Étiquette : oiseau migrateur

Au fil des pages avec Le Phare aux oiseaux

Nous avons lu Le Phare aux oiseaux de Michael Morpurgo et Benji Davies (éd. Gallimard Jeunesse, avril 2021, 104 pages), un roman jeunesse joliment illustré pour les 8/12 ans. A sa parution, j’avais immédiatement acheté ce roman d’apprentissage que j’avais gardé de côté afin de le découvrir, ensemble avec mon mini lutin, lorsqu’il serait plus grand. J’avoue que j’avais craqué sur la présence des macareux moine et les noms de l’auteur et l’illustrateur.

Le narrateur de l’histoire revient sur un événement qui a bouleversé sa vie. Une nuit de tempête, Allen, un jeune garçon de 5 ans et sa mère font partie des naufragés sauvés par Benjamin Postlethwaite, le gardien solitaire, bourru et taiseux du phare de l’île aux Macareux, dans les Cornouailles, en Angleterre. Leur goélette venait de New York à destination de Liverpool où vivent les grands-parents paternels du garçon dont le père est décédé. Allen grandit et repense souvent au gardien du phare qui lui avait offert un de ses tableaux de bateaux. Des années plus tard et même s’il n’a jamais eu de réponse aux lettres qu’il lui a envoyé, il décide de le remercier et se rend sur l’île aux Macareux. Y sera-t-il le bienvenu?

Même si l’histoire commence par un naufrage d’un bateau en 1926 et évoque, plus tard, la Seconde Guerre Mondiale, il est avant tout question d’une belle amitié intergénérationnelle entre Allen et Ben, les deux partageant la passion de la peinture et des macareux. Il y est ainsi question de transmission des savoirs (peinture, lecture…) de la  préservation de la Nature et de la protection des oiseaux mais aussi de la relation entre Allen et sa mère… L’histoire s’inspire de la vie d’Allen Williams Lane, le beau-père de l’auteur, qui a fondé la maison d’édition britannique, Penguin Books.

Nous avons également apprécié retrouver le coup de crayon de Benji Davies dont nous avions déjà lu et relu d’autres albums jeunesse quand mon mini lutin était plus jeune comme sa série L’enfant et la baleine ou Dis Ours (des incontournables de nos étagères). Les douces illustrations accompagnent à merveille le récit de retrouvailles en mettant en lumière la Nature sauvage de l’île, sa beauté comme ses dangers ainsi que les liens créés entre les personnages. J’y ai retrouvé les thèmes chers à l’auteur comme une réflexion sur la guerre, la Nature… Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

J’ai également noté des passages gourmands, Ben partageant des thés avec les naufragés puis avec Allen lorsqu’il le retrouve adulte. Je coche au passage la case « A boire » de la grille 2025 du bingo du Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine.

Participation #8 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Auteur et illustrateur anglais

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Oiseaux »

Participation #23 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Angleterre

Participation #19 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Thé – Bingo « A boire »

Au fil des pages avec Bibi

La semaine dernière, nous avons profité du pont de l’Ascension et du retour du beau temps pour un petit séjour en Occitanie, à Toulouse et la Cité de l’Espace avec des pauses pendant le trajet, que ce soit à l’aller ou au retour en Camargue. C’est ainsi que, même si l’histoire ne se déroule pas en Camargue, notre court passage à l’étang du Ponant dont les berges étaient bien basses et le sol craquelé m’a fait penser à Bibi de Jo Weaver (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, janvier 2022, 32 pages), un album jeunesse joliment illustré à partir de 3/4 ans que je n’avais pas encore pris le temps de chroniquer sur le blog, même si nous l’avions lu pour la première fois en octobre 2022.

Une colonie de flamants roses doit quitter leur lieu de vie devenu aride et inhabitable, le lac s’étant asséché. Bibi, la plus âgée d’entre eux s’est toujours occupé des plus petits, comme Tott, soutien indéfectible et tout en bienveillance envers eux. Mais au moment du départ pour ce long périple à venir, Bibi est en difficulté. Parviendra-t-elle à s’envoler avec toute la colonie?

Il est ainsi question d’entraide pour survivre à la sécheresse et vis-à-vis des aînés, comme Bibi, sur qui il faut veiller en retour comme elle l’avait fait auparavant avec les plus jeunes, de relation intergénérationnelle, de réchauffement climatique, de transmission… Comme les autres albums jeunesse que nous avons pu lire de cette autrice/illustratrice, les illustrations sont magnifiques et réalistes, tout en noir et blanc avec des dégradés de rose, celui de ces jolis oiseaux migrateurs. Un très bon moment de lecture avec cette histoire émouvante et faisant la part belle à la solidarité intergénérationnelle!

Participation #8 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Angleterre

Au fil des pages avec Prendre le large

Nous avions lu en avril 2021 Prendre le large de Johan Pegot (éd. NordSud, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un petit garçon vit mal l’absence de son père, ce qui le plonge dans une grande tristesse et solitude. Un jour, il découvre sur la plage un oiseau migrateur blessé. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de retrouver le sourire? Mais jusqu’à quand? L’oiseau prendra-t-il également le large comme son père?

Il y est question de l’absence d’un père (son origine n’étant pas précisé – séparation d’avec la mère, absence pour raison professionnelle ou deuil?), du lien d’attachement et d’amitié. Au fil des pages, le petit garçon tente de gérer l’absence de son père (tristesse, résilience, espoir d’un retour…). Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux jolies illustrations épurées!

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Verbe: « Prendre »

Participation #62 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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