Étiquette : amour (Page 3 of 13)

Au fil des pages avec Le lapin de velours

Nous avons lu Le lapin de velours de Margery Williams et Sarah Massini (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, octobre 2017, 64 pages), un album jeunesse à partir de 4/5 ans selon l’éditeur mais plus proche d’un roman illustré puisqu’il comprend le texte intégral de Margery Williams paru pour la première fois en 1922 et qui est devenu un classique de la littérature jeunesse anglaise.

Un petit garçon reçoit, pour Noël, un lapin en peluche. Après quelques semaines, le lapin en peluche est délaissé parmi d’autres jouets, comme un cheval à bascule qui lui explique que s’il est réellement aimé par un enfant, il deviendra vrai. Malheureusement pour lui, il sait bien qu’il n’est qu’un doudou, surtout après avoir rencontré de vrais lapins dans le jardin. Mais lorsque le petit garçon tombe malade, l’espoir de devenir vivant peut-il renaître?

Il y est en effet question de magie de l’enfance, de quête initiatique à travers la vie d’un doudou, de son attachement réciproque à un enfant puis de leur séparation imposée par les adultes, après la guérison du petit garçon puis plus tard de sa rencontre avec la fée des doudous. Les magnifiques illustrations de Sarah Massini apportent une touche de douceur qui atténue par moments le texte plus sombre et nostalgique de Margery Williams. Un très bon moment de lecture avec cette histoire touchante, avec un soupçon de magie, d’un doudou lapin qui sera tellement aimé de son petit garçon qu’il deviendra vivant! Une bien jolie manière d’envisager le devenir d’un doudou une fois l’enfant devenu grand!

Petit aparté psy: Cette histoire date de 1922, soit bien avant la théorisation par le Dr. Donald Winnicott de l’objet transitionnel dans les années 50/60. Pourtant, cela m’a fait penser aux articles écrits par ce pédiatre et psychanalyste britannique au sujet des objets transitionnels (qui n’est pas forcément un doudou) ou de la fonction du jeu chez l’enfant. D’ailleurs, aviez-vous un doudou enfant? L’avez-vous ou non gardé? Le mien, un vieux ourson tout abîmé (tellement de fois il a été recousu par ma mère! et qui ressemble à ceux de La longue marche des doudous de Claire Clément et Geneviève Godbout (éd. Milan Jeunesse, 2012) au vu des décennies passées) est désormais passé dans les mains de mon mini lutin.

Je rajouterai plus tard le logo, lorsqu’il aura été créé, du challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib.

Participation#1 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie#Classique jeunesse anglais

Participation #18 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #19 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Animal: « Lapin »

Participation #1 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec Edelweiss

J’ai lu l’année dernière Edelweiss de Cédric Mayen et Lucy Mazel (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, juin 2017, 96 pages), un roman graphique pour les adultes. Lors d’un bal d’après-guerre, à l’été 1947, Olympe, fille de politicien et Edmond, jeune ouvrier chez Renault se rencontrent. Passionnée d’alpinisme, Olympe rêve d’escalader le Mont-Blanc comme son aïeule, Henriette d’Angeville. Au fil des ans, la détermination d’Olympe reste intacte, malgré la routine quotidienne et les aléas de la vie, Edmond lui apportant aide et soutien. Mais pourra-t-elle réaliser son rêve? Ou n’est-ce qu’un projet insensé aussi rare que la fleur d’edelweiss?

J’ai apprécié ce couple amoureux et soudé qui évolue au fil du temps et des aléas de la vie, la transformation la plus importante étant celle d’Edmond qui par amour en vient à adhérer au rêve fou de sa femme. Il y est ainsi question d’amour, de passion, d’émancipation féminine, Olympe tournant le dos à sa famille aisée, devenant couturière, pour aimer qui elle veut et accomplir son rêve, d’inégalités sociales, de condition de la femme dans une société en pleine mutation, de handicap, de dépassement de soi, de libertés…

Graphiquement, j’avais été attirée par l’illustration de couverture et l’intérieur est à son image, en particulier les cases dédiées à la montagne, vaste étendue de libertés. On a envie de s’y évader comme Olympe. Un très bon moment de lecture!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Végétal: « Edelweiss »

Au fil des pages avec L’hiver n’est jamais froid au café de l’amour

J’ai lu, en e-book, L’hiver n’est jamais froid au café de l’amour de Julia Nole (éd. HarperCollins Poche, octobre 2021, 304 pages), une romance contemporaine de Noël sous fond d’enquête policière se déroulant dans le village de Saint-Martin, près d’Albertville, en Savoie. L’histoire est plus un feel-good qu’une romance, cette dernière passant en second plan. Il s’agit avant tout d’un amour familial, celui à l’égard de la grand-mère paternelle, Madie atteinte de la maladie d’Alzheimer et qui a été placée dans un EPHAD, mettant à mal l’équilibre familial dont elle faisait le lien. Aurélie « Lili » décide de sauver le café de sa grand-mère, laissé à l’abandon depuis le départ du dernier gérant quelques mois auparavant. Elle a un mois pour éviter sa vente. Mais n’est-ce pas un projet insensé? Pourra-t-elle compter sur son entourage, en particulier son meilleur ennemi d’enfance, Thomas devenu un officier de police très séduisant?

La jeune femme va ainsi découvrir qu’elle n’est pas la seule à souffrir de la maladie de sa grand-mère, que ce soit son père qui cache sa souffrance, son frère cadet qui se réfugie dans l’alcool ou sa sœur, mère célibataire qui a déjà bien à faire avec sa fille adolescente. Au fil des jours, elle va également remettre en question ses choix de vie et revoir ses priorités, que ce soit sa promotion attendue dans le cabinet-comptable ou son incapacité à mettre fin à une relation pourtant finie depuis un an. J’ai apprécié l’évolution de la jeune femme, son ancrage familial et sa volonté de vouloir faire vivre, peut-être la dernière fois, un merveilleux Noël à sa grand-mère malade mais aussi sa romance slow burn toute douce avec Thomas, ce dernier étant une présence réconfortante pour elle sans pour autant s’imposer. 

Un bon moment de lecture douce, réconfortante et plein de bons sentiments dans l’esprit de Noël! Sans oublier des passages gourmands que ce soit dans le pub et le café désormais tenu par Lili, comme les délicieux gâteaux de Monique.

Participation #17 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation #16 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Romance de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Maladie/Mort: « Amour »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant#Gourmandises

Au fil des pages avec Petits mensonges sous le sapin

J’ai lu Petits mensonges sous le sapin de Stéphanie Pradier (éd. Harlequin, coll. &H, novembre 2023, 233 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant aux États-Unis, dans la petite bourgade de Forest Hills. Arnaqueuse professionnelle, Alicia se fait passer pour la petite amie de Warren, après avoir été découverte dans son chalet par Martha, la mère du jeune homme absent depuis 3 ans. Ses mensonges tiendront-ils devant le frère de Warren, Tyler? Alicia se laissera-t-elle attendrir par cette famille aimante et soudée au point de se laisser attraper? Comment ne pourrait-elle pas s’épanouir au sein de sa fausse belle-famille si soudée, pleine de joie de vivre et prompte à l’accueillir si gentiment? La magie de Noël opérera-t-elle?

J’ai apprécié cette romance toute mignonne, légère, rigolote et bienveillante dont le résumé de 4e couverture m’a immédiatement fait penser au film de Jon Turteltaub, L’amour à tout prix (1995) avec Sandra Bullock. Les personnages sont attachants, que ce soit Alicia qui a toujours fait en sorte de ne s’attacher à personne, encore moins d’aimer, préférant, en digne fille de parents voleurs, à profiter de la naïveté de gens riches, Martha qui fait découvrir à Alicia le sens de la famille et de l’ambiance festive de Noël, Tyler, médecin attentionné qui n’est pas insensible à Alicia malgré ses sérieux doutes ou bien encore Stella, une amie de la famille et femme de ménage du chalet de Warren.

Il y est ainsi question d’esprit de famille, d’ambiance festive de Noël (avec tous les préparatifs traditionnels tant dans la famille Patterson que dans le village pris lui-aussi dans la  frénésie de Noël: choix du sapin, marchés de Noël, repas du réveillon…), de peur à aimer et à s’ouvrir aux autres, de droit au bonheur et à l’amour, de rédemption… Un bon de lecture avec cette romance de Noël, me demandant au fil des pages comment Alicia allait se sortir de ses mensonges, mais qui aurait pu même être un très bon moment de lecture si la fin n’avait pas été si rapide et surtout si peu crédible au vu des délits commis par Alicia mais qui rentre totalement dans l’esprit « conte de Noël, avec son lot de bons sentiments, où tout est bien qui finit bien!

J’ai enfin noté de nombreux passages gourmands comme par exemple lors du concours de tarte aux noix, Alicia se lançant dans la compétition pour défendre l’honneur de Martha alors même qu’elle est allergique aux noix. D’ailleurs, cela m’a rappelé Agatha Raisin lors de sa participation au concours de quiche dans le tome 1 d’Agatha Raisin enquête, La quiche fatale de M.C. Beaton mais sans tricherie ni mort à la clé.

Participation #7 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation #6 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Romance de Noël

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant#Cuisine de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Végétal: « Sapin »

Au fil des pages avec Maya l’abeille

J’ai lu Maya l’abeille de Waldemar Bonsels (éd. Ynnis Editions, 2022, 221 pages), un roman jeunesse initiatique à partir de 9/10 ans et paru pour la première fois en Allemagne en 1912. Quand je l’ai vu à la fin de l’été dans les nouveautés de ma médiathèque, je ne savais pas que l’histoire était si ancienne, ne connaissant que le dessin animé de la fin des années 70 avec son emblématique chanson du générique.

Toute jeune abeille élevée par sa nourrice Cassandre, Maya sort pour la première fois de la ruche par une belle journée d’été. Curieuse et intrépide, elle décide de partir à la découverte du monde et non de devenir une ouvrière récoltant et rapportant chaque jour le pollen à la ruche. La petite abeille est très vite émerveillée par la beauté estivale et impressionnée par ce qui l’entoure, inconsciente des dangers qui la guettent, comme par exemple des prédateurs. Elle rencontre de nombreux insectes et autres petits animaux (bousier, libellule, araignée, punaise, papillon…), parfois amicaux parfois hostiles ainsi qu’un elfe des fleurs. De discussion en discussion, elle désire de plus en plus rencontrer un être humain bon.  Parviendra-t-elle à réaliser son rêve, trouver sa place parmi les abeilles, forte désormais de son expérience?

À chaque rencontre éphémère (à peu près un chapitre à chaque fois, l’animal se faisant dévorer ou disparaissant purement et simplement), la petite abeille mûrit tout comme le jeune lecteur, le narrateur omniscient, profondément humain l’interpellant par des petites phrases en italique qui vont bien au-delà des aventures de la petite abeille. Il y est ainsi question de la vie humaine, du vivre ensemble, d’apprendre de ses erreurs et de ses préjugés, de ne pas se fier aux apparences qui peuvent être trompeuses, de beauté, de mort, de douleurs et de souffrance, du système naturel proie/prédateur, d’un peu de magie avec l’elfe des fleurs ou bien encore d’amour entre insectes d’espèce différente…

D’autre part, je n’ai pu laisser de côté tout au long de ma lecture que l’histoire a été écrite et publiée quelques années avant la Première Guerre Mondiale, surtout à la lecture de la confrontation finale abeilles/frelons, l’auteur apparaissant humaniste et pacifiste, bien que patriotique (vivre pour la reine de la ruche avant sa propre vie d’abeille).

J’ai ainsi apprécié découvrir la véritable histoire de Maya l’abeille, loin de mes souvenirs d’enfance, même si j’ai regretté qu’il n’y ait pas quelques illustrations des différents animaux croisés, anthropomorphisés ou non, comme ce peut être le cas par exemple chez Beatrix Potter. Un bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage à la fois poétique et philosophique, un classique jeunesse allemand qui interroge la nature humaine!

Pour le plaisir, je vous mets le lien du générique de Maya l’abeille:

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse allemand

Participation # Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Elfe des fleurs

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Prénom: « Maya »

Participation #12 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib#Allemagne

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