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Point lecture hebdomadaire 2025 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé la mini-série en 3-D réalisée en 2025 par Alain Chabat, Astérix et Obélix, Le combat des Chefs

Nos lectures du 7 au 13 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse fantasy) La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (T3)

Nous avons fini de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, Podkin, Paz et Pook affrontant une dernière fois les Gorm, leur légende étant racontée plusieurs décennies plus tard par un barde dont la vie est menacée. Comme dans les tomes précédents, les rebondissements s’enchaînent. Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin même s’il a trouvé la fin un peu triste! J’en reparle très vite. 

  • (Roman jeunesse fantastique) Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit

Mon mini lutin a commencé à lire Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit (éd. Novel, mai 2025, 304 pages), un roman jeunesse fantastique à partir de 10 ans et paru pour la première fois en 1904 en Angleterre dans lequel il retrouve la fratrie de La dernière fée des sables, les quatre enfants, Anthéa, Cyril, Robert et Jane, découvrant un phénix qui parle et qui leur confie que le tapis du salon est magique. 

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai repris au chapitre 22 (p.149) et fini de lire, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme et de son entourage. En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… Un très bon moment de lecture!

  • (Romance contemporaine) Aristo Clash d’Émilie Parizot

J’ai lu, en e-book, Aristo Clash d’Émilie Parizot (éd. Autoédition, mai 2025, 322 pages), une romance contemporaine « enemies to lovers » entre Vivienne Montgomery, héritière londonienne de 24 ans d’une maison de joaillerie réputée et Ruben Hale, nouveau responsable de la communication digitale de 26 ans qui vient d’être recruté pour moderniser la marque. Mais chacun cache des secrets. Et si les apparences étaient trompeuses? J’ai bien apprécié les joutes verbales entre les deux personnages ainsi que leur caractère respectif, que ce soit la jeune femme et son autodérision, en faisant incognito du stand-up dans les bars branchés de Camden ou le jeune homme qui tente de cacher ses origines sociales. Leurs secrets respectifs amènent une tension tant dans leur relation très complémentaire que dans l’avenir de la société familiale. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance très drôle et rafraîchissante! Vu les rapports houleux entre Victor, le frère aîné de Vivienne et Eleonor, autre riche héritière et meilleure amie de Vivienne, je vois bien un prochain tome sur eux deux. 

  • (Court Roman contemporain) Trois jours en juin d’Anne Tyler

J’ai lu, en e-book, Trois jours en juin d’Anne Tyler (éd. Phébus, mai 2025, 240 pages), un court roman contemporain qui se déroule, comme son titre l’indique, sur trois jours, à Baltimore, en juin 2020. On y suit Gail, une sexagénaire divorcée depuis de nombreuses années et dont le mariage de son unique fille, Debbie, est sur ce point d’avoir lieu. Le temps d’un week-end (la veille, le jour même et le lendemain du mariage), sa solitude qui lui pèse plus qu’elle n’en dit est mise à mal par l’arrivée inopportune de son ex-époux, Max qui débarque chez elle, avec une vieille chatte, ne pouvant aller, comme initialement prévu, chez leur fille dont le futur gendre, Kenneth est sévèrement allergique aux chats. Alors que Debbie apprend la veille du mariage que son fiancé lui a été infidèle, elle accepte de se marier quand même, créant de la colère chez Gail et une réponse bien différente de la part de Max qui l’encourage à lui pardonner. Mais Gail est-elle en droit de réagir ainsi quand on sait les raisons de son divorce? Et si une seconde chance était possible, tant pour leur fille Debbie en tout début de mariage mais également pour ses parents, après leur divorce? Cette tranche de vie décortique les états d’âme de ce couple divorcé, surtout ceux de Gail, entre regrets, remords, non-dits, doutes et difficile équilibre à trouver dans le mariage. La sexagénaire se révèle bien indécise et peu sûre d’elle, malgré son âge, que ce soit dans sa vie privée ou sa vie professionnelle. Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman au propos assez banal et au style d’écriture qui ne m’a pas emballée plus que cela. 

  • (Roman graphique) Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee

J’ai lu Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee (éd. Grasset, novembre 2018, 288 pages), un roman graphique adaptant et illustrant le roman éponyme d’Harper Lee. On y retrouve l’ambiance du roman, la relation fraternelle de la jeune fille Scout avec son frère aîné Jem et Dill, le mystère inquiétant entourant l’énigmatique voisin Arthur « Boo » Radley qui vit reclus, l’amour filial/paternel avec leur père veuf, Atticus Flinch un Avocat qui va défendre Tom Robinson, un Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche pauvre, Mayella Ewell, ce qui va ébranler leur famille face à la haine et au racisme, dans la petite ville ségrégationniste de Maycomb, en Alabama, dans les années 30, pendant la Grande dépression. Une adaptation réussie du roman éponyme et dont j’ai apprécié le graphisme classique, même si je conseille de lire le roman originel avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana

J’ai lu, en e-book, Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana (éd. HarperCollins, avril 2025, 480 pages), une saga familiale se déroulant des années 20 à la fin des années 40, en deux parties, avant et après le décès du fondateur de la chocolaterie Zaini, Luigi Zaini en 1938. Historienne de formation, l’autrice s’est richement documenté pour écrire son premier roman mais son style d’écriture est lent et manque de souffle épique. J’ai eu du mal à me plonger dans cette saga qui avait pourtant tout pour me plaire, ayant trouvé le roman laborieux dans sa construction narrative, avec des longueurs ou des répétitions inutiles pour décrire une même scène ou multipliant les (trop nombreux) protagonistes afin d’appuyer le contexte historique, l’Italie fasciste de Mussoloni. Une lecture mitigée, ayant surtout apprécié son côté très gourmand au cœur d’une chocolaterie réputée de Milan et son contexte social et historique!

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.487 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

 

 

Au fil des pages avec Hollywoodland

J’ai lu, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune comédienne de théâtre new-yorkais aspirant à jouer au cinéma, avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire, Hollywoodland, dans la nuit du 16 septembre 1932, pendant la Grande Dépression. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir devant elle un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggie et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, ancien fermier d’Oklahoma qui survit dans l’un des bidonvilles qui s’est formé derrière la RKO, un des grands studios de l’âge d’or d’Hollywood.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture même si dès le premier chapitre, l’histoire ne peut pas bien se terminer. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme broyée, comme tant d’autres, par un monde de l’industrie cinématographique impitoyable et misogyne pour toutes celles et ceux qui pensent y voir se concrétiser leur rêve californien, le profit passant avant l’humain, d’autant plus que les studios et les plateaux de tournage commencent à être secoués par les prémisses du code de censure du Sénateur Hays. Entre rivalités, superficialité, pressions et désillusions, peu réussiront à percer. Mais à quel prix? Certains sont prêts à tout donner, comme Wanda, une des starlettes qui prend en grippe Peg. Il est bien difficile également de garder à distance et de prouver son talent ou de protéger sa vie face à des producteurs ou réalisateurs qui abusent de leur pouvoir, faisant fi du consentement et qui en demandent toujours plus, que ce soit sur les plateaux de tournage ou dans l’intimité. 

Malgré son jeune âge, Peg est une jeune femme qui a déjà bien vécu: orpheline très tôt ayant été adopté, avec ses deux jeunes frères, par son oncle et sa tante puis divorcée à 19 ans de Robert Keith, un acteur-scénariste violent, elle se veut combattive et résiliente. Ses deux nouvelles amitiés semblent l’aider à affronter la dure réalité des castings au cours desquelles elle n’est qu’une parmi les autres femmes au physique parfait avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa frêle silhouette. De même, elle retrouve la même honnêteté et combativité auprès de Joe qui a lui-même un dur vécu derrière lui et qui est venu tenter sa chance à Hollywood après avoir perdu sa ferme pendant le Dust Bowl. Mais cela sera-t-il suffisant? Maggie, Joyce et Joe réussiront-ils également à s’en sortir?

En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… J’ai une nouvelle fois bien apprécié ce roman comme les deux autres qui font partie du triptyque américain de l’autrice, même si Les mauvaises épouses et La double vie de Dinna Miller se passent dans les années 60 pour le premier et les années 50 pour le deuxième. Un très bon moment de lecture!

Week-end à 1000 – juillet 2025

Ce week-end, du vendredi 4 juillet 19h00 à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici

Bon week-end à tous!

Vendredi 4 juillet 2025

Ce sont les vacances scolaires ce vendredi soir pour notre mini lutin alors peu de lectures pour cette première soirée du week-end si ce n’est bien sûr, des pages du tome 3 de La légende de Podkin, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman fantasy jeunesse à partir de 9 ans puisque nous sommes allés manger des sushis dans notre restaurant japonais habituel.

Samedi 5 juillet 2025

Avec la canicule qui s’est malheureusement bien installée depuis le 1er jour de l’été, je me suis réveillée encore bien tôt, peu après 5h30. J’en ai profité pour lire Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture! Sur le même thème, j’ai également prévu de lire Re:Start de Katia Lanero Zamora (éd. Argyll, mai 2025, 128 pages). 

Puis j’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 14, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’apprécie beaucoup cette lecture, retrouvant avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. 

Dimanche 6 juillet 2025

Encore levée avant 6 heures, j’ai repris et fini de lire Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton. Un très bon moment de lecture! Si d’autres tomes paraissent, je ne manquerai pas de suivre les aventures de Beth et Devon, l’alchimie entre les deux ayant très bien fonctionné. 

J’ai également profité de l’opération All Stars 2025 pour acheter plusieurs e-books qui me tentaient bien depuis un moment et qui ne sont pas (ou pas encore) à ma médiathèque comme L’Empoisonneuse de Palerme, La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey, le tome 1 d’Une enquête de Veronica Speedwell, Un étrange prélude ou bien encore Hollywoodland

Dans l’après-midi et avec la chaleur, j’ai commencé un nouveau roman d’une autrice dont j’avais déjà bien apprécié ses derniers romans et que je continue également en soirée jusqu’au chapitre 22 (+149 pages lues): Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

Point lecture hebdomadaire 2025 #25

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui ont été peu nombreuses, compte-tenu de nos sorties du soir (plage, fête de la musique…) ou visionnages. 

Nos lectures du 16 au 22 juin 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons fini les derniers chapitres du tome 2 de La légende de Podkin le Brave, Le trésor du terrier maudit de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2020, 304 pages) et avons enchaîné, dès le lendemain soir, avec le troisième et dernier tome, Le Monstre de Cœur Sombre (juin 2021, 304 pages). Nous suivons toujours les aventures des trois lapereaux – Podkin, Paz et Pook – face aux Gorms, dans la forêt de Cœur Sombre et dans les interludes, le barbe et son jeune apprenti, Rutsi. Nous avons hâte de voir confirmer nos soupçons (ou pas) sur certains personnages. Arriveront-ils à vaincre Scramashank?

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 du Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (éd. Autoédition, avril 2025, 217 pages), une romance historique se déroulant en 1318, en pleine guerre entre l’Angleterre et l’Écosse. Fait prisonnier lors de la défaite de l’Irlande, Niall MacPherson, dernier fils du clan MacPherson est fait prisonnier par les Anglais. Il arrive à s’échapper en prenant en otage, Margaret de Bohun, une des nombreuses nièces du roi d’Angleterre, son oncle lui ayant arrangé un mariage avec un de ses alliés, un vieil homme déjà veuf à plusieurs reprises. Cette dernière voit sa vie lui échapper. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer et finir ensemble sur les routes d’Écosse. Entre loyauté et passion, jusqu’où sont-ils prêts à aller?

J’ai apprécié l’alchimie entre les deux personnages, Niall ayant consacré sa vie aux combats pour l’indépendance de son pays, sous les ordres du roi d’Écosse tout comme Margaret qui, bon gré mal gré, a accepté à un mariage arrangé pour son oncle et l’Angleterre. Leur attirance réciproque va remettre en question leur choix de vie. Mais est-ce possible? En tant qu’otage anglais, la jeune femme pourrait-elle sacrifier pour le bien du peuple écossais? Et si le cœur du jeune homme en décidait autrement? Au vu du tome précédent, je m’attendais à ce type de romance basée sur l’opposition Anglaise/Highlander, les préjugés, les apparences trompeuses ou bien encore le choix entre devoir et amour. Elle m’a bien plu. L’intrigue est addictive, avec son lot de rebondissements, de proximité forcée, d’hésitations légitimes et de suspense même si bien sûr on sait comment tout cela va se terminer. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance qui clôt cette saga, en tout cas du point de vue de la fratrie, l’autrice ayant annoncé un tome bonus avec le frère de la femme de l’aîné MacPherson!

  • (Novella SF) Hard Mary de Sofia Samatar

J’ai lu, en e-book, Hard Mary de Sofia Samatar (éd. Argyl, avril 2015, 128 pages), une novella SF qui se déroule dans un futur indéterminé, à Jericho, un village très religieux de Pennsylvanie dans lequel, un groupe de jeunes femmes, à peine sorties de l’adolescence et en âge d’être mariées, découvrent, dans une grange, à quelques jours de Noël, un robot fabriqué par Profane Industries dont il ne reste qu’un buste féminin métallique qu’elle baptise Hard Mary. Arriveront-elles à garder secrète leur découverte? Au vu du synopsis, je m’attendais à une autre histoire, à tout le moins, avoir le point de vue du robot féminin. Mais les questionnements sont surtout ceux d’une des jeunes femmes à travers son journal intime qui revient sur ce qui s’est passé, le soir de leur rencontre avec Hard Mary. Une lecture sur notamment le libre-arbitre, le poids de la religion, la condition de la femme, le rapport aux technologies avec une fin ouverte!

Ma lecture en cours:

(Roman contemporain) Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai

J’ai lu, en e-book, la première partie et le premier chapitre de la seconde (65 pages) du Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013. Ce roman avait été proposé par Hilde et Lou comme lecture commune et facultative en avril dernier dans le cadre de leur challenge Un mois au Japon 2025. En débutant le chapitre 2, je me suis aperçue que la structure narrative d’un chapitre à l’autre est similaire et j’ai préféré mettre en pause ma lecture comme si chaque chapitre était une nouvelle plutôt qu’un roman. Je reprendrai ma lecture la semaine prochaine, ne la lisant pas d’une traite, ce qui est très rare pour moi. On y fait connaissance avec Nagare Kamogawa et sa fille Koishi qui tiennent un restaurant discret à Kyoto. En plus de savoureux repas faits maison, ils proposent aux clients qui arrivent à trouver leur restaurant de cuisiner un plat qu’ils ont marqué leur vie mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Dans la première partie intitulé « Les nabeyaki udon », un ancien collègue de Nagare, Hideji Kuboyama lui demande de retrouver la recette de sa femme décédée. 

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 410 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Le Carnet de Lady Rebecca

J’ai lu Le Carnet de Lady Rebecca de Felicia Kingsley (éd. Charleston, mai 2025, 622 pages), une romance historique avec une touche fantastique (le voyage dans le temps). A notre époque, Rebecca Sheridan, âgée de 21 ans, prépare une thèse en égyptologie. Ayant perdu ses parents, elle se réfugie dans l’écriture d’un journal dans lequel elle s’est imaginée une vie à l’époque de la Régence, en tant que Lady Rebecca, étant passionnée par cette époque. Un jour, en participant à la reconstitution d’un événement mondain du Regency Revival, la jeune femme se retrouve réellement plongée projetée dans le Londres de 1816. Elle fait ainsi la rencontre de sa famille fictive. Cette vie d’autrefois dont elle ne connaît pas tous les codes est-elle aussi fantastique que ce qu’elle s’imaginait pour fuir son quotidien, surtout quand elle apprend que sa meilleure amie a disparu alors qu’elle lui avait imaginé un mariage heureux? Pourra-t-elle compter sur Reedlan Knox pour mener son enquête avant de pouvoir rejoindre le XXIe siècle?

Au vu du synopsis, j’ai été fort déçue de ma lecture que je classerai en New Adult compte-tenu des scènes spicy. Je m’attendais à retrouver le même humour et côté décalé que dans la trilogie Dangereuses demoiselles d’India Holton et un choc des cultures. Rebecca venant de notre époque et ayant accès à des technologies et informations inconnues sous la Régence anglaise, je m’attendais à ce qu’elle fasse tomber un à un les préjugés et le sexisme ambiant. Que nenni! Très rapidement, on se retrouve dans un schéma classique et convenu d’une jeune débutante ayant tardé à faire sa première saison, vierge, orpheline pauvre et qui va s’épanouir et découvrir qu’elle a bien plus de ressources en elle au contact d’un homme beau, riche et viril, à la réputation scandaleuse de pirate. De même, le fait que les personnages qu’elle avait créés dans son carnet lui échappent totalement était fort intéressant mais est vite dissous derrière la romance qui prend le pas sur l’enquête.

On y retrouve finalement quasiment tous les « ingrédients » de la romance historique, comme si l’autrice avait voulu caser tout ce qu’elle connaissait en romance historique de type régence, que ce soit dans la personnalité du couple en formation ou dans les rebondissements de l’intrigue. On y retrouve pêle-mêle: les inégalités sociales entre Mayflair et l’East End, la condition féminine (la femme étant cantonnée, dans l’aristocratie anglaise à faire un beau mariage et des enfants et pour toute jeune débutante à préserver sa réputation),  les rumeurs, les apparences trompeuses et l’importance de l’étiquette, l’homosexualité, les mariages arrangés, la guerre contre Napoléon Bonaparte, la vie mondaine… La rivalité entre les deux frères et le pseudo triangle amoureux qui en découle m’a profondément ennuyé. Certes, l’idée d’intégrer dans l’enquête la prison de Newgate et l’asile de Bedlam est intéressante mais je l’ai trouvée mal exploitée, d’autant que grâce à l’argent, tout s’enchaîne bien trop facilement à mon goût. Je suis quand même allée jusqu’au bout de ce pavé qui entre dans le thème « Intrigues et secrets » du mois d’avril 2025 du Challenge Romances Historiques, surtout pour connaître le dénouement de l’enquête mêlée à un complot bien plus vaste qu’il n’y paraît. 

Pour d’autres avis bien plus enthousiastes que le mien: Bianca, Samarian et Mylène.

Participation #5 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Romance historique

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Objet: « Carnet »

Participation #19 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie

Participation #6 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #Autrice italienne

 

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