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Point lecture hebdomadaire #59

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) ainsi que ma lecture en cours.

Nos lectures du 12 au 18 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Oscar et Carrosse, La fête foraine de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (T2)

Après avoir début septembre le tome 1 d’Oscar et Carrosse, La soupe de pâtes, nous lisons le tome 2, La fête foraine de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2021, 48 pages), un roman jeunesse à partir de 6 ans. Carrosse voudrait bien aller avec Oscar à la fête foraine. Mais il n’ose pas le lui demander. Un soir, il se décide enfin et accompagne Oscar à son travail. Mais tout ne se déroule pas comme prévu, entre quiproquos et incompréhensions de la part de Carrosse qui pense Oscar en danger. Les illustrations sont toujours tendres et rigolotes. Encore un très bon moment de lecture avec ce deuxième tome du duo très attachant Oscar/Carrosse!

  • (Album jeunesse) Regarde par la fenêtre de Katerina Gorelik

Nous lisons Regarde par la fenêtre de Katerina Gorelik (éd. Saltimbanque, 2021, 60 pages), un album jeunesse avec des découpes et à partir de 3/4 ans. Il est amusant de découvrir ce qui se cache derrière la fenêtre des maisons, leurs habitants étant souvent ceux des contes traditionnels comme le loup, la sorcière, le Petit Chaperon rouge mais aussi d’autres appréciés des enfants comme des souris ou un pingouin. Un très bon moment de lecture pour se faire gentiment peur avec ce livre participatif qui rappelle que les apparences peuvent être trompeuses!

  • (Roman jeunesse) Touchez pas au roquefort! de Bernard Stone et Ralph Steadman

Nous lisons Touchez pas au roquefort! de Bernard Stone et Ralph Steadman (éd. Gallimard Jeunesse, 1980, rééd. 2017, 29 pages), un roman policier jeunesse à partir de 9 ans paru pour la première fois en 1978 et qui est recommandé par le Ministère de l’Éducation Nationale pour le cycle 3 de l’école primaire. Grasboule découvre paniqué la disparition de tous les fromages de l’entrepôt. Accompagné de son adjoint, Sam Ledentu, l’inspecteur Souris enquête sur ce vol. Qui peuvent bien être les coupables? Un bon moment de lecture avec ce roman jeunesse qui reprend tous les caractéristiques du roman policier, plongeant les jeunes lecteurs dans une ambiance mystérieuse et jazzy, digne des vieux polars et films noirs et avec de l’humour tant dans les illustrations « vintage » que dans les noms des personnages jouant sur les noms de fromages!

  • (Roman illustré ado) La ferme des animaux de George Orwell et Quentin Gréban

J’ai lu La ferme des animaux illustré par Quentin Gréban (éd. Mijade, coll. Albums, 2021, 153 pages) et reprenant le texte intégral de George Orwell. Les animaux de la Ferme du Manoir se révoltent et prennent le pouvoir, forçant le fermier et sa femme à fuir leurs terres. Les humains n’ont plus leur place dans la ferme rebaptisée « Ferme des Animaux » et désormais dirigée par les cochons, en particulier Boule de Neige et Napoléon. Mais bien vite, l’euphorie de la révolution laisse place à une peur savamment entretenue par les cochons, les autres animaux de la ferme redevenant une masse exploitée. Marqué par son engagement dans la guerre civile espagnole (et le rôle de l’URSS), George Orwell a écrit une fable animalière politique bien pessimiste, les deux cochons Boule de Neige et Napoléon renvoyant à Trotski et Staline, l’auteur étant partisan du socialisme mais hostile au stalinisme.  Les illustrations à l’aquarelle de Quentin Gréban sont magnifiques et mettent en images les points clés du roman. Un classique de la littérature anglaise à (re)lire et à faire découvrir aux plus jeunes lecteurs! Il est d’ailleurs recommandé pour les lycéens.

Ma lecture en cours:

(Roman policier) Cinq petits cochons d’Agatha Christie

J’ai lu jusqu’à 208 la page Cinq petits cochons d’Agatha Christie (éd. du Masque, n°7, rééd. 2015, 284 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1942 aux États-Unis, Hercule Poirot étant engagée par la fille de Caroline Crale, depuis lors décédée et qui avait été condamnée pour le meurtre par empoisonnement de son époux, Amyas Crale 16 ans plus tôt. Caroline Crale était-elle innocente comme le pense sa fille? Hercule Poirot pourra-t-il faire éclater la vérité en se rapprochant des témoins et intervenants de l’affaire encore en vie?

Au fil des pages avec le tome 1 de L’École des Souris

Nous relisons à nouveau cette année le tome 1 de L’École des Souris, Une rentrée en canoë d’Agnès Mathieu-Daudé et Marc Boutavant (éd. L’école des loisirs, coll. Mouche, 2018, 47 pages), un roman jeunesse pour les 6/8 ans. Afin de profiter dans le calme de la compagnie des souris, Elvis le hibou pense avoir trouver une merveilleuse idée: devenir directeur d’une école. En ce premier jour d’école, il accueille les 13 souriceaux des époux de L’Écurie dont les prénoms commencent tous par un « W ». Mais est-ce vraiment de tout repos de s’occuper de petites souris bruyantes et turbulentes? L’aide d’Emma, une belette végétarienne en tant qu’institutrice sera-t-elle suffisante?

Nous apprécions toujours autant les illustrations de Marc Boutavant qui met en scène des souriceaux espiègles et curieux avec à leur tête la petite Winnipeg, Elvis se retrouvant vite débordé par leur énergie et leur gourmandise (restes de friandises, chutney d’escargots…). Elvis parviendra-t-il à faire classe et se rappeler le prénom de tous les élèves? Il est amusant de découvrir la rentrée des classes du côté des adultes et non comme la plupart des livres jeunesse sur ce thème du côté des élèves. Un bon moment de lecture rigolo avec des passages gourmands et une référence au détour d’un paragraphe au Petit chaperon rouge (ou plus exactement « des histoires de grande méchante belette et de petit souriceau rouge »)!

Il existe deux autres tomes de L’École des Souris: Par ici la sortie! (éd. 2019, 71 pages) et Première neige (éd. 2020, 62 pages) que j’ai aussi empruntés à la médiathèque.

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Objet: « Canoë »

Participation #39 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #friandises et plats d’escargots

Participation #86 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Point lecture hebdomadaire #58

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 septembre 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin ne m’a fait relire cette semaine que des histoires qu’il connaissait déjà et qu’il apprécie beaucoup comme par exemple Hulotte de Juliette Lagrange, Puisette et Fragile d’Estelle Olivier, Laure Poudevigne et Samuel Ribeyron ou encore Satanés lapins! de Ciara Flood…

  • (Album jeunesse) Un Amour Américain de Daniela Volpari ♥

J’ai lu Un Amour Américain de Daniela Volpari (éd. Marmaille & Compagnie, 2015, 56 pages), un album jeunesse magnifiquement illustré et à partir de 6 ans selon l’éditeur. Marqué par son premier amour Laura dont il conserve précieusement une photo, James recherche toute sa vie cette femme aimée qu’il ne peut oublier malgré les années, ce qui le ramènera aux États-Unis, après avoir parcouru le monde. Un très bon moment de lecture empreinte de mélancolie et d’une douce nostalgie qui parlera sans doute plus aux lecteurs adultes qu’aux jeunes enfants!

  • (Album jeunesse) Lubie de Frédéric Clément

J’ai lu Lubie de Frédéric Clément (éd. Albin Michel Jeunesse, 2012), un album jeunesse à partir de 8 ans et sous-titré Le peintre des fleurs et son grain de folie. L’auteur s’inspire de la vie du peintre flamand, Jan Brueghel (1568/1625) qui connut tardivement le succès. Chaque année, à son anniversaire et aux premiers coquelicots de l’été, Lubie, une petite démone revient hanter le jeune peintre et le pousse à utiliser le pot de peinture rouge « sang-dragon » offert par son père, illustre peintre, Pieter Brueghel. Il y est question de création artistique, de tâtonnement et de persévérance du peintre dans son processus créatif, en particulier du choix de la couleur utilisée et de la difficulté de Jan Brueghel de trouver sa propre cohérence artistique et de se démarquer de son héritage paternel. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations – mélange de photographies, peintures à l’huile et de mises en scène avec de petits objets qui reproduisent la peinture baroque flamande!

  • (Roman jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern

J’ai lu Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Ernest a 10 ans et vit avec sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, du poids des non-dits et et des secrets de famille…  Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui!

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) Jours de sable d’Aimée de Jongh

J’ai lu Jours de sable d’Aimée de Jongh (éd. Dargaud, 2021, 288 pages), un roman graphique qui suit un jeune journaliste photoreporter de 22 ans, John Clark qui a été engagé par la FSA (Farm Security Administration) pour témoigner des difficiles conditions de vie des agriculteurs du Dust Bowl, en 1937 souffrant de pauvreté, maladies liées à la sécheresse, aux tempêtes de sable et qui poussent beaucoup d’entre eux à migrer en Californie. Son travail le touchera au plus profond de lui-même au point de remettre en question sa mission et même son choix de vie. Il y est ainsi question de voyage initiatique, du travail du photographe, du rôle de l’image qui peut être manipulée ou non, d’écologie…

L’autrice s’est inspirée de nombreux témoignages recueillis à l’époque et a intégré à son histoire des photographies des archives de la FSA prises entre  1935 et 1937, certaines m’étant familières comme celle de la photographe Dorothea Lange, « Migrant Mother » datée de 1936. Un très bon moment de lecture avec ce roman graphique qui avait aussi beaucoup plu à Bidib! Cela m’a donné envie de lire Les raisins de la colère de John Steinbeck (éd. Gallimard, coll. Folio, n°83, rééd. 2013, 639 pages), roman paru pour la première fois en 1939.

  • (Romance feel-good) La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman

Après avoir été attirée par le titre poétique et la jolie illustration de couverture, j’ai lu La Délicieuse imposture du Chant des Sirènes de Charlotte Léman (éd. L’Archipel, coll. Instants suspendus, 2022, 282 pages), une romance feel-good contemporaine. À 33 ans, Claire vit depuis plus de 3 ans avec Julien dans leur appartement parisien. Mais leur routine la pèse, son quotidien avec Julien se finissant souvent en disputes ou en non-dits et silences dans le meilleur des cas. La jeune femme est lasse de ne plus vivre leur amour des débuts et râle beaucoup, ne s’épanouissant plus dans sa relation de couple. Après une énième dispute à l’approche des vacances d’été, Claire décide de louer, seule, pour 15 jours, une maison avec piscine à Ceilan-sur-Mer en suivant les pas d’Anna, l’héroïne du livre acheté par hasard dans une librairie et qui a trouvé l’amour en Toscane. Elle a besoin de réfléchir sur ce qu’elle veut dans sa vie, loin de Julien et des réseaux sociaux. Cette parenthèse bretonne sera-t-elle son épiphanie?

Avec une écriture fluide et agréable, ce roman se lit rapidement et prend le contrepied d’une romance feel-good que j’avais lue il y a quelques mois avec également une jeune femme qui décide de faire un break dans son couple et qui tombe amoureuse de son voisin, Notting Hill with Love… Actually d’Ali McNamara. Il y est question de relation de couple, d’adultère, de seconde chance, du poids de la maternité sur la femme, de l’impact des réseaux sociaux comme Instagram, des apparences trompeuses ou bien encore le difficile équilibre vie privée/vie professionnelle… Une lecture mitigée ayant apprécié certains questionnements de l’héroïne malgré des rebondissements souvent stéréotypés voire clichés mais pas la fin bien trop fleur bleue et bien loin du tempérament initial de la jeune femme, son adultère lui ayant permis de rentrer dans « le moule » mariage/enfant!

Au fil des pages avec Anne de Green Gables

L’année dernière, j’avais lu Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery (éd. Monsieur Toussaint Laventure, 2020, 384 pages), un roman jeunesse à partir de 13 ans et à la magnifique couverture pleine page de Paul Blow. Dans ce roman initiatique, on suit l’histoire d’Anne Shirley de ses 11 à 16 ans et de son quotidien dans la petite ville d’Avonlea, sur l’île du Prince Édouard, au Canada, à la fin du XIXe siècle.

Jeune orpheline de 11 ans, Anne Shirley est adoptée par erreur par la sévère Marilla et le timide Matthew Cuthbert, une sœur et un frère âgés et sans enfants qui voulaient adopter un garçon pour les seconder dans les travaux de la ferme de Green Gables. La jeune fille vient chambouler leur quotidien bien rôdé en leur redonnant le sourire. Ont-ils fait le bon choix en gardant auprès d’eux cette enfant maigrichonne et rousse avec des taches de rousseur qui parle beaucoup trop et qui a tendance à rêvasser? Anne a-t-elle enfin trouvé le foyer tant de fois rêvé auprès d’eux, après une enfance solitaire, dans la pauvreté, sans joie, amour ni amis et à s’occuper d’enfants en bas âge?

Au fil des années, Anne s’épanouit et trouve sa place au sein de la petite communauté d’Avonlea, que ce soit au sein d’une famille aimante que représente Marilla et Matthew ou à l’école, entretenant une amitié forte avec son amie de cœur Diana Barry du même âge qu’elle ou une rivalité tenace avec Gilbert Blythe de 3 ans son aîné pour être premier de la classe puis plus tard pour réussir l’examen d’admission à Queen’s pour devenir institutrice.

Bavarde, sans filtres et tête en l’air, la jeune fille commet maladresses sur maladresses, que ce soit ses coups de colère à l’encontre de Rachel Lynde ou Gilbert Blythe, ses erreurs qui prennent des proportions tragiques lorsqu’elle sert par exemple du vin de groseille à Diana au lieu du sirop de framboises lors de leur après-midi thé, lorsqu’elle fait un gâteau au liniment analgésique au lieu de la vanille…

D’une sensibilité à fleur de peau, le moindre événement peut prendre des proportions gigantesques, que ce soit dans une joie extrême lorsque par exemple Matthew lui offre pour Noël une robe aux manches bouffantes ou bien dans un désespoir profond lorsque Marilla a perdu sa broche d’améthyste et accuse Anne ou bien encore lorsque l’adolescente se teint les cheveux en vert…

De même qu’elle le fait avec son quotidien, la jeune fille transforme et sublime la Nature qui l’entoure en quelque chose de merveilleux, romantique ou féérique, comme c’est le cas avec le Chemin blanc des délices, le Lac scintillant ou bien encore le Sentier des amoureux…

L’autrice transpose avec tendresse et humour les états d’âme d’Anne, pleine d’imagination dans ce qu’elle vit et ressent et qui l’emporte très souvent dans de grandes envolées lyriques et mélodramatiques. Anne se révèle très attachante au point qu’elle arrive à se faire aimer de tout son entourage. Pleine de vie, elle ne laisse personne indifférent. Il est très agréable de voir grandir Anne et de voir le monde à travers elle, elle qui s’émerveille d’un rien. Coup de cœur pour ce premier tome des aventures d’Anne Shirley, une jeune fille certes rêveuse mais pétillante, vive et intelligente!

Au cours de ma lecture, je me suis rappelée des passages du premier des trois téléfilms canadiens de Kevin Sullivan, Le bonheur au bout du chemin (1985) avec Megan Follows dans le rôle d’Anne Shirley et que j’avais vus il y a très longtemps à la télévision quand j’étais adolescente, sans savoir, à l’époque qu’il s’agissait d’une adaptation d’un roman paru pour la première fois en 1908.

Pour un autre avis sur ce tome 1: MissyCornish.

Participation #8 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Retour aux sources

Participation #11 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Classique canadien

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Green »

Participation #71 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Canada

Point lecture hebdomadaire #54

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours.

Nos lectures du 8 au 14 août 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) L’étrange mystère du lac perdu de Paddy Donnely ♥

Nous lisons et relisons L’étrange mystère du lac perdu de Paddy Donnely (éd. Kimane, 2022), un album jeunesse à partir de 3 ans. En Irlande du Nord, Ella va chez son grand-père qui vit au bord du lac Loughareema avec la loutre Cara. Un étrange mystère entoure ce lac qui disparaît régulièrement. La petite fille percera-t-elle ce mystère? Il y est question de Nature, d’émerveillement et d’imagination.  Coup de cœur pour cet album jeunesse aux très jolies illustrations et qui se termine sur une double page documentaire sur le lac Loughareema!

  • (Album jeunesse) Une si belle journée! de Richard Jackson et Suzy Lee

Nous avons lu Une si belle journée! de Richard Jackson et Suzy Lee (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2022), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Il pleut. Et si c’était pourtant une belle journée pour profiter de la Nature? Nous apprécions toujours autant les illustrations de Suzy Lee que nous avions découverte avec La vague. Il y est question de joie de vivre et du monde de l’enfance.  Un très bon moment de lecture tout mignon qui permet aux plus grands de replonger en enfance!

  • (Album jeunesse) Renard et Petit Georges de Thibault Prugne ♥

Nous lisons et relisons Renard et Petit Georges de Thibault Prugne (éd. Margot, 2022), un album jeunesse à partir de  4 ans. Un renard, un mulot et un haricot se retrouvent piégés au fond d’un puits. Serait-ce un haricot magique? Il y est question d’amitié et d’entraide, l’auteur s’amusant à détourner la chaîne alimentaire. Coup de cœur pour cet album jeunesse aux magnifiques illustrations qui nous rappelle l’histoire de Jules et le renard de Joe Todd-Stanton!

  • (Roman jeunesse) Le secret de Lost Lake de Jacqueline West

J’ai lu Le secret de Lost Lake de Jacqueline West (éd. Seuil Jeunesse, 2022, 283 pages), un roman jeunesse fantastique pour les 9/12 ans selon l’éditeur. Fiona Crane, âgée de 11 ans vient de déménager dans la petite ville de Lost Lake avec ses parents et sa sœur aînée, Arden, âgée de 13 ans afin de permettre à cette dernière, athlète de haut niveau de poursuivre plus facilement ses entraînements de patinage artistique. La jeune fille vit mal ce déménagement se sentant délaissée par ses parents au détriment de sa sœur aînée et se réfugie dans la lecture d’un étrange et inquiétant livre découvert à la bibliothèque et racontant l’histoire de deux sœurs, Astrée et Perle et d’une disparition. Troublée par ce livre qui se déplace tout seul et dont l’histoire fait écho à sa propre vie, Fiona décide de résoudre ce mystère et de connaître la fin de cette histoire. Mais est-ce sans dangers? Il y est question de sororité, de jalousie/rivalité entre sœurs, de performance juvénile et de culpabilité. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman jeunesse que j’aurai pu garder pour Halloween puisqu’il y est question de fantômes!

Des lectures adulte:

  • (BD adulte) Beauté de Hubert et Kerascoët (T1, T2 et T3)

J’ai lu le triptyque Beauté de Hubert et Kerascoët (éd. Dupuis), une BD adulte (bien que classé à partir de 12 ans selon l’éditeur), un conte de fées décalé, cruel et à l’humour noir dans lequel je retrouve des thèmes récurrents chez Hubert: Désirs exaués (T1, 2011), La reine indécise (T2, 2012) et Simples mortels (T3, 2013). Au Moyen-Âge, Morue, une pauvre, peu intelligente et laide paysanne adolescente délivre la fée Mab qui lui accorde le don d’être perçue comme très belle par quiconque la regarde. Mais rien ne se passe comme l’avait espéré Morue. Certes, elle sort de la pauvreté en se sauvant avec le seigneur Eudes puis en épousant le roi Maxence, s’intéressant plus à sa petite personne qu’à la guerre faisant rage contre le Roi Sanglier qui a bientôt vent de son incroyable beauté. Mais sa beauté fait-elle le bonheur? Comment vivre avec ce don qui s’est révélé plutôt être une malédiction? Et si Morue avait été trompée par la fée Mab? La fin arrive peut-être un peu vite, Morue atteignant une maturité bienvenue mais que je ne lui aurai pas soupçonné au vu de son caractère naïf, frivole et peu avisé.

  • (Roman adulte) Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille

J’ai lu, en e-book, Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille (éd. Charleston, 2022, 323 pages), un roman choral qui suit la vie de trois personnes autour de la maternité et de la littérature: Claire qui vit, en France, sa première grossesse entre joies, craintes et déceptions, une mystérieuse jeune femme qui vient de s’enfuir en  Indonésie, en laissant derrière elle son bébé et qui tente de se reconstruire comme elle peut et Océane, âgée de 19 ans qui a décidé après le récent divorce de ses parents de vivre avec son père pour sa première rentrée universitaire aux États-Unis. Il y est ainsi question des difficultés entourant la maternité qui sont souvent non-dits et culpabilisants: désir ou non-désir d’enfant, de baby blues/dépression post-partum, de relation de couple, de liberté ou bien encore de parentalité (difficulté d’être mère, de se sentir mère)… Un bon moment de lecture dont la structure narrative m’a rappelé La tresse de Laetitia Colombani!

  • (Roman policier historique) Blood & Sugar de Laura Shepherd-Robinson

J’ai lu Blood & Sugar de Laura Shepherd-Robinson (éd. 10/18, 2022, 546 pages), un roman policier historique se déroulant en juin 1781 en Angleterre. Le capitaine Harry Corsham enquête entre Londres et Deptford sur le meurtre de son ami, Tad Archer, avocat et militant abolitionniste qui était sur le point de dévoiler un secret pouvant mettre un terme à la Traite négrière. Entre fausses pistes, mises en garde, silences et difficultés à pouvoir accorder sa confiance, Harry tente de démêler le vrai du faux, en cachant ses propres opinions et faisant fi de mettre en péril sa famille, sa future carrière politique et même sa vie. Mais son enquête dérange jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir bien hypocrites quant au sort réservé aux esclaves noirs considérés comme de simples marchandises dont il ne faut en tirer que du profit, morts ou vivants. L’écriture est fluide et addictive, les personnages nuancés. Un très bon moment de lecture qui nous plonge dans un contexte social anglais du XVIIIe siècle dur et éprouvant!

Ma lecture en cours:

(Roman feel-good contemporain) Au comptoir des murmures de Tia Wolff

J’ai commencé à lire en e-book jusqu’à la page 212 Au comptoir des murmures de Tia Wolff (éd. Autoédition, 2020, 278 pages), un roman feel-good contemporain se déroulant, sur quelques semaines, dans un pub irlandais. Depuis le départ de son père 3 ans auparavant et son retour à Killorglin, Erynn tente de sauver de la faillite le pub familial, The Whispering Druid. Mais ce retour aux sources était-elle une bonne décision? Une lecture pour le moment bien agréable en suivant le quotidien d’Erryn et des habitués du pub, que ce soit son frère, ses amies ou les habitants de la petite ville!

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