son ami Belinda est aussi de la partie, s’étant entichée d’un bellâtre italien fan de vitesse et ami d’une célèbre aviatrice, Veronica Padgett.

Derrière l’enquête et la romance, il y est aussi question des us et coutumes de la vieille aristocratie qu’applique très fermement Fig ou encore des coutumes écossaises avec les deux cousins de Lady Georgiana avec leurs kilts, la cornemuse qui serait jouée par le fantôme d’un ancêtre du château ou bien encore le monstre aperçu dans le loch voisin. Ce tome est tout aussi plaisant, léger et pétillant que les tomes précédents avec cette fois un dépaysement garanti sur les terres écossaises. Un très bon moment de lecture pour ce roman qui participe, avec retard, au thème « Rendez-vous en Écosse » du British Mysteries Month mais qui aurait aussi pu être dans le thème « Fantômes », le château écossais étant, selon la rumeur, hanté!

Ah et j’avais oublié, et côté cuisine me direz-vous? Une nette préférence pour les teatimes, laissant à Lady Georgiana et les autres convives du château de Rannoch le haggis (panse de brebis farci) au petit déjeuner.

D’autres avis sur ce tome 3: Pativore, Martine, PedroPanRabbit et FondantGrignote.

Participation #11 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Écosse

Participation #11 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Adjectif: « Royale »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #14 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure britannique

Participation #35 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine écossaise

Au fil des pages avec Hercule Poirot, Le Crime de l’Orient-Express

Lors du dernier RAT British Mysteries, j’ai lu Hercule Poirot, Le crime de l’Orient-Express de Benjamin von Eckartsberg et Chaiko (éd. Paquet, 2017), une adaptation en BD adulte du roman éponyme d’Agatha Christie paru pour la première fois en 1934. Hiver 1937, revenant d’Istanbul pour une enquête, Hercule Poirot prend in extremis la dernière place dans le compartiment des premières classes de l’Orient-Express pour rejoindre Londres. Il est très vite approché par Monsieur Ratchett, un riche Américain fort antipathique qui pense sa vie en danger et qui meurt la nuit suivante dans le train, poignardé de douze coups de couteau. Hercule Poirot arrivera-t-il à résoudre cette affaire? D’autant que le meurtrier ne peut être que l’un des passagers de première classe, le luxueux train étant bloqué dans la neige au milieu de nulle part.

Du fait du format BD, l’intrigue s’enchaîne rapidement et il vaut mieux, à mon avis, connaître l’histoire avant d’en lire cette adaptation. J’avoue qu’il m’a fallu un temps pour me familiariser avec la physionomie d’Hercule Poirot, son image étant associée à David Suchet. Les illustrations permettent de se plonger dans ce huis-clos à l’atmosphère feutrée et où la tension est palpable, même si les visages des protagonistes auraient pu être moins grossiers et moins ressemblant les uns des autres, surtout les femmes. J’ai aussi bien apprécié les décors enneigés à l’image de la magnifique couverture. Un bon moment de lecture en compagnie d’Hercule Poirot! Cela me donne envie de relire le roman d’Agatha Christie comme l’a fait L’Orouge le week-end dernier.

J’avais choisi cette bande dessinée pour la Journée « Adaptation » du British Mysteries Month. C’est aussi une nouvelle participation au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, Hercule Poirot faisant avancer son enquête autour d’un bon repas ou d’un thé à bord de l’Orient-Express.

Participation #9 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Adaptation

Participation #9 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation

Participation #33 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Thé

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Voyage: « L’Orient-Express »

Participation #9 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Adaptation de classique

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