Étiquette : romans adulte (Page 4 of 50)

Au fil des pages avec Le mensonge de trop

J’ai lu Le mensonge de trop de Shari Lapena (éd. Les Presses de la Cité, février 2025, 336 pages), un thriller domestique se déroulant dans une petite ville américaine où tout un quartier suit les recherches pour retrouver Avery Wooler, une fillette de 9 ans qui a disparu après avoir été renvoyée de son cours de chorale à l’école et dont le père en découvrant ce renvoi, la frappe, étant rentré lui aussi plus tôt que prévu avant été quitté par sa maîtresse, Nora, une voisine de la famille. Est-ce une fugue ou un enlèvement?

Les courts chapitres s’enchaînent avec son lot de suspects et de mensonges, comme s’en aperçoivent très rapidement les policiers en charge de l’enquête. Qu’est-il arrivé à la fillette? Sera-t-elle retrouvée en vie? L’autrice multiplie les rebondissements, les mensonges, les trahisons et les apparences trompeuses, les manipulations et les fausses pistes pour mieux nous tenir en haleine. Personne ne semble irréprochable et à l’abri du soupçon, que ce soit son père William, médecin dont l’amante, Nora vient de rompre ou des garçons plus âgés du quartier… au point que chacun en vient à douter de son propre entourage (mari, fils…), cela m’ayant fait penser sur ce point à L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry.

Il y est ainsi question de mensonges et de manipulations, de famille avec le mariage, la parentalité en particulier autour du handicap d’un enfant, Avery étant une enfant zèbre (à la fois très intelligente et souffrant de troubles de l’attention) et l’un des adolescents du voisinage ayant un TSA (trouble de la sphère autistique)…

Un très bon moment de lecture avec ce turn-over addictif autour d’une disparition d’enfant même si j’ai trouvé la fin un peu trop courte et précipitée mais à l’image du titre et même si la fillette m’a parue quand même très mature pour son jeune âge! C’est le premier roman que je lisais de cette autrice mais ce ne sera pas le dernier.

Pour d’autres avis sur ce roman: Bianca.

Participation #8 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Canada

Throwback Thursday Livresque: Roman poétique

TTL n°309 chez Carole #Roman poétique

Ce jeudi 3 avril 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Roman poétique ».

J’ai opté pour une définition large voire imagée du thème, en tout cas le plus proche d’un roman en vers avec deux lectures de l’année dernière:

  • En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut (éd. Gallimard, coll. Folio, n°6308, 2016, rééd. mars 2017, 172 pages), un court roman sur l’amour fou des parents du narrateur, un jeune garçon entraîné dans le tourbillon des mensonges à l’endroit et à l’envers de ses parents.
  • Méduse de Martine Desjardins (éd. L’Atalante, septembre 2023, 206 pages), un court roman d’apprentissage réinterprétant le mythe de Médus, une jeune fille rejetée par sa famille en raison de sa laideur, plus précisément d’une difformité oculaire et qui est confiée à un Institut au sein de laquelle elle devient une servante auprès des bienfaiteurs.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Couverture pastel ».

Point lecture hebdomadaire 2025 #13

En cette début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du  24 au 30 mars 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous continuons à lire avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), un roman jeunesse d’aventures paru pour la première fois en 1872.

  • (Albums jeunesse) Les Souris du Buisson-aux-Mûres, Le Printemps et L’Été de Jill Barklem

Nous avons également lu Les Souris du Buisson-aux-Mûres, Le Printemps de Jill Barklem (éd. Qilinn Éditions, mars 2024, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et paru pour la première fois au Royaume-Uni en 1980. Dans ce tome, les souris organisent un pique-nique surprise pour l’anniversaire du petit Wilfred. Puis comme nous l’avions déjà et sans attendre l’été, il a aussi voulu lire le tome sur L’Été (éd. Qilinn Éditions, mars 2024, 32 pages) avec cette fois le mariage de Poppy Eyebright, la laitière et Dusty Dogwood, le meunier.  Des histoires toutes aussi mignonnes que celles sur les deux autres saisons!

  • (Album jeunesse) La Belle et la Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe, d’après Gabrielle-Suzanne de Villeneuve

J’ai lu, après mon mini lutin, La Belle et la Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe, d’après Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et qui est parue tout récemment (éd. Albin Michel Jeunesse, février 2025, 80 pages), un album jeunesse à partir de 9 ans. J’ai beaucoup apprécié cette une réinterprétation réussie et magnifiquement illustrée du conte originel, Mme Villeneuve s’étant très certainement inspirée de la famille des Goncalvus, dont le père souffrait d’hypertrichose et dont Belle, dans cette version, découvre leur vie dans un livre de la bibliothèque de la Bête. Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse) L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban

J’ai lu L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban (éd. Albin Michel Jeunesse, octobre 2023, 144 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents au vu des thèmes abordés. Chaque soir après l’école, Kinjal, une fillette de 9 ans rentre chez elle, auprès de ses parents et de sa sœur aînée Chadna,  en empruntant un périlleux chemin à travers la montagne qu’elle chérit tant, vivant sur le plateau d’Hemadri, en Inde jusqu’au jour où son quotidien est bouleversé, sa sœur étant soudainement malade des fleurs de chair. Il y est ainsi question de quête initiatique, de deuil, de résilience, de famille, de jalousie, de religion à travers les esprits de la montagne, de Nature, de la portée symbolique des noms, de courage… Un très bon moment de lecture avec ce court roman poétique et touchant!

Des lectures adulte:

  • (Biographie) Ada ou la beauté des nombres de Catherine Dufour

J’ai lu Ada ou la beauté des nombres de Catherine Dufour (éd. Fayard, septembre 2019, 245 pages), une biographie sous-titrée Lovelace, la pionnière de l’informatique. Je m’attendais à ce que l’autrice se focalise bien plus sur les découvertes d’Ada mais en réalité c’est sa vie qu’elle relate, sur un ton léger et humoristique qui est parfois déroutant au vu des propos mentionnés (inceste, violences intrafamiliales et conjugales…).

  • (Thriller domestique contemporain) Le mensonge de trop de Shari Lapena

J’ai lu Le mensonge de trop de Shari Lapena (éd. Les Presses de la Cité, février 2025, 336 pages), un thriller domestique se déroulant dans une petite ville américaine où tout un quartier suit les recherches pour retrouver Avery Wooler, une fillette de 9 ans qui a disparu après avoir été renvoyée de son cours de chorale à l’école. Les courts chapitres s’enchaînent avec son lot de suspects et de mensonges. Qu’est-il arrivé à la fillette? Sera-t-elle retrouvée en vie? L’autrice multiplie les rebondissements, les mensonges, les trahisons et les apparences trompeuses, les manipulations et les fausses pistes pour mieux nous tenir en haleine. Personne ne semble irréprochable et à l’abri du soupçon, que ce soit son père William, médecin dont l’amante, Nora, une voisine de la famille vient de rompre ou des garçons plus âgés du quartier… Un très bon moment de lecture avec ce turn-over addictif autour d’une disparition d’enfant même si j’ai trouvé la fin un peu trop courte et précipitée mais à l’image du titre et même si la fillette m’a parue quand même très mature pour son jeune âge! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Sur l’île d’Elizabeth O’Connor

J’ai lu Sur l’île d’Elizabeth O’Connor (éd. JC Lattès, mai 2024, 272 pages), un roman d’apprentissage se déroulant sur une île au large du pays de Galles, de septembre à décembre 1938. Agée de 18 ans, Manod vit avec son père veuf et pêcheur de homards et sa sœur cadette âgée de 12 ans. Un jour, une baleine s’échoue et deux ethnologues anglais viennent pour étudier le mode de vie et le folklore des habitants, engageant la jeune femme qui maîtrise parfaitement l’anglais comme assistante et traductrice. Leur arrivée lui redonne l’espoir d’une autre vie, sur le continent anglais. En effet, contrairement à sa sœur cadette, Manod aspire à une autre vie loin de l’île aux dures conditions de vie en devant professeure. Mais peut-elle y croire? Avec des chapitres très courts, sobres et épurés, l’autrice dresse un portrait très touchant et tout en délicatesse de cette jeune femme pleine de rêves, d’espoirs et de doutes. On ressent sa sensibilité à fleur de peau et le désespoir qui semble ne pas quitter les îliens, la guerre n’étant pas loin d’éclater. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage et d’émancipation féminine! J’en reparle très vite.

Ma lecture en cours:

(Roman policier historique) Monk, La marque de Caïn d’Anne Perry (T6)

J’ai commencé à lire le tome 6 de Monk, La marque de Caïn d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, mai 2001, 444 pages), un roman policier se déroulant à la fin des années 1850, Monk étant engagée par Mrs. Geneviève Stonefield pour retrouver son mari Angus, un homme d’affaires prospère, celle-ci étant persuadé que le frère jumeau de son mari, Caleb, l’a assassiné. Son enquête le conduit dans les bas-fonds de Londres où se répand une épidémie de typhoïde.

Au fil des pages avec Poussière blonde

En janvier dernier, j’ai lu Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman qui faisait écho à ma précédente lecture sur Ava Gardner avec une autre icône de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Marilyn Monroe.

En janvier 2020, Pauline Bazelet assiste à la destruction du Mapes Hotel, palace réputé mais fermé et à l’abandon depuis plusieurs décennies, à Reno, dans le Nevada, avec sa meilleure amie Billie-Pearl. C’est l’occasion de se souvenir d’une rencontre qui a changé son destin, pendant l’été 1960, lors du tournage du film Les Désaxés de John Huston. En ce temps-là, Pauline était une jeune mère célibataire discrète et effacée de 20 ans vivant chez ses parents et qui travaillait comme femme de chambre au Mapes Hotel, ayant dû laisser de côté ses rêves de devenir vétérinaire. Lorsqu’elle est appelée pour nettoyer la suite 614, elle ne s’attendait pas à faire la connaissance de Mrs Miller, une femme hagarde dont elle ne comprend pas tout de suite qu’elle est Marilyn Monroe.

J’ai apprécié découvrir la vie de Pauline et son émancipation à travers des flashbacks et ses échanges avec l’actrice qui se montre tout à la fois fragile et à fleur de peau, sous l’emprise des médicaments et pourtant si gentille et bienveillante à l’égard de la jeune femme. Même si l’illustration de couverture est une photographie de Marilyn Monroe, ce livre n’en est pas une biographie romancée, l’actrice étant un personnage qui permettra à l’héroïne du roman, Pauline, de reprendre sa vie en main. On y découvre cependant l’actrice à un moment particulier de sa vie, quelques mois avant son décès en 1962, la fin de son mariage désastreux avec Arthur Miller qui l’a pourtant choisi comme actrice de son film et son nouvel amour pour son amant Yves Montand rencontré lors du tournage du Milliardaire et qui ne quittera pas sa femme pour elle.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’émancipation féminine, de choix de vie… J’ai apprécié le style d’écriture de l’autrice, à la fois délicat et immersif. Un très bon moment de lecture avec cette rencontre amicale, improbable, libératrice et touchante entre deux femmes que rien ne prédestinait à se côtoyer, à l’image des mustangs, ces chevaux sauvages qui ont également leur importance dans le récit! Cela m’a rappelé Au prochain arrêt de Hiro Arikawa (éd. Actes Sud, mai 2021, 192 pages), un court roman choral avec les rencontres fortuites de passagers empruntant la ligne ferroviaire reliant Takarazuka à Nishinomiya.

Pour d’autres avis sur ce roman: Enna (en version audio).

Point lecture hebdomadaire 2025 #12

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui était à la fois une semaine du Week-end à 1000 (jusqu’au 21 mars 2025) et une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert.

Nos lectures du  17 au 23 mars 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous continuons à lire avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), un roman jeunesse d’aventures paru pour la première fois en 1872, les protagonistes étant arrivés à San Francisco.

Mon mini lutin a également lu, seul, La Belle et La Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe (éd. Albin Michel Jeunesse, février 2025, 80 pages), ayant une nouvelle fois admiré les illustrations de Benjamin Lacombe comme lorsqu’il avait lu Monsieur le Lapin Blanc. ainsi que le tome 11 de la BD Mortelle Adèle, Ça sent la croquette! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard jeunesse, novembre 2016, 80 pages).

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Malgré les épines de JL Corolle

J’ai lu, en e-book, Malgré les épines de Jeanne et Louise Corolle (éd. Chatterley, février 2024, 320 pages), une romance historique se déroulant en 1903, entre Alec, fils aîné du duc d’Azard âgé de 22 ans et Simon, le nouveau jardinier âgé de 25 ans qu vient d’être engagé dans le château familial. Mais une telle relation peut-elle être possible? Il y est ainsi question d’homosexualité au début du XXe siècle, de différence de classes sociales entre les deux jeunes qui compliquent leur début de relation… La relation qui s’installe entre les deux est celle des premières fois, avec son lot de doutes, de confiance mutuelle à accorder et dans laquelle pourra s’identifier un lectorat adolescent, l’alchimie entre Alec et Simon étant toute mignonne sans tomber dans la mièvrerie, malgré certains rebondissements qui arrivent fort à-propos. Un moment de lecture agréable avec une romance pleine de bons sentiments et qui se finit un peu trop bien pour tout le monde!

  • (Romance contemporaine) Law of Love de Lou Marceau et Lindsey T.

J’ai également lu, en e-book, Law of Love de Lou Marceau et Lindsey T. (éd. Black Ink Editions, mars 2024, 353 pages), une romance contemporaine entre deux avocats, Alexandre et Juliette, respectivement âgés de 30 et 26 ans, sous fond d’enemies to lovers et de préjugés Paris/Province et de différence de classes sociales, Alexandre étant un Avocat fiscaliste issue d’une famille aisée et Juliette, une Avocate collaboratrice faisant des permanences pénales dans une petite ville de campagne, près de Toulouse. Juliette est appelée au cours de sa permanence pénale pour assister Alexandre placé en garde à vue à la suite d’une conduite en état d’ivresse, les deux ayant la sensation de déjà-vu lorsqu’ils se rencontrent pendant l’entretien avant l’audition par les gendarmes. Il y est ainsi question de confiance en soi, de première relation de couple, du difficile équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle…  Un moment de lecture agréable qui aborde malgré sa romance légère et rigolote le thème des violences faites aux femmes mais dont les erreurs judiciaires m’ont empêché d’apprécier davantage ma lecture (comme par exemple le fait qu’à l’issue de sa remise en liberté après sa présentation au Juge des libertés et de la détention (JLD), il n’y aurait pas pu y avoir de comparution immédiate mais une simple convocation ultérieure devant le Tribunal Correctionnel, Alexandre ne reconnaissant pas tous les faits…). Pour un avis plus enthousiaste que moi: Émilie

  • (Roman classique américain) Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

J’ai lu, en e-book, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee (éd. Grasset, rééd. octobre 2015, 463 pages), un roman paru pour la première fois en 1960 aux États-Unis et qui a reçu le prix Pulitzer en 1961 avec l’histoire de la narratrice, Scout Finch qui se souvient de son enfance, en particulier entre ses 8 et 9 ans, lorsque son père, Atticus Finch, un avocat veuf quinquagénaire est désigné pour assister un Noir accusé d’avoir violé une jeune femme blanche. Il y avait tout question d’une quête initiatique à travers l’enfance de la fillette, avec son frère aîné Jem et de son quotidien dans une petite ville d’Alabama, Maycomb, pendant la Grande Dépression. Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite, cette lecture ayant été initialement prévue pour l’AAHM Challenge et étant également une nouvelle participation pour le Challenge 2025 sera classique aussi.

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