Étiquette : relation parent-enfant (Page 3 of 9)

Au fil des pages avec Les rhinos ne mangent pas de crêpes

Nous avons lu Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Se sentant délaissée par ses parents et bien seule, Mathilde voit son quotidien chambouler par l’arrivée d’un énorme rhinocéros violet qui adore les crêpes. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de renouer avec ses parents tout le temps bien trop occupés pour s’intéresser à elle et l’écouter?

Même si la situation de départ est bien triste, l’histoire imaginée par ce duo autrice/illustratrice que nous avions découvert avec Le pire des chevaliers est complètement loufoque et décalé. Il y est ainsi question de famille et de relation parents/enfant unique. Les illustrations colorées et expressives de Sara Ogilvie apporte un plus dans le comique de situation en mettant en scène ce drôle de rhinocéros dévoreur de crêpes. J’ai également apprécié la tournure prise par le rebondissement du zoo et qui peut permettre de discuter avec le jeune lecteur du sort réservé aux animaux sauvages. Un très bon moment de lecture rigolo et gourmand avec une fin en boucle qui apporte une touche plus réaliste à l’histoire, ancrée dans l’imaginaire de l’enfance!

Nous avons enfin complété cette lecture par des crêpes, que ce soit pour le déjeuner ou le goûter, ce qui rentre dans le défi Accord mets/livre du challenge Des livres (et des écrans) en cuisine. Il y a d’ailleurs la recette de crêpes associée à cette histoire sur le site de l’éditeur, Little Urban: ici.

Participation #5 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Crêpes

Participation #4 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Angleterre

Au fil des pages avec le tome 1 de Fils de Sorcières

Pour une lecture commune avec Hilde et Syl, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin.

Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris. Après des vacances chez ses grands-parents et à la veille de la rentrée des classes, il est impatient de rentrer en CM2 tandis que sa petite sœur est en maternelle. Mais le garçon vit dans une famille spéciale où les femmes, de mère en fille, sont sorcières. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie?

Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large, en particulier la relation père/enfant et la relation entre la mère et ses sœurs, toutes étant très soudées malgré leurs caractères et looks bien différents. L’histoire est racontée du point de vue de Jean, avec sa naïveté et son innocence enfantine ainsi que tout son amour filial. D’ailleurs, j’ai trouvé que le retour de son père est très (trop) facilement accepté par les deux enfants, comme s’il avait toujours fait partie de leur vie.

Les illustrations un brin vintage de Stedho accrochent le récit fantastique dans la vie quotidienne du début des années 2000, les enfants allant à l’école, se chamaillant comme peuvent le faire des frères et sœurs de leur âge, à ceci près que la plus jeune est sorcière. Jean n’a développé aucun ressenti ni jalousie alors qu’il ne possède aucun pouvoir et vit sans problème au sein d’une famille monoparentale de sorcières.

Un moment de lecture agréable au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie! La fin de ce tome présage d’une suite que j’imagine centrée sur la nouvelle configuration familiale. Cela m’a donné envie de lire le roman de Pierre Bottero et j’ai d’ores et déjà prévu de lire le tome 2 de cette BD jeunesse, Le Voleur de Songes de Maxe L’Hermenier et Stedho (éd. Jungle, 2022, 64 pages), une histoire inédite d’après l’univers créé par Pierre Bottero.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 avec du thé, des crêpes, des croissants ou bien encore du fast-food ou autres sucreries appréciées par les deux enfants… C’est aussi une nouvelle participation pour le thème « Familles extraordinaires » du challenge Halloween 2022.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Hilde et Syl qui a aussi lu le roman jeunesse.

Participation #7 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC/Familles extraordinaires

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine quotidienne

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Famille: « Fils »

Participation #93 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France (Scénariste) et Belgique (Dessinateur)

Au fil des pages avec Même pas en rêve!

En janvier 2022, nous avions lu et relu Même pas en rêve! de Beatrice Alemagna (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans et repéré chez Bidib qui l’avait aussi bien apprécié. C’est le premier jour d’école pour Pascaline, une chauve-souris. Mais il est hors de question pour elle d’y aller au point qu’elle crie sur ses parents qui rapetissent. Elle les cache sous son aile et part à l’école, rassurée d’avoir ses parents avec elle. Et si pourtant l’école sans les parents c’était mieux?

Comme toute histoire de première rentrée des classes, Pascaline va vivre les temps forts d’une journée d’école tout en devant s’occuper de ses parents et faire face à sa peur de la séparation. Les illustrations à l’aquarelle sont pleines de pep’s et colorées, avec l’utilisation par l’autrice-illustratrice d’un rose bonbon fluo qui au premier abord détonne. Pascaline avec sa petite bouille d’effrontée est attachante. Elle personnifie à merveille le petit enfant à travers ses mimiques très expressives et les émotions ressenties. Un bon moment de lecture rigolo! Attention cependant il est possible après la lecture d’entendre très souvent les enfants dire des « Même pas en rêve! » à tout va.

Pour un autre avis sur cet album jeunesse: Bidib.

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Ponctuation: « ! »

Participation #72 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Italie

Au fil des pages avec le tome 3 des Croques

Je finis, en lecture commune avec Syl, le triptyque Les Croques avec le dernier tome, Bouquet final de Léa Mazé (éd. de la Gouttière, 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Dans le  tome précédent, nous avions laissé Céline et Colin bien isolés et en danger dans leur soif de découvrir la vérité autour du mystère planant dans le cimetière. Pouvaient-ils l’être encore plus? Il semblerait que oui, les deux adolescents, apprentis détectives amateurs, n’ayant plus d’autres choix que de fuguer. Leurs parents seraient-ils eux aussi impliqués comme Poussin?

Dans ce dernier tome qui fait la part belle à l’action (avec des illustrations dans les mêmes tonalités bleutées et très dynamiques), l’autrice s’amuse une nouvelle fois avec les nerfs du lecteur avec une fausse piste qui permet de mettre en exergue les relations complexes et parfois bien difficiles entre parents et enfants (les liens pouvant s’effriter au moment du passage de l’enfance à l’adolescence). Léa Mazé arrive, en effet, à traduire avec réalisme le grand désarroi ressenti par les parents de Céline et Colin qui ne les ont pas vu grandir et qui ont eu une mauvaise analyse de la situation. Sera-t-il possible à cette famille de se reconstruire après tant d’incompréhension et de non-dits, une fois la vérité éclatée?

Certes je pourrai titiller sur les conditions dans lesquelles un notaire véreux pourrait contourner ainsi le droit des successions (même dans le cas de successions vacantes). Mais ce n’est pas le propos de ce thriller jeunesse que je conseillerai plutôt pour des collégiens. Je préfère conserver cette vision fantasmée et enfantine des « gangstères ». Un bon moment de lecture avec ce dernier tome un peu plus violent et qui se termine sur une note d’insouciance propre à l’adolescence et qui renvoie au premier tome!

Pour un autre avis sur le tome 3: Bidib, Syl et Blandine.

Participation #20 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #68 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Adjectif: « Final »

Au fil des pages avec Chaque jour Dracula

Je lis Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre (éd. Delcourt Jeunesse, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans avec un jeune Dracula victime de harcèlement scolaire avant de devenir le célèbre vampire sanguinaire. Chaque jour, à l’école, Dracula subit les brimades et moqueries de certains camarades de classe qui le harcèlent du fait de ses différences: le jeune garçon ne peut faire du sport en extérieur, il ne peut pas manger d’ail et est un très bon élève, parlant plusieurs langues anciennes… Aucun adulte de l’école ne semble remarquer ce harcèlement et de plus en plus meurtri, Dracula ne sait pas comment aborder le sujet avec son père Vlad. Honte, déni et culpabilité le submergent. Parviendra-t-il à faire stopper ce harcèlement? Son père aimant réussira-t-il à trouver les bons mots pour l’aider et alerter l’école?

Les illustrations sont tout en émotion et en délicatesse. On ressent le mal-être de Dracula, un enfant qui est victime de moqueries et agressions, de plus en plus dures et blessantes.  Les traits du vampire me rappelle ceux d’Épiphanie dans le tome 1 de L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur également illustrée par Clément Lefèvre. La relation père/fils est également bien mise en valeur avec Vlad un père un peu dépassé par la situation et qui apporte au départ des solutions maladroites mais qui finira par rendre son fils plus confiant de lui-même.

Un bon moment de lecture dont le propos est atténué par des références rigolotes au folklore vampirique (avec en fin d’album une galerie revisitée d’illustres vampires)! Une BD jeunesse à conseiller aux jeunes lecteurs (qu’ils puissent être auteur, victime ou témoin) pour lutter contre le harcèlement scolaire tant celui-ci est malheureusement encore actuel et peut commencer parfois dès l’école maternelle, sans que cela soit repéré par l’entourage familial ou scolaire. Au passage, je coche la case 5 « Vampire » du bingo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Syl.

Participation #17 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Vampire et Case 5 du bingo

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