Étiquette : Sherlock Holmes (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec le tome 4 des Quatre de Baker Street

J’ai lu le tome 4  des Quatre de Baker Street, Les orphelins de Londres de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (éd. Glénat, septembre 2012, 56 pages), une BD jeunesse pour adolescents se déroulant à Londres, en 1891.

Les journaux londoniens venant d’annoncer la mort de Sherlock Holmes, les trois jeunes francs-tireurs se disputent, chacun allant de son côté en colère et triste: Billy dans leur repère, Black Tom dans sa famille irlandaise, retrouvant avec plaisir sa cousine Kitty et Charlie, dans la rue avec son fidèle chat Watson. Mais l’évasion de Bloody Percy met leur vie en danger, ce dernier voulant se venger des trois adolescents qui avait permis son arrestation. Prévenu par l’inspecteur Lestrade, le Dr. Watson parviendra-t-il à les retrouver à temps?

J’ai beaucoup apprécié ce tome nous plongeant dans les bas-fonds londoniens de l’East End. Le trio de francs-tireurs (ou plus exactement le quatuor avec le chat) est toujours aussi attachant, les trois orphelins étant toujours aussi débrouillards, que ce soit Charlie qui, après un vol à l’étalage, est envoyé dans une workhouse tenue par des religieux qui exploitent d’autres jeunes filles comme elles dans des travaux épuisants de blanchisserie, laissant seul derrière lui son chat ou Black Tom qui est entraîné par son oncle dans une série de cambriolages qui alertent les policiers. Vite retrouvé par Bloody Percy, Billy demande l’aide du Dr. Watson afin de retrouver les autres francs-tireurs, se laissant bien volontiers nourrir par Miss Watson.  J’ai d’ailleurs relevé quelques passages gourmands lorsque Billy Fletcher se rend chez le Dr. Watson.

Il y est ainsi question de difficiles conditions de vie des orphelins à l’époque victorienne, de pauvreté, d’amitié, de courage. Un très bon moment de lecture bien rythmé, tout en émotions et qui finit sur une note d’espoir pour le quatuor, présageant le retour de Sherlock Holmes! J’ai d’ores et déjà emprunté le tome 5, La Succession Moriarty que je n’ai pas encore eu le temps de lire mais ça ne serait tarder.

Pour d’autres avis sur ce tome 4: Katell et Enna.

Participation #5 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #BD

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Chiffre/Nombre: « Quatre »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Au fil des pages avec Raymond La Taupe, détective

Nous lisons et relisons Raymond La Taupe, détective de Camilla Pintonato (éd. Seuil Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Raymond est une taupe, chef cuisinier reconnu qui tient un restaurant. Mais pourtant, son plus grand rêve est de devenir détective privé. Un jour, le papy d’une écureuil disparaît. Passionné de romans policiers et au flair infaillible à défaut d’avoir une bonne vue, Raymond est déterminé à faire ses preuves et résoudre cette disparition. Mais n’est pas Sherlock Holmes qui veut.

A la lecture de cette histoire, nous constatons vite un décalage entre le texte et les illustrations, Raymond passant à côté d’indices importants et Papy écureuil n’étant pourtant jamais loin de lui. Il est d’ailleurs amusant de chercher dans chaque double page le « disparu » dont on comprend très vite ce qu’il est parti faire. Les références à Sherlock Holmes sont nombreuses, que ce soit le look de Raymond ou sa façon de procéder pour regrouper les indices.

Un très bon moment de lecture rigolo et loufoque avec le contrepied narratif et qui aborde également la question de confiance en soi et de croire en ses rêves! J’ai d’ores et déjà noté qu’un second tome était paru en février 2022, L’affaire du collier. Raymond aurait-il réussi sa reconversion professionnelle et ouvert une agence de détective privé? Sans oublier un passage gourmand peu ragoutant (la soupe aux punaises de lit).

Participation #6 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Ponctuation: « , »

Participation #38 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Italie

Participation #20 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Soupe

Au fil des pages avec le tome 2 de Dans la tête de Sherlock Holmes

Pour la lecture commune du 30 mars 2022 de la Quinzaine British Mysteries avec Blandine, Nathalie et Hilde, j’ai lu, dans les temps, le tome 2 de Dans la tête de Sherlock Holmes, L’Affaire du Ticket Scandaleux de Cyril Liéron et Benoît Dahan, d’après Sir Arthur Conan Doyle (éd. Ankama, 2021), une BD jeunesse à partir de 13 ans. Avec retard, voici mon avis sur cette lecture.

Après avoir relu le premier tome, j’ai enchaîné avec le deuxième tome qui vient clore l’enquête de Sherlock Holmes accompagné du Dr. Watson qui concerne de mystérieux tickets pour assister à un spectacle chinois de magie, celui du magicien Wu-Jing. L’histoire reprend, après un bref résumé, là où s’était arrêté abruptement le tome 1. Sherlock Holmes et le Dr. Watson se rendent dans une imprimerie afin d’en apprendre plus sur les mystérieux tickets de spectacle. Ils arrivent à obtenir un ticket pour assister à une représentation qui a lieu le soir même et décident de solliciter l’aide de Mycroft, le frère de Sherlock. Arriveront-ils à déjouer le complot qui se trame cette fois dans les hautes sphères du pouvoir britannique?

Graphiquement, ce second tome est tout aussi réussi que le précédent, avec ce fil rouge à suivre qui parfois se brise mais qui est très vite réparé par Sherlock Holmes, des jeux de transparence pour le lecteur nous permettant de vérifier la pertinence des indices et déductions du détective à la mémoire infaillible et au cerveau toujours en ébullition… Il y est question de la colonisation britannique en Inde, de la guerre de l’opium, du racisme à l’égard des Chinois… Une conclusion à la hauteur du premier tome et que j’ai trouvé malheureusement plus réaliste que cynique (ne dit-on pas que l’Histoire bégaie)! J’ai déjà vu qu’un troisième tome est prévu avec une nouvelle enquête pour Sherlock Holmes.

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Blandine, Nathalie, Hilde et Pativore.

Participation #5 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #LC

Participation #5 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Adaptation en BD

Participation #28 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec le tome 2 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Fin juin pendant le Mois Anglais 2021, j’ai emprunté à la médiathèque et lu dans la foulée le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Serena Blasco (éd. Jungle, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, d’après le roman de Nancy Springer. L’année dernière, j’avais lu les 6 romans des Enquêtes d’Enola Holmes de Nancy Springer dont le tome 2, L’affaire Lady Alistair mais seulement le premier tome de son adaptation girly en BD jeunesse.

En janvier 1889, quelques mois après son arrivée à Londres, Enola Holmes tente d’échapper à ses frères, en étant Ivy Meshle, assistante du Dr. Leslie T. Ragostin ou la jeune épouse de ce dernier le jour et une nonne muette venant en aide aux pauvres des bas-quartiers la nuit. Un matin, elle reçoit le Dr. Watson qui vient engager le Dr. Ragostin pour enquêter sur sa disparition tout en lui parlant d’une autre disparition, celle de Lady Cecily Alister, une fille de Baronnet à peine plus âgée qu’elle. Et voilà Enola qui part à la recherche de la jeune fille. Fugue ou enlèvement?

Comme je l’avais déjà dit dans mon billet sur le roman, il  y est question de la condition de la femme, de l’essor des grands magasins, du marxisme, des rapports entre classes sociales… L’histoire aborde également le regard porté sur les gauchers, Cecily étant une gauchère contrariée (regard qui perdure malheureusement encore aujourd’hui dans certaines familles, la main gauche étant considérée comme celle du Diable ou a minima celle d’un être maladroit ou peu intelligent).

Condensée en format BD jeunesse, l’intrigue se résout un peu trop vite, Enola Holmes identifiant bien plus facilement le ravisseur de la jeune Cecily. De même, lorsqu’elle est agressée, elle s’en remet en très peu de temps alors que dans le roman originel, elle en ressort très perturbée au point de rester enfermée chez sa logeuse sans sortir de sa chambre. Pour autant, Serena Blasco reste fidèle au roman de Nancy Springer.  Notre jeune héroïne est toujours aussi perspicace et ingénieuse, détournant, pour mieux s’émanciper, comme dans le tome précédent, les tenues contraignantes de l’époque victorienne réservées aux femmes comme le corset et jouant au jeu du chat et de la souris avec Sherlock Holmes.

Enfin, j’ai apprécié le petit plus de la BD avec une nouvelle fois à la fin un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations, de croquis et de messages codés. Encore un bon moment de lecture jeunesse!

Participation #33 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Enola Holmes

Participation #16 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #44 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Être humain: « Lady »

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Après avoir lu les romans de Nancy Springer et vu le film très librement adapté du premier tome, je lis le tome 1 de l’adaptation en BD des Enquêtes d’Enola Holmes, La double disparition de Serena Blasco (éd. Jungle, 2015, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

En 1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes est bien triste quand elle s’aperçoit que sa mère a disparu et c’est seule qu’elle ouvre ses  cadeaux d’anniversaire offerts par sa mère: un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Elle appelle alors à l’aide ses deux frères aînés, Mycroft et Sherlock qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps. Ils sont plus attristés par l’apparence de leur sœur, très loin de ressembler à une jeune Lady de son âge que par la disparition de leur mère. Face au projet de ses frères de l’envoyer parfaire son éducation dans une pension pour jeunes filles, Enola s’enfuit prête à résoudre seule, à Londres, la disparition de leur mère, tout en évitant d’être elle-même retrouvée par Sherlock Holmes qui n’est jamais bien loin.

Je retrouve,  dans le même esprit mais de façon plus condensée, l’intrigue du roman de Nancy Springer. Il y est aussi question de la condition de la femme, Enola Holmes souhaitant, du haut de ses 14 ans, vivre comme elle entend et non aux conditions très infantilisantes de ses frères aînés qui veulent en faire une parfaite Lady. Il est plaisant de découvrir en images les différents déguisements imaginés par Enola pour échapper à ses frères et devenir Ivy Meschle, surtout que Nancy Springer décrivait avec précision les tenues très corsetées des femmes à l’époque victorienne. Sous les traits de Serena Blasco, Enola Holmes est très expressive, perspicace en décodant les messages floraux laissés par sa mère et tout aussi attachante que dans le roman.

Même si les illustrations à l’aquarelle sont très girly, Serena Blasco n’en oublient pas, dans certains passages, de rappeler la pauvreté et la misère des bas-quartiers de Londres, de façon plus sommaire et moins sombre que dans le roman. Les tomes suivants de cette BD jeunesse seront-ils aussi proches des romans? J’espère pouvoir les lire rapidement pour le savoir. A noter le petit plus de cette BD jeunesse qui se termine avec un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations et de croquis, un peu à la manière des Carnets de Cerise.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 de la BD: FondantGrignote et Hilde.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtes »

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