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Point lecture hebdomadaire 2025 #1

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui s’est terminée sur un RAT post-Noël 2024 qui est venu clôturer le challenge Il était 12 fois Noël.

Nos lectures du  30 décembre 2024 au 5 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie (éd. Cyplog, mai 2024, 318 pages), une romance historique se déroulant au départ, dans les Indes françaises, à Pondichéry, au décès de la mère d’Élise, celle-ci étant ramenée par son père en France métropolitaine. Je pensais que l’histoire se déroulerait plus à Pondichéry mais en réalité il s’agit d’une romance en mer, à bord du Cristol, entre Élise, une princesse intrépide, qui a fui, à 19 ans, son mariage arrangé avec le prince de Conti et Christian, un marchand-pirate au bon cœur. Il y est ainsi question de condition de la femme, de quête de liberté, de choix de vie et de rêves. Le duo est attachant. Un bon moment de lecture, malgré quelques facilités scénaristiques!

  • (Roman choral historique) Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux: Sally Henry Campbell, Cecily Patterson, Jack Gibson et Gilbert Hunt. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés. Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes…  Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et/ou dont elle s’est inspirée! J’en reparle très vite pour l’AAHM Challenge 2025 organisé encore cette année par Enna en février prochain.

  • (Romance contemporaine de Noël) Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte

J’ai lu, en e-book, Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte (éd. HarperCollins, octobre 2021, 464 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans le village écossais de Wick, la famille Burns ayant décidé d’organiser les festivités de Noël qui étaient pourtant depuis des décennies gérées par la famille Ferguson. L’agitation est à son comble et encore plus, lorsque le fils aîné des Burns, Walter accuse Robyn Ferguson d’avoir dérobé des lettres dans leur château. Une trêve est-il possible entre les deux afin de découvrir le véritable voleur? Au vu du pitch, je m’attendais à autre chose. La romance est vraiment très très accessoire. Il s’agit avant tout d’une enquête au cœur d’une rivalité entre deux familles, enquête qui ne m’a pas convaincu et qui traînait en longueur (Robyn étant l’amie d’enfance du frère cadet des Burns, West qu’on ne voit quasiment pas, tout se déroulant avec Walter). Je n’ai accroché ni à l’enquête ni à la romance, même si le chapitre bonus permet de mieux cerner la personnalité de Walter. Moi qui voulais une lecture légère après Pour que brûle l’espoir, cela a été une mauvaise pioche alors que j’ai apprécié d’autres livres de cette autrice comme par exemple Tu fais quoi pour Noël? Je t’évite (éd. Harper Collins Poche, 2020, 342 pages)!

  • (Roman graphique/Classique jeunesse anglais) Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding (éd. Dargaud, septembre 2024, 352 pages), un roman graphique adaptant le roman éponyme paru pour la première fois en 1954 et qui m’avait marqué lorsque je l’avais lu, en lecture imposée en cours de français au collège. Un groupe de jeunes garçons, de 6 à 12 ans se retrouvent seuls, sur une île déserte et sans adultes, après un naufrage, pendant le Seconde Guerre Mondiale. J’apprécie toujours autant les bulles de cette autrice-dessinatrice que j’avais découverte avec un de ses romans graphiques précédents, Jours de sable (éd. Dargaud, 2021, 288 pages). Une adaptation réussie et fidèle du roman même si je pense qu’il vaut mieux l’avoir lu avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse historique) L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry

J’ai également lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photos prises de fées et de gnomes par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre. Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendu avec elle. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère et sa tante, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? J’ai apprécié de redécouvrir cette histoire, au style d’écriture simple et racontée par Elsie, à la première personne. Une lecture plaisante dont j’ai apprécié découvrir à la fin le dossier thématique avec notamment les photographies, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou sur la Première Guerre mondiale! J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.786 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Rouge

J’ai lu Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène, mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés.

A Malombre, un petit hameau accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois Sombre, vit une jeune adolescente de 13 ans, Rouge, rejetée par les siens qui l’accablent de tous les maux, née d’une mère devenue folle, Lisiane et qui aurait fauté avec le Diable et présentant des difformités physiques, la tâche rouge sur son visage étant cause d’infamie (aucun villageois ne souhaitant la toucher de peur de se voir transmettre cette marque du Diable). Elle ne peut compter que sur le fébrile soutien du Père François, pilier moral de cette communauté et de son seul ami, Liéonor, un bel et lâche adolescent de son âge, protégé à l’excès par sa mère Elaine. Comme tous les jeunes filles bannies avant elle, une semaine après avoir eu ses premières règles, elle est escortée par des loups jusqu’à la chaumière de Grand-Mère au cœur de Bois Sombre. Son existence pourrait-il encore pire que sa vie jusqu’à présent?

J’ai apprécié le personnage de Rouge qui prend son destin en main, qui fait preuve de résilience, de courage et de bonté pour affronter les différentes épreuves qu’elle subit, que ce soit les actes ignobles des villageois du fait de sa naissance et de son physique qui en ont fait leur souffre-douleur, du Chasseur qu’elle rencontre dans la forêt ou en optant par un choix de vie bien différent de Grand-Mère qui s’est retrouvée piégée dans sa beauté. J’ai d’ailleurs apprécié son arc narratif, avec un conte dans le conte et qui permettra à Rouge de s’émanciper, sa personnalité étant bien plus posée et aimable que la vieille sorcière. Jusqu’au bout, l’adolescente va tenter de faire fi de son parcours pour aider les autres, même ceux qui l’ont sans cesse repousser comme son prétendu père Gauvain et de se laisser guider par son cœur et non par la noirceur.

Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, de préjugés, d’apparences trompeuses (beauté/laideur), de choix de vie, de résilience, de superstitions religieuses et de faux semblants pour maintenir dans la peur tout un village… Cette réécriture m’a d’ailleurs fait penser par certains côtés à La fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill (éd. S.N. Editions Anne Carrière, novembre 2017, 366 pages), les villageois vivant en autarcie et sous le joug d’une puissance maléfique, le sort de Malombre ayant sa source dans l’acte impardonnable de la mère de Rouge, Lisiane ayant pactisé avec le Diable afin d’assouvir son désir d’enfant et au détriment de la vie de toutes les filles à naître du village.

Cette réécriture du conte originel est sombre et prenante, les apparences étant bien trompeuses et  la laideur et la cruauté n’étant pas là où ils semblent être de prime abord. On y retrouve dans des rôles bien différents, la grand-mère, le chasseur et le loup. Une réécriture réussie, le récit alternant passé et présent, avec des personnages complexes et bien travaillés, dont un rebondissement pour l’un d’eux m’a même surprise!

Pour d’autres avis sur ce roman: Audrey.

Participation #13 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Conte revisité

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur : « Rouge »

Au fil des pages avec Les roches rouges

L’été dernier, j’’avais lu Les roches rouges d’Olivier Adam (éd. R, 2020, 240 pages), un roman Young Adult contemporain classé au rayon adulte de ma médiathèque de vacances et vendu en roman adolescent par la plupart des librairies (je dirai pour des adolescents avertis de plus de 16 ans, au vu des thèmes abordés).

Après s’être rencontrés à Pôle Emploi, Leila, une jeune femme de 21 ans, mariée à un homme violent de 12 ans son aîné et mère d’un enfant de 3 ans et Antoine, un jeune homme ayant perdu le goût de la vie et à peine âgé de 18 ans, commencent une liaison. Mais lorsque le mari de Leila le découvre et bat son amant, le jeune couple décide de s’enfuir et de quitter la banlieue parisienne pour la maison de famille d’Antoine, à Agay. Mais un nouveau départ est-il possible? L’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Le style d’écriture est au départ déconcertant et radicalement différent d’un autre roman précédent de l’auteur que j’avais apprécié, Des vents contraires, même si l’on retrouve le côté cru surtout, bien trop marqué ici, voire même un brin caricatural pour faire parler les deux jeunes de banlieue, surtout dans les premiers chapitres, ce qui s’atténue par la suite, via le journal intime de la jeune femme. En effet, l’histoire alterne les points de vue du jeune couple, celui de Leila à travers des passages de son journal intime et celui d’Antoine.

Il y est question de maltraitance, de pédophilie, de violences conjugales, de deuil ou bien encore de résilience, de droit au bonheur et à la seconde chance. Un destin funeste semble s’abattre à chaque fois sur ce couple improbable qui tente pourtant de s’en sortir. Que de malheurs qui se sont abattus sur Leila et Antoine, voire même un peu trop pour rendre cohérente l’histoire (surtout la dernière partie qui s’accélère en ne tenant plus compte des réalités temporelles d’une enquête judiciaire et d’un procès, surtout dans un contexte franco-italien)! Un moment de lecture dur et âpre comme la vie de ce jeune couple qui se découvre et grandisse ensemble, en quelques semaines, entre non-dits et mensonges sur leur identité, leur passé au sein de famille plus ou moins aimante et dysfonctionnelle et qui se finit sur une fin ouverte, avec peut-être de l’espoir au bout du bout!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Couleur: « Rouges »

Notre sélection « Vampires » pour le Challenge Halloween

Après les sorcières, les ogres et les fantômes en 2020, voici notre sélection « Vampires » avec des livres aussi déjà lus et/ou chroniqués les années précédentes. Lorsqu’il s’agit d’une série, je n’ai mentionné que le premier tome ou celui où il y a le plus de vampires. Et pour changer de la présentation de mes anciens billets de 2020, j’ai eu envie de présenter les vampires selon leur nom, qu’ils soient connus ou non. Je continuerai à mettre ce billet à jour au-fur-et-à-mesure de cette édition 2023 du Challenge Halloween, les Vampires étant à l’honneur cette année.

Des vampires légendaires

  • la rencontre de la narratrice, Laura lorsqu’elle avait 19 ans avec une jeune femme Carmilla à la nature surprenante et terrifiante dans Carmilla de Sheridan Le Fanu et Isabella Mazzanti (éd. Soleil, coll. Métamorphose, 2014, 191 pages), roman court qui est paru pour la première fois en 1872 et qui a été classé dans ma médiathèque dans la section « Adolescents » des romans illustrés
  • Dracula de Bram Stoker et illustré par François Roca (éd. L’école des loisirs, coll. Illustres classiques, mars 2020, pages), un roman à partir de 13 ans dans une version abrégée de l’histoire de Jonathan Harker, jeune clerc de notaire anglais qui est envoyé négocier avec le comte Dracula dans un sinistre château de Transylvanie l’achat d’une propriété en Angleterre.
  • Le Château des Carpathes de Jules Verne (éd. Le Livre de Poche, n°2031, rééd. janvier 2010, 222 pages), un roman fantastique

De gentils vampires en littérature jeunesse

  • Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre (éd. Delcourt Jeunesse, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans avec un jeune Dracula victime de harcèlement scolaire avant de devenir le célèbre vampire sanguinaire.
  • Vlad, un jeune vampire qui aimerait bien aller à l’école dans le tome 1 de Vlad le pire vampire du monde d’Anna Wilson et Kathryn Durst (éd. Talents Hauts, coll. Zazou, 2019), un roman jeunesse à partir de 8 ans et avec une illustration de couverture qui brille dans le noir.
  • la vampirette Amélia Fang et sa famille dans le tome 1 d’Amélia Fang et le bal barbare de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, 2018), un roman jeunesse à partir de 8 ans
  • Petit Vampire dans le tome 1 de Petit Vampire, Le serment des pirates de Joann Sfar (éd. Rue de Sèvres, 2017, 66 pages), une BD jeunesse
  • le tome 1 des Contes du Manoir Frayeur, Garou Vampire de Loïc Clément et Julien Arnal (éd. Glénat Jeunesse, octobre 2023), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur avec la colocation improbable entre Vincent, un vampire et Eliphas, un loup-garou garou.
  • Madame S, l’assistante vampire du Professeur Balzar qui chaperonne les adolescents stagiaires sur l’île de Vorn dans le tome 1 de Sorceline, Un jour, je serai fantasticologue! de Sylvia Douyé et Paola Antista (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2018), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans.
  • le tome 1 d’Elizabeth et Diego, Une vampire dans mon placard de Swann Méralli et Arthur du Coteau (éd. Dargaud, janvier 2023, 52 pages), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans avec l’amitié entre Elizabeth, une vampire qui aimerait avoir à Noël un poney-licorne et Diego, un petit garçon peureux qui a une main droite artificielle depuis un accident de voiture lorsqu’il était petit.

Des vampires dans les contes

  • Le petit Chaperon rouge en Transylvanie de Martin Powell et Victor Rivas (éd. EP Jeunesse, 2011, 32 pages) une BD jeunesse à partir de 9 ans, l’éditeur mentionnant « des récits d’aventures classiques à lire au premier ou au second degré » avec une version vampirique du conte
  • Contes du Vampire, contes de l’Inde de Catherine Zarcate et Rémi Saillard (éd. Syros Jeunesse, 2005) avec l’histoire en Inde de Vikram, un roi sage et courageux qui se rend en pleine nuit dans un cimetière décrocher un pendu habité par un vampire (un génie), ce dernier ne cessant de lui poser des questions qui l’oblige à revenir à son point de départ
  • le vampire charmant qui rêve de vivre sous le soleil d’Hawaï dans le tome 2 de Spooky, Les contes de travers, Charmant vampire de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2016), une BD jeunesse à partir de 9 ans, sans oublier les trois petits cochons devenus vampires et oncles de Spooky

Des vampires dans la littérature ado/YA

  • le tome 1 de Lili Goth, Lili Goth et la souris fantôme de Chris Riddell (éd. Milan, 2014), un roman jeunesse à partir de 11 ans. Au Manoir des Frissons frissonnants, la jeune Lili Goth se lie d’amitié avec Ismaël, une souris fantôme et tente avec elle de déjouer un sombre mystère.
  • le tome 1 de la trilogie Les tribulations d’Esther Parmentier, Cadavre haché Vampire fâché, Une enquête sang pour sang de Maëlle Desard (éd. Rageot, 2019, 383 pages), un roman pour adolescents avec l’histoire d’Esther Parmentier, une jeune femme de 19 ans qui devient sorcière stagiaire de la Division Grand Est de  l’ACDCS – l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles sous la tutelle de l’agent Loan, un vampire qui est chargé d’enquêter sur l’affaire du Ghost Challenge avec de nombreuses disparitions inquiétantes d’adolescents à Strasbourg et alentour.
  • Silas le vampire tuteur  du jeune garçon recueilli bébé par les « habitants » d’un cimetière et élevé par les époux Owens, des fantômes dans L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman et illustré par Dave Mckean (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, mars 2009, 311 pages) avec l’histoire d’un jeune garçon / le tome 1 de son adaptation en BD éponyme, Neil Gaiman et P. Craig Russell (éd. Delcourt, mai 2015, 192 pages), une BD classée en adulte par ma médiathèque.

Des vampires dans la bit-lit

  • le tome 1 des Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire d’Anne Rice avec l’histoire des vampires Louis, Lestat, Claudia et Armand.
  • Lord Akeldama, un vampire gay dans le tome 1, Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM (éd. Pika, coll. Black Moon Graphics, 224 pages), une romantasy steampunk à partir de 14 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai plutôt pour des lecteurs plus âgés et adaptant en manga le roman éponyme, le tome 1 du Protectorat de l’ombrelle, Sans âme de Gail Carriger (éd. Calmann-Lévy, 2011, 338 pages)
  • le tome 1 de la trilogie L’ascension d’une légende, Espoir ou malédiction de Dana Roccia (éd. Isis Éditions, 2022, 266 pages), une dark romantasy post-apo se déroulant en 4038 entre Mia, une humaine de 18 ans et Heskel, le chef vampire du clan Nazéru dans un monde où les vampires divisés en clans plus violents les uns que les autres ayant pris le pouvoir et asservi les humains comme du bétail, ces derniers étant réduits à de la nourriture et/ou d’esclaves sexuels.
  • le tome 1 sur 5 de Démons de cendre, Le chant du phœnix  de Laura Black (éd. Elyxiria, 2021, 629 pages) une romance d’urban fantasy sous fond d’enquête sur la disparition des casglwr sains, fragiles créatures démoniaques qui maintiennent l’équilibre du monde (des anges), une série dans laquelle on croise des clans vampires même si ce ne sont que des personnages très secondaires.
  • le 1 tome de la trilogie Humana, L’appel du sang de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2019, rééd. 2023, 439 pages), un roman d’urban fantasy pour adolescents avec Sérena Wilson  qui est née humaine au sein d’une famille de vampires
  • le tome 1 de la trilogie Une plume et des crocs, La nuit des loups de Delphine Montariol (éd. Belle Époque, 2022, 349 pages), un roman de fantasy historique dans laquelle on croise de nombreuses créatures surnaturelles avec magie blanche ou magie noire (loup-garou, élémentaire, sorcière, vampire, goule…).
  • le tome 3 sur 5 d’Alpha Priors, La princesse de sang de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2022, 321 pages), une romance surnaturelle entre L’oméga de la meute, Tobias Priors et la princesse de sang Elionore, une vampire du clan Campbell qui vient au sein de leur meute en tant qu’ambassadrice afin de renégocier l’accord de paix entre loups et vampires.
  • le tome 2 du spin-off des Tribulations d’une pâtissière, Écume & Sang: Callum de Bones Vercetti (éd. Autoédition, 2023, 233 pages), un roman d’urban fantasy à trois voix et qui se déroule plusieurs années après les événements du tome précédent, le nid de vampires de Tijuana ayant été accueilli par Erwann et avec l’amitié improbable entre Callum, un kelpie et Homer, un vampire.
  • le tome 1 des Gardiens d’Apophis, Renaissance de R.B. Devaux (éd. Autoédition, 2019, rééd. 2020, 593 pages), romance d’urban fantasy en 4 tomes avec de nombreuses créatures surnaturelles comme des divinités égyptiennes, des démons, des anges, des faës, des vampires…

Des histoires qui s’inspirent ou parodient les vampires

  • le tome 4 de Son espionne royale, Son espionne royale et la fiancée de Transylvanie de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 345 pages), un cosy mystery se déroulant en novembre 1932, Lady Georgiana devant représenter la Couronne britannique lors du mariage de la princesse de Roumanie, Maria Theresa, ancienne camarade d’école en Suisse et le prince de Bulgarie organisé dans un château isolé par la neige et inquiétant, le château de Bran en Transylvanie, l’autrice s’amusant en rendant hommage au Dracula de Bram Stoker.

Des documentaires

  • Secrets de vampires de Julie Légère, Elsa Whyte et Laura Pérez (éd. de la Martinière Jeunesse, octobre 2021, 80 pages), un documentaire illustré sur les vampires

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Vampires

Point lecture hebdomadaire 2023 #41

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) même si j’en ai déjà parlé de certaines lors du RAT d’Halloween.

Nos lectures du 9 au 15 octobre 2023:

Des lectures jeunesse:

Toute cette semaine, mon mini sorcier a lu et relu, quasiment tous les soirs, le tome 1 de Brume.

  • (Album jeunesse) Il était une fois un roi et une rei… de Philippe Jalbert

Nous avons lu et relu Il était une fois un roi et une rei… de Philippe Jalbert (éd. Seuil Jeunesse, août 2020, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans et lauréat du 34e Prix des Incos en 2023 dans la sélection « Maternelle ». L’auteur s’amuse à détourner les contes traditionnels, les mots attendus n’étant pas ceux choisis comme un couple royal portant des couches et nous des couronnes ou bien encore une méchante sorcière qui se sert d’une drôle de baguette. Un album jeunesse complètement loufoque, qui joue sur les sonorités, syllabes et orthographe des mots et qui a beaucoup faire rire mon mini sorcier!

  • (Album jeunesse) Gaston Grognon, c’est la fête! de Suzanne et Max Lang

Nous avons lu Gaston Grognon, c’est la fête! de Suzanne et Max Lang (éd. Casterman jeunesse, septembre 2020, 48 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans. Gaston le chimpanzé n’est pas pressé de se rendre à la fête organisé par le porc-pic car il n’aime pas danser. Et s’il n’était pas le seul dans ce cas? Dans ce nouvel opus, Gaston est toujours aussi grognon. Et pourtant, finira-t-il par apprécier la fête? Un bon moment de lecture rigolo et gourmand!

  • (Album jeunesse) La saison des provisions de Fleur Oury

Nous avons également lu La saison des provisions de Fleur Oury (éd. Les fourmis rouges, février 2023, 40 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans. Après avoir failli mourir de faim l’hiver précédent, deux écurueils, Fauve et Jonquille décident de faire suffisamment de provisions afin que cela ne se reproduise plus. Les illustrations fourmillent de détails racontant bien plus que l’histoire des deux écureuils. Un bon voire très bon moment de lecture avec cet album jeunesse que j’ai préféré à Dimanche! Il y est aussi question d’imagination enfantine mais aussi avec un aspect documentaire, comme la dernière page de garde d’illustrations des plantes comestibles cueillies par les deux écureuils.

  • (Album jeunesse) Ton rêve à toi de Laura Hedon

Nous avons lu et relu Ton rêve à toi de Laura Hedon (éd. Gautier-Languereau, septembre 2023, 32 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans acheté le jour de sa parution, mon mini sorcier ayant craqué sur les illustrations mises par l’autrice sur son compte IG. Un très bon moment de lecture avec cette belle invitant au jeune lecteur à ne jamais cesser de rêver et à trouver sa voie (son rêve)!

  • (BD jeunesse) Armelle et Mirko, L’étincelle d’Anne Montel, Loïc Clément et Julien Arnal (T1)

Nous avons lu et relu le tome 1 d’Armelle et Mirko, L’étincelle d’Anne Montel, Loïc Clément et Julien Arnal (éd. Delcourt, mars 2023, 32 pages), une BD jeunesse joliment illustrée, à partir de 6/7 ans que j’avais gardée de côté pour cet automne et qu’Hilde et Bidib avait bien appréciée aussi. Il y est question de peur du noir, de courage à affronter sa peur, de résilience, d’amitié toute mignonne entre Armelle, une tortue qui a une peur du noir et Mirko, une luciole. Un très bon moment de lecture! Un deuxième tome, Le voyage paraîtra le 15 novembre 2023.

* * *

J’ai également lu seule cette semaine, pendant le RAT d’Halloween, d’autres livres jeunesse mais qui sont pour les plus grands lecteurs, préados ou ados.

  • (Roman jeunesse) Maudite poupée d’Amélie Antoine

J’ai lu Maudite poupée d’Amélie Antoine (éd. Casterman, coll. Hanté, 2021, 95 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et que j’avais repéré chez les copinautes Hilde, Blandine et MyaRosa lors de leur lecture commune en 2021. Thaïs et Margot, d’un an sa cadette, sont deux soeurs inséparables jusqu’à un jour d’été, avant l’entrée au collège de Margot, où cette dernière achète dans un vide-grenier une poupée en porcelaine qu’elle ne lâche plus. Très vite, d’inquiétants évènements ont lieu. Seule Thaïs s’en aperçoit. Margot est-elle vraiment en danger? Un bon moment de lecture avec cette histoire un brin effrayante d’une poupée en porcelaine possédée!

  • (Roman jeunesse) L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman et illustré par Dave Mckean

J’ai lu L’étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman et illustré par Dave Mckean (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, mars 2009, 311 pages) avec l’histoire d’un jeune garçon recueilli bébé par les « habitants » d’un cimetière, élevé par les époux Owens, des fantômes et avec l’aide d’un tuteur vampire, Silas. Un bon moment de lecture avec ce roman initiatique qui se termine aux 15 ans du garçon!

Jusqu’à l’interlude, juste avant le chapitre 6, j’ai alterné ma lecture avec l’adaptation en BD du roman, le tome 1 de Neil Gaiman et P. Craig Russell (éd. Delcourt, mai 2015, 192 pages), une BD classée en adulte par ma médiathèque. Dans ce premier tome d’une duologie, le jeune garçon, « Bod » est désormais un tout jeune adolescent qui a tenté une incursion dans le monde des vivants en allant au collège. Il me reste à aller emprunter le second tome de son adaptation en BD, même si dans le premier tome je n’ai pas vraiment accroché à tous les styles des dessinateurs, avec une nette préférence pour le chapitre 4 illustré par Galen Showman.

Des lectures adulte:

  • (Roman choral) La Maison des Sortilèges d’Emilia Hart

J’ai lu La Maison des Sortilèges d’Emilia Hart (éd. Les Escales, septembre 2023, 448 pages), le premier roman de cette autrice avec l’histoire croisée de 3 femmes d’une même famille, les Weyward: Altha, âgée de 21 ans lors de son procès pour sorcellerie en 1619, Violet âgée de 16 ans qui vit cloîtrée dans le grand domaine familial avec son père et son frère cadet, sous le point des conventions sociales en 1942 et Kate, âgée de 29 ans enceinte et qui vient de se séparer de son compagnon violent. Il y est ainsi question de secrets de famille, de sorcellerie, de résilience, de condition de la femme à travers les siècles, de violences intrafamiliales… Ce sera un roman vite oublié tant les trois histoires étaient convenues et déjà vues, sans originalité ni nuances dans les caractères, en particulier des personnages masculins. Je n’ai pas non plus accroché au personnage de Kate qui aurait pu être plus intéressant si on s’était placé sur les conséquences d’une séparation d’un conjoint violent sur l’enfant déjà né et non juste après la séparation, ce dernier pouvant faire reconnaître sa paternité et exercer ses droits sur lui (peut-être n’était-ce pas la spécialité de l’autrice qui était Avocate). Je rejoins d’ailleurs l’avis de Pedro Pan Rabbit.

  • (Romance historique) Les Frères Mackenzie, L’Irrésistible Jaimie Mackenzie de Jennifer Ashley (T12)

J’ai lu le tome 12 des Frères Mackenzie et le premier que je lis de la série, L’Irrésistible Jaimie Mackenzie de Jennifer Ashley (éd. octobre 2023, 388 pages), une romance historique s’intéressant à la deuxième génération de Mackenzie. Un lecture plaisante mais sans originalité et qui ne m’a pas vraiment donner envie de lire les autres de la série, même si j’ai apprécié le duo Jaimie/Evie McKnight! Les deux personnages principaux sont en effet attachants, indépendants et bien complémentaires.

  • (Romance historique) Alliances imposées, La fiancée déshonorée de Liv Fox (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 des Alliances imposées, La fiancée déshonorée de Liv Fox (éd. Autoédition, octobre 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1817 entre la sœur cadette de James Covington (du tome 1), Sophia, âgée de 22 ans et Maximilien Reid, capitaine dans l’armée et qui rentre, à 25 ans, en tant que fils héritier d’un comte, après 7 ans, pour reprendre en main le domaine familial. Une lecture plaisante avec un couple de jeunes mariés qui apprennent à s’apprivoiser, avec leurs défauts, peurs et faiblesses, jusqu’à tomber amoureux l’un de l’autre!

Ma lecture en cours:

(Roman jeunesse fantasy) Magic Charly, Justice soit faite! d’Audrey Alwett (T3)

A la fin du RAT d’Halloween, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 3 (58 pages lues) le tome 3 de la trilogie Magic Charly, Justice soit faite! d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, novembre 2022, 544 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans et avec une magnifique illustration de couverture de Stan Manoukian. Thandam étant en danger, Sapotille arrivera-t-elle à retrouver à temps Charly afin de déjouer ensemble les plans du juge Dendelion et de l’Académie? Je suis bien contente de me replonger dans l’univers fantastique de Magic Charly.

Cette semaine c’est une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2023. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.916 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini sorcier.

 

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