Étiquette : roman historique (Page 2 of 8)

Au fil des pages avec Pour que brûle l’espoir

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux.

Dans les loges du troisième étage, Sally Henry Campbell, veuve depuis peu, tente de se sauver avec son beau-frère et sa femme. Dans la galerie des gens de couleur, Cecily Patterson, esclave de 19 ans y voit un répit à sa cruelle condition et même l’occasion d’échapper à ses propriétaires, en particulier leur fils, Price.  Dans les coulisses dont le feu est parti, Jack Gibson, jeune machiniste orphelin de 14 ans, tente d’être le plus juste possible et a dû mal à accepter la stratégie de la compagnie de théâtre qui est de rejeter la faute de l’incendie sur une émeute d’esclaves. Quant à Gilbert Hunt, un esclave forgeron, il vient en aide aux spectateurs piégés dans les flammes, en sauvant une douzaine de femmes avec l’aide d’un médecin, ce qui provoquera l’ire de son propriétaire. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  

Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés qui passent d’un des 4 personnages à l’autre en maintenant la tension et le suspense à son comble sur leur sort. L’espoir est-il permis? Sally surmontera-t-elle son deuil? Cecily découvrira-t-elle la liberté? Gibson fera-t-il le bon choix professionnel? Gilbert arrivera-t-il à s’affranchir avec sa femme?  Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes… 

Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et dont elle s’est inspirée!

Pour d’autres avis sur ce roman: Bianca.

Participation #1 AAHM Challenge 2025 d’Enna

Participation #3 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Point lecture hebdomadaire 2025 #1

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui s’est terminée sur un RAT post-Noël 2024 qui est venu clôturer le challenge Il était 12 fois Noël.

Nos lectures du  30 décembre 2024 au 5 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie (éd. Cyplog, mai 2024, 318 pages), une romance historique se déroulant au départ, dans les Indes françaises, à Pondichéry, au décès de la mère d’Élise, celle-ci étant ramenée par son père en France métropolitaine. Je pensais que l’histoire se déroulerait plus à Pondichéry mais en réalité il s’agit d’une romance en mer, à bord du Cristol, entre Élise, une princesse intrépide, qui a fui, à 19 ans, son mariage arrangé avec le prince de Conti et Christian, un marchand-pirate au bon cœur. Il y est ainsi question de condition de la femme, de quête de liberté, de choix de vie et de rêves. Le duo est attachant. Un bon moment de lecture, malgré quelques facilités scénaristiques!

  • (Roman choral historique) Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux: Sally Henry Campbell, Cecily Patterson, Jack Gibson et Gilbert Hunt. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés. Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes…  Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et/ou dont elle s’est inspirée! J’en reparle très vite pour l’AAHM Challenge 2025 organisé encore cette année par Enna en février prochain.

  • (Romance contemporaine de Noël) Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte

J’ai lu, en e-book, Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte (éd. HarperCollins, octobre 2021, 464 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans le village écossais de Wick, la famille Burns ayant décidé d’organiser les festivités de Noël qui étaient pourtant depuis des décennies gérées par la famille Ferguson. L’agitation est à son comble et encore plus, lorsque le fils aîné des Burns, Walter accuse Robyn Ferguson d’avoir dérobé des lettres dans leur château. Une trêve est-il possible entre les deux afin de découvrir le véritable voleur? Au vu du pitch, je m’attendais à autre chose. La romance est vraiment très très accessoire. Il s’agit avant tout d’une enquête au cœur d’une rivalité entre deux familles, enquête qui ne m’a pas convaincu et qui traînait en longueur (Robyn étant l’amie d’enfance du frère cadet des Burns, West qu’on ne voit quasiment pas, tout se déroulant avec Walter). Je n’ai accroché ni à l’enquête ni à la romance, même si le chapitre bonus permet de mieux cerner la personnalité de Walter. Moi qui voulais une lecture légère après Pour que brûle l’espoir, cela a été une mauvaise pioche alors que j’ai apprécié d’autres livres de cette autrice comme par exemple Tu fais quoi pour Noël? Je t’évite (éd. Harper Collins Poche, 2020, 342 pages)!

  • (Roman graphique/Classique jeunesse anglais) Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding (éd. Dargaud, septembre 2024, 352 pages), un roman graphique adaptant le roman éponyme paru pour la première fois en 1954 et qui m’avait marqué lorsque je l’avais lu, en lecture imposée en cours de français au collège. Un groupe de jeunes garçons, de 6 à 12 ans se retrouvent seuls, sur une île déserte et sans adultes, après un naufrage, pendant le Seconde Guerre Mondiale. J’apprécie toujours autant les bulles de cette autrice-dessinatrice que j’avais découverte avec un de ses romans graphiques précédents, Jours de sable (éd. Dargaud, 2021, 288 pages). Une adaptation réussie et fidèle du roman même si je pense qu’il vaut mieux l’avoir lu avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse historique) L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry

J’ai également lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photos prises de fées et de gnomes par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre. Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendu avec elle. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère et sa tante, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? J’ai apprécié de redécouvrir cette histoire, au style d’écriture simple et racontée par Elsie, à la première personne. Une lecture plaisante dont j’ai apprécié découvrir à la fin le dossier thématique avec notamment les photographies, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou sur la Première Guerre mondiale! J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.786 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Défense et trahison

J’ai lu, fin mars 2024, le tome 3 de Monk, Défense et trahison d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 1999, 476 pages), un roman policier se déroulant à Londres, à partir d’avril 1857. Hester Latterly, infirmière personnelle pour quelques semaines du major Tiplady, revoit une amie, Édith, jeune veuve sans fortune qui a dû regagner la demeure familiale, dont le frère aîné, le général Thaddeus Carlyon vient de mourir, tué par sa femme, Alexandra lors d’une soirée chez des amis de longue date, les époux Furnivals, leur fils adolescent étant resté dans sa chambre. Lors de cette soirée à l’ambiance particulièrement tendue et animée, étaient également présents trois autres couples: la sœur cadette de Thaddeus et Édith, Damaris très agitée et son époux Peverell Erskine, le Docteur Hargrave et sa femme ainsi que leur fille Sabella et son mari Fenton Pole.

Mais quel peut être le mobile d’un tel meurtre? Celui avancé ne convainc personne, Alexandra n’ayant pu tuer son mari par jalousie, son époux ayant depuis longtemps une relation adultérine avec Louisa Furnivals sans que cela l’ait insupporté au point de le tuer.

Une nouvelle fois, Esther Latterly, engagée auprès de la mère d’Edith, peut compter sur William Monk, désormais détective privé grâce au soutien de Lady Callandra et sur Oliver Rathbone qui accepte d’assurer la défense de Lady Alexandra Carlyon. J’ai également apprécié que comme dans le premier tome, l’amnésie de Monk joue un rôle dans le déroulé dans l’enquête, Monk recherchant une jeune femme dont il semble épris et qui lui permet d’en découvrir un peu plus sur son passé et celui qu’il est à présent. Le procès tient également une place importante dans ce tome, comme le laissait supposer le titre. Même si j’avais compris le mobile, j’ai apprécié découvrir la façon dont Oliver Rathbone mène le procès et arrive à la même conclusion que moi. 

Il y est ainsi question de la condition de la femme, en particulier des veuves et des enfants, de violences intrafamiliales, de la société victorienne tout en inégalités sociales et apparences de façade au cœur de la haute aristocratie et au sein même du cercle familial, au point de taire l’insoutenable et même d’en être le complice afin d’éviter tout scandale… Encore un très bon moment de lecture avec cette nouvelle enquête qui aborde des thèmes bien sombres et montrant la noirceur de la nature humaine!

Pour d’autres avis sur ce tome 3: Syl.

Participation # Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec L’attaque du Calcutta-Darjeeling (T1)

J’ai lu L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 464 pages), un roman policier historique se déroulant à Calcutta, en avril 1919, au temps du Raj britannique. Il s’agit de la première enquête du capitaine Samuel « Sam » Wyndham, ancien inspecteur de Scotland Yard fraîchement débarqué de Londres à Calcutta, après avoir perdu sa femme de la grippe espagnole et été traumatisé par la Grande Guerre. Désormais capitaine dans la police impériale et dépendant des drogues (morphine et opium) et assisté par le sergent indien Satyendra « Sat » Banerjee et l’inspecteur adjoint Digby, il se voit confier une enquête politiquement sensible  puisque cela concerne le meurtre d’un haut-fonctionnaire proche du vice-gouverneur, Alexander MacAuley dont le corps a été retrouvé dans une sombre ruelle près d’un bordel et qui semblait corrompu par un magnat irlandais. Ce meurtre serait-il lié à l’attaque d’un train postal, le Calcutta-Darjeeling?

J’ai apprécié cette enquête historique qui se déroule sur une semaine, même si parfois j’aurai apprécié un peu plus de détails historiques. Les courts chapitres s’enchaînent, le lecteur découvrant en même temps que le capitaine Calcutta à l’époque du Raj britannique, dans une ambiance plus sombre que celle par exemple des enquêtes de Perveen Mistry de Sujata Massey, en particulier la troisième, Le Prince de Bombay (éd. Charleston, avril 2023, 489 pages) et avec un personnage principal plus tourmenté, même si j’ai trouvé son attirance pour Annie Grant bien rapide pour quelqu’un qui est dépeint comme ne s’étant pas remis de son deuil.

Il y est ainsi question d’inégalités sociales (avec le plafond de verre des Indiens comme le sergent Banerjee pour toute ascension sociale ou du statut indéterminé de ceux issus d’une relation mixte (indienne et anglaise) comme Annie Grant une Anglo-indienne et secrétaire de la victime, de racisme « ordinaire » (le capitaine Wyndham se reprochant très vite d’être arrogant et méprisant à l’égard des Indiens sans pour autant y mettre un terme et alors même qu’il reconnaît la compétence et l’intelligence du sergent Banerjee), des lois Rowlatt de mars 1919, des prémices du mouvement indépendantiste de l’Inde mené par Gandhi… Un bon moment de lecture qui ne manque pas d’humour indo-british, surtout de la part de Sat Banerjee et malgré quelques longueurs, l’enquête avançant lentement malgré le laps de temps écoulé! J’ai vu qu’il existait d’autres tomes que je lirai volontiers.

J’ai enfin relevé quelques passages gourmands avec des plats anglo-indiens (riz pilaf aux poissons, tourte à la viande et du whisky) même si ce sont ceux ratés de la logeuse du capitaine.

Pour d’autres avis sur ce roman policier historique qui avait fait l’objet d’une lecture commune en février 2022 pour les Étapes Indiennes à laquelle je n’avais pas pu participer, n’ayant pas réussi à l’emprunter à temps: Hilde, Rachel et Pativore.

Participation #4 Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #Roman policier historique

Participation #11 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine anglo-indienne

Participation #15 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

Participation #2 Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie #La fin et les suites de la guerre

Participation #1 Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Roman policier historique

Au fil des pages avec Le Prince de Bombay (T3)

En mai dernier, j’ai lu la troisième enquête de Perveen Mistry, Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, avril 2023, 489 pages), un roman policier se déroulant en novembre 1921 avec la venue du Prince Edward à Bombay. Lors du passage du convoi princier à l’université de Woodburn, le corps sans vie de Freny Cuttingmaster, un étudiante faisant partie du Syndicat des étudiants hostile à la venue du Prince est victime d’une chute mortelle. Perveen Mistry avait reçu deux jours avant la jeune femme de 18 ans à son Cabinet, cette dernière voulant connaître les conséquences d’un refus à se rendre à la parade en l’honneur du Prince Edward.

Se sentant coupable de ne pas avoir pu éviter ce drame, elle mène son enquête pour découvrir le coupable, mettant en doute la thèse du suicide, que ce soit sur le lieu du drame, à l’université grâce à l’aide de son amie anglaise, Alice qui y enseigne. Mais celle-ci est rendue compliquée par les émeutiers prônant l’indépendance et les services secrets protégeant le Prince. Pourra-t-elle compter sur ses retrouvailles avec Colin Wythe Sandringham qui se voit confier la mission de rester aux côtés du Prince Edward le temps de sa visite, ayant fait ses études avec lui?

Il y est ainsi question de la condition de la femme, non à travers la purdah comme dans les deux premiers tomes mais sous l’angle de l’émancipation féminine: accès aux études supérieures plutôt que le mariage pour Freny ou l’accès à la salle du coroner pour Perveen qui en tant qu’Avocate ne peut toujours pas plaider et qui assiste la famille endeuillée. Il y est, en effet, aussi question du deuil au sein de la communauté parsie avec les rites funéraires à suivre, la famille du défunt se retirant au sein du Doongerwardi, à Malabar Hill et de l’enquête du coroner de Bombay, Mr King afin de déterminer les causes du décès de Freny.

Dans cette nouvelle enquête, l’autrice s’attache cette fois à décrire les inégalités sociales et les empêchements sociaux et moraux à des unions mixtes, que ce soit entre Indiens mais de castes différentes ou entre Anglais et Indiens, Perveen ne pouvant être vue en compagnie de Colin au risque de mettre à mal sa réputation et même plus largement celle de la Maison Mistry et du Cabinet de son père.

Outre la violence à l’égard des Britanniques, des oppositions fortes existent également entre les Indiens, notamment à  l’égard des Parsis, communauté à laquelle appartient Perveen et qui sont considérés comme partisans du Raj britannique en place.

J’ai trouvé ce thème intéressant mais peut-être pas suffisamment approfondi et l’enquête un peu trop confuse, l’autrice s’arrêtant un peu trop à mon goût sur les apitoiements de Perveen et ayant choisi un motif de meurtre classique, d’autant que j’avais encore en mémoire ma lecture L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 400 pages) qui se déroule quasiment à la même période, en avril 1919 et qui traite également de la condition des Anglo-indiens et du mouvement indépendantiste dans une ambiance plus sombre et teintée des conséquences de la Première Guerre mondiale.

De même, pour la romance qui avance bien trop eu à mon goût mais qui s’explique par leur statut différent qui empêche tout rapprochement malgré des sentiments partagés.  Un bon moment de lecture, malgré quelques longueurs et même s’il reste en deçà du premier tome qui est mon préféré et qui pouvait se suffire à lui-même! Si un quatrième paraissait, je continuerai toutefois la série.

Sans oublier les passages gourmands faits de plats indiens parsis ou lors d’un deuil.

Pour d’autres avis sur cette lecture commune du mois de mai des Étapes Indiennes 2024 avec une des trois enquêtes de Perveen Mistry: Hilde, Nathalie (tome 2), Katell (tome 2) et Eimelle. Et aussi mes billets sur le tome 1, Les veuves de Malabar Hill et le tome 2, La malédiction de Satapur.

Participation #3 Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #LC

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation #13 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Personne humaine: « Prince »

Participation #3 Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Romance historique

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