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Point lecture hebdomadaire 2025 #34

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, avec peu de lectures, ayant regardé la première saison de Département Q, Les Dossiers oubliés, une série télévisée policière britannique diffusée depuis mai 2025 et se déroulant à Édimbourg. 

Nos lectures du 18 au 24 août 2025:

Des lectures jeunesse:

  • (BD jeunesse) Le Jardin d’Emily, Une histoire sur la jeunesse d’Emily Dickinson de Lydia Corry

Repérée chez Chicky Poo, j’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Le Jardin d’Emily, Une histoire sur la jeunesse d’Emily Dickinson de Lydia Corry (éd. Jungle, octobre 2024, 112 pages), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans et qui retrace une partie de la vie de la poétesse américaine, le temps d’une balade dans la Nature, aux côtés de son chien Carlo, lorsqu’elle était adolescente. J’ai bien apprécié ma lecture, tant graphiquement (les illustrations étant douces, apaisantes et colorées) que dans le récit biographique dans lequel s’intercalent des poèmes ou des extraits d’Emily Dickinson dont le premier recueil a été publié à titre posthume, en 1890. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse et qui peut être une jolie initiation à la poésie pour les plus jeunes lecteurs!

  • (BD jeunesse) Le Magicien d’Oz, La Méchante Sorcière de l’Ouest de Maxe L’Hermenier et Hélène Canac, d’après Lyman Frank Baum (T2)

J’ai également lu, en version numérique via la médiathèque, le second tome du Magicien d’Oz, La Méchante Sorcière de l’Ouest de Maxe L’Hermenier et Hélène Canac, d’après Lyman Frank Baum (éd. Jungle, avril 2025, 47 pages) et qui reprend là où le tome précédent s’était arrêté. Dorothée et ses amis sont arrivés à la Cité d’Emeraude et vont rencontrer le Magicien d’Oz qui leur demande de tuer la Méchante Sorcière de l’Ouest s’ils veulent recevoir son aide en retour. En seront-ils capables? Une fois encore, j’ai apprécié les illustrations d’Hélène Canac. Côté intrigue, tout est condensé et va très vite. Il vaut mieux avoir lu le roman originel pour apprécier pleinement ce diptyque. 

Des lectures adulte:

  • (Court roman/Novella) La Loi de la tartine beurrée de J.M. Erre 

J’ai lu, en e-book, La Loi de la tartine beurrée de J.M. Erre (éd. Buchet Chastel, février 2025, 160 pages), un très court roman dans lequel on suit, dans leur salon, un couple au réveil, Anna et Jean-Luc Godart, le lendemain d’une soirée de crémaillère bien agitée et dont ils ne gardent peu de souvenirs. Entre un téléphone qui ne cesse de sonner pour des prétextes absurdes, un plombier s’incrustant dans leur domicile en expliquant avoir été appelé en urgence pour des toilettes bouchées, des livreurs déposant des colis non commandés… Mais qui peut bien être à l’origine de tout cela? Le doute s’installe. Une mauvaise plaisanterie à l’encontre de Jean-Luc, psychothérapeute et auteur d’un livre feel-good intitulé Les emmerdements ne volent pas forcément en escadrille ou de sa femme, psychanalyste? Une vengeance? Une drôle de thérapie de couple? Ou tout simplement la loi de Murphy? Cela se présente comme une pièce de théâtre qui se présente comme une pièce de théâtre avec les trois unités (temps, lieu, action), le narrateur interpellant le lecteur dans un style non dénué d’humour et complètement loufoque. Les situations invraisemblables, les catastrophes et autres complications farfelues s’enchaînent (peut-être trop) jusqu’au dénouement final qui m’a paru un peu fade comme si l’auteur ne savait pas comment conclure dans un final explosif et qui arrive à point nommé. Mais saura-t-on ce qu’il adviendra de la tartine beurrée collée au plafond? Un moment de lecture rigolo et cocasse qui se lit vite!

  • (Romance historique) Les Carsington, Apprends-moi à t’aimer de Loretta Chase (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 des Carsington, Apprends-moi à t’aimer de Loretta Chase (éd. J’ai lu pour elle, coll. Aventures & Passions, août 2025, n°9123, 352 pages), une romance historique, se déroulant dans la campagne anglaise, lady Charlotte Hayward, âgée de 27 ans déjouant toutes les tentatives de mariage afin de ne pas révéler son secret, a bien à faire entre son père qui a organisé une partie de campagne avec des prétendants et l’arrivée d’un nouveau voisin, Darius Carsington, cinquième fils du comte de Hargate. Doit-elle voir en lui un autre de ces vils séducteurs courant après sa dot? Pourrait-elle lui accorder sa confiance s’il venait à apprendre son secret déshonorant? Même si je n’ai pas lu les autres tomes de cette série, j’ai voulu le lire après avoir lu le résumé de la 4e de couverture et cela m’a plu, ayant apprécié l’alchimie entre les deux personnages. Un bon moment de lecture!

  • (Roman contemporain) Haute Saison d’Adèle Bréau

J’ai lu, en e-book, Haute Saison d’Adèle Bréau (éd. JC Lattès, mai 2021, 320 pages), un roman contemporain se déroulant, le temps d’une semaine estivale, à Anglet, fin juillet, au bord de l’océan Atlantique, au pays basque, au sein du Club Océan. Cette semaine va se révéler décisive pour certains personnels du club et clients qui, contre toute attente et malgré des personnalités fort différentes, vont se lier d’amitié. Chacun tente de donner un sens à sa vie et voit cette semaine comme une seconde chance. On suit ainsi Germain, un réceptionniste saisonnier aimable mais timide, Chantal, une grand-mère venue, sans grand enthousiasme, avec ses deux petits-enfants, Matthias, père séparé et accaparé par son travail, même en vacances et comptant sur le mini-club pour y laisser ses deux filles ou bien encore Fanny, venue avec son mari et ses deux enfants afin de renouer les liens. On y retrouve l’ambiance des clubs des vacances ou du camping, des inconnus se liant d’amitié le temps de leur séjour, l’occasion de faire un point sur leur vie, chacun avec son lots de secrets, regrets, remords, failles et remises en question. Au fil des pages, même si certains traits des personnages sont convenus, j’ai apprécié les liens tissés entre eux jusqu’au dénouement final feel-good. Une lecture plaisante mais pas aussi légère que pourrait le laisser penser l’illustration de couverture!

Ma prochaine lecture:

(Roman historique) L’Escadron volant de Muriel Romana (T1)

J’avais prévu de lire, en e-book, L’Escadron volant de Muriel Romana (éd. Albin Michel, juillet 2025, 352 pages), un roman historique se déroulant à la Renaissance, à la Cour de France, la reine Catherine de Médicis, inquiète d’une prophétie de Nostradamus sur la mort imminente de son époux, Henri II. Pourra-t-elle compter sur ses demoiselles d’honneur afin d’empêcher cette prophétie? Il s’agit d’un premier tome d’une série s’appuyant sur des personnages ayant réellement existé. Ce sera ma lecture pour la semaine prochaine.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 991 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

 

Au fil des pages avec Cueilleuse de thé

Pendant le dernier RAT indien, début août 2025, j’ai lu, en e-book, Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman contemporain que j’avais repéré chez IsabelleShemlaheila est une jeune femme indienne âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui réussit à quitter le Sri Lanka, près de 10 ans après son arrivée ainsi que la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu puis en gagnant, par bateau, l’Angleterre.

A Londres, elle obtient une carte de séjour, en travaillant comme serveuse dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Mais sa nouvelle terre d’accueil sera-t-elle à la hauteur de ses espoirs et de ses rêves?

Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique » reçu en 2017, la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite apprendre l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Et si son avenir était tout autre? Elle se révèle être une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. Il y a également deux autres personnages féminins à la trajectoire de vie émouvante et révoltante, au Sri Lanka: Pokonaruya victime d’un mariage arrangé et Mohanty, une jeune fille indienne qui entend bien suivre la voie tracée par Shemlaheila. 

Mais il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, Shemlaheila étant très vite exploitée du fait de son statut d’immigrée. Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, que ce soit au Sri Lanka, en Inde et en Angleterre, du statut des immigrés avec la main-d’œuvre indienne, que ce soit au Sri Lanka ou en Angleterre, d’émancipation féminine… Il y a également une critique du tourisme de masse, les cars de touristes s’arrêtant dans les champs pour photographier les cueilleuses de thé, sans se soucier de leur sort au quotidien. Un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup (trop) de facilités scénaristiques! 

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle

Participation #8 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Inde et Sri Lanka

Participation #6 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Métier: « Cueilleuse de thé »

 

 

Au fil des pages avec le tome 1 de Bretzel & Beurre salé

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Bretzel & Beurre salé, Une enquête à Locmaria de Margot et Jean Le Moal (éd. Calmann-Lévy, mars 2021, 392 pages), un cosy mystery contemporain, se déroulant dans le petit village fictif de Locmaria, dans le Finistère, près de Quimper. Catherine Wald, divorcée et alsacienne âgée de 51 ans vient s’installer à Locmaria afin de prendre un nouveau départ et ouvrir un restaurant de spécialités alsaciennes qu’elle appelle « Bretzel & Beurre salé ». Mais bien vite, le village se divise autour de l’arrivée de cette étrangère qui a osé acheter un manoir qu’un riche exploitant agricole, Georges Lagadec convoitait depuis plusieurs années. Bon gré mal gré, elle tente de faire sa place, entre jalousies, ragots et animosités. 

Mais lors d’une soirée choucroute, une tablée composée de quatre notables du village est intoxiquée, Jean-Claude Quéré, ancien maire du village décédant le lendemain. Qui a bien pu les empoisonner? Était-ce bien lui la cible de cet empoisonnement ou les autres victimes comme Georges Lagadec et son fils aîné Mathieu? La quinquagénaire n’est pas prête à se laisser intimider et à quitter sa nouvelle ville d’adoption. Parviendra-t-elle à se disculper auprès des gendarmes qui mènent l’enquête? La liste des coupables est longue tant l’ancien maire était méprisable. Pourra-t-elle compter sur ses nouveaux amis, comme le séduisant anglais, Charles Highbury ou son cuisinier nouvellement embauché, Erwann Lagadec?

Cela faisait un moment que j’avais envie de lire ce cosy mystery se déroulant en Bretagne, pour changer de l’Angleterre. Le titre et le résumé du 4e de couverture m’avaient plu, même s’il me rappelait certaines enquêtes d’Agatha Raisin et m’attendant à une ambiance villageoise dans le style des Détectives du Yorkshire par exemple.

Mais malheureusement ma lecture a été très décevante, le récit étant très long à en venir à la partie meurtre (même si j’avais bien conscience qu’il s’agit d’une première enquête d’une série et m’attendant donc à un tome introductif) pour en arriver à une enquête cousue de fil blanc au point que je ne lirai pas les tomes suivants (peu m’importe de savoir l’origine de la richesse inexpliquée de l’héroïne ou le sort réservé à son employé, Erwann Lagadec). Et que dire de l’amateurisme des gendarmes qui ne mettent aucun suspect en garde à vue (pas même l’héroïne pour recel de criminel par exemple) et qui vont même révéler à des journalistes des éléments de l’enquête, faisant fi du principe du secret de l’enquête et de l’instruction! 

Je ne me suis pas attachée aux personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres dans leurs querelles de clocher sans humour ni à l’enquête sans originalité, ayant vu bien trop vite le coupable et même peu crédible (plutôt que d’aller dénoncer le coupable à la gendarmerie, Catherine va tranquillement se baigner dans une crique!). Même la romance naissante de Catherine ne m’a pas emballée, avec un triangle amoureux entre le séduisant anglais, Charles Highbury et le journaliste bourru, veuf et enfant du pays, Yann Lemeur. 

Au vu du titre, je m’attendais à bien plus de passages gourmands. J’en ai toutefois noté quelques très courts comme par exemple le menu unique de la pendaison de crémaillère de son restaurant: « charcuterie, parts de tartes flambées, tartes pour le dessert et bière, le tout à volonté » (p.93), des « kasslers » et « flammekueches », le repas préparé par Catherine: « une tourte à la viande et au riesling avec une salade » (p. 306) ou bien encore typiquement anglais, dans un pub londonien: « une gigantesque part de steak and kidney pie accompagnée d’une assiette de frites et d’une pinte de Bass ale » (p.312).

Pour d’autres avis sur ce premier tome bien plus enthousiastes que moi: MyaRosa et Fondant.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Lettre isolée: « & »

Participation #17 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Ce que révèlent les roses

En décembre dernier, j’ai lu, en e-book, Ce que révèlent les roses de Romane Clessie (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages), une réécriture du conte de La Belle et la Bête avec la romance slow burn se déroulant en Bretagne, entre le duc Évan de Kastel, un jeune homme maudit en 1825 et Éléanor, une jeune femme éprise de liberté et d’indépendance qui se retrouve piégée au sein du domaine oublié de Talmadenn, après avoir fui le jour de son mariage arrangé, en 1910, son futur époux, le riche et cruel comte Gwendal de Donval. Et si l’audace et la compassion de la jeune femme réussissaient à briser la malédiction de la sorcière Morgane dont le fantôme vengeur hante les lieux?

Au fil des jours, Éléanor tente de percer les nombreux mystères et secrets de cet étrange lieu figé dans le temps dont personne ne peut s’échapper. Peut-elle se fier à ce que lui révèlent les roses du jardin? Malgré leurs dérangeantes vérités, peut-elle faire confiance au duc? Celui parviendra-t-il à se pardonner un jour son passé qui lui est rappelé, tous les jours, par les stigmates et cicatrices béantes sur son visage qui l’enlaidit et le rend effrayant? Car est-il toujours le même jeune homme qui doit expier à jamais ses erreurs et méfaits de jeunesse lorsqu’il a trahi Morgane? De par sa force de caractère et sa curiosité malgré la peur et les interdits d’Évan, la jeune femme trouve petit à petit sa place et apporte le souffle émancipateur permettant à un homme brisé et résigné de se pardonner. 

Il y est ainsi question de rédemption, d’amour sous fond de voyage dans le temps, d’apparences trompeuses, de seconde chance, de la condition de la femme, d’émancipation féminine… J’apprécie toujours autant le style d’écriture de cette autrice ainsi que l’univers imaginé dans cette réécriture moderne et sombre avec en particulier les domestiques du domaine, comme Mim et Oli, transformés en petits êtres végétaux, victimes eux-aussi de la malédiction et qui sont touchants. Un bon voire très bon moment de lecture! 

Participation #11 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte revisité

Participation #9 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Conte revisité

RAT des Étapes Indiennes 2025

Dans le cadre de son challenge Les Étapes Indiennes, Hilde nous propose ce week-end, du 1er au 3 août 2025, un read-a-thon avec au moins une lecture indienne ou un petit clin d’œil indien. Ce sera l’occasion de s’évader livresquement en Inde, de relever des passages gourmands dans nos lectures afin de se donner des idées pour cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes ou de visionner un film ou une série… Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog ou sur Instagram (avec le fil de discussion des Étapes Indiennes). 

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai déjà prévu deux lectures: le tome 1 de Folklore, La mécanique des rêves de Loïc Clément, Anne Montel et Maud Begon (éd. Dargaud, mai 2025, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans et qui a bien plu à Hilde et Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman adulte repéré chez Isabelle

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées autour de l’Inde, les autres participantes: Hilde, Nathalie (IG), Chicky Poo, Isabelle, L’Orouge (IG), Books&City (IG)…

Vendredi 1er août 2025

(16h) Mes heures de travail de la journée étant finies, enfin le week-end après une semaine de reprise surchargée! Je commence par aller voir qui y participe et récupérer les liens comme celui de Chicky Poo qui a prévu de lire La tresse, l’album jeunesse adaptant le roman originel et de visionner le film éponyme réalisée par l’autrice elle-même, Laetitia Colombani et sorti en 2023, sans oublier une belle pile de BD très tentantes. De son côté, Hilde a commencé dès ce matin à relire Le Cheval en feu d’Anuradha Roy.

Bon week-end et à plus tard!

(19h20) Finalement, plutôt que lire, Chicky Poo m’a donné envie de regarder en cette fin d’après-midi le film La tresse qui reprend la structure narrative du roman en alternant entre le destin des 3 femmes interprétées par Mia Maelzer, Fotini Peluso et Kim Raver: Smita (et sa petite fille Lalita) en Inde, Guilia en Italie et Sarah au Canada et une mise en scène classique, pour ne pas dire plate et une musique un peu trop appuyée à mon goût dans le côté dramatique. Le récit est pourtant en lui-même suffisamment touchant. Comme pour le roman feel good dans lequel j’avais retrouvé les mêmes défauts, j’ai été bien plus sensible à la situation de Lalita et de sa mère. Je suis curieuse d’avoir l’avis de Chicky Poo. 

Puis nous partons pour une soirée-plage à Villefranche-sur-Mer et pendant que mon mini lutin et son père vont dans l’eau, je commence à lire Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages) tout en grignotant notre pique-nique. A la nuit tombée, j’en profite pour faire une photo pour le thème de demain du Projet 52-2025 de Ma’ qui est « Soirée ».

Samedi 2 août 2025

(10h30) Réveillée tôt, j’ai continué à lire ce matin Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit, un roman dans lequel je suis pour le moment, Shemlaheila, une jeune femme âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui, après près de 10 ans, arrive à quitter le Sri Lanka et la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu.

Je fais également un tour sur les blogs des autres participantes et sur Instagram, L’Orouge et Books&City nous ayant rejointes. Isabelle, Hilde (et Mr. Hilde) et Chicky Poo sont passés en cuisine avec des préparations aux saveurs indiennes et gourmandes: Un shaak de petits pois au lait de coco chez Isabelle, un plat de poulet aux épices et au lait de coco et un lassi à la banane chez « les » Hilde et des cookies chez Chicky Poo (un incontournable des RAT!). Miam miam! Il est temps d’aller déjeuner un plat indien avec du poulet tandoori accompagné de riz basmati, noix de cajou et raisins blancs. Pour la recette du poulet, j’ai suivi celle que j’utilise à chaque fois: des blancs de poulet, un oignon, du lait de coco, un sachet d’épices tandoori et des noix de cajou non salées. A plus tard!

(20h10) Avant de passer à table, un petit tour par ici pour actualiser mon billet et passer chez les copinautes et Instagram. Après une matinée à lire La cueilleuse de thé, nous avons lu avec mon mini lutin, en début d’après-midi le tome 1 de Folklore, La mécanique des rêves de Loïc Clément, Anne Montel et Maud Begon (éd. Dargaud, mai 2025, 56 pages), une BD jeunesse joliment illustrée et à partir de 9 ans dans laquelle on suit la quête initiatique d’une jeune adolescente, Gayatri qui vient de recevoir sa clé pour Babel et qui devra choisir entre son rêve d’être réparatrice ou se conformer à son destin tout tracé d’héritière en succédant, le moment venu, à son père à la tête d’une famille noble du Jaipura, la terre des panthères. Un très bon moment de lecture avec cette BD! De leur côté, Hilde a commencé à lire un roman jeunesse, Le Courage d’Amal après avoir fait des biscuits, Chicky Poo après son travail a continué à lire des BD et l’album jeunesse La tresse avant de regarder ce soir le film, tandis qu’Isabelle est repartie derrière les fourneaux pour une crème de pommes de terre à la cardamome et des roulés à la cannelle.

Bonne soirée à tous! A demain!

En début soirée, nous avons fini de regarder la dernière demi-heure de l’épisode 4 de Star Wars, Un nouvel espoir, une première pour mon mini lutin qui a adoré, après avoir découvert cet univers avec Star Wars, 5 minutes pour s’endormir, 12 histoires pour les tout-petits. Avant de commencer l’épisode 5, L’Empire contre-attaque, il a d’ailleurs voulu relire l’histoire consacrée à ce film. Forcément un clin d’œil aux Étapes indiennes puisque Georges Lucas s’est inspiré de nombreuses mythologies et certainement celle aussi hindoue comme Mahabharata, une épopée sanskrite pour écrire sa saga.

Puis après cette soirée film, j’ai repris ma lecture de la Cueilleuse de thé avec quelques chapitres.

Dimanche 3 août 2025

Encore réveillée tôt, j’ai continué à lire, en e-book, la Cueilleuse de thé, Shemlaheila ayant réussi à gagner l’Angleterre par bateau et à obtenir une carte de séjour, en travaillant d’abord dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique », la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite après l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Pour le moment, j’apprécie toujours ma lecture et le personnage de Shemlheila, une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. 

Après le déjeuner (un barbecue avec des brochettes de poulet, saucisses, maïs en épi et tomates cuites à l’ail), j’ai fini de lire la Cueilleuse de thé, un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup de facilités scénaristiques. Il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, en tant qu’immigrée, Shemlaheila étant très vite exploitée. 

(20h). Petite mise à jour rapide par ici et passage chez les copinautes avant une nouvelle soirée ciné avec la suite de L’Empire contre-attaque. J’ai fini de lire la Cueilleuse de thé. De leur côté, Chicky Poo a continué à lire des BD tout en mettant à jour son carnet de lectures, Hilde a commencé un nouveau roman, Pondichéry ou le rivage des ombres d’Anne Vantal et Isabelle Une façon d’aimer de Dominique Barbéris.

Je repasserai demain mettre à jour ce billet. Bonne fin de RAT et bonne fin de week-end à tous! 

Petit bilan de RAT: J’ai pris encore grand plaisir à y participer. Encore merci à Hilde de l’avoir organisé. J’ai noté ou remis en avant dans ma PAL tout un tas de livres, indiens ou non. A voir si je les lirai rapidement ou non. 

Participation #7 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #RAT

 

 

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