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Nos lectures pour la Fête des Mères 2021

En ce dimanche de la Fête des Mères, nous (re)lisons des albums jeunesse qui mettent à l’honneur les mamans et/ou les relations mère/enfant(s).

  • Suzette, Un cadeau pour Maman

Nous avions déjà lu l’année dernière, Suzette, Un cadeau pour Maman de Quentin Gréban (éd. Mijade, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Suzette, une petite coccinelle rentre de l’école avec un joli cadeau pour la fête des mères. Mais en chemin, le temps se gâte et la petite coccinelle casse son cadeau. Elle demande de l’aide à ses amis pour en fabriquer un nouveau. Une belle histoire pleine de poésie et de tendresse et aux magnifiques illustrations!

  • Maman

Nous lisons également Maman d’Hélène Delforge et Quentin Gréban (éd. Mijade, 2018), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans voire plutôt pour les plus grands. Il s’agit de magnifiques portraits de mère. Les illustrations de Quentin Gréban sont magnifiques, tout en tendresse et poésie et accompagnent à merveille des textes provoquant émotions et souvenirs. Une véritable ode à l’amour filial et maternel, un amour inconditionnel! Un livre à feuilleter sans modération!

  • Mon amour

Nous lisons aussi Mon amour d’Astrid Desbordes et Pauline Martin (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui décrit l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant, quoi qu’il fasse. En effet, sur chaque double page, les illustrations montrent deux situations contraires de moment de vie entre la mère et son enfant et qui se rejoignent dans un même sentiment immuable, l’amour maternel. Comme dans Maman, une délicate et tendre déclaration d’amour maternel mais plus accessible aux jeunes lecteurs qui pourront se reconnaître dans les situations décrites!

  • Pirates!

Nous relisons Pirates! de John Condon et Matt Hunt (éd. Gautier-Languereau, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans et dont j’ai déjà parlé il y a quelques jours. Tom, un petit garçon guette tous les jours le retour des pirates. Une histoire rigolote pour toutes les mamans pirates!

Au fil des pages avec Pirates!

Voici une de nos dernières lectures « Pirates » de la semaine et qui sans le savoir tombe à pic avec la fête des mères de ce week-end. Il s’agit de Pirates! de John Condon et Matt Hunt (éd. Gautier-Languereau, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Chaque jour, un petit garçon Tom grimpe en haut de la colline pour surveiller l’arrivée des pirates. L’attente est longue et dès qu’il voit un bateau, il court au village donner l’alerte. Mais pas de pirates à bord. Quand reviendront-ils?

L’histoire reprend celle de la fable d’Ésope, Le garçon qui criait au loup, les pirates remplaçant le loup. Construite en randonnée, l’histoire est très rigolote, entretenant le suspense jusqu’à la chute inattendue et attendrissante. Mais qui sont donc ces pirates? Sont-ils si redoutables? Coup de cœur pour cet album jeunesse!

Participation #17 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Au fil des pages avec Capitaine Jules et les pirates

Nous empruntons à la médiathèque une nouvelle histoire de pirates ou plus exactement d’enfants jouant sur la plage aux pirates. Il s’agit de Capitaine Jules et les pirates de Peter Bentley et Helen Oxenbury (éd. L’école des loisirs, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois enfants, Jules, Léo et Gaspard, passent une journée à la plage avec leurs parents. Ils construisent un bateau en sable qui se transforme, sous l’effet de leur imagination, en un beau galion. Et les voilà tous les trois partis à l’aventure. Mais gare aux pirates et à la tempête!

Les jolies illustrations d’Helen Oxenbury sont tendres, alternant entre des illustrations aux douces couleurs pastel et d’autres en noir et blanc plus dynamiques. Il y est question de l’immense imagination des enfants à s’inventer des histoires avec leur quotidien, des relations parents-enfants (les enfants associant les pirates aux parents) et de gourmandises avec la découverte du butin. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui rejoint nos lectures « Pirates » 2021! Il existe d’ailleurs dans la même série Le Roi Jules et les dragons des mêmes auteurs (éd. L’école des loisirs, 2011).

Participation #14 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Prénom: « Jules »

Participation #50 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Entre neige et loup

Déjà en janvier 2020 puis encore cette année, en février, j’ai lu Entre Neige et Loup d’Agnès Domergue et Hélène Canac (éd. Jungle, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Je ne prends qu’aujourd’hui le temps d’en parler dans un billet, tout en ayant pris plaisir à le relire une nouvelle fois – une lecture un peu différente car empreinte de tout ce que j’ai pu lire ces dernières semaines sur le folklore japonais et faisant ainsi résonner plus distinctement l’épigraphe de la BD, un célèbre haïku de Matsuo Bashô.

Élevée par son père, Lila vit cloitrée dans sa maison, sur une île enneigée. Depuis son plus jeune âge, son père la protège d’une malédiction et d’un démon. Un jour qu’il s’absente plus longuement, Lila l’imagine déjà prisonnier du démon et décide de partir à sa recherche. Accompagnée de son chat Bambou et de ses deux grenouilles, Mochi et Moshi, la jeune fille découvre alors une forêt endormie sous la neige, peuplée de jizos énigmatiques et d’un loup blanc. Et si en retrouvant son père elle en apprenait plus sur sa mère?

L’histoire, certes classique, est poétique, douce et d’une candeur enfantine, notamment dans la relation de Lila avec ses animaux de compagnie et dans sa découverte du monde. Les magnifiques illustrations d’Hélène Canac accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne, intrépide et courageuse, qui se découvre des dons magiques. La recherche de son père lui permettra, en effet, de se souvenir de sa petite enfance avec sa mère et d’en apprendre plus sur l’identité du démon. Son parcours n’est pas sans embûches et est fait de rencontres avec des jizos parlant en haïkus. Nous sommes ainsi plongés dans le monde de l’enfance empreint du folklore japonais et rempli de mystères, de magie et de Yokaï avec même un Totoro en arrière-plan d’une case.

Sous une intrigue fantastique, il est aussi question, au travers de la relation parent/enfant, du fait de grandir pour un enfant et pour le parent de l’accompagner dans cette autonomie avec son lot d’erreurs et de succès tant pour l’enfant que pour le parent. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse fantastique qui ravira les jeunes lecteurs!

Pour d’avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo et Hilde.

Participation #21 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #27 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices/Illustratrices européennes

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Météo: « Neige »

Participation #40 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #49 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Les amants papillons

Pour Un mois au Japon 2021, je lis un livre que j’avais repéré depuis longtemps, Les amants papillons de Benjamin Lacombe (éd. Seuil Jeunesse, 2007), un album jeunesse grand format pour les 6/9 ans selon l’éditeur mais classé dans la section Ados de notre médiathèque et avec un petit lexique à la fin.

Le jour de ses 14 ans, Naoko est envoyée par son père à Kyoto pour suivre l’enseignement réservé aux femmes (l’art de servir le thé ou de jouer du luth par exemple) et ainsi devenir une femme du monde et une parfaite épouse. Orpheline de mère, Naoko proteste mais avec la complicité de sa servante, elle se déguise en jeune homme pour intégrer une école de garçons et ainsi étudier par exemple la littérature et les haïkus. En chemin, elle rencontre Kamo, âgé de 16 ans. Au fil des mois, Naoko et Kamo deviennent inséparables. Leur relation est presque amoureuse, ce qui trouble Kamo. Mais un jour, Naoko est rappelée auprès de son père pour être mariée.

Il s’agit d’une histoire d’amour tragique magnifiquement illustrée et inspirée d’une ancienne légende chinoise (l’amour impossible de Liang Shanbo et Zou Ingtai) datant du IIIe siècle et qui m’a fait penser pour l’amour impossible à Roméo et Juliette de William Shakespeare ou bien encore pour le travestissement et l’ambiguïté amoureuse à l’anime japonais Lady Oscar datant de 1979/1980. Comme toujours avec Benjamin Lacombe, les illustrations sont magnifiques et aussi délicates que des ailes d’un papillon, sur de grandes doubles pages et subliment une histoire au texte plus classique.

Au-delà de la romance, il est aussi question de la condition de la femme, cette dernière n’ayant pas un égal accès à l’éducation que les hommes et étant soumise à leur bon vouloir, en particulier à celui du père. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Blandine, Fondant et Kiona.

Participation #5 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #33 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Légende chinoise

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Animal: « Papillons »

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