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Point lecture hebdomadaire #41

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur la plupart de nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du  9 au 15 mai 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Une aventure avec Alice au Pays des Merveilles de Katherine Pancol et Lespeli

Nous lisons Une aventure avec Alice au Pays des Merveilles de Katherine Pancol et Lespeli (éd. Hachette Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui s’amuse à revisiter le conte originel. Avec leur chien Pipo, Paloma et Enzo (sœur et frère) sont en train de lire Alice au Pays des Merveilles lorsque par magie ils sont plongés littéralement dedans. Ils croisent alors les différents protagonistes du conte et viennent en aide à Alice. Quand tout devient possible grâce au pouvoir de l’imagination enfantine! Un bon moment de lecture avec cette histoire!

  • (Album jeunesse) Pomelo rêve de Ramona Bàdescu et Benjamin Chaud

A la place de continuer de lire le tome 3 de l’Hôtel Heartwood, nous lisons mercredi Pomelo rêve de Ramona Bàdescu et Benjamin Chaud (éd. Albin Michel Jeunesse, 2004, rééd. 2018), un album jeunesse à partir de 4 ans contenant 3 histoires de Pomelo, un adorable petit éléphant rose: Pomelo rêve, Une sorte de patate et C’est Carnaval!. Encore un coup de cœur avec ces histoires tendres et fantaisistes de Pomelo qui rêve et vit entouré de ses amis, sous le pissenlit de son jardin! Un texte toujours aussi drôle et philosophique et des illustrations toujours aussi magnifiques que dans les autres livres que nous avons lus et relus de Pomelo!

  • (Album jeunesse) Caroline chez les Lillipuchiens de Pierre Probst

Nous lisons Caroline chez les Lillipuchiens de Pierre Probst (éd. Hachette Jeunesse, 1984), un album jeunesse à partir de 3 ans. Les amis de Caroline lui offrent, pour sa fête, le livre des Voyages de Gulliver. Après l’avoir lu, la jeune fille s’endort et se retrouve en plein rêve au pays des Lillipuchiens et des Maxi-minets. L’auteur s’amuse à revisiter Les voyages de Gulliver de Jonathan Swift (roman satirique paru pour la première fois en 1727), en particulier le voyage sur l’île de Lilliput, les Lilliputiens devenant des Lillipuchiens. Un bon moment de lecture rigolo!

  • (Album jeunesse) Le chat bleu de Kota Taniuchi

Nous lisons comme histoire du soir Le chat bleu de Kota Taniuchi (éd. Nathan Jeunesse, 2007), un album jeunesse à partir de 2/3 ans et qui raconte l’histoire d’une amitié entre un petit garçon et un chat bleu descendu du ciel. Un moment de lecture agréable avec cet album jeunesse avec peu de texte et des illustrations laissant place à l’imagination enfantine!

  • (Album jeunesse) Mais à quoi sert la Tour Eiffel de Samir Senoussi et Thomas Baas

Nous lisons également Mais à quoi sert la Tour Eiffel de Samir Senoussi et Thomas Baas (éd. Casterman Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 6 ans et retraçant l’histoire de la Tour Eiffel, de sa conception à ses différentes utilisations. Un très bon moment de lecture instructif avec cet album jeunesse documentaire joliment illustré!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique) Le double pari de Mary Balogh

J’ai lu Le double pari de Mary Balogh (éd. J’ai lu, 2022, 320 pages), une romance se déroulant à l’époque de la Régence anglaise. Célibataire endurci de 32 ans, le Duc d’Eversleigh surprend les membres de son club de célibataires en pariant qu’il épouserait la première débutante venue. De son côté, Henrietta Tallant surnommée Henry et vrai garçon manqué de 19 ans parie d’épouser le plus inaccessible des célibataires qui n’est autre que le Duc. Un bon moment de lecture non dénué d’humour notamment à travers les personnages secondaires, comme la fratrie et ménagerie exubérante de la jeune femme! Je ne suis pas sûre toutefois qu’on permettait aux jeunes gens autant de libertés à cette époque.

  • (Romance surnaturelle) Alpha Priors, La sorcière bannie de Jocabel C. Caballero (T2)

J’ai lu en e-book le tome 2 d’Alpha Priors, La sorcière bannie de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2022, 318 pages), reprenant là où le tome 1 s’était abruptement arrêté. J’avais hâte de lire la suite qui vient de paraître le 25 avril 2022. Afin de rompre le sortilège de magie noire ayant été jeté sur Sean et Myra, l’héritier de la meute, Ronan Priors se rend à Chicago pour approcher Nolween Dunne, une sorcière purificatrice qui a été bannie de son coven et qui est la seule à pouvoir lutter contre la magie noire qui a infecté leur meute. Mais le jeune homme a été brisé par le passé par les sorcières qu’il hait depuis lors. Pourtant, il est attirée par Nolween. Arriveront-ils à s’apprivoiser l’un l’autre et se projeter dans un avenir ensemble, bien loin de leur passé douloureux? Encore un très bon moment de lecture avec un duo au caractère fort et qui fait des étincelles! J’ai hâte de découvrir le tome 3 qui est en cours d’écriture et qui j’imagine sera consacré à un autre frère Priors, sans doute l’oméga de la meute.

Point lecture hebdomadaire #37

En ce (presque) début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du  11 au 17 avril 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Interdit aux éléphants de Lisa Mantchev et Taeeun You

Nous lisons Interdit aux éléphants de Lisa Mantchev et Taeeun You (éd. Les Éditions des Éléphants, 2015), un album jeunesse à partir de 4 ans. Un petit garçon a un mini-éléphant comme animal de compagnie. Il est heureux de se rendre au Club des animaux mais est bien déçu quand on lui refuse l’entrée. Et s’il ouvrait un club ouvert à tous? Un bon moment de lecture avec cette histoire joliment illustrée et qui aborde les thèmes du vivre ensemble, de la différence, de l’exclusion, de tolérance et d’amitié!

  • (Album jeunesse) Un drôle de papa! d’Agnès de Lestrade et Quentin Gréban

Nous lisons également Un drôle de papa! d’Agnès de Lestrade et Quentin Gréban (éd. Lito, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui nous en rappelle d’autres comme Papa coin coin! de Rosalinde Bonnet, Le grand méchant renard de Benjamin Renner ou bien encore Maman Ours de Ryan T. Higgins. Un renard s’occupe d’une poule pour mieux la manger lorsqu’elle sera bien dodue. Mais un jour, la petite poule l’appelle papa. Le renard en est tout ému. Arrivera-t-il à la manger? Une histoire toute mignonne tout comme la chute rigolote!

  • (BD jeunesse) Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec

Nous lisons ensuite Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2017), une BD jeunesse à partir de 6 ans, au format à l’italienne et proche d’un album illustré. Olive a dessiné un énorme soleil. Ses amis ont bien chaud. Olive décide de faire apparaître un ventilateur mais qui s’avère trop puissant, Raoul étant emporté au loin avec son parasol. Où a-t-il bien pu aller? Un bon moment de lecture loufoque avec cette histoire estivale et qui rappelle avec humour les dangers de l’exposition au soleil et l’importance de s’en protéger! Dommage que parfois le vocabulaire ne soit pas adapté pour les plus jeunes lecteurs (j’ai par exemple changer « engueuler » en « gronder »).

  • (Album jeunesse) Picotine et la chasse au chocolat de Domitille Béthune et Kim Moutoussamy

Nous lisons Picotine et la chasse au chocolat de Domitille Béthune et Kim Moutoussamy (éd. Autoédition, 2021), un album jeunesse à partir de 2 ans avec Picotine, une petite poule tellement gourmande qu’elle mange, chaque jour, tout le chocolat de la fermière.Un bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne et gourmande aux jolies illustrations!

  • (Album jeunesse) La surprise de Pâques de Jan Brett

Nous lisons aussi La surprise de Pâques de Jan Brett (éd. Gautier-Languereau, 2011, rééd. 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’un lapin, Hoppi qui, en ce début de printemps, a bien l’intention de gagner le concours d’oeufs pour accompagner le Lièvre de Pâques dans sa tournée. Un très bon moment de lecture avec cette histoire tendre et mignonne, aux jolies illustrations un brin vintage pleines de détails qui rappellent celles de Beatrix Potter mais avec une mise en page graphique propre à Jan Brett (les petits encadrés) où il est question d’entraide, de générosité et de persévérance!

  • (Album jeunesse) Les Chiens Pirates, Dans les griffes de Barbechat! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (T3)

Nous lisons le tome 3 des Chiens Pirates, Dans les griffes de Barbechat! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (éd. L’école des loisirs, 2022, 77 pages), un album jeunesse à partir de 6 ans, les chiens pirates partant sauver Barbechat, le plus redoutable de tous les flibustiers. Encore un tome plein d’humour et d’aventures en compagnie des chiens pirates bien malmenés par le sanguinaire Barbechat! En bonus, à la fin, une chanson tout aussi loufoque que les aventures des chiens pirates à écouter grâce à un QR-code!

Des lectures adultes:

  • (Roman adulte) L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier

J’ai fini de lire cette semaine L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier (éd. Le livre de poche, n°77, 1941, rééd. 2021, 318 pages). J’ai apprécié la façon dont l’autrice nous plonge dans l’atmosphère oppressante de l’auberge de la Jamaïque dans laquelle atterrit avec horreur Mary alors qu’elle vient de perdre sa mère et qu’elle conservait un souvenir heureux de sa tante Prudence au moment de son mariage avec Josh. J’ai vite compris le secret entourant cette auberge lugubre et délabrée. Il restait alors à savoir comment Mary allait le découvrir et surtout comment elle allait y échapper. Un bon moment de lecture en compagnie de cette héroïne déterminée, ingénieuse mais un brin naïve!

  • (Romance surnaturelle) Les Anges d’Elysium, Plume d’Olivia Wildenstein (T1)

J’ai lu le tome 1 de la trilogie Les Anges d’Elysium, Plume d’Olivia Wildenstein  (éd. Autédition, 2020, 454 pages), une romance surnaturelle avec l’amour impossible entre Leigh, une jeune plumarde de 20 ans et Jarod Adler, un chef de la mafia parisienne de 25 ans et considéré comme un Triple. Leigh va tenter de faire faire à Jarod une bonne action afin d’obtenir 100 plumes et ainsi compléter ses ailes pour monter à Elysium et permettre à Jarod de sauver son âme. Mais à trop se rapprocher de ce beau pêcheur, Leigh ne va-t-elle pas perdre ses plumes? L’autrice décrit un univers surnaturel dans lequel il n’y a aucun démon mais un monde divin, l’Elysium très hiérarchisé (chaque ange faisant partie d’une classe qui lui offre plus ou moins de droits et libertés) et aux règles de vie très anciennes dont certaines, bien discriminatoires, devraient être abrogées. Un moment de lecture plaisant pour le thème « Anges et Démons » du challenge Contes et Légendes! Je lirai volontiers les deux tomes suivants, Céleste et Étincelle.

Ma lecture en cours:

(Roman) La saison des roses de Victoria Connelly

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 7 (58 pages lues) La saison des roses de Victoria Connelly (éd. Amazoncrossing, 2017, 344 pages), un roman avec le retour de Céleste Hamilton, âgée de 30 ans dans le manoir de son enfance en bien mauvais état et la roseraie familiale auprès de ses deux sœurs cadettes Evelyne et Gertrude. Les trois sœurs parviendront-elles à prendre les difficiles décisions qui leur permettront de conserver le manoir qui a besoin de lourds travaux de rénovation? Pour le moment, je découvre le manoir au travers des souvenirs de chaque sœur et surtout de Céleste qui ne pensait plus y mettre un pied, s’étant fâchée trois ans auparavant avec sa mère.

Point lecture hebdomadaire #36

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et nos lectures en cours, après des passages en médiathèque et en librairie.

Nos lectures du  4 au 10 avril 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Mon papa et moi de Tadao Miyamoto

Nous avons lu et relu Mon papa et moi de Tadao Miyamoto (éd. Mango, 1995), un album jeunesse à partir de 3 ans joliment illustré qui aborde avec humour et tendresse la question de la filiation lors d’une partie de pêche à la ligne de Papa Ours et son fils. Un très bon moment de lecture qui se termine par une réplique rigolote et espiègle de la part de Petit Ours!

  • (Album jeunesse) Oh! Un monstre! de Valérie Weishar Guiliani et Soufie Régani

Nous lisons Oh! Un monstre! de Valérie Weishar Guiliani et Soufie Régani (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. C’est la panique dans la forêt. Les animaux sont terrifiées par un monstre qui menace la forêt. Parviendront-ils à la sauver? Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse joliment illustré et qui parle de déforestation et de protection de l’environnement!

  • (Album jeunesse) Éléonore et le dinosaure d’Hollie Hughes et Sarah Massini

Nous lisons Éléonore et le dinosaure d’Hollie Hughes et Sarah Massini (éd. Kimane, 2019, rééd. 2022), un album jeunesse à partir de 3 ans dont j’attendais avec impatience la réédition appréciant l’illustratrice et mon mini lutin étant fan de dinosaures depuis quelques mois. Un jour, Éléonore, une petite fille solitaire et rêveuse, déterre sur la plage le squelette d’un dinosaure et fait le vœu que celui-ci devienne son ami. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse, ode aux rêves et à l’imagination des enfants et magnifiquement illustré!

  • (Album jeunesse) Des myrtilles pour Lily de Robert McCloskey

Nous lisons Des myrtilles pour Lily de Robert McCloskey (éd. Le Genévrier, 2011), un album jeunesse à partir de 3 ans et tout mignon  d’une petite fille, Lily partie cueillir des myrtilles avec sa mère et rencontrant un ourson et sa mère. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse repéré repéré il y a un moment chez Bidib et aux jolies illustrations vintage (l’album étant paru pour la première fois aux États-Unis en 1948!

Des lectures ados/young adult:

  • (Roman young adult) Le Roi maléfique d’Holly Black (T2)

Après avoir lu la semaine dernière Le Prince cruel, tome 1 de la trilogie Le Peuple de l’Air, j’ai enchaîné avec le tome 2, Le Roi Maléfique d’Holly Black (éd. Rageot, 2021, 470 pages). J’ai bien plus apprécié ce tome placé sous le signe de l’action et qui reprend l’histoire cinq mois après les évènements du tome précédent. Contre toute attente et grâce aux agissements de Jude, c’est le Prince Cardan qui est devenu Roi de Terrafæ. En tant que Sénéchale du roi, Jude devra faire preuve de courage, d’audace et de stratégie pour déjouer tous les complots et alliances qui pourraient compromettre le règne de Cardan et alors que ses sentiments à l’égard de son pire ennemi deviennent ambivalents et la perturbent grandement. Un très bon moment de lecture!

  • (Nouvelle) Les Sœurs perdus d’Holly Black (T1,5)

J’ai lu également Les sœurs perdues d’Holly Black (éd. Rageot, 2021, 58 pages), une très courte nouvelle se déroulant entre le tome 1 (Le Prince cruel) et le tome 2 (Le Roi maléfique) de la trilogie Le Peuple de l’Air. En attendant de pouvoir lire le tome 3, La Reine sans royaume qui est paru fin mars 2022, c’est avec plaisir que je me replonge dans le royaume de Terrafæ. Un bon moment de lecture en en apprenant un peu plus sur Taryn (et sa romance avec Locke) grâce à sa lettre d’excuse adressée à sa sœur jumelle Jude!

Des lectures adultes:

  • (Romance feel-good) L’irrésistible histoire du Café Myrtille de Mary Simses

J’ai lu L’irrésistible histoire du Café Myrtille de Mary Simses (éd. NiL, 2018, 422 pages), une romance feel-good et légère se déroulant dans un toute petite ville côtière du Maine, une femme de 35 ans, Ellen Branford respectant les dernières volontés de sa grand-mère venant de décéder une semaine auparavant en apportant une lettre à son amour de jeunesse. Tout en découvrant le passé de sa grand-mère et en faisant la rencontre de Roy, elle va remettre en question sa propre vie, tant sur un plan personnel que professionnel. Un bon moment de lecture avec des passages de gourmands comme les muffins aux myrtilles et qui fait la part belle à la vie simple et paisible au bord de l’eau! Une lecture qui rentre dans le challenge Cottagecore de MissyCornish.

  • (Roman court) Le poids des secrets, Tsubaki d’Aki Shimazaki (T1)

Pour la lecture commune du 8 avril d’Un mois au Japon 2022,  j’ai choisi de découvrir Tsubaki d’Aki Shimazaki (éd. Actes Sud, coll. Babel, n°712, 1999, rééd. 2016, 115 pages), un roman court constituant le premier tome de la première pentalogie Le poids des secrets de cette autrice japonaise. Dans les années 1990, Yukiko, dans la soixantaine, vient de mourir et laisse à sa fille Namiko deux lettres écrites trois semaines avant sa mort, une à son attention et la seconde qu’elle doit remettre à un certain Yukio Takahashi dont Namiko n’a jamais entendu parlé. Qui était-il pour sa mère? Quel terrible secret familial cachait Yukiko qui avait pourtant survécu à la bombe atomique tombée sur la ville de Nagasaki le 9 août 1945?

Avec une écriture simple, épurée et pourtant rempli d’émotions contenues, l’autrice aborde, de façon pudique et délicate, des thèmes graves et douloureux à travers une histoire de famille qui se mélange à la grande Histoire: deuil, poids pesant des traditions familiales dans le Japon du début du XXe siècle, conditions de vie pendant la Seconde Guerre mondiale… Un très bon moment de lecture avec Tsubaki qui signifie camélia, la fleur préférée d’Yukiko! J’ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants de ce premier cycle.

  • (Romance) Broken Love de Clara Brunelli (T1)

J’ai lu samedi soir en e-book Broken Love de Clara Brunelli (éd. Autoédition, 2021, 274 pages), une romance contemporaine se passant entre Paris et Aix-en-Provence et qui est le tome 1 de la série Broken. Retournée vivre chez ses parents après une agression qui a mis fin à sa carrière de danseuse étoile à Paris pour laquelle elle s’est consacrée depuis toute petite, Juliette s’est refermée sur elle-même, allant jusqu’à couper tout contact avec son ancienne vie, que ce soit sa meilleure amie également danseuse, Noémie ou son ex fiancé Nathan. Alors qu’elle se rend chez son kiné, elle rencontre Mathias, coach sportif qui vient de perdre son meilleur ami, Damien et qui a du mal à faire son deuil et à contenir sa violence. Et si l’amour permettait à ces deux êtres de soigner leurs blessures respectives et se reconstruire? Une romance agréable sous fond de suspense et qui aborde des thèmes comme un passé douloureux, la résilience et la seconde chance ou bien encore comment se reconstruire après la perte d’un rêve ou d’un être cher!

Nos lectures en cours:

  • (Roman adulte) L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier

Commencé la semaine dernière lors du cours de tennis de mon mini lutin, je poursuis dimanche soir ma lecture de L’auberge de la Jamaïque de Daphné Du Maurier (éd. Le livre de poche, n°77, 1941, rééd. 2021, 318 pages) jusqu’au chapitre VII (p.112). L’ambiance est toujours oppressante au sein de la misérable auberge tenue par son cruel et ivrogne oncle Josh mais Mary peut trouver du réconfort dans la découverte de la lande sauvage. Comment parviendra-t-elle à survivre à défaut de se sauver et ne pas tomber dans la folie mélancolique comme sa tante Patience?

  • (Roman jeunesse) Hôtel Heartwood, Un hiver si doux de Kallie George et Stephanie Graegin (T2)

Comme chaque mercredi depuis janvier, nous continuons de lire le tome 2 d’Hôtel Heartwood, Un hiver si doux de Kallie George et Stephanie Graegin (éd. Casterman Jeunesse, 2019, 187 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans et aux jolies illustrations en noir et blanc. Nous prenons toujours autant de plaisir à suivre les aventures douces et bienveillantes de Mona qui comme les autres résidents de l’Hôtel Heartwood affronte un dur hiver au cours duquel les réserves de nourriture disparaissent et que la tempête de neige empêche tout réapprovisionnement. Nous en sommes presque à la toute fin, au chapitre 14 (p.166).

En passant sur le blog de Pativore, j’ai vu que cette semaine était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2022. Alors combien ai-ju lu de pages cette semaine? 1439 pages sans compter les albums jeunesse.

Pause ciné: Le Conte de la princesse Kaguya

Pour la journée dédiée à  Isao Takahata du Mois au Japon 2021, j’avais regardé, sans le chroniquer, Le conte de la princesse Kaguya d’Isao Takahata, film d’animation japonais de 2013 du Studio Ghibli, à partir de 10 ans et s’inspirant d’un conte traditionnel japonais, Le conte du coupeur de bambou datant sans doute du IXe ou Xe siècle.

Alors qu’il est en train de travailler dans une bambouseraie, un vieux et pauvre paysan découvre dans un bambou lumineux une toute petite princesse magique. Il l’emmène chez lui la montrer à sa femme. La petite princesse se transforme alors en un bébé que le couple élève avec beaucoup d’amour.

La jeune fille grandit de façon spectaculaire et est surnommée « Pousse de bambou » par les autres enfants. Pleine d’insouciance, elle s’éveille à la vie et ressent ses premiers émois amoureux.

De son côté, son père adoptif découvre également, au fil des ans, de l’or et des habits précieux et décide de préparer, avec sa femme, un bel avenir à la petite fille en lui achetant une grande et honorable maison en ville. Un soir, la jeune fille part suivre l’instruction réservée aux familles aisées en ville, laissant derrière elle ses amis et sa douce enfance à la campagne. Pour échapper à ce destin, la jeune femme devra-t-elle demander l’aide des siens sur la Lune?

Une fois en ville, la jeune fille continue sa croissance de manière plus normale et se plie, plus ou moins, aux exigences dues à son nouveau rang de princesse. Ses parents, surtout son père, pensent lui apporter le bonheur en lui trouvant un bon parti parmi les hauts responsables du pays. Sa beauté semble sans égale au point d’attirer l’attention de l’Empereur lui-même. Mais sa part d’innocence et de joie part d’elle de façon inéluctable.

Il y est ainsi question de la condition de la femme au temps du Japon médiéval, soumise aux coutumes et traditions ancestrales qui enferme les filles dans un destin tout tracé pour elles et qui les dépossèdent de leur corps et de leurs pensées même si Pousse de bambou tente d’y résister comme lorsqu’il sera l’heure d’être mariée et qu’elle se souviendra de son amour de jeunesse.

Il s’agit également d’une quête d’identité, Pousse de bambou n’étant pas une fille ordinaire mais une petite princesse magique qui commence à se rappeler petit à petit son passé et éprise de liberté. Après avoir connu une enfance heureuse dans la simplicité et entourée d’amis et une adolescence solitaire aux règles strictes et codifiées pour devenir une femme honorable, Pousse de bambou tente de trouver sa place.

Aux premières minutes de visionnage de ce film d’animation, j’ai été déstabilisée par le choix de la technique d’animation étant plus habituée aux films d’animation de Myasaki, cofondateur avec Tahakata du studio Ghibli. Puis je me suis laissée porter par l’histoire au rythme lent et qui commence un peu comme La petite Poucette d’Hans Christian Andersen (1835) mais sans sa fin joyeuse.

Pour poursuivre la découverte de cette légende japonaise, j’avais également lu une autre version: Kaguya, Princesse au clair de lune d’Alice Brière-Haquet et Shiitake (éd. Nobi! Nobi!, coll. Soleil Flottant, 2016), un album jeunesse à partir de 6 ans. J’ai ainsi pu constater des différences notables, l’accent étant mis sur l’histoire d’amour tragique entre la jeune femme et l’Empereur et offrant également une origine légendaire au Mont Fuji.

Pour illustrer ce billet, j’ai pris des images libres de droits que le Studio Ghibli a rendu disponibles sur son site. N’hésitez pas à y aller si l’univers Ghibli vous plaît car il y plusieurs centaines d’images issues du Conte de la princesse Kaguya et de leurs autres films d’animation.

Pour un autre avis: Kiona.

Participation #3 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #Film d’animation

Participation #11 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte japonais

Participation #26 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France (autrice) et Japon (illustratrice)

Participation #4 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel japonais

Au fil des pages avec Le royaume assassiné

Je lis Le royaume assassiné d’Alexandra Christo (éd. De Saxus, 2020, 500 pages), un roman fantasy young adult à partir de 16 ans avec quelques jolies illustrations en noir et blanc, sous fond de romance « ennemies to lovers ». Fille aînée de la Reine des Mers, Lira  a été élevée pour être la sirène la plus meurtrière du royaume de Diávolos et n’avoir plus une once d’humanité en elle, malgré le lien l’unissant à sa jeune cousine Kahlia. Surnommée la Dévoreuse de Princes, elle récupère un dix-huitième cœur d’un jeune prince quinze jours avant ses 18 ans en aidant sa cousine à en prendre un. Elle déclenche alors l’ire de sa mère. Pour se racheter auprès de cette dernière, Lira décide de prendre le cœur du prince doré Elian mais est prise de court par une femme-poisson qu’elle tue, sauvant alors le prince. En punition, elle est transformée en humaine.  Sa mère lui donne jusqu’au solstice d’hiver pour récupérer le cœur du prince et ainsi redevenir sirène. 

De son côté, Elian, prince héritier du royaume de Midas et capitaine du bateau pirate Le Saad s’est donné pour mission d’anéantir toutes les sirènes plutôt que d’être roi et pense qu’il pourra y parvenir en récupérant le cristal de Keto, se fiant à des contes de fée anciens. Quand il apprend que son ami a été tué par la Dévoreuse des Princes, il n’a plus qu’une idée en tête: la tuer. Pourtant, sans le savoir, Elian sauve des eaux Lira devenue humaine. Peut-il faire confiance à cette jeune femme mystérieuse et qui semble connaître bien des secrets qui lui permettraient de récupérer le cristal?  Et si Lira, en côtoyant le prince et les membres de son équipage remettait en question l’ordre de sa mère? De Lira ou Elian, qui aura le cœur de l’autre? La guerre entre sirènes et humains est-elle si inéluctable? À quel sacrifice chacun d’eux est-il prêt?

Décrit comme une réinterprétation très sombre de La Petite Sirène, ce premier roman d’Alexandra Christo ne m’a pas paru si sombre que cela au regard de la fin du roman et du conte originel d’Hans Christian Andersen paru en 1837, un conte tragique d’un amour impossible d’une jeune sirène se laissant mourir à défaut de pouvoir être aimé par le prince qu’elle a sauvé de la noyade.

J’ai apprécié l’univers fantastique inventé par l’autrice avec de nombreux royaumes visités par le prince et son équipage, en particulier celui gourmand d’Eidýllio avec « des rues entières de boulangeries, avec à chaque coin de rue des cœurs en chocolat qui dégoulinent de caramel mou » (p. 204). Dans toute cette cité, il y a une « odeur de sucreries et de menthe poivrée », l’air caramélisant la langue (p. 211). Alexandra Christo s’amuse à mélanger les époques, un peu comme dans un steampunk sans en reprendre le style permettant aux personnages d’accéder à des technologies modernes.

L’autrice prend d’ailleurs son temps pour le décrire et mettre en place la quête du Cristal de Keto à venir. Puis l’intrigue s’accélère, Elian se rapprochant sans trop de difficultés du cristal pourtant bien caché depuis très longtemps et se montrant parfois bien naïf et vulnérable mais pouvant compter sur ses loyaux amis. Ne dit-on pas que la chance sourit aux audacieux?

Mais j’ai trouvé que l’âge de Lira et Elian, respectivement 17 ans et 19 ans, n’était pas en adéquation avec le parcours de vie annoncé, Lira étant décrite comme une sirène aguerrie, meurtrière de princes et Elian comme un prince pirate tueur de sirènes ayant écumé les mers et océans. Ils auraient gagné en profondeur et en maturité en ayant été plus âgés (autour de la trentaine peut-être) que ce soit dans leur quête d’identité que dans leur romance et leur soif de liberté.

Derrière l’aventure et la romance, il est beaucoup question de liberté, de libre arbitre et d’humanité, tant Elian que Lira devant faire face à leur destinée et leur devoir dû à leur rang royal. Peuvent-ils aller à l’encontre de ce qu’il est attendu d’eux, chacun ayant grandi en écoutant préjugés et contes les modelant pour se haïr et découvrant l’autre bien différent de ce que leur légende colporte? Un bon moment de lecture qui me donne envie de relire le conte originel et de faire un billet thématique sur La petite sirène!

Participation #8 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte revisité

Participation #7 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Chocolat

Participation #15 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Royaume-Uni

Participation #2 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte revisité

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