Étiquette : tristesse (Page 3 of 5)

Au fil des pages avec Où est mon étoile?

Pour cette journée dédiée aux éditions Nobi Nobi, j’ai choisi une de nos dernières lectures avec Où est mon étoile? de Satoe Tone (éd. Nobi Nobi!, 2015), un album jeunesse grand format partir de 3 ans. Petite Souris est triste d’avoir perdu un ami cher. Ses amis la réconforte en lui disant qu’il n’est pas vraiment parti et qu’il s’est changé en une belle étoile. Mais où peut-elle la trouver? S’ensuit alors un long voyage pour Petite Souris.

L’autrice aborde avec douceur et délicatesse le thème douloureux du deuil à travers le voyage de Petite Souris. La tristesse de l’absence du défunt laisse alors place aux souvenirs qu’il lui en reste, grâce au réconfort de ses amis. Parmi les amis de la petite souris, nous retrouvons la petite grenouille Pippo du précédent album de l’autrice, Le voyage de Pippo (éd. Nobi Nobi, 2014) avec des illustrations aux couleurs pastels tout aussi oniriques et poétiques que dans cette histoire. Un très bon moment de lecture rempli d’émotion avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations!

Participation #15 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #21 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Au fil des pages avec Les copains de la colline

Nous empruntons à la médiathèque Les copains de la colline de Linda Sarah et Benji Davies (éd. Milan Jeunesse, 2014, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Ben et Théo sont inséparables. Ce sont les meilleurs amis du monde. Mais l’arrivée d’un troisième garçon, Sam perturbe Ben, mettant à mal cette belle amitié exclusive. Et si une amitié encore plus belle et forte pouvait se créer à trois?

Comme toujours avec Benji Davies, les illustrations sont jolies et pleines de tendresse. Il y décrit un univers simple et chaleureux, proche de la nature. Que d’aventures en haut de la colline pour ces trois enfants pleins d’énergie et débordant d’imagination avec des jeux autour des pirates et des pauses-goûter. L’attitude de Ben nous rappelle celle de Marmotte dans Les Fantômes ne frappent pas à la porte d’Eulalia Canal et Rocio Bonilla (éd. Père Fouettard, 2020). Coup de cœur pour cet album jeunesse!

Participation #2 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Lieu: « Colline »

Participation #22 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Goûter

Au fil des pages avec Il était une fois le feu des dragons

Depuis qu’il a été glissé sous le sapin de Noël, nous lisons et relisons Il était une fois le feu des dragons de Beatrice Blue (éd. Little Urban, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Après nous avoir conté l’origine de la corne des licornes, Beatrice Blue nous conte cette fois l’origine du feu des dragons. En effet, nous avions découvert cette autrice pendant le premier confinement avec une lecture offerte et racontée par l’éditeur, en mai 2020, d’Il était une fois la corne des licornes.

Dans un royaume enchanté, la rumeur d’un terrible dragon semant le chaos et le froid s’est répandue depuis très longtemps parmi les habitants. Tous en ont peur sauf deux enfants, Freya et Sacha qui passent leur temps libre à lire des histoires sur ce dragon. Un jour d’hiver glacial, ils décident de partir débusquer le dragon au sommet des montagnes enneigées. Et si ce dragon était inoffensif et souffrait de solitude?

Dans ce conte, il est question de rumeur, d’aventures, de confiance en soi, d’amitié et de plaisir de lire. A l’instar de la couverture et de la double page qui s’ouvre, les illustrations de Beatrice Blue sont magnifiques, les couleurs froides et bleutées se transformant au fil des pages en couleurs chaudes en même temps que le dragon se réchauffe par les lectures des deux enfants et leur amitié. Coup de cœur pour cet album jeunesse au joli message universel!

Participation #4 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Dragons »

Au fil des pages avec Diane

L’été dernier, lors du RAT gourmand d’août 2020, j’avais lu Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°15716, 2014), le premier roman court de l’autrice. Un an après le terrible accident de la circulation qui a emporté son mari Colin et sa fille Clara, Diane part seule s’enterrer – se reconstruire – en Irlande, à Mulranny, se raccrochant au fait que son défunt mari adorait la guiness. Elle quitte Paris, son meilleur ami et employé Félix à qui elle confie la gestion du café littéraire nommé « Les gens heureux lisent et boivent du café ». Elle loue un cottage à un couple âgé, Abby et Jack dont le neveu, Andrew, un photographe solitaire et bourru vivant avec son chien, vit dans la maison voisine. Rien ne semble pouvoir les rapprocher. Et pourtant?

Cette petite romance se laisse facilement lire, l’histoire changeant très vite de style dès la rencontre entre Diane et Andrew, le deuil de son mari et de sa petite fille passant en second plan. J’avais été un peu déçue de ma lecture, tant dans le style d’écriture que dans une romance du type Harlequin, surtout après avoir lu sur le même thème, Des vents contraires d’Olivier Adam.

Pourtant, cette semaine, en me rendant à la médiathèque, j’ai vu l’adaptation en roman graphique de ce roman, Les gens heureux lisent et boivent du café de Véronique Grisseaux et Cécile Bidault, d’après Agnès Martin-Lugand (éd. Michel Lafon, 2019). Je l’ai empruntée avec la suite de ce roman, La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin Lugand (éd. Michel Lafon, éd. Pocket, n°16442, 2016).

S’agissant du roman graphique, je l’ai trouvé fidèle au roman d’autant que certains traits caricaturaux des personnages, comme Félix, ont été atténués. Même la question du deuil est plus présente, l’évolution physique de Diane dans les illustrations y contribuant largement. Je pense qu’il est préférable de lire le roman avant pour comprendre certaines ellipses ou raccourcis de l’adaptation due à son format.

Puis je lis la suite, La vie est facile, ne t’inquiète pas. L’histoire reprend un an après le départ de Diane de Mulranny. Elle semble avoir repris sa vie en main, à Paris, avec son fidèle ami, Félix, même si la douleur est encore bien présente, surtout la perte de sa fille Clara l’empêchant tout contact avec un enfant. Elle est sur le point de racheter les parts de ses parents du café littéraire et vient de rencontrer Olivier, un homme éperdument amoureux d’elle. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, elle revoit Andrew, lors d’une exposition de ses photos, qui lui apprend qu’Abby est très malade. Ni une ni deux, elle retourne à Mulranny où elle doit aussi faire face à une rencontre inattendue et déstabilisante. Arrivera-t-elle à surmonter un nouveau décès?

J’ai bien apprécié cette suite, un court roman feel good que j’ai trouvé mieux construit et mieux écrit que Les gens heureux lisent et boivent du café. En retrouvant sa « seconde » famille irlandaise si soudée malgré les blessures enfouies ou non de chacun des membres, Diane sera plus forte qu’elle ne le pense, parvenant malgré ses hésitations et ses angoisses, à vivre avec le décès de sa fille. La romance accompagne bien mieux la vie d’après la perte. Il y a même un peu plus de références au paysage irlandais et à ses plats typiques (et non plus que la guiness) comme le pain noir, l’irish stew et l’irish breakfeast (« ça sentait le bacon, les œufs, les toasts grillés »). Un bon moment de lecture avec cette suite!

Pour d’autres avis: Enna (roman graphique).

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégories Être humain: « Gens », Adjectif: « Facile » et Aliment/Boisson: « Café »

Participation #6 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine irlandaise

Au fil des pages avec Pour quelques gouttes d’eau

J’emprunte à la médiathèque Pour quelques gouttes d’eau d’Anne Jonas et Marie Desbons (éd. Le buveur d’encre, 2017), un album jeunesse à partir de 6 ans. Dans un pays chaud, Zahina est une petite fille qui chaque jour va avec son père et ses frères et sœurs chercher de l’eau au puits, une cruche sur la tête. Mais cette tâche est bien difficile pour la petite fille qui laisser s’échapper quelques gouttes de cette précieuse eau à son grand désespoir. Triste et honteuse, elle se renferme de plus en plus dans le silence. Et pourtant si cette eau n’était pas vraiment perdue? Son père bienveillant pourra-t-il la réconforter?

Les illustrations sont magnifiques et accompagnent à merveille le texte mélancolique, la petite fille se reprochant de ne pas être à la hauteur de sa lourde tâche. Malgré la tristesse de la petite fille, c’est tout un sentier qui s’épanouit derrière elle au fil du temps. Rempli au départ de cailloux, il se transforme en sentier verdoyant alimenté tout à la fois par les gouttes d’eau perdues du puits et les larmes de la fillette. L’histoire permet ainsi d’aborder avec les jeunes lecteurs la valeur de l’eau et son accès difficile pour de nombreux habitants de notre planète, notamment en Afrique, qui n’ont malheureusement pas l’eau potable aussi facilement que nous. Il est possible de prolonger la lecture sur le cycle de l’eau ou son traitement. Coup de cœur pour cet album jeunesse très poétique!

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégorie Mot au pluriel: « Gouttes d’eau »

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