Catégorie : Mini crapahuteur (Page 36 of 42)

Sète et son port de pêche

Eglise Saint-Joseph

La Décanale de Saint-Louis

Ce 10 mai 2009, nous nous rendons à Sète et y arrivons en fin de matinée. Mais le temps se gâte soudainement. Malgré la pluie fine et le vent, nous montons au sommet du Mont Saint-Clair, à 183 mètres d’altitude. Au détour d’une rue, au niveau de l’Église Saint-Joseph, nous voyons une pratique existant également dans le Vieux-Nice: des paires de chaussures sont suspendues sur les câbles électriques.

Panorama du Mont Saint-Clair

Malgré la grisaille, nous avons une jolie vue au niveau du Panoramique des Pierres Blanches. En effet, nous avons une vue plongeante sur Sète, la Mer méditerranée, les canaux et l’étang de Thau. La commune porte bien son nom de « Venise du Languedoc ».

Chapelle Notre Dame de la Salette

Nous visitons ensuite la Chapelle Notre Dame de la Salette datant de la fin du XIXe siècle et ses jolies fresques.

Théâtre de la Mer

Fort Richelieu

Puis nous redescendons vers le port de pêche et faisons une pause déjeuner dans un des restaurants du port avec au menu une paella de la mer. Nous repartons en longeant le bord de mer. Nous passons devant le Théâtre de la Mer, ancien fort, le cimetière marin dans lequel est enterré Paul Valéry, le Fort Richelieu… Dans le cimetière Le Py, se trouve la tombe de Georges Brassens.

MIAM – Sète

Nous finissons cette journée par le Musée International des Arts Modestes (MIAM). Dans le musée, nous pouvons regarder de nombreuses œuvres d’art pour le moins colorées et parfois très enfantines : peintures, sculptures, planches de bandes dessinées, anciens jouets…

Gignac

Pont de Gignac

Ce 9 mai 2009, en fin d’après-midi, nous partons de Saint-Guilhem-le-Désert pour nous rendre à Gignac, à un peu plus de 10 kilomètres de là. Avant d’arriver dans la commune, nous faisons une pause pour regarder de plus près le Pont de Gignac. Comme indiqué sur la plaque apposée sur le pont, ce dernier a été jugé comme le plus beau pont du XVIIIe siècle. Construit entre 1776 et 1810, il est à trois arches. Un sentier est aménagé le long des berges du fleuve Hérault.

Puis nous nous rendons à Gignac et commençons notre déambulation dans les rues et les places de la commune. A l’instar du pont de Gignac, plusieurs sites sont classés monuments historiques: la Grande Rue, l’église Notre Dame de Grâce, la place Saint-Pierre…

Tour de Gignac

A quelques jours près, nous aurions pu assister à une fête annuelle à Gignac. En effet, chaque année, le jour de l’Ascension est fêté l’âne Martin qui aurait, selon la légende, prévenu les villageois d’une attaque imminente des Sarrasins en l’an 719 et leur aurait permis de les repousser.

La nuit commence à tomber et nous reprenons la route à travers les vignobles pour rentrer à Montpellier, laissant derrière nous Gignac et son passé médiéval. Le lendemain, nous irons à Sète et son port de pêche.

Balade à Saint-Guilhem-le-Désert

Ce 9 mai 2009, nous allons à Saint-Guilhem-le-Désert, situé  à une trentaine de kilomètres de Montpellier. Nous nous garons sur le parking en contrebas de la commune et suivons le ruisseau Verdus qui nous offre une jolie petite cascade. La forêt avoisinante est remplie de pins noirs, les pins de Salzmann.

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Nous arrivons bientôt à l’Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert que nous visitons. Cette abbaye bénédictine fut fondée en l’an 804 puis reconstruite au XIe siècle en même temps que le cloître. De style roman languedocien, elle est une étape pour les pélerins faisant les chemins de Saint-Jean-de-Compostelle, inscrite à ce titre au patrimoine mondial de l’UNESCO. A l’intérieur, s’y trouve un orgue datant du XVIIIe siècle et fabriqué par Jean-Pierre Cavaillé de 1782 à 1789, juste avant la Révolution française. Cet édifice religieux était autrefois appelée Abbaye de Gellone du nom du vallon dans lequel le village a été construit.

Cloître de Saint-Guilhem-le-Désert

Puis nous continuons notre visite par le cloître qui, avec le temps, fut démantelé, des éléments sculptés ayant été même achetés par un collectionneur américain au début du XXe siècle. Il est ainsi possible de voir une reconstruction du cloître à New York, au musée The Cloistrers. Après être passés sous les galeries, nous nous rendons dans le réfectoire des moines.

Nous sortons ensuite de ces lieux pour déambuler dans les ruelles du village. Puis nous faisons une pause rafraîchissante sur la place de la Liberté où de nombreux touristes sont assis en terrasse, admirant l’immense platane de près de 150 ans d’âge. Nous ne nous attardons pas trop et repartons pour faire une balade. En effet, la commune est le lieu de départ de nombreuses randonnées.

Château du Géant

Nous choisissons la randonnée allant à l’ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant. Nous remontons la rue du Bout du Monde pour sortir du village et suivons ensuite, sur notre droite, le GR74 en direction des ruines du Château du Géant qui surplombe Saint-Guilhem-le-Désert. Une légende entoure ce château. On raconte qu’un géant y aurait vécu avec une pie et qu’il aurait terrorisé les habitants du village. Il aurait envoyé quotidiennement une servante chercher de l’eau au puits du village. Un jour, le chevalier Guilhem, déguisé en servante, aurait réussi à le tuer. Nous ne pouvons pas visiter ces ruines, le site étant une propriété privée.

Plus d’une heure après le début de notre balade, nous faisons demi-tour et redescendons au village, après avoir fait une petite pause pour admirer la vue plongeante sur Saint-Guilhem-le-Désert et ses remparts. En effet, nous n’avions pas prévu une tenue pour randonner. Nous regagnons notre voiture pour nous rendre à Gignac.

Les bories de Seillans

Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.

Notre-Dame-de-l’Ormeau

La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.

Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.

Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.

A la recherche des vautours du Verdon

Trigance

Ce 27 février 2009, nous nous garons sur le parking de Trigance. Il est déjà 11 heures et nous nous dirigeons vers le GR49 en remontant la route principale de la commune puis par un sentier qui monte sur la gauche.

Nous arrivons bientôt sur une plaine qui conduit au hameau d’Entreverges. Nous faisons une pause pique-nique, la neige parsemant de-ci de-là la végétation et les ruines. Nous reprenons des forces sans savoir qu’un peu plus tard, la neige nous attendra aussi sur le sentier.

Nos chaussures de randonnée sont malgré tout suffisantes pour continuer le sentier en direction des gorges du Verdon. Nous passons dans les sous-bois.

Belvédère de Rancoumas

Grand corbeau – belvédère de Rancoumas

Nous arrivons bientôt en haut du canyon du Verdon, au niveau du belvédère de Rancoumas. La neige cède alors le pas aux falaises de calcaire.

La vue est impressionnante : l’immensité des falaises accentue les abîmes dans lesquels coulent les eaux turquoises du Verdon. Dans les gorges, nous apercevons le sentier Martel. Gare au vertige! En face de nous, nous voyons aussi le belvédère de Trescaire.

Grand corbeau

Vautour fauve – Verdon

Vautour fauve – Verdon

Au-dessus de nos têtes, virevoltent des grands corbeaux et des vautours fauves. Les falaises sont aussi prisées par des grimpeurs profitant de cet immense mur d’escalade.

Rougon

Rougon

Puis nous reprenons le sentier par le Col de Breis pour retourner à Trigance et laissons derrière nous la neige et les vautours. Au détour du sentier arboré, nous avons une belle vue sur Rougon, son rocher et son château. D’ailleurs de Rougon, le Point Sublime offre une des plus belles vues sur les Gorges du Verdon.

Trigance

Il est déjà 19 heures et le soleil se couche sur la commune. Il est temps de rentrer chez nous.

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