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Semaine 25 du Projet 52-2020: Marche(s)

Pour la semaine 25 du Projet 52-2020 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Marche(s)« . Au cours de notre balade d’hier au Fort de la Revère, nous avions un beau point de vue sur le Trophée d’Auguste et La Turbie. Nous l’avions déjà visité, ce qui m’a donné envie de choisir une photo prise des marches de cet édifice. Si vous voulez en voir un peu plus, voici le lien vers mon ancien billet sur notre visite du Trophée d’Auguste ou si pouvez, aller le visiter.

La cascade de Gairaut

Nous avons l’habitude d’aller marcher ou courir sur le canal de Gairaut et ses anciens petits ponts mais n’avions jamais pris le temps d’aller jusqu’à la cascade de Gairaut, située plus haut sur l’ancien chemin de Gairaut. C’est chose faite ce 22 juin 2019, malgré le temps orageux.  En réalité, tout est artificiel et a été créé par la Compagnie Générale des Eaux en 1883: un chalet alpin en bois d’inspiration autrichienne,  la cascade, les bassins et la grotte avec ses stalactites et accessoires en rocailles. Le canal permettait d’alimenter Nice en eau provenant de la Vésubie à partir de la fin du XIXe siècle et pour la première fois en 1883. Le site était d’ailleurs un incontournable à la Belle Époque.

L’ensemble est inscrit au Monument historique depuis 2001 et a gardé son cachet très pittoresque, même si le chalet est à l’abandon. Le lieu offre également une vue panoramique sur Nice avec notamment le littoral méditerranéen et la Colline du Château. Nous ne nous attardons pas, l’averse s’étant invitée.

Retour dans le passé à Tourrette-Levens

Ce 2 juin 2016, nous allons à Tourrette-Levens, village perché à une dizaine de kilomètres de Nice. Nous passons souvent dans cette municipalité mais n’avions pas pris le temps de la visiter, malgré notre curiosité pour les œuvres d’art installées au bord de la route et des ronds-points. Après avoir garé la voiture, nous montons jusqu’aux ruines du Château datant du XIIème siècle dont il ne reste qu’une seule tour – classé aux Monuments Historiques, mais pas d’une seule traite puisque nous nous arrêtons pour visiter les trois musées municipaux, à l’entrée gratuite: musée de la Préhistoire, musée des métiers traditionnels et musée d’histoire naturelle.

Ruines de Châteauneuf Villevieille

Nous commençons par le Jardin des métiers qui offre également une jolie vue sur les ruines de Châteauneuf Villevieille. Nous pouvons ainsi voir une meule pour aiguiser des outils ainsi que d’autres outils anciens au milieu de plantes méditerranéennes.

Nous continuons de monter en passant devant de nouvelles sculptures puis faisons le tour du Jardin médiéval du Château qui fut recréé en 2014. Ce petit jardin est joliment aménagé avec de  nombreuses plantes médicinales, aromatiques et aussi des fraisiers… Un petit banc permet à certains de rejouer des saynètes d’amour courtois.

Quelques mètres plus loin, nous arrivons au sommet (446 mètres) avec son belvédère qui offre un panorama sur Nice et la Mer Méditerranée d’un côté et sur l’arrière-pays niçois, avec le plateau de la Madone d’Utelle, de l’autre côté. Nous revenons sur nos pas pour visiter le Musée d’histoire naturelle et sa jolie collection de papillons situé dans le Château de Tourrette-Levens. Que de papillons et d’autres insectes provenant du monde entier! De quoi inspirer les enfants dans une carrière d’entomologiste?

Chapelle des pénitents blancs

Verdier d’Europe

Puis nous redescendons jusqu’à la Chapelle des pénitents blancs datant du XIIe siècle et dont il ne reste que le clocher triangulaire. C’est aussi l’occasion pour nous de voir un verdier d’Europe posé sur un cerisier ainsi qu’une grande peluche d’ourse diseuse de bonne aventure assise sur un fauteuil.

Nous retournons sur la Montée du Château et atteignons presque immédiatement le Musée de la Préhistoire situé dans une maison-rempart. Nous y découvrons une exposition temporaire sur « les 10 idées reçues de la Préhistoire », un vrai/faux ludique pour les enfants comme par exemple: « les mammouths étaient énormes » ou « l’homme préhistorique ne vivait que dans des grottes ». Nous pouvons voir aussi des objets datant de l’époque paléolithique et découverts lors des fouilles de la Grotte du Merle et de la Baume Périgaud, aux alentours de Tourrette-Levens. Il y a également la moulure d’un mammoutheau découvert en Russie et la reconstitution d’une grotte ornée.

Nous regagnons notre voiture, prenant un peu plus le temps qu’à l’aller pour regarder les différentes sculptures, peintures et autres œuvres d’art dans les rues de Tourrette-Levens, l’aller ayant été plus centré sur le parcours audio avec des QRcodes relatant des informations sur la Préhistoire dans les Alpes-Maritimes, comme par exemple la domestication du feu par des Homo Erectus, des chasseurs établis à Terra Amata, il y a environ 400 000 ans avant notre ère.

Illuminations à la Citadelle de Villefranche-sur-Mer

Nice

Ce 13 janvier 2019, après avoir regardé le coucher de soleil au port de Nice, nous nous rendons à Villefranche-sur-Mer. En quelques minutes, il fait nuit, l’occasion de profiter des illuminations de Noël de la commune.

Citadelle Saint-Elme

En effet, les illuminations de Noël sont encore présentes, comme celles installées à la citadelle Saint-Elme. Cette citadelle date du XVIème siècle et est classé Monument historique depuis 1968.

Visite du Trophée d’Auguste – La Turbie

Ce 15 avril 2018, nous allons à La Turbie pour visiter le Trophée d’Auguste également appelé Trophée des Alpes. Nous nous garons sur une des places du parking proche de l’entrée du site. Avant d’y aller, nous marchons au bout de l’allée aménagée et qui offre un joli panorama sur le littoral jusqu’aux côtes italiennes et une vue plongeante sur Monaco.

Orchis – La Turbie

Muscari – La Turbie

Mésange charbonnière – La Turbie

Puis nous revenons sur nos pas et rentrons sur le site du Trophée. Nous passons par un petit sentier balisé et entouré de haies fleuries. L’occasion d’entendre et d’observer de nombreux oiseaux: mésanges charbonnières, mésanges bleues… Les pelouses sont également bien fleuries: pâquerettes, orchis, muscari…

Puis nous arrivons devant la face Est du Trophée, du côté de l’escalier permettant d’y monter et du petit musée. L’édifice est construit en gros blocs de calcaire. D’autres parties comme les sculptures, l’inscription et les chapiteaux sont en marbre de Carrare.

Nous montons les premiers escaliers aux marches hautes. Il y a une centaine de marches au total. Nous arrivons à la fin d’un petit escalier en colimaçon sur une plateforme. Gare au vertige! La vue sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat est magnifique.

Nous faisons le tour pour monter le dernier petit escalier métallique. Nous avons à nouveau la vue sur le musée en contrebas et le littoral côté monégasque et le promontoire de la Tête de Chien (à 550 mètres d’altitude).

Puis nous redescendons et marchons du côté de la face Sud du Trophée. Sur notre droite, nous voyons la Porte médiévale du Réduit de la Tour.

Nous arrivons ainsi devant la face Ouest du Trophée, très impressionnante avec son immense inscription en latin telle que transmise par Pline l’Ancien au Ier siècle après Jésus-Christ et qui énumère les 45 tribus alpines vaincues par l’Empereur Auguste. Nous pouvons également voir deux sculptures encadrant cette inscription et reflétant cette victoire.

Musée du Trophée d’Auguste – La Turbie

Nous terminons le tour du Trophée par la face Nord. Puis nous rentrons dans le musée dans lequel on peut voir une copie de la statue de l’Empereur Auguste et une maquette du Trophée réalisée par les architectes en chef des Monuments Historiques, Jean-Camille et Jules Fourmigé (père et fils), ainsi que de nombreuses explications liées au site.

Un peu d’histoire: Le Trophée des Alpes fut érigé en l’honneur de l’Empereur Auguste, neveu de Jules César, en l’an 7-6 avant Jésus-Christ pour célébrer, tel un Dieu, sa victoire sur les peuples des Alpes, en particulier les tribus ligures, en l’an 14 avant Jésus-Christ, ce qui permit d’unifier les Gaules avec la Gaule cisalpine et qui couvrait ce qui correspond aujourd’hui à l’Italie du Nord et notamment la Ligurie. Le Trophée se situe au point le plus haut de la Via Julia Augusta. Le Trophée servait également de frontière entre l’Italie et la Gaule transalpine.

Au Moyen-Age, le Trophée fut transformé en forteresse jusqu’à sa destruction partielle par Louis XIV en 1705, lors de la Guerre entre la France et le Duché de Savoie. Il servit alors de carrière pour construire les maisons du vieux village de La Turbie et de l’Église Saint-Michel.  Après le rattachement du Comté de Nice à la France, les vestiges du Trophée sont classés Monument historique en 1865. Dès lors, tout est mis en œuvre pour sa restauration, notamment dans les années 1930 grâce au mécène américain Edward Tuck. Inauguré en 1934, le Trophée ainsi restauré mesure 35 mètres de haut. Il semblerait qu’à l’origine, une immense sculpture d’Auguste  trônait au sommet. Le Trophée aurait ainsi mesuré 49 mètres.

A noter qu’il existe un seul autre Trophée de ce type en Roumanie, à Adamclisi : la colonne d’Adamclisi également dénommée Trophée de Trajan, du nom de l’Empereur romain Trajan en hommage à sa victoire lors de la bataille d’Adamclisi en l’an 101-102. Dédié au Dieu Mars, l’édifice comporte également une inscription latine mentionnant les tribus vaincues, à savoir principalement les Daces et les Germains.

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