Catégorie : Mini cinéphile (Page 1 of 2)

Pause ciné: la série jeunesse Les Quiquoi

Pendant les vacances de Noël, nous avons regardé l’adaptation audiovisuelle des Quiquoi avec la première saison (26 épisodes de 7 min) réalisée en 2D par Eugène Boitsov et coproduite par Silex Films et Doncvoilà productions, d’après la BD jeunesse de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior) pour les 6/8 ans.

Nous retrouvons avec grand plaisir en version animée la bande des Quiquoi: Olive l’artiste, Pétole la tête brûlée, Pamela l’indécise, Boulard le râleur, Raoul le trouillard et Mixo l’intello. Ensemble, ils tentent de résoudre de manière complètement loufoque des questions existentielles de leur âge. Les gags s’enchaînent. Rien ne semble arrêter leur imagination débordante!

Certains épisodes reprennent l’histoire des tomes déjà parus comme par exemple l’épisode 1, « Le coup de soleil » qui adapte le tome 4, Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant (avec quelques différences vite repérées par mon mini cinéphile) ou bien encore l’épisode 11, « Le bonhomme de neige qui ne voulait pas fondre »… La plupart sont des histoires inédites tout en gardant l’humour et l’esprit de la BD jeunesse.

Quant au doublage, les comédiens choisis collent parfaitement aux personnalités de la bande d’amis toujours aussi imaginatifs et expressifs. Une bien jolie adaptation réussie! Il nous reste désormais à attendre les nouveaux épisodes.

Si ça vous tente, vous pouvez retrouver les épisodes, depuis octobre 2023, sur france.tv. Et pourquoi pas, relire ou découvrir aussi les tomes de la BD éponyme?

 

 

Au fil des pages avec Ruby tombée du nid

Nous avions lu, en janvier 2022, Ruby tombée du nid de Dan Ojari, Mikey Please et Briony May Smith (éd. Gallimard Jeunesse, octobre 2021, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui est une adaptation du court métrage d’animation éponyme de 32 minutes et en stop motion réalisé par les Studios Aardman en 2021 et que nous avions vu pendant les vacances de Noël 2021 sur Netflix.

Recueillie bébé par une famille aimante de souris, Ruby, un rouge-gorge aux oreilles de souris est souvent maladroite, n’ayant jamais appris à voler, quand il faut aller récupérer des provisions dans la maison des humains gardée par une redoutable chatte. Elle aimerait pourtant être une petite souris discrète. Grâce à son amie la pie, Ruby pourrait-elle réaliser son souhait en récupérant l’étoile magique du sapin de Noël qui semble réaliser tous les vœux des humains? Et si pourtant, il suffisait seulement d’être elle-même?

Il y est ainsi question de famille, d’adoption, d’entraide, d’amitié, de quête d’identité, de confiance en soi et d’acceptation de soi… Les magnifiques illustrations sont douces et chaleureuses, avec ce coup de crayon si reconnaissable de Briony May Smith. Elles font également monter la tension dans les différentes apparitions de la chatte (son ombre ou bien encore son œil dans le sapin), chatte qui pourrait faire peur aux plus petits, surtout dans le film d’animation. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte de Noël sur l’acceptation de soi!

Petit aparté ciné: Nous avons revu le film d’animation. Ruby, un rouge-gorge est adoptée par une famille de souris qui se nourrit dans la maison gardée par une chatte. Il est bien difficile pour Ruby de ne pas être démasquée par la chatte et elle rêve d’être une souris. Son vœu se réalisera-t-il? On retrouve le savoir-faire des Studios Aardman à qui on doit Wallace et Gromit tant dans la mise en scène que le comique de situation qui s’appuie également sur la musique. Face à la chatte, Ruby fait preuve de courage et de détermination afin de permettre à sa famille souris et son amie la pie de trouver de quoi manger dans les nombreux déchets laissés par les humains. En toile de fond, il y est ainsi question de gaspillage alimentaire et d’écologie, les déchets humains impactant la vie des animaux. Un bien joli film d’animation de Noël qui fait la part belle aux bons sentiments!

Participation #13 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Contes & Légendes

Participation #14 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Conte de Noël

Participation #42 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine de Noël

Au fil des pages avec Les 4 filles du Docteur March

Dans le cadre du challenge 2023 sera classique, le mois de septembre est consacré, comme les années précédentes, à un classique de la littérature américaine. Nathalie a proposé une lecture commune des Quatre filles du Docteur March. Je me suis jointe à elle avec cette relecture tout comme Isabelle. J’ai donc lu Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et illustré par Thomas Gilbert (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, novembre 2019, 208 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur et qui est une version traduite et abrégée par Malika Ferdjoukh du texte originel, Little Women paru pour la première fois aux États-Unis en 1868 pour le premier volume et en 1869 pour le second (partie qui n’est pas dans ma version abrégée, Good WivesLes filles du Docteur March se marient). Il existe également deux autres romans: Le Rêve de Jo March en 1871 et Jo et sa tribu en 1886.

Mais revenons-en à l’histoire qui suit, pendant un année (d’un Noël à l’autre), la vie quotidienne de 4 sœurs March – Margaret « Meg » une jolie brune âgée de 16 ans, presque 17 qui tient son rôle de grande sœur au sérieux, Joséphine « Jo », âgée de 15 ans, le garçon manqué un brin colérique, la timide et musicienne Beth âgée de 13 ans, presque 14 et l’orgueilleuse Amy âgée de 12 ans – auprès de leur mère et de leur vieille domestique, Hannah pendant que leur père, pasteur nordiste (et non médecin) s’est engagé comme aumônier pendant la Guerre de Sécession.

Elles font très vite connaissance du petit-fils de M. Laurence, leur voisin et qui fut l’ami de leur grand-père maternel. Âgé de 15 ans, presque 16 et timide, Théodore « Laurie » Laurence est venu vivre chez son grand-père paternel, après le récent décès de ses parents et avoir passé une grande partie de sa scolarité dans un pensionnat en Suisse. Son grand-père voudrait le voir aller à l’université et reprendre ses affaires commerciales et a engagé, à cette fin, un précepteur, John Brooke. Il est alors intégré comme membre à part entière du groupe, faisant fi des conventions sociales.

À l’aube de l’âge adulte pour Meg, Jo et Laurie, chacun aspire à un riche et célèbre futur, à l’exception du désir plus modeste de Beth. Meg se voit en femme accomplie au sein d’un foyer riche et chaleureux, Jo en tant qu’écrivain célèbre et indépendante de tout mari, Laurie en tant que musicien célèbre, Beth vivant humblement auprès de sa famille, avec son piano, où tous seraient en bonne santé et Amy en vivant de sa peinture à Rome. Mais qu’est-il attendu d’une jeune femme du XIXe siècle? L’argent fait-il le bonheur, aux dires de Tante March ou est-ce de vivre au sein d’une famille unie et aimante?

Dans un style simple, la narratrice omnisciente passe d’un protagoniste à un autre, que ce soit les 4 sœurs, leur mère, Laurie ou son grand-père, pour nous décrire leur quotidien. Alter ego de l’autrice, Jo apparaît comme une adolescente au discours très moderne et féministe, qui, aurait bien voulu être un garçon afin de gagner sa vie comme elle l’entend et d’être indépendante. Contrairement à sa sœur Meg qui rêve de belles toilettes et qui se rapproche de M. Brooke (un jeune homme aux beaux yeux bruns et instruit), elle n’aspire à aucune histoire amoureuse et ne voit pas les signes de l’amour naissant que lui voue Laurie, le considérant comme un frère.

On est loin de l’imagination débordante d’une Anne Shirley ou d’une Sara Crewe. Mais les 4 sœurs ont en commun leur bonté et leur générosité, leur famille autrefois riche ayant été ruinée lorsque leur père est venu en aide à un ami et continuant à aider les plus pauvres qu’eux comme Mme Hummel, une veuve avec ses enfants en bas-âge ou en tricotant des chaussettes aux soldats…

D’ailleurs, l’attitude des 4 sœurs à être des jeunes femmes modèles, en particulier de l’orgueilleuse Amy qui tente de s’améliorer, m’a fait à plusieurs reprises penser à Sophie, la petite fille qui enchaînent bêtises et maladresses, n’en faisant qu’à sa tête dans Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur, roman pour enfants paru pour la première fois en 1858 et que j’ai fait découvrir cet été à mon mini lutin dans une version illustrée.

Surnommées par leur père « petites femmes », on n’en oublierait presque leur jeune âge tant elles font des efforts pour être de petites femmes modèles, travaillant pour les deux aînées (Meg étant préceptrice des enfants Walch et Jo dame de compagnie de Tante March) et chacune participant aux travaux de couture pour Tante March et pour les dons aux soldats. A l’image du livre offert par leur mère, Le voyage du Pélerin de John Bunyan (1678), elles tentent de faire de leur mieux en se comportant comme des adultes qu’elles ne sont pas encore.

La famille tient une place importante dans ce roman initiatique, que ce soit celle des March ou des Laurence. Les 4 sœurs apprennent à prendre la vie du bon côté et surmontent ensemble les épreuves de la vie, que ce soit les difficultés financières, les  châtiments corporels subis à l’école par Amy ou la maladie, comme lorsque Beth tombe très malade à cause de la scarlatine… L’amour qu’elle se porte leur permet de dépasser leurs désaccords et animosités. Les 4 sœurs apparaissent finalement très bien élevées, gentilles et très soudées.

Je ne sais pas si c’est dû à la version abrégée mais je m’attendais à avoir plus de passages religieux (présent à travers les sermons de Meg par exemple ou lorsque les filles s’inspirent dans leur quotidien du Voyage du Pélerin…) et j’ai trouvé parfois le langage de Jo un peu trop contemporain dans son argot alors que le roman a été écrit en 1867, soit peu après la Guerre de Sécession.

Il  y est ainsi question de famille, de condition de la femme au XIXe siècle, d’inégalités sociales, de sororité, d’amitié,  de premiers émois amoureux, du passage de l’adolescence à l’âge adulte, d’entraide, de pauvreté, de bonté, de générosité, de quête identitaire ou de désir de bonheur…

Un bon moment de lecture plein de bons sentiments, parfois un peu trop moralisateur et puritain (notamment s’agissant du péché d’orgueil), avec ce roman d’apprentissage aux personnages attachants et qui donne envie de connaître la suite de la vie des 4 sœurs March et de Laurie, l’histoire s’arrêtant sur les fiançailles de Meg! Leur vie d’adultes sera-t-elle à l’image de leurs rêves et aspirations adolescentes? Auront-ils leur château en Espagne tant de fois rêvé? J’ai d’ailleurs repéré une version intégrale regroupant les deux volumes et traduite par Janique Jouin-de Laurens: Les Quatre filles du Docteur March (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages).

J’ai également noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 avec le repas de Noël, les tourtes réconfortantes de la vieille Hannah, les citrons confits qu’apporte Amy à l’école… Et aussi un clin d’œil au Challenge Halloween 2023, la représentation de Noël de la pièce de théâtre, « Malédiction de la sorcière », écrite par Jo et jouée par les quatre sœurs mettant en scène une sorcière, Hagar (p.12/13).

Petit aparté ciné: J’avais vu il y a longtemps à la télévision Les Quatre filles du Docteur March, un film américain de Gillian Armstrong  réalisé en 1994 avec dans les rôles-titres Wynona Ryder (Jo) et Christian Bale (Laurie) et qui m’avait donné envie de lire le roman éponyme. J’en garde un très bon souvenir. Cet été, j’ai regardé une nouvelle version cinématographique qui m’a moins plu même si elle laisse une place plus grande aux 4 sœurs comme dans le roman, Les filles du Docteur March, film américain de Greta Gerwig réalisé en 2019 et diffusé sur Netflix, avec dans les rôles-titres Saoirse Ronan (Jo) et Timothée Chalamet (Laurie), l’histoire démarrant une fois les 4 sœurs adultes, Jo vendant sa première histoire à un journal et Amy en Italie avec Tante March et y retrouvant Laurie puis remontant dans le passé par flash-back.

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Isabelle pour le 1er volume (éd. Gallimard, collection 1000 soleils, 1988) et Nathalie dans une nouvelle traduction et illustrée par Nathalie Novi regroupant les 2 volumes (éd. Tibert, septembre 2022, 700 pages).

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse américain

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Maladie/Mort: « Docteur »

Participation #32 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Sorcière

Participation #23 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

Au fil des pages avec Persuasion

Pour la journée « Romantisme » du Mois Anglais 2023, j’ai eu envie de relire Persuasion de Jane Austen (éd. Plume en vol, 2021, 153 pages), roman posthume publié pour la première fois en Angleterre en 1818. Anne Elliot (qui est appelée dans ma version « Anna », ce qui était dérangeant dans ma lecture), désormais une vieille fille âgée de 27 ans, vit paisiblement auprès de son père, un orgueilleux et endetté baronnet et sa sœur aînée tout en se languissant d’un amour passé, celui qu’elle continue de chérir à l’égard de Frederick Wentworth, alors jeune officier de la marine sans fortune et à l’avenir incertain. Elle avait, en effet, 8 ans plus tôt, rompu leurs fiançailles sur les conseils d’une amie de la famille, Lady Russell. En raison d’un travers de fortune, le père d’Anne loue le domaine familial à l’amiral Croft dont l’épouse n’est autre que la sœur de Frederick et se retire à Bath avec sa fille aînée, Elizabeth tandis qu’Anne va chez leur sœur cadette, Mary afin de l’aider dans ses tâches quotidiennes. Frederick revient dans le même temps désormais capitaine, fortuné et à la recherche d’une épouse. Leur amour va-t-il avoir une chance de renaître?

L’histoire fait la part belle à la romance avec Anne, une jeune femme gentille, fidèle, sensible et bien plus intelligente et déterminée qu’il n’y paraît et Frederick qui voudrait bien se convaincre qu’il n’est plus amoureux mais qui ne cesse de rechercher son contact à la moindre occasion. Leur romance « Seconde chance » est douce amère et il est bien sûr question de persuasion dans les choix de vie, en particulier dans le choix d’un mari pour une jeune lady, la force de caractère de tout à chacun, les apparences trompeuses… Est-il possible de faire un mariage d’amour alors qu’à l’époque pullulent les mariages arrangés pour conserver titres et fortune? Le triangle amoureux n’en est pas vraiment un, tant Anne espère – désespère – de pouvoir retenter sa chance avec le capitaine. Elle reste tout au long du roman fidèle à elle-même et à son amour de jeunesse.

D’autre part, derrière la romance, Jane Austen dresse un portrait sarcastique de la vie quotidienne de l’aristocratie et de la bourgeoisie avec leurs vanités, hypocrisies et codes sociaux sous la Régence anglaise, notamment à travers les personnages du père d’Anne, Walter Elliot et sa sœur aînée Elizabeth qui, bien vaniteux, dénigrent les nouveaux riches au nom de l’étiquette et de la supposée suprématie de la noblesse anglaise ou bien lorsqu’elle décrit la vie mondaine bien superficielle à Bath… Le snobisme de la sœur cadette, Mary n’est pas en reste non plus. Il y est question également de la marine britannique – la Royal Navy, l’histoire se déroulant après la défaite de Napoléon.

Le style d’écriture est vif et enjoué, la narratrice omnisciente ajoutant par-ci par-là des petites incursions sarcastiques voire mes cyniques sur les personnages, leurs pensées et leurs modes de vie. Un très bon moment de lecture même si mon préféré de l’autrice reste Orgueil et préjugés!

Petit aparté ciné: J’avais vu il y a longtemps à la télévision le téléfilm britannique d’Adrian Shergold diffusé sur la BBC en 2007. J’ai eu envie de le revoir, étant actuellement en streaming sur Arte avec dans les rôles principaux Sally Hawkins et Rupert Penry-Jones, après avoir été déçu de la dernière adaptation en date, le film de Carrie Cracknell diffusé depuis 2022 sur Netflix avec dans les rôles principaux Dakota Johnson et Cosmo Jarvis. À choisir, il vaut mieux le téléfilm. Malgré un rythme lent et une mise en scène très académique, il est bien plus fidèle au roman et le charme opère entre les deux. Le film est bien trop moderne pour l’époque, Cosmo Jarvis est bien fade dans le rôle du capitaine Wentworth, même si Dakota Johnson tire son épingle du jeu dans un registre plus proche d’une autre héroïne austenienne, Emma. Aucune alchimie ne se dégage du duo. Dans les deux cas, le quatrième mur est régulièrement brisé mais il passe mieux dans le téléfilm car s’appuyant sur des regards de l’actrice et non sur des dialogues simplistes ou bien trop modernes pour une jeune Lady vivant sous la Régence anglaise.

Participation # Le Mois Anglais 2023 de Lou et Titine #Romantisme/Classique anglais

Participation #2 Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique anglais

Participation #7 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni/Angleterre

Pause ciné: Super Mario Bros. le film

Pendant les vacances de Pâques, nous sommes allés voir au cinéma Super Mario Bros. le film, un film d’animation américano-japonais coréalisé par Aaron Horvath et Michael Jelenic, coproduit par Nintendo et Universal Studios, sorti au cinéma le 5 avril 2023 et à partir de 6 ans. Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir les personnages des jeux vidéo éponymes.

Mario et Luigi, deux frères plombiers habitant à Brooklyn chez leurs parents. Après un gigantesque problème d’inondation dans les rues de la ville, les deux frères sont aspirés par un mystérieux tuyau vert. Désormais séparés, Luigi atterrit dans le lugubre territoire du roi des Koopas, Bowser tandis que Mario se retrouve dans le Royaume Champignon et fait la connaissance de Toad. Ce dernier l’emmène au château de la princesse Peach, en plein conseil de guerre, Bowser étant sur le point d’envahir le Royaume Champignon, après avoir dérobé la Super étoile possédée par le peuple des Pingouins. Aidé de la princesse Peach et de Toad, Mario retrouvera-t-il son frère? Le trio pourra-t-il empêcher les sombres desseins de Bowser en sollicitant l’aide du royaume des Kong?

Nous avons passé un bon moment de cinéma (et même très bon pour mon mini geek) avec une histoire certes classique (minimaliste diront certains) mais fidèle aux jeux vidéos avec quantités de références et rebondissements qui s’enchaînent sans temps morts et qui raviront tant petits et grands fans, dans une ambiance très années 80 tant dans la bande-son que dans certaines scènes (avec l’entêtante chanson du « crooner » Bowser, amoureux transi de la princesse Peach (« Peach Pitchounette »…) et son lot de scènes très drôles comme la scène inter-générique). Le gameplay des Mario et Donkey Kong a bien été intégré au scénario, que ce soit les passages dans les tuyaux, l’utilisation des power-up ou les karts sur les arcs-en-ciel…

Une bien chouette adaptation rythmée, colorée et réussie avec une princesse badass (encore plus que dans le jeu vidéo Mario Odyssey) et un duo de frères de choc qui combattent ensemble Bowser! A travers ces aventures, il y est aussi question pour Mario et Luigi de confiance en soi, Mario souhaitant faire ses preuves et que son père soit fier de lui. La scène post-générique semble présager d’une suite au vu du succès de cet opus. Peut-être que cette fois il y aura autant de Toads que de Toadettes au Royaume Champignon (une toadette n’apparaissant que sur un poster en arrière-plan du marché).

Participation #5 Un Mois au Japon 2023 de Hilde et Lou #Film d’animation

« Older posts

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑