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Point lecture hebdomadaire 2025 #49

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière au cours de laquelle nous avons commencé nos lectures de Noël, avec deux livres de l’Avent qui vont nous accompagner chaque soir jusqu’à Noël: La BD de l’Avent et L’enfance du Père Noël.

Nos lectures du 1er au 7 décembre 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a continué et fini de lire le tome 2 de la trilogie Harper, Harper et le cirque des rêves de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2017), un roman jeunesse fantasy à partir de 7 ans et a déjà lu un nouveau manga shônen qu’il a eu dans son calendrier de Noël: Minecraft, le manga officiel: Voyage au bout du monde de Kazuyoshi Seto (éd. Nobi Nobi!, avril 2025, 192 pages).

  • (BD jeunesse) La BD de l’Avent

Comme l’année dernière, j’ai commencé à lire les 7 premières BD de La BD de l’Avent (éd. Le Lombard, septembre 2025, 200 pages), de courtes BD de Noël et que j’ai plus appréciées que celles de l’année dernière pour le moment. Une petite préférénce pour le moment à la BD du jour 2, Les beaux sapins de Fabrice Parme et la BD du jour, Un Noël pacifique de Crisse et Valérie Vernay

  • (Album jeunesse) L’enfance du Père Noël de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe

Nous avons lu les 7 premiers chapitres L’enfance du Père Noël de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Margot, diff. L’École des Loisirs, octobre 2025, 104 pages), un album jeunesse grand format aux magnifiques illustrations. Chaque double page comporte un chapitre d’une page sauf le 5 qui était une chanson revisitée de Noël, un QR-code permettant d’avoir accès à la mélodie. Coup de cœur pour le moment de ce qu’on a pu découvrir avec Nicolas, bébé puis enfant, la légende se mettant doucement en place! 

Des lectures adulte:

  • (Thriller psychologique) La femme du médecin de Fiona Sussman

J’ai lu, en e-book, La femme du médecin de Fiona Sussman (éd. Méra, juin 2025, 358 pages), un thriller psychologique contemporain. Carmen Andino est atteinte d’une tumeur cérébrale qui affecte son comportement. Elle peut compter sur son mari Stan et leurs jumeaux de 13 ans ainsi que sur Austin Lamb, un ami proche et médecin généraliste ainsi que sa femme, Tibbie. Mais peu de temps après, le corps de Tibbie est retrouvé au pied des falaises de Browns Bay. Les courts chapitres s’enchaînent, passant d’un personnage à un autre jusqu’au dénouement final que j’ai trouvé trop convenu et déjà vu, la personne coupable étant celle que j’ai bien trop vite identifiée et son mobile étant bien trop banal. J’aurai apprécié plus de subtilité et d’originalité même si l’idée d’une amitié unissant depuis fort longtemps deux couples mise à mal par la maladie de l’un d’entre eux m’a plu. Une lecture plaisante mais qui sera vite oubliée!

  • (Romance contemporaine de Noël) La chasse aux livres de Noël de Jenny Colgan

J’ai lu, en e-book, La chasse aux livres de Noël de Jenny Colgan (éd. Charleston, octobre 2025, 150 pages), une courte romance se déroulant un an avant les événements de La bibliothèque secrète de Noël. Alors qu’elle est en fin de vie, Violet, la grand-tante de Mirren Sutherland lui demande une dernière faveur, retrouver son livre d’enfance. Mais la tâche se révèle bien plus compliquée que prévue, le livre semblant être une édition originale d’une valeur inestimable et qui ne serait qu’une rumeur et attisant la convoitise de libraires impitoyables, comme l’oncle de Theodore Palliser. Ce dernier est chargé de suivre la trentenaire afin de mettre la main en premier sur ce livre. J’ai apprécié cette courte enquête de deux passionnés de livres et qui s’amuse avec les codes de la romance historique. Un bon moment de lecture avec cette romance toute mignonne! 

  • (Romance historique de Noël) Le Noël du Highlander de Liv Fox

J’ai lu, en e-book, un nouveau tome sous le format d’une nouvelle de Noël du Clan MacPherson: Le Noël du Highlander de Liv Fox (éd. Autoédition, février 2025, 135 pages), une courte romance historique de Noël que j’avais gardée pour ce mois-ci et se déroulant, en Écosse, en décembre 1318, entre Catriona, une jeune veuve devenue muette, après les sévices subies par les Comyn 8 ans plus tôt, et qui a été accueillie par le clan MacPherson et Murdoch, un des fidèles lieutenant du laird. Une histoire toute douce et mignonne de reconstruction et de résilience!

Ma lecture en cours:

  • (Romance contemporaine de Noël) La bibliothèque secrète de Noël de Jenny Colgan

J’ai commencé à lire La bibliothèque secrète de Noël de Jenny Colgan (éd. Charleston, octobre 2025,  pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans les Highlands, Jamie McPherson, un jeune laird désargenté confiant à Mirren et Theo le soin de retrouver un livre qui pourrait sauver son château de la ruine. Parviendront-ils à percer l’énigme laissé par le grand-père décédé du jeune laird? Je reprendrai ma lecture la semaine prochaine, m’étant aperçue en la commençant qu’il y avait un court roman sur les événements relatés au début et qui sont à l’origine de la brouille entre Mirren et Theo. 

Au fil des pages avec La chasse aux livres de Noël

En commençant la lecture de La bibliothèque secrète de Noël, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à une suite et non un premier opus, tant les deux protagonistes étaient en froid après une première enquête à laquelle le lecteur est sans cesse renvoyé. J’ai donc arrêté ma lecture pour lire, en e-book, La chasse aux livres de Noël de Jenny Colgan (éd. Charleston, octobre 2025, 150 pages), une courte romance se déroulant un an auparavant, pendant la période de Noël.

Alors qu’elle est en fin de vie, Violet, la grand-tante très âgée de Mirren Sutherland lui demande une dernière faveur pour Noël, retrouver son livre d’enfance, Au jardin des poèmes d’enfance que lui lisait son père et disparu depuis bien longtemps. Mais la tâche se révèle bien plus compliquée que prévue, le livre semblant être une édition originale illustrée mais jamais publiée, d’une valeur inestimable et qui ne serait qu’une rumeur, aux dires de chaque librairie ou bouquiniste consulté, que ce soit à Londres, Hay-on-Wye ou Édimbourg. Sur les routes enneigées et le froid glacial de l’hiver, Mirren réussira-t-elle à le retrouver à temps pour lui offrir cet ultime cadeau? Pourra-t-elle se fier à un mystérieux jeune homme qu’elle ne cesse de croiser, Theodore Palliser, spécialiste en livres anciens et rares? 

J’ai apprécié cette courte enquête de deux passionnés de livres, l’autrice s’amusant avec les codes de la romance historique anglaise dans les interactions entre Mirren et Theo, les deux étant de classes sociales différentes. Il se dégage d’ailleurs une ambiance réconfortante et un brin désuet, Mirren ou Theo feuilletant de nombreux ouvrages anciens qu’on aimerait bien dénicher comme eux. Un bon moment de lecture avec cette romance toute mignonne et qui fait la part belle aux « pouvoirs » des livres! Je peux désormais continuer à lire La bibliothèque secrète de Noël, avec la quête d’un autre livre précieux et disparu.

Participation #1 Challenge Christmas Time 2025 de MyaRosa #Courte romance de Noël

Participation #1 Challenge il était 13 fois Noël Chicky Poo et Samarian #Courte romance de Noël

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royame-Uni (Écosse)

Participation #4 Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde

Au fil des pages avec Femme pour moitié

J’ai lu, le mois dernier, pour une lecture commune avec Hilde et Jostein dans le cadre des Étapes Indiennes, Femme pour moitié de Perumal Murugan (éd. Gallimard, janvier 2025, 224 pages), un court roman paru pour la première fois en 2010  et se déroulant dans un village modeste du Tamil Nadu, dans le Sud de l’Inde, au sein d’un couple de paysans sans enfants, dans les années 40. Kali et Ponna, respectivement âgés de 30 et 28 sont mariés depuis 12 ans mais n’ont jamais pu devenir parents. L’amour qui les unit sera-t-il suffisamment fort face à la pression sociétale et familiale d’avoir une descendance? Las de subir, au quotidien, les moqueries, médisances et humiliations de leur entourage, ils multiplient les offrandes, rituels comme le dangereux tour de la Pierre Stérile pour mettre fin aux superstitions, malédictions et commérages… Mais doivent-ils suivre les derniers conseils en date de leur famille incitant la jeune femme à se rendre au festival en l’honneur d’Ardhanarishvara, dieu à demi-femme au cours duquel les conventions sociales sont abolies? Ou au contraire, seront-ils capable de suivre l’exemple de l’oncle de Kali, Nallaiyam, désormais âgé et toujours célibataire, qui a fait fi des ragots et de sa mise à l’écart du fait de son choix de vie?

Il y est ainsi question de l’infertilité au sein du couple, du poids des mœurs, de la religion et des coutumes dans l’Inde rurale à avoir une descendance, d’héritage, de répudiation de la femme ou d’adoption… L’auteur nous offre surtout le point de vue du mari, Kali et de ses questionnements sur leur impossibilité à concevoir un enfant (cela viendrait-il de lui ou de Ponna?), sur son mariage alors qu’il a choisi une femme qu’il a toujours aimée et qu’il désire toujours autant après des années de mariage (pourrait-il la répudier et vivre sans elle ou en prenant une seconde épouse?). Pourquoi ce couple ne pourrait-il pas être heureux sans enfants?

La vie simple de ce couple contraste avec la dureté du regard critique de leur entourage, leur colère et impuissance se reflétant dans un langage parfois cru et grossier qui contraste avec des passages plus poétiques de leur routine quotidienne, rurale et au cœur d’une Nature apaisante, auprès des animaux de la ferme et nous plongeant dans leur intimité. Au fil des des stigmatisations successives, le couple se fissure et le drame semble inéluctable tant la pression des traditions pèse sur ce couple sans enfants. Un bon moment de lecture dramatique et émouvant, construit comme une fable et abordant un thème universel et tabou qui a valu, pour l’auteur, des menaces de mort et son retrait de la vie littéraire, pendant plusieurs années! Même dans notre société actuelle, le regard porté sur les célibataires ou les couples sans enfants reste malheureusement tout aussi intrusif, blessant voire oppressant. 

J’ai également noté quelques passages gourmands accompagnés ou non d’alcool (comme des bouteilles d’arack ou du vin de palme) comme par exemple « des kachayam à la farine de riz et des pakkoda épicés », « du curry aux lentilles et beignets aux piments », « du puttu bien chaud dans une assiette de feuilles. Quatre gros tronçons, avec un curry de légumes »… 

Pour d’autres avis sur ce roman: Hilde et Jostein.

Participation # Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #LC

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Hindouisme

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Inde

Au fil des pages avec La Petite Confiserie de l’allée nocturne

J’ai lu, en e-book, La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu (éd. Hauteville, coll. Kibun, mars 2025, 192 pages), un court roman japonais avec une touche fantastique et à la magnifique illustration de couverture au cœur d’une confiserie tenue par Kogetsu. En 6 chapitres, on suit la vie de jeunes gens à un moment-clé de leur vie, alors qu’ils se sentent perdus ou égarés, comme une jeune lycéenne en mal d’amour, un jeune agent immobilier complexé par son apparence, une jeune femme délaissée par son mari après la naissance de leur premier enfant… Et si l’achat de quelques confiseries avait le pouvoir de changer leur vie?

On retrouve la même structure narrative que dans d’autres romans qui ont été publiés ces dernières années autour d’un café, d’un restaurant ou d’une librairie avec des tranches de vie introspectives convenues et déjà-vues. Les cinq clients de cette confiserie particulière remettent en perspective leur vie. Mais est-ce lié à la magie de la confiserie? Ou, comme dans Le Magicien d’Oz, chacun d’eux n’avait-il pas déjà la réponse en eux-mêmes sans oser se le dire? Il y est ainsi question de la nature humaine, de la condition de la femme, de la jeunesse ou de la place du travail, de la vie de couple, d’amitié… Chaque chapitre se termine sur une petite morale à laquelle je n’ai pas forcément adhéré mais qui reflète la société japonaise contemporaine, très inégalitaire et compétitive dans certains domaines. 

Mais ce qui fait le charme de ce roman, c’est bien sa touche fantastique qui permet de réfléchir, aux côtés de Kogetsu, sur la nature humaine, de façon certes assez rapide, compte-tenu du format « nouvelle », ce dernier récupérant des fragments d’émotions. J’ai particulièrement apprécié ce personnage mi-humain mi-renard, inspiré du kitsune, un yokai du folkore japonais. Sa présence énigmatique et pourtant rassurante et bienveillante apporte une touche de douceur et de réconfort. Au fil des pages, j’ai eu envie d’en apprendre plus sur lui, l’autrice ayant (fort heureusement) réservé le dernier chapitre à son histoire. Un bon voire très bon moment de lecture! Je serai bien restée aux côtés de Kogetsu un peu plus longtemps.

Pour d’autres avis sur ce roman: Mélissande qui a eu un coup de cœur comme Carfax.

Participation #9 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Roman

Participation #1 Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Roman fantastique

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Friandises japonaises

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore japonais

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Lieu: « Confiserie »

Point lecture hebdomadaire 2025 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé la mini-série en 3-D réalisée en 2025 par Alain Chabat, Astérix et Obélix, Le combat des Chefs

Nos lectures du 7 au 13 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse fantasy) La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (T3)

Nous avons fini de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, Podkin, Paz et Pook affrontant une dernière fois les Gorm, leur légende étant racontée plusieurs décennies plus tard par un barde dont la vie est menacée. Comme dans les tomes précédents, les rebondissements s’enchaînent. Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin même s’il a trouvé la fin un peu triste! J’en reparle très vite. 

  • (Roman jeunesse fantastique) Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit

Mon mini lutin a commencé à lire Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit (éd. Novel, mai 2025, 304 pages), un roman jeunesse fantastique à partir de 10 ans et paru pour la première fois en 1904 en Angleterre dans lequel il retrouve la fratrie de La dernière fée des sables, les quatre enfants, Anthéa, Cyril, Robert et Jane, découvrant un phénix qui parle et qui leur confie que le tapis du salon est magique. 

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai repris au chapitre 22 (p.149) et fini de lire, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme et de son entourage. En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… Un très bon moment de lecture!

  • (Romance contemporaine) Aristo Clash d’Émilie Parizot

J’ai lu, en e-book, Aristo Clash d’Émilie Parizot (éd. Autoédition, mai 2025, 322 pages), une romance contemporaine « enemies to lovers » entre Vivienne Montgomery, héritière londonienne de 24 ans d’une maison de joaillerie réputée et Ruben Hale, nouveau responsable de la communication digitale de 26 ans qui vient d’être recruté pour moderniser la marque. Mais chacun cache des secrets. Et si les apparences étaient trompeuses? J’ai bien apprécié les joutes verbales entre les deux personnages ainsi que leur caractère respectif, que ce soit la jeune femme et son autodérision, en faisant incognito du stand-up dans les bars branchés de Camden ou le jeune homme qui tente de cacher ses origines sociales. Leurs secrets respectifs amènent une tension tant dans leur relation très complémentaire que dans l’avenir de la société familiale. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance très drôle et rafraîchissante! Vu les rapports houleux entre Victor, le frère aîné de Vivienne et Eleonor, autre riche héritière et meilleure amie de Vivienne, je vois bien un prochain tome sur eux deux. 

  • (Court Roman contemporain) Trois jours en juin d’Anne Tyler

J’ai lu, en e-book, Trois jours en juin d’Anne Tyler (éd. Phébus, mai 2025, 240 pages), un court roman contemporain qui se déroule, comme son titre l’indique, sur trois jours, à Baltimore, en juin 2020. On y suit Gail, une sexagénaire divorcée depuis de nombreuses années et dont le mariage de son unique fille, Debbie, est sur ce point d’avoir lieu. Le temps d’un week-end (la veille, le jour même et le lendemain du mariage), sa solitude qui lui pèse plus qu’elle n’en dit est mise à mal par l’arrivée inopportune de son ex-époux, Max qui débarque chez elle, avec une vieille chatte, ne pouvant aller, comme initialement prévu, chez leur fille dont le futur gendre, Kenneth est sévèrement allergique aux chats. Alors que Debbie apprend la veille du mariage que son fiancé lui a été infidèle, elle accepte de se marier quand même, créant de la colère chez Gail et une réponse bien différente de la part de Max qui l’encourage à lui pardonner. Mais Gail est-elle en droit de réagir ainsi quand on sait les raisons de son divorce? Et si une seconde chance était possible, tant pour leur fille Debbie en tout début de mariage mais également pour ses parents, après leur divorce? Cette tranche de vie décortique les états d’âme de ce couple divorcé, surtout ceux de Gail, entre regrets, remords, non-dits, doutes et difficile équilibre à trouver dans le mariage. La sexagénaire se révèle bien indécise et peu sûre d’elle, malgré son âge, que ce soit dans sa vie privée ou sa vie professionnelle. Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman au propos assez banal et au style d’écriture qui ne m’a pas emballée plus que cela. 

  • (Roman graphique) Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee

J’ai lu Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee (éd. Grasset, novembre 2018, 288 pages), un roman graphique adaptant et illustrant le roman éponyme d’Harper Lee. On y retrouve l’ambiance du roman, la relation fraternelle de la jeune fille Scout avec son frère aîné Jem et Dill, le mystère inquiétant entourant l’énigmatique voisin Arthur « Boo » Radley qui vit reclus, l’amour filial/paternel avec leur père veuf, Atticus Flinch un Avocat qui va défendre Tom Robinson, un Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche pauvre, Mayella Ewell, ce qui va ébranler leur famille face à la haine et au racisme, dans la petite ville ségrégationniste de Maycomb, en Alabama, dans les années 30, pendant la Grande dépression. Une adaptation réussie du roman éponyme et dont j’ai apprécié le graphisme classique, même si je conseille de lire le roman originel avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana

J’ai lu, en e-book, Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana (éd. HarperCollins, avril 2025, 480 pages), une saga familiale se déroulant des années 20 à la fin des années 40, en deux parties, avant et après le décès du fondateur de la chocolaterie Zaini, Luigi Zaini en 1938. Historienne de formation, l’autrice s’est richement documenté pour écrire son premier roman mais son style d’écriture est lent et manque de souffle épique. J’ai eu du mal à me plonger dans cette saga qui avait pourtant tout pour me plaire, ayant trouvé le roman laborieux dans sa construction narrative, avec des longueurs ou des répétitions inutiles pour décrire une même scène ou multipliant les (trop nombreux) protagonistes afin d’appuyer le contexte historique, l’Italie fasciste de Mussoloni. Une lecture mitigée, ayant surtout apprécié son côté très gourmand au cœur d’une chocolaterie réputée de Milan et son contexte social et historique!

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.487 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

 

 

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