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Billet de suivi: le British Mysteries Month 2021

Comme l’année dernière, je participe au British Mysteries Month organisé par Hilde et Lou, un mois de mars 2021 entièrement dédié aux British Mysteries. Nos deux coorganisatrices ont prévu un programme facultatif que je vais essayer de suivre le plus possible. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leurs blogs.

Ce billet sera actualisé au fil du mois tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

  • 1er mars 2021: présentation de ma PAL ou plus exactement une première partie puisque j’attends de pouvoir emprunter d’autres livres à la médiathèque
  • 2 mars: un roman court ou une nouvelle
  • Album jeunesse: Le voleur d’histoires de Graham Carter (éd. Kimane, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans avec une allusion à Sherlock Holmes
  • 3 mars/BD ou manga: Mary Jane de Frank Le Gall et Damien Cuvillier (éd. Futuropolis, 2020), une BD pour des lecteurs adultes et relatant la vie brisée de la dernière victime de Jack l’Éventreur
  • 5 mars: cosy mystery au choix
  • 6 mars: lieu mystérieux ou hanté (en roman, photos, BD, film, ghost tour…)

Une première semaine du British Mysteries Month se termine avec la découverte des deux premiers tomes d’une nouvelle série cosy mystérie, celle de Son espionne royale de Rhys Bowen – une lecture que j’ai bien appréciée en compagnie de Lady Georginia, apprentie espionne mondaine pour le compte de la Reine dans le Londres des années 30.

Ce 8 mars 2021 débute la deuxième semaine du British Mysteries Month et je poursuis mes lectures sur ce thème même si je n’ai pas encore eu le temps de les chroniquer comme les deux premiers tomes de la DB jeunesse à partir de 13 ans, Les Quatre de Baker Street de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand (éd. Glénat), d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle. En 1890, Billy, Charlie et Black Tom sont trois enfants des rues vivant dans l’East End londonien et qui font partie des irréguliers de Baker Street engagés par Sherlock Holmes. En l’absence de ce dernier, le trio est amené à enquêter, dans le premier tome, sur l’enlèvement de la fiancée de Black Tom. Ils seront ainsi aidés par un quatrième acolyte. Puis dans le deuxième tome, leur enquête les conduira à se mêler à des révolutionnaires russes exilés à Londres. Les quatre de Baker Street sont attachants et se révèlent très futés pour leur jeune âge. Les illustrations retranscrivent l’ambiance victorienne des bas-quartiers qui est sombre voire même sordide, entre pauvreté, prostitution et violences.

Au détour d’une histoire du soir, j’ai l’agréable surprise de découvrir des passages « british mysteries » avec le vol de la couronne ou un fantôme hantant un château. Il s’agit d’un album jeunesse à partir de 3 ans, Le livre de Charlie de Julia Donaldson et Axel Scheffler (éd. Autrement Jeunesse, 2006).

Cette deuxième semaine devait finir sur un marathon de lectures qui finalement est reporté à la semaine prochaine, du 19 au 21 mars. Je ne sais pas encore ce qu’il me restera dans ma PAL actuelle et referai sans doute un passage à la médiathèque puisque ce 11 mars 2021, j’ai pu récupérer une réservation à la médiathèque, le tome 2 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, 2018), l’histoire se déroulant à Noël.

  • 8 mars: meurtre à la campagne (roman, série, film): le tome 2 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le mal de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, 2018)
  • 10 mars: lecture jeunesse (policiers, ghost story ou mystery novel au choix)
  • 11 mars: autour de Sherlock Holmes
  • 13 mars : autour d’Agatha Christie

Je passe le week-end en bonne compagnie avec Samson et Delilah en lisant les tomes 2 et 3 Détectives du Yorkshire confrontés à plusieurs enquêtes et mystères au sein de la petite communauté de Bruntcliffe: kidnapping d’un bélier reproducteur chez un fermier, série d’incidents troublants à la maison de retraite où vit le père de Samson dans le deuxième tome et une enquête de plus en plus mystérieuse autour d’un avis de décès d’une jeune fille décédée vingt ans plus tôt dans le troisième tome. Le duo Samson/Delilah fonctionne toujours aussi bien que dans le premier tome, leurs relations s’apaisant plus ou moins, selon les jours, Calimero, le chien de Delilah y contribuant. Un très bon moment de lecture!

Ce 15 mars 2021 débute la troisième semaine du British Mysteries Month et ma prochaine lecture me replongera dans l’époque victorienne avec L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998), le premier tome de la série « Charlotte Ellison et Thomas Pitt ».

Comme l’année dernière, Hilde et Lou ont prévu un read-a-thon du 19 au 21 mars 2021 auquel je participe avec grand plaisir. Mais comme à mon habitude avec les marathons de lecture, je ne lis jamais ce que j’avais pensé lire puisqu’après un passage à la médiathèque, j’ai lu le tome 3 de Son espionne royale.

Après un très bon week-end cosy et convivial, j’entame une nouvelle semaine du British Mysteries Month en finissant ma lecture d’hier, Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger. Puis en soirée, je commence Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 1927, rééd. 2011) pour la Journée « Un classique » du 24 mars.

  • 22 mars : cosy mystery au choix
  • 24 mars : un classique (polar, mystery novel, fantastique)
  • 26 mars : LC « Les 1000 vies d’Agatha Christie »
  • 27 mars : un polar historique écrit à notre époque    
  • 28 mars: un polar gourmand (libre interprétation)
  • 30 mars : lecture en VO

En ces derniers jours du Challenge British Mysteries, je lis le premier tome des Sœurs Mitford enquêtent, L’assassin du train de Jessica Fellowes (éd. du Masque, coll. Le livre de Poche, 2019), un roman policier qui se passe dans les années 20 en Angleterre.

Petit bilan de cette édition du British Mysteries Month: j’ai bien apprécié mes lectures de ce mois de mars même si je n’ai pas eu le temps de tout chroniquer ni de lire tout ce que j’avais prévu. Heureusement, le challenge British Mysteries est annuel et je continuerai mes lectures les mois prochains. A l’année prochaine pour un nouveau British Mysteries Month!

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #British Mysteries Month 2021

Mes lectures « cosy mystery » de janvier 2021

Cette année, je participe à nouveau au challenge British Mysteries organisé par Hilde et par Lou, le thème facultatif des mois de janvier et février 2021 étant « Cosy Mystery ». Alors voici mes lectures qui mettent en scène, pour chaque série, un duo d’enquêteurs, plus ou moins amateurs. C’est aussi ma première participation au challenge « Lire au féminin » proposé par Tiphanya, mes trois lectures ayant été écrites par des femmes.

  • Le tome 3 de la série Lizzie et Ben

Je continue, après l’avoir commencée le mois dernier, la série « Lizzie et Ben ». J’ai ainsi lu en début de mois de janvier 2021 le tome 3, Un assassinat de qualité d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands détectives, 2015). A Londres, par un soir d’octobre 1867, Benjamin Ross rentre chez lui sous un épais brouillard pour retrouver sa femme, Elizabeth. En chemin, il croise la route de Daisy Smith, une jeune prostituée terrorisée par le spectre du fleuve. Le lendemain matin, Allegra Benedict, la jeune et belle épouse d’un riche marchand d’art est retrouvée morte dans un parc des beaux quartiers de Londres, Green Park. Serait-ce aussi l’œuvre du spectre?  Benjamin Ross est chargé d’éclaircir au plus vite l’assassinat de cette dame de qualité. Il pourra une nouvelle fois compter sur la précieuse aide de Lizzie, et même de leur jeune bonne, Bessie qui est en admiration devant un prédicateur prêchant la tempérance lors de réunions dominicales.

Comme dans les tomes précédents, l’histoire passe d’un narrateur à l’autre à la première personne, entre Benjamin Ross et Elizabeth Martin, les deux étant désormais mariés. Je replonge dans l’atmosphère si particulière de l’ère victorienne avec un Londres sous le brouillard automnal. Ayant lu quelques jours auparavant la BD, Mary Jane de Frank Le Gall et Damien Cuvillier (éd. Futuropolis, 2020) relatant la vie brisée d’une des victimes de Jack l’Éventreur, j’ai encore en tête cette ambiance glauque, pesante et oppressante, en lisant les premières pages du roman d’Ann Granger. Mais très vite, le côté cosy et l’humour dans les rapports entre les époux Ross et leur jeune bonne Bessie prennent le pas. Il y est toujours question derrière la résolution de l’enquête policière, de condition de la femme, quelle que soit sa classe sociale (mariage arrangé, prostitution…).  Un très bon moment de lecture avec les époux Ross!

  • Le tome 4 d’Agatha Raisin enquête

Je continue également avec le tome 4 d’Agatha Raisin enquête, Randonnée mortelle de M.C. Beaton (éd. Albin Michel, 2016). De retour de Londres après six mois d’absence, Agatha Raisin est ravie de retourner auprès des siens, à Carsely et surtout de revoir son cher voisin, James Lacey. Désormais, le dernier loisir à la mode au sein de la petite communauté de Carsely est de randonner, le petit groupe étant géré par James. Il est en de même, dans un village voisin, à Dembley, le groupe de marcheurs étant tenu par Jessica qui y voit surtout le moyen de défendre les droits de passage des randonneurs contre les propriétaires terriens. Mais quand Jessica est retrouvée morte dans un des champs de Sir Charles, ce dernier est soupçonné par la police. Agatha est engagée comme détective et saute sur l’occasion pour enquêter avec James en se faisant passer pour un couple marié parmi le groupe des Marcheurs de Dembley, chaque membre du groupe étant un potentiel assassin.

C’est encore une histoire d’Agatha Raisin qui se lit rapidement mais en étant moins rigolote que les tomes précédents, loin du charme de la communauté de Carsely, l’enquête se déroulant à Dembley. Les protagonistes suspects sont très caricaturaux, entre la féministe et insupportable Jessica, l’aristocrate qui est désapprouvé par son majordome en sortant avec une jeune prof ou encore les couples gays. A noter que l’intrigue ayant été écrite en 1995 par M.C. Beaton, je fais un bond dans le passé (pas si lointain) où l’IRA était encore active, revendiquant des attentats pour l’indépendance de l’Irlande du Nord. En effet, l’ancien amant de Jessica et membres suspects des Marcheurs de Dembley tente de cacher ses liens avec ce mouvement. Seule la fin de l’histoire apporte sa petite dose de suspens dans la relation Agatha/James et qui me donne envie de quand même lire, à l’occasion, le tome suivant.

  • Le tome 1 des Détectives du Yorkshire

J’entame enfin une nouvelle série avec le tome 1 des Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le crime de Julia Chapman (éd. Robert Laffont, 2018). J’avoue qu’au vu de la couverture, je m’attendais à un cosy mystery mais pas se déroulant à l’époque contemporaine et avec de jeunes personnages, autour de la trentaine. Sur la moto ayant appartenu à son père, Samson O’Brien retourne dans son village natal, dans le Yorkshire, ouvrir une agence de détective privé le temps que les « choses » se tassent à Londres et quatorze ans après son départ précipité en laissant son père veuf et alcoolique notoire dans la ferme familiale délabrée. Mais il n’est pas le bienvenu, surtout pour le clan Metcalfe, Samson n’étant pas venu deux ans auparavant aux funérailles de Ryan Metcalfe, son meilleur ami et père de son filleul. C’est ainsi qu’il découvre qu’il est sans toit, son père ayant vendu la ferme familiale et que Delilah Metcalfe l’accueille avec un coup de poing au visage.

Mais Delilah accepte, bien à contre-cœur et pour sauver son agence de rencontres de la faillite, de lui louer pour six mois un bureau dans la même maison qu’elle. Samson est très vite engagé par Madame Hargreaves dont le fils est récemment décédé, ne croyant pas à la thèse du suicide. Serait-ce un meurtre? Samson, malgré l’hostilité des habitants, tente d’enquêter, tout comme Delilah qui s’inquiète de la réputation de son agence de rencontres en s’apercevant que d’autres de ses clients sont décédés comme le fils Hargreaves.

Tous les ingrédients d’un bon cosy mystery so british sont réunis: la campagne anglaise, des meurtres en série, un duo d’enquêteurs avec leur caractère propre et qui doivent collaborer malgré eux (Delilah, informaticienne, fonceuse et déterminée et Samson sur le qui-vive et avec son instinct policier), une communauté de villageois qui fait bloc et un tas de non-dits et de rancunes… C’est ce qui fait le charme de ce premier tome, l’intrigue passant au second plan d’autant que j’avais découvert très rapidement l’assassin. Un très bon moment de lecture avec Samson et Delilah! J’ai hâte de pouvoir lire les tomes suivants et notamment en savoir plus sur le passé mystérieux de Samson.

Participation #1 au Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #1 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Voyage: « Randonnée »

Au fil des pages avec Un intérêt particulier pour les morts

Fin novembre 2020, j’ai emprunté à la médiathèque et lu en à peine deux jours Un intérêt particulier pour les morts d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands détectives, 2006, rééd. 2013),  un roman policier se déroulant à Londres, à l’époque victorienne et qui est le premier tome de la série Lizzie Martin et Ben Ross.

Orpheline de mère, Elizabeth Martin a été élevée par son père, médecin dans le Derbyshire et régulièrement appelé pour des accidents à la mine de charbons. En 1864, âgée de 29 ans, elle perd son père et se se résout à accepter un poste de dame de compagnie, à Londres, auprès de Mrs. Julia Parry, seconde femme de son défunt oncle et parrain. Mais très vite, elle apprend que la dame de compagnie avant elle a été tuée. Son meurtre a-t-elle un lien avec la famille de sa tante? Heureusement, elle pourra compter sur un lieutenant de Scotland Yard, Benjamin Ross en charge de l’enquête.

Quel plaisir de suivre cette enquête! Écrite à la première personne, l’intrigue alterne, suivant les chapitres, le point de vue de Lizzie et celui de Ben. Il est aussi très plaisant de s’immerger dans l’ambiance londonienne de l’époque victorienne, une ville en pleine mutation avec notamment l’arrivée des premières gares de chemin de fer. Il est aussi question de la condition de la femme et de classes sociales, sans oublier une romance entre les deux protagonistes qui ne laisse pourtant pas de côté l’enquête policière. Le mélange des genres apporte d’ailleurs une touche légère à l’histoire. Le duo Lizzie/Ben est plaisant et attachant. J’ai hâte de me plonger dans les autres romans de cette série qui en compte six.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Ann Granger

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Crimes et Justice: « Morts »

Au fil des pages avec Là où chantent les écrevisses

J’ai lu, lors du Mois Américain 2020, Là où chantent les écrevisses de Delia Owens (éd. du Seuil, janvier 2020, 480 pages), un premier roman que j’avais déjà repéré dans les sorties littéraires de 2020 pour sa couverture et son titre intrigant. L’histoire débute par le décès mystérieux d’un jeune homme, Chase Andrews, en 1969 au pied d’une tour de guet dans les marais, à côté de la petite ville ségrégationniste de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Puis retour dans le passé, en 1952 avec l’histoire d’une jeune enfant de 6 ans, Kya abandonnée par sa mère Ma et laissée à son père Pa, un homme alcoolique et violent, avec Jordie, l’un de ses frères un peu plus âgé qu’elle et qui ne s’est pas encore enfui, dans une cabane insalubre au fonds des marais. 

Les années passent et à 10 ans, Kya se retrouve définitivement seule, après le départ de son père, trouvant ses seules ressources en elle-même et dans les marais. Petit à petit, grâce à sa rencontre avec un  garçon un peu plus âgé qu’elle, Tate qui lui apprend à lire et à écrire, elle arrive à trouver sa place dans les marais. Elle apprend ainsi les sciences et à percer les mystères de la faune et de la flore des marais, ramassant des plumes par exemple, répertoriant les coquillages ou champignons, observant et notant les comportements des animaux et/ou en faisant des croquis ou des aquarelles, etc.

Mais la solitude continue de lui peser, année après année, avec son lot d’abandons comme lorsque Tate part à l’université pour ses études de biologiste et malgré la présence maternante à sa façon du couple de Noirs, Jumping et Mabel qui a veillé sur elle, d’autant que Kya reste pour la communauté blanche de Barkley Cove, la Fille des marais, cette sauvageonne pauvre et analphabète.

Devenue une jeune femme, Kya cherche, malgré ses peurs et sa timidité, à rompre cette solitude en se laissant alors séduire par Chase, leurs deux vies s’entremêlant irrémédiablement. Y a-t-il un lien entre cette toute jeune fille abandonnée dans les marais et ce décès survenu des années plus tard et qui a tout l’air d’être un meurtre?

L’autrice alterne entre des chapitres suivant le déroulement de l’enquête sur le décès de Chase et ceux consacrés à la vie de Kya dans les marais sur une vingtaine d’années. Je me laisse plongée dans l’atmosphère si particulière des marais, dans cette Nature tour à tour hostile et bienveillante. Kya est une héroïne très attachante, très forte malgré son jeune âge et sa solitude et qui fait preuve d’incroyables capacités d’adaptation en arrivant à trouver des moyens de survivre et de manger, son père lui ayant laissé un moyen de locomotion indispensable, une petite barque à moteur. Kya arrivera-t-elle à avoir ce petit bout de bonheur malgré tout? Coup de cœur pour ce roman mélangeant roman policier, roman initiatique, romance avec un trio amoureux et roman naturaliste! J’aurai pu le choisir tant pour les journées « Nature » que « First Ladies » ou encore « Roman policier », voire même « Désir » de ce Mois Américain.

Pour d’autres avis sur ce roman: Eva, Sabrina et Carine

america

Le Mois Américain de Titine #roman policier

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Animal: « Écrevisses »

Au fil des pages avec le tome 3 d’Enola Holmes

Début août, j’ai lu le tome 3 des Enquêtes d’Enola Holmes, Le mystère des pavots blancs de Nancy Springer (éd. Nathan, 2008), un roman jeunesse policier à partir de 9 ans. N’ayant pas encore eu le temps de le chroniquer, je le fais pour le billet commun du 30 août 2020 du Challenge British Mysteries.

Londres, mars 1889, Enola Holmes est en quête d’une nouvelle identité, celle d’Ivy Meschle lui apparaissant compromise par les récentes découvertes de son frère Sherlock Holmes. Alors qu’elle invente plusieurs nouveaux noms, son intention est soudainement captée par un titre du Daily Telegraph, à savoir « La mystérieuse disparition du Dr. Watson ». Elle décide d’enquêter pour le retrouver sous l’identité de Miss Viola Everseau, une « femme superbe » et patiente du Dr. Watson. Lorsqu’elle rend visite à l’épouse du Dr. Watson, Mary Watson, elle est intriguée par un étrange bouquet de fleurs composé de pavots blancs (symbole de sommeil), aubépine rouge (associée aux sorcières) entremêlée de liseron des haies alias grand liseron (signifiant « espoirs perdus ») et de verdure d’asperge. La personne ayant offert ce bouquet serait-elle liée à la disparition du Dr. Watson? Et voilà Enola Holmes partie mener l’enquête.

L’histoire est toujours facile et plaisante à lire même si tout s’enchaîne avec beaucoup de chance pour Enola Holmes, entre déguisements et filatures. Est de nouveau mise en avant sa connaissance des fleurs et de leur signification apprise auprès de sa mère, ce qui lui donne une longueur d’avance sur son frère Sherlock. D’autre part, elle se méfie d’un nouveau message codé dans le journal préféré de sa mère, le Pall Mall Gazette. Serait-ce encore l’œuvre de son frère Sherlock? Parviendra-t-il à revoir sa mère? Enola Holmes continue ainsi d’évoluer seule dans les rues de Londres, que ce soit dans les bas-fonds de Londres, dans une boutique de Holyweel Street vendant notamment des accessoires de maquillage de scène ou bien encore dans une nouvelle location en face de la maison des époux Watson.

L’intrigue de ce tome aborde une nouvelle fois la condition de la femme au XIXème, cette dernière étant tributaire de son mari et d’un frère mais aussi cette fois-ci sous l’angle des internements abusifs dans des asiles psychiatriques. Qu’il est bien difficile d’être une femme libre et indépendante à l’époque victorienne! Il ne me restera plus qu’à emprunter les deux derniers tomes pour clore les enquêtes d’Enola Holmes.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Couleur: « Blancs »

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