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Point lecture hebdomadaire 2024 #6

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 5 au 11 février 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Le secret du Capitaine de Jean Leroy et de Stéphane Poulin

Nous avons lu Le secret du Capitaine de Jean Leroy et de Stéphane Poulin (éd. L’école des loisirs, coll. Kilimax, 2022, rééd. février 2024), un album jeunesse à partir de 5/6 ans que j’avais failli acheter à sa parution, attirée par l’illustration de couverture que mon mini lutin, appréciant toujours les histoires de pirates, a reçu dans le cadre de l’abonnement Kilimax. Valia est une jeune fille orpheline qui est mousse à bord de l’Intrépide dont le capitaine est le corsaire Basile le Brave et qu’elle considère comme son père.  Un soir, un incendie se déclare à bord du navire, le capitaine s’assurant que tout son équipage a pu s’enfuir avant de retourner dans le brasier. Qu’est-il donc allé récupérer? Malgré le danger, Valia le suit. Il y est ainsi question de solidarité, d’aventures, d’enfance, de secrets et même de doudou! Un bon moment de lecture joliment illustrée à la peinture à l’huile par Stéphane Poulin.

  • (Album jeunesse) Billy à l’envers de Catharina Valckx

Nous avons lu Billy à l’envers de Catharina Valckx (éd. L’école des loisirs, coll. Kilimax, septembre 2022, rééd. janvier 2024), un album jeunesse à partir de 5 ans. Le père de Billy, le hamster cowboy, vient de lire dans le journal que l’Affreux Jojo, un dangereux voleur de nourriture est dans la région. Billy et son meilleur ami, Jean-Claude le ver de terre partent avertir Mamie Hyda mais à la place font la connaissance de sa petite fille, Suzie la fouine. Le trio parviendra-t-il à faire fuir l’Affreux Jojo? Il y est ainsi question de solidarité, de courage et d’ingéniosité face au danger que représente ce voleur. Un moment de lecture rigolo et gourmand (avec les pots de confiture de fraise et les noisettes dont raffole Jean-Claude) même si ce n’est pas notre préféré de cette série!

  • (Documentaire jeunesse) Freedom! L’incroyable histoire de l’Underground Railroad de Jennifer Dalrymphe et Justine Brax

J’ai lu, dimanche après-midi, Freedom! L’incroyable histoire de l’Underground Railroad de Jennifer Dalrymphe et Justine Brax (éd. Albin Michel Jeunesse, septembre 2021, 91 pages), un documentaire jeunesse à partir de 8 ans et qui retrace l’histoire de l’Underground Railroad avec notamment comme fil conducteur celle d’une de ses grandes figurines historiques de ce mouvement abolitionniste, Harriet Tubman, esclave née en 1820 ou 1822 qui a réussi à s’enfuir, qui a aidé comme « conductrice » de nombreux esclaves et en étant espionne et infirmière pendant la Guerre de Sécession. Blandine a également prévu de le lire ce mois-ci, dans le cadre de l’AAHM Challenge 2024. J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique médiévale) La passion du lys de Milena Ribault 

Dans le cadre d’une lecture commune facultative pour le challenge Romance historique 2024, j’ai lu, en e-book, La passion du lys de Milena Ribault (éd. Autoédition, septembre 2023, 387 pages), une romance historique médiévale se déroulant en 1307, sous le règne de Philippe Le Bel. L’autrice a ainsi imaginé une romance entre deux personnages fictifs, Isabeau de Briault, filleule du couple royal qui l’ont recueillie au décès de ses parents, avec des dons de guérisseuse et Enguerrand de Rumercourt, turcopolier au sein de l’Ordre des Templiers qu’a pris sous son aile Jacques de Molay, chef des Templiers et qui se fond dans la Grande Histoire, cristallisant les différends religieux et complots politiques entre le Roi de France et l’Ordre des Templiers qui ne peut guère compter sur le soutien du nouveau pape élu, Clément V. Un bon moment de lecture surtout à partir du chapitre 7, lorsque le mariage arrangé a lieu et que toute la partie introductive se termine! J’ai trouvé que la romance était plus un coup de foudre qu’un « enemies to lovers », les  deux époux tentant d’étouffer leurs sentiments et leur désir au nom de leur loyauté et du devoir vis-à-vis du Roi pour l’une, de sa famille et de papauté pour l’autre.

  • (BD adulte) Hiver à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (T2)

J’ai lu Hiver à l’Opéra de Philippe Pelaez et Alexis Chabert (éd. Grand Angle, octobre 2023, 72 pages), une BD adulte consultable en ligne grâce à ma médiathèque et qui se passe quelques temps après les faits d’Automne en baie de Somme avec une nouvelle enquête, en décembre 1896, à Paris, d’Amaury Broyan inspecteur révoqué de la police. Un bon moment de lecture mêlant enquête policière, milieux populistes et d’extrême-droite et spiritisme tout en se réappropriant Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux (1910)!

  • (Cosy mystery) Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen (T9)

J’ai lu le tome 9 de Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, avril 2022, 378 pages), un cosy mystery qui reprend quelques semaines après le retour de Lady Georgiana des États-Unis, la jeune étant toujours sans le sou et sans toit fixe tandis que sa mère, fraîchement divorcé de son époux américain est repartie en Allemagne et que Belinda est restée à Hollywood tenter sa chance de percer en tant que couturière. La jeune femme se voit confier une nouvelle mission par la Reine, prendre en charge la princesse Marina de Grèce, la fiancée du prince George, duc de Kent.

Mais à peine a-t-elle commencé sa mission informelle qu’elle découvre le corps sans vie de Coco Barrington, l’une des anciennes maîtresses du prince George dans la cour de Kensington Palace. Parviendra-t-elle à sauver le mariage princier sans que la princesse n’apprenne le passé dissolu du prince George? Un moment de lecture plaisant, bien mieux que le tome précédent même si de tome en tome, je trouve que l’autrice ne se renouvelle guère, que ce soit la relation Georgiana/Darcy qui en devient presque ennuyeuse, les arrivées inopinées de son entourage ou l’attitude de sa femme de chambre! Pour autant, je vais continuer cette série livresque, appréciant les talents de plus en plus aboutis de détective amatrice de la jeune femme et le fait de mélanger la petite histoire fictive avec la grande Histoire de la famille royale britannique.

  • (BD adulte/Roman graphique) Rivages lointains d’Anaïs Flogny

J’ai lu Rivages lointains d’Anaïs Flogny (éd. Dargaud, coll. Combo, janvier 2024, 240 pages) un roman graphique consultable en ligne grâce à ma médiathèque. Nous suivons l’ascension au sein de la mafia de Chicago de Jules, un jeune immigré italien, de 1938 jusqu’aux années 60, auprès d’un des chefs d’origine polonaise et de plus de 10 ans son aîné, Adam Czar puis plus tard, à New York et à Marseille. Il y est ainsi question de quête identitaire, d’homosexualité, de l’histoire de la mafia (des vestiges de la Prohibition des années au « nouveau » marché de la drogue, de guerres entre gangs rivaux et de la lutte anti-mafias des Fédéraux tout comme la French Connection, avec comme ville centrale du réseau criminel Marseille).  Un bon moment de lecture qui finit dans un épilogue doux-amer, tout en solitude pour Jules qui a appris à ses dépens aux côtés de son amant, Adam et de son ami new-yorkais Eufrasio!

  • (Roman noir et d’anticipation) Obsolète de Sophie Loubière

J’ai lu Obsolète de Sophie Loubière (éd. Belfond, février 2024, 528 pages), un roman noir d’anticipation dystopique qui se déroule en 2224, les êtres humains essayant de survivre dans différents villages sous la tutelle de la Gouvernance territoriale tout en faisant face aux pénuries de ressources et à l’infertilité. Désormais âgée de 50 ans comme ses amies Odette et Hasna, Rachel est sur le point d’être une retirée tandis que son époux Keen est amenée à enquêter sur le triple meurtre de fillettes qui a été étouffée par les autorités.

J’ai apprécié l’univers dystopique dépeint dans ce roman, avec l’idée que la femme est un produit sans grand avenir, à obsolescence programmée à 50 ans même si j’ai trouvé que l’autrice aurait pu plus approfondir la nature humaine et la psyché humaine, ce qu’elle fait en toute fin à travers la résolution du triple meurtre des fillettes. J’ai eu, en effet, du mal à croire que dans un monde dans lequel les émotions sont contrôlées au point de faire disparaître la criminalité, le racisme, l’homophobie par exemple, il puisse quand même perdurer la jalousie, l’adultère et surtout le sexisme et l’âgisme sélectif, seules les femmes âgées de plus de 50 ans faisant l’objet du Grand Recyclage. Un bon moment de lecture, me demandant s’il fallait craindre le pire pour ces femmes retirées (est-ce un nouveau génocide tel que celui de la Seconde Guerre Mondiale ou un nouveau Soleil Vert?) et qui fait malheureusement écho au discours d’Emmanuel Macron du 16 janvier 2024 défendant un « réarmement démographique » face à la baisse de natalité constatée en 2023 et en proposant un plan de lutte contre l’infertilité!

Ma lecture en cours:

(Roman historique) Underground Railroad de Colson Whitehead

J’ai lu plus de la moitié (p.240) d’Underground Railroad de Colson Whitehead (éd. Albin Michel, août 2017, 416 pages), un roman historique se déroulant dans les années 1850 et qui relate la fuite de Cora, une esclave de 16 ans dans une plantation de coton en Géorgie, abandonnée quelques années auparavant par sa mère qui s’est enfuie sans elle et de Caesar, un esclave plus âgé et récemment arrivé de Virginie. J’ai été surprise par le parti pris de l’auteur de décrire un véritable réseau ferroviaire souterrain (Cora et Caesar montant à bord d’un vieux train dans une voie ferrée creusée sous terre pour fuir la Géorgie vers la Caroline du Sud, pour le moment) alors que dans les faits, l’Underground Railroad était une métaphore d’un chemin emprunté par de nombreux esclaves pour gagner les États du Nord voire même le Canada.

Au fil des pages avec La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley)

Pendant les vacances de Noël, j’ai lu La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley) d’Isabelle Bauthian et Agnès Maupré (éd. Steinkis, août 2020, 128 pages), une BD historique pour adultes consultable en ligne grâce à ma médiathéque. À l’annonce de son décès, le 21 août 1865, un article de presse révèle que le Dr James Barry était une femme, ce qui fait scandale au sein de l’Armée britannique qui tente d’étouffer ce « scandale ». Mais qui était vraiment cette personne?

J’ai apprécié découvrir la vie de cette femme, médecin chirurgien de l’armée britannique au XIXe siècle (brillante et investie dans son travail mais caractérielle et obstinée, faisant passer son travail avant sa vie privée, ayant pratiqué pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, modernisant la pratique médicale, en pratiquant par exemple, pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, et développant des normes et méthodes sanitaires innovantes et plus humaines, dans le respect du patient, quel que soit son sexe et/ou sa condition sociale…) mais pas vraiment la BD elle-même, si ce n’est la partie postface très bien documenté et intéressant sur la biographie du Dr James Berry.

J’ai eu du mal avec les dessins d’Agnès Maupré bien trop colorés et confus à mon goût et des personnages difficilement reconnaissables d’une case à l’autre. De même, j’ai trouvé que le récit s’inspirant librement de la vie du Dr James Berry est inutilement complexifié avec deux temporalités, l’une en début de chaque chapitre renvoyant au passé londonien l’ayant amené à cacher son identité de femme en prenant l’identité de son oncle, tout en ayant accouché d’une fille qu’elle a laissé derrière elle pour exercer un métier réservé à l’époque aux hommes et l’autre pendant sa carrière de médecin. J’ai d’ailleurs, après quelques pages lues, été allée voir sur internet et la page Wikipédia, ne mettant aperçue qu’à la fin de ma lecture du postface.

Il y est ainsi question de la condition de la femme au XIXe siècle à travers cette femme qui a pu faire carrière au sein de l’Armée britannique, servant notamment en Afrique du Sud (se liant alors avec le gouverneur de la colonie du Cap, Lord Charles Somerset, au point que des accusations d’homosexualité soient portées à leur encontre), à l’île Maurice dans les Indes britanniques ou bien encore au Canada puis en retournant à la fin de sa vie en Angleterre.

Ce que je retiendrai de ce roman graphique c’est le fait que cela m’a permis de découvrir cette figure britannique qui est décédée en gardant avec elle une partie de sa vie et de ses secrets!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Maladie/Mort: « Vie »

Au fil des pages avec Edelweiss

J’ai lu l’année dernière Edelweiss de Cédric Mayen et Lucy Mazel (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, juin 2017, 96 pages), un roman graphique pour les adultes. Lors d’un bal d’après-guerre, à l’été 1947, Olympe, fille de politicien et Edmond, jeune ouvrier chez Renault se rencontrent. Passionnée d’alpinisme, Olympe rêve d’escalader le Mont-Blanc comme son aïeule, Henriette d’Angeville. Au fil des ans, la détermination d’Olympe reste intacte, malgré la routine quotidienne et les aléas de la vie, Edmond lui apportant aide et soutien. Mais pourra-t-elle réaliser son rêve? Ou n’est-ce qu’un projet insensé aussi rare que la fleur d’edelweiss?

J’ai apprécié ce couple amoureux et soudé qui évolue au fil du temps et des aléas de la vie, la transformation la plus importante étant celle d’Edmond qui par amour en vient à adhérer au rêve fou de sa femme. Il y est ainsi question d’amour, de passion, d’émancipation féminine, Olympe tournant le dos à sa famille aisée, devenant couturière, pour aimer qui elle veut et accomplir son rêve, d’inégalités sociales, de condition de la femme dans une société en pleine mutation, de handicap, de dépassement de soi, de libertés…

Graphiquement, j’avais été attirée par l’illustration de couverture et l’intérieur est à son image, en particulier les cases dédiées à la montagne, vaste étendue de libertés. On a envie de s’y évader comme Olympe. Un très bon moment de lecture!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Végétal: « Edelweiss »

Au fil des pages avec Ada

J’ai lu Ada de Barbara Baldi (éd. Ici Même, février 2019, 120 pages), un roman graphique pour adultes que j’avais repéré en mai dernier chez Nathalie. En 1917, en Autriche, dans la forêt de Gablitz, près de Vienne, Ada grandit auprès d’un père bûcheron maltraitant, à tout instant colérique, tyrannique et méprisant à son égard. Afin d’échapper à son quotidien étouffant, elle se réfugie, une fois ses nombreuses tâches accomplies, dans une cabane abritant son atelier secret au fond des bois et se laisse emporter pendant des heures dans la peinture. Outre cette passion, elle peut trouver du réconfort auprès de sa petite chienne, Gertha. Mais pourra-t-elle réussir à s’émanciper de cette triste vie?

J’ai apprécié cette héroïne déterminée, combative, autodidacte, audacieuse. Faisant preuve de résistance passive et de courage, elle se révolte comme elle peut contre un père tyrannique qui lui fait payer le départ de sa femme qui l’a quittée quelques années auparavant. Le temps d’une année, nous vivons dans la solitude et les non-dits de la jeune femme qui, avec le retour d’un nouveau Noël sans joie, rêve d’émancipation et de liberté.

Graphiquement, l’atmosphère étouffante est palpable à chaque case, sauf lorsque la jeune femme s’épanouit dans la Nature avec sa chienne ou en peignant. Barbara Baldi mélange les genres: aquarelles (avec de magnifiques cases de paysages au fil des saisons qui n’appellent finalement pas à beaucoup de texte mais à la contemplation), collages (comme lorsqu’Ada fait la connaissance des peintres de l’Art nouveau comme Egon Schiele et Gustav Klimt et leurs modèles dans l’atelier de Vienne – les cases donnant l’impression de donner vie à leurs célèbres tableaux)…Un bon voire très bon moment de lecture qui se termine sur une note d’espoir et qui me donne envie de découvrir sa BD précédente, La partition de Flintham dont j’ai vu qu’un exemplaire était disponible à ma médiathèque!

En toile de fond, une autre guerre fait rage, celle de la Première Guerre Mondiale, l’histoire l’évoquant puisqu’elle se déroule sur une année à peu près (1917/1918). 

Pour un autre avis sur ce roman graphique: Nathalie.

Participation #40 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Italie

Participation #2 Challenge De 14-18 à Nous – Challenge Première Guerre Mondiale 2023 de Blandine #BD qui se déroule pendant la Guerre

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Prénom: « Ada »

Participation #3 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #BD évoquant Noël

Participation #3 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #BD évoquant Noël

Point lecture hebdomadaire 2023 #46

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et qui sont encore un peu halloweenesque. D’ailleurs, du 10 au 30 novembre, c’est Noëlloween avec les copinautes, Hilde, Lou, Chicky Poo et Samarian.

Nos lectures du 13 au 19 novembre 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Charlock, Le trésor de Toutouchamon de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T7)

Mon mini lutin a lu à peine acheté à la librairie le dernier tome paru en édition collector de Charlock, Le trésor de Toutouchamon de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, octobre 2023, 80 pages), un roman jeunesse pour les 8/10 ans avec des rabats. À Alexandrie, 45 ans avant JC, Charlock et ses amis partent, sur ordre de la Reine Chaopatra, à la recherche d’un trésor. Réussiront-ils à surmonter les épreuves qui les attendent et ainsi trouver ce fabuleux trésor? Encore un très bon moment de lecture pour mon mini lutin qui était très content de retrouver Charlock! Mon avis viendra plus tard car pour une fois, je ne l’ai pas encore lu puisque mon mini lutin l’a lu tout seul.

  • (Conte illustré) La Petite Sirène de Hans Christian Andersen et illustré par Benjamin Lacombe

J’ai lu La Petite Sirène de Hans Christian Andersen, traduit par Jean-Baptiste Coursaud et illustré par Benjamin Lacombe (éd. Albin Michel, novembre 2022, 104 pages), un roman jeunesse magnifiquement illustré du conte paru pour la première fois en 1837. Comme ses sœurs sirènes avant elle et suivant la tradition, la benjamine du Roi de la Mer est autorisée, le jour de ses 15 ans, à monter à la surface de l’eau afin d’observer les humains. La jeune sirène tombe alors amoureuse d’un prince qu’elle sauve de la noyade. Pour se rapprocher de lui, elle accepte de renoncer à sa queue de sirène et de perdre l’usage de sa voix. Parviendra-t-elle à se faire aimer du prince? Encore un bien jolie version de Benjamin Lacombe qui avait également illustré Ondine!

  • (Roman jeunesse) Maya l’abeille de Waldemar Bonsels

J’ai lu Maya l’abeille de Waldemar Bonsels (éd. Ynnis Editions, 2022, 221 pages), un roman jeunesse initiatique à partir de 9/10 ans et paru pour la première fois en Allemagne en 1912. Quittant pour la première fois la ruche, Maya part à l’aventure. Un bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage à la fois poétique et philosophique, un classique jeunesse allemand qui interroge la nature humaine!

Des lectures ados:

J’ai trouvé ces albums illustrés dans le rayon « Ados » de ma médiathèque en recherchant un autre livre qui avait déjà été emprunté par quelqu’un d’autre.

  • (Documentaire jeunesse) Fées & Déesses d’Erlé Ferronnière et Aurélie Brunel

J’ai lu Fées & Déesses d’Erlé Ferronnière et Aurélie Brunel (éd. Daniel Maghen, octobre 2009, 50 pages), un livre-documentaire magnifiquement illustré sur les fées et déesses du folklore breton, celtique ou des légendes arthuriennes ou médiévales avec par exemple les fées Mélusine, Morgane, Iseult, la Dame du Lac, Viviane (l’illustration de couverture) ou des fées plus anonymes du petit peuple comme les fées guerrières et autres fées-papillons. Un bien joli ouvrage qui donne envie de rêver et qui fait la part belle aux fées!

  • (Album illustré) Aurore de Binette Schroeder

J’ai lu Aurore de Binette Schroeder (éd. NordSud, 2007, 25 pages), un album illustré à partir de 12/13 ans, attirée par l’illustration de couverture mettant en scène et un personnage m’ayant immédiatement fait penser à un personnage d’Alice dans De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll, Humpty Dumpty. Aurore est une petite fille qui vit dans la forêt avec sa grand-mère. Une nuit, elle fait la rencontre de Timothée, un étrange personnage qui a une peur terrible des oiseaux d’éclairs. Les deux se lient d’amitié. Mais alors qu’elle laisse seul Timothée pour rentrer chez elle, l’orage éclate. Timothée survivra-t-il à cette nuit? Un bon moment de lecture, entre rêve enfantin et réalité dans une ambiance sombre et mystérieuse mais qui s’éclaire dans les instants amicaux entre Aurore et Timothée!

  • (Album illustré) Blanche d’Alexandre Day et Pog

J’ai également lu Blanche d’Alexandre Day et Pog (éd. Margot, novembre 2013), un album jeunesse grand format pour les 8/11 ans selon l’éditeur, L’école des Loisirs, mais classé en adolescents par ma médiathèque et d’après L’Enfant de neige d’Hélène-Adeline Guerber. Dans une maisonnette au fond des bois, deux vieillards n’ont pu avoir d’enfant. Un jour, après avoir fabriqué de petites poupées de neige, l’une prend vie. Ils l’appellent Blanche. Mais pourra-t-elle vivre au-delà de l’hiver qui prendra bientôt fin? Les illustrations évanescentes tout en noir et blanc renforcent la vie éphémère de Blanche. Un bon moment de lecture avec ce conte hivernal!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman thriller historique) Comme si nous étions des fantômes de Philip Gray

J’ai fini de lire Comme si nous étions des fantômes de Philip Gray (éd. Sonatine, septembre 2023, 504 pages), un thriller historique se déroulant au lendemain de la 1ère Guerre mondiale et premier roman de l’auteur. En mars 1919, près d’Amiens, une jeune lady anglaise, Amy tente de retrouver son fiancé, Edward porté disparu le 17 août 1918 dans les tranchées de la Somme. Il y est question de la vie d’après-guerre en pleine reconstruction, d’enquête militaire, de secrets de famille, de vengeance, de trafics, petits larcins et autres contrebandes pendant la guerre et après-guerre, de racisme, ou bien encore de culpabilité, d’espoir et de résilience… Un bon moment de lecture émouvant en particulier pour les personnages d’Amy  et du capitaine Mackenzie et cette plongée historique dans l’Histoire de la Grande Guerre, même si je m’attendais à une fin différente!

  • (BD/Roman graphique) Je suis leur silence de Jordi Lafebre

Après avoir bien apprécié Malgré tout, j’ai eu envie de lire sa dernière BD, Je suis leur silence de Jordi Lafebre (éd. Dargaud, octobre 2023, 112 pages), une BD adulte sous-titré Un polar à Barcelone et qui est consultable en ligne grâce à ma médiathèque.  De nos jours, à Barcelone, Eva Rojas, une psychiatre âgée de 34 ans vient d’être suspendue et doit, si elle veut pouvoir exercer à nouveau, faire l’objet d’un bilan psychiatrique par un de ses collègues, le Dr. Llull. Quelques jours auparavant, une de ses patientes, Penelope Monturós l’a invitée dans le vignoble familial, angoissée à l’idée d’assister avec le reste de sa famille à la lecture le lendemain matin du testament de sa grand-mère. Mais dans la nuit, l’oncle de Penelope est retrouvé mort empoisonné, faisant d’Eva la principale suspecte. La jeune femme décide alors de mener sa propre enquête. Parviendra-t-elle à s’innocenter? Un bon voire très bon moment de lecture avec ce polar plein d’humour malgré une enquête classique!

  • (BD/Roman graphique) Ada de Barbara Baldi

J’ai lu Ada de Barbara Baldi (éd. Ici Même, février 2019, 120 pages), un roman graphique pour adultes que j’avais repéré en mai dernier chez Nathalie. En 1917, en Autriche, dans la forêt de Gablitz, près de Vienne, Ada grandit auprès d’un père bûcheron maltraitant, à tout instant colérique, tyrannique et méprisant à son égard. Afin d’échapper à son quotidien étouffant, la jeune femme trouve refuge dans la peinture et réconfort auprès de sa petite chienne Gertha. Mais pourra-t-elle réussir à s’émanciper de cette triste vie? J’ai apprécié l’héroïne et les magnifiques aquarelles de Barbara Baldi qui sans peu de texte retranscrit l’atmosphère pesante dans laquelle vit, au fil des mois, la jeune femme. Un bon voire très bon moment de lecture qui se termine sur une note d’espoir!

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