Étiquette : Les Etapes Indiennes 2025 (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec Cueilleuse de thé

Pendant le dernier RAT indien, début août 2025, j’ai lu, en e-book, Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman contemporain que j’avais repéré chez IsabelleShemlaheila est une jeune femme indienne âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui réussit à quitter le Sri Lanka, près de 10 ans après son arrivée ainsi que la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu puis en gagnant, par bateau, l’Angleterre.

A Londres, elle obtient une carte de séjour, en travaillant comme serveuse dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Mais sa nouvelle terre d’accueil sera-t-elle à la hauteur de ses espoirs et de ses rêves?

Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique » reçu en 2017, la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite apprendre l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Et si son avenir était tout autre? Elle se révèle être une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. Il y a également deux autres personnages féminins à la trajectoire de vie émouvante et révoltante, au Sri Lanka: Pokonaruya victime d’un mariage arrangé et Mohanty, une jeune fille indienne qui entend bien suivre la voie tracée par Shemlaheila. 

Mais il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, Shemlaheila étant très vite exploitée du fait de son statut d’immigrée. Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, que ce soit au Sri Lanka, en Inde et en Angleterre, du statut des immigrés avec la main-d’œuvre indienne, que ce soit au Sri Lanka ou en Angleterre, d’émancipation féminine… Il y a également une critique du tourisme de masse, les cars de touristes s’arrêtant dans les champs pour photographier les cueilleuses de thé, sans se soucier de leur sort au quotidien. Un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup (trop) de facilités scénaristiques! 

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle

Participation #8 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Inde et Sri Lanka

Participation #6 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Métier: « Cueilleuse de thé »

 

 

RAT des Étapes Indiennes 2025

Dans le cadre de son challenge Les Étapes Indiennes, Hilde nous propose ce week-end, du 1er au 3 août 2025, un read-a-thon avec au moins une lecture indienne ou un petit clin d’œil indien. Ce sera l’occasion de s’évader livresquement en Inde, de relever des passages gourmands dans nos lectures afin de se donner des idées pour cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes ou de visionner un film ou une série… Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog ou sur Instagram (avec le fil de discussion des Étapes Indiennes). 

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai déjà prévu deux lectures: le tome 1 de Folklore, La mécanique des rêves de Loïc Clément, Anne Montel et Maud Begon (éd. Dargaud, mai 2025, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans et qui a bien plu à Hilde et Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman adulte repéré chez Isabelle

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées autour de l’Inde, les autres participantes: Hilde, Nathalie (IG), Chicky Poo, Isabelle, L’Orouge (IG), Books&City (IG)…

Vendredi 1er août 2025

(16h) Mes heures de travail de la journée étant finies, enfin le week-end après une semaine de reprise surchargée! Je commence par aller voir qui y participe et récupérer les liens comme celui de Chicky Poo qui a prévu de lire La tresse, l’album jeunesse adaptant le roman originel et de visionner le film éponyme réalisée par l’autrice elle-même, Laetitia Colombani et sorti en 2023, sans oublier une belle pile de BD très tentantes. De son côté, Hilde a commencé dès ce matin à relire Le Cheval en feu d’Anuradha Roy.

Bon week-end et à plus tard!

(19h20) Finalement, plutôt que lire, Chicky Poo m’a donné envie de regarder en cette fin d’après-midi le film La tresse qui reprend la structure narrative du roman en alternant entre le destin des 3 femmes interprétées par Mia Maelzer, Fotini Peluso et Kim Raver: Smita (et sa petite fille Lalita) en Inde, Guilia en Italie et Sarah au Canada et une mise en scène classique, pour ne pas dire plate et une musique un peu trop appuyée à mon goût dans le côté dramatique. Le récit est pourtant en lui-même suffisamment touchant. Comme pour le roman feel good dans lequel j’avais retrouvé les mêmes défauts, j’ai été bien plus sensible à la situation de Lalita et de sa mère. Je suis curieuse d’avoir l’avis de Chicky Poo. 

Puis nous partons pour une soirée-plage à Villefranche-sur-Mer et pendant que mon mini lutin et son père vont dans l’eau, je commence à lire Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages) tout en grignotant notre pique-nique. A la nuit tombée, j’en profite pour faire une photo pour le thème de demain du Projet 52-2025 de Ma’ qui est « Soirée ».

Samedi 2 août 2025

(10h30) Réveillée tôt, j’ai continué à lire ce matin Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit, un roman dans lequel je suis pour le moment, Shemlaheila, une jeune femme âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui, après près de 10 ans, arrive à quitter le Sri Lanka et la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu.

Je fais également un tour sur les blogs des autres participantes et sur Instagram, L’Orouge et Books&City nous ayant rejointes. Isabelle, Hilde (et Mr. Hilde) et Chicky Poo sont passés en cuisine avec des préparations aux saveurs indiennes et gourmandes: Un shaak de petits pois au lait de coco chez Isabelle, un plat de poulet aux épices et au lait de coco et un lassi à la banane chez « les » Hilde et des cookies chez Chicky Poo (un incontournable des RAT!). Miam miam! Il est temps d’aller déjeuner un plat indien avec du poulet tandoori accompagné de riz basmati, noix de cajou et raisins blancs. Pour la recette du poulet, j’ai suivi celle que j’utilise à chaque fois: des blancs de poulet, un oignon, du lait de coco, un sachet d’épices tandoori et des noix de cajou non salées. A plus tard!

(20h10) Avant de passer à table, un petit tour par ici pour actualiser mon billet et passer chez les copinautes et Instagram. Après une matinée à lire La cueilleuse de thé, nous avons lu avec mon mini lutin, en début d’après-midi le tome 1 de Folklore, La mécanique des rêves de Loïc Clément, Anne Montel et Maud Begon (éd. Dargaud, mai 2025, 56 pages), une BD jeunesse joliment illustrée et à partir de 9 ans dans laquelle on suit la quête initiatique d’une jeune adolescente, Gayatri qui vient de recevoir sa clé pour Babel et qui devra choisir entre son rêve d’être réparatrice ou se conformer à son destin tout tracé d’héritière en succédant, le moment venu, à son père à la tête d’une famille noble du Jaipura, la terre des panthères. Un très bon moment de lecture avec cette BD! De leur côté, Hilde a commencé à lire un roman jeunesse, Le Courage d’Amal après avoir fait des biscuits, Chicky Poo après son travail a continué à lire des BD et l’album jeunesse La tresse avant de regarder ce soir le film, tandis qu’Isabelle est repartie derrière les fourneaux pour une crème de pommes de terre à la cardamome et des roulés à la cannelle.

Bonne soirée à tous! A demain!

En début soirée, nous avons fini de regarder la dernière demi-heure de l’épisode 4 de Star Wars, Un nouvel espoir, une première pour mon mini lutin qui a adoré, après avoir découvert cet univers avec Star Wars, 5 minutes pour s’endormir, 12 histoires pour les tout-petits. Avant de commencer l’épisode 5, L’Empire contre-attaque, il a d’ailleurs voulu relire l’histoire consacrée à ce film. Forcément un clin d’œil aux Étapes indiennes puisque Georges Lucas s’est inspiré de nombreuses mythologies et certainement celle aussi hindoue comme Mahabharata, une épopée sanskrite pour écrire sa saga.

Puis après cette soirée film, j’ai repris ma lecture de la Cueilleuse de thé avec quelques chapitres.

Dimanche 3 août 2025

Encore réveillée tôt, j’ai continué à lire, en e-book, la Cueilleuse de thé, Shemlaheila ayant réussi à gagner l’Angleterre par bateau et à obtenir une carte de séjour, en travaillant d’abord dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique », la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite après l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Pour le moment, j’apprécie toujours ma lecture et le personnage de Shemlheila, une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. 

Après le déjeuner (un barbecue avec des brochettes de poulet, saucisses, maïs en épi et tomates cuites à l’ail), j’ai fini de lire la Cueilleuse de thé, un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup de facilités scénaristiques. Il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, en tant qu’immigrée, Shemlaheila étant très vite exploitée. 

(20h). Petite mise à jour rapide par ici et passage chez les copinautes avant une nouvelle soirée ciné avec la suite de L’Empire contre-attaque. J’ai fini de lire la Cueilleuse de thé. De leur côté, Chicky Poo a continué à lire des BD tout en mettant à jour son carnet de lectures, Hilde a commencé un nouveau roman, Pondichéry ou le rivage des ombres d’Anne Vantal et Isabelle Une façon d’aimer de Dominique Barbéris.

Je repasserai demain mettre à jour ce billet. Bonne fin de RAT et bonne fin de week-end à tous! 

Petit bilan de RAT: J’ai pris encore grand plaisir à y participer. Encore merci à Hilde de l’avoir organisé. J’ai noté ou remis en avant dans ma PAL tout un tas de livres, indiens ou non. A voir si je les lirai rapidement ou non. 

Participation #7 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #RAT

 

 

Au fil des pages avec Chârulatâ

Pour une lecture commune proposée par Hilde dans le cadre de son challenge Les Étapes Indiennes 2025, j’ai lu Chârulatâ de Rabindranath Tagoré (éd. Zulma, février 2009, 128 pages), un court roman paru pour la première fois en 1901 sous le titre Le Nid gâché, l’auteur bengali ayant reçu le Prix Nobel de littérature en 1913. Le titre actuel choisi par la maison d’édition est celui repris du film indien de Satyajit Ray sorti en 1964 mais je préfère le titre originel.

Cette courte histoire se déroule dans une riche demeure bengali disposant d’un gynécée, réservée aux femmes. Chârulatâ est une jeune femme mariée, très jeune, depuis de nombreuses années avec Bhupati qui la délaisse pour son travail. Ce couple dont le mariage a été arrangé est sans enfants. Face à l’ennui de son épouse, Bhupati fait venir chez eux son cousin Amal, un jeune étudiant qui rêve d’une carrière littéraire et Mandakini, la femme du frère de Chârulatâ. Très vite, une complicité se crée entre Chârulatâ et Amal qui se retrouvent dans le jardin autour d’un projet d’écriture. L’attirance intellectuelle se transforme alors en passion amoureuse pour la jeune femme. Le drame est-il inéluctable? Une seconde chance est-elle possible pour les époux?

L’auteur dépeint, avec une certaine ironie, l’évolution des sentiments au sein de ce triangle amoureux, au cœur d’une famille élargie, ce qui fit scandale lors de sa parution, même si tout est bien chaste et tout en retenue. Chârulatâ semble acculée, face à un époux distrait, naïf et absorbé dans son travail au sein du journal de langue anglaise qu’il a fondé et à un cousin qui lui témoigne un peu d’attention dont elle n’est pas coutumière et une passion commune pour la littérature. Il y est ainsi question de relation de couple au sein d’un mariage arrangé, de passion, de désespoir amoureux, de jalousie, de la condition de femme à l’époque du Raj britannique, son époux étant plus tourné vers l’Occident – l’Angleterre alors qu’elle, est confinée aux traditions et habitudes culturelles indiennes qui la cantonnent à un rôle d’épouse soumise et qui tente pourtant, au contact du cousin de son mari, de s’émanciper à travers la littérature et l’écriture en se découvrant un certain talent dans la composition de textes, bien plus qu’Amal…

Malgré des réactions souvent exagérées voire théâtrales, la jeune femme se révèle plus attachante qu’il n’y paraît dans une société indienne de la fin du XIXe siècle qui la cantonne à un rôle d’épouse soumise. Elle ne sait pas gérer ses émotions, ses premiers émois amoureux non partagés, entre complicités, malentendus et trahisons. De son côté, Bhupati est très paternaliste plutôt qu’époux, réalisant trop tard que son épouse est devenue une femme. Peut-être qu’in fine cela dénonce les mariages arrangés où aucun ne peut s’épanouir. Certains biographes de l’auteur ont vu des éléments autobiographiques dans ce roman, ce dernier ayant été proche de l’une de ses belles-sœurs plus âgées que lui et qui partageait ses goûts littéraires et qui s’était suicidée, à 25 ans, peu de temps après son mariage arrangé avec Mrinalini Devi une fillette de 10 ans alors qu’il avait 22 ans.

Cette lecture m’a permis de découvrir cet auteur dont ce roman est à remettre dans le contexte de l’époque même si malheureusement, en Inde, comme dans d’autre pays, le mariage arrangé des enfants est toujours une triste réalité. J’ai également apprécié le rapprochement intellectuel via le goût de la littérature et de l’écriture et la tentative d’émancipation féminine avant que tout bascule. Pour prolonger ma lecture, j’ai prévu de regarder le film de 1964.

C’est également une participation pour le Challenge 2025 sera classique, le thème de juillet étant les classiques indiens.

Pour d’autres avis sur ce roman: Hilde (IG), Lou, Ewa (IG) et Books&City (IG).

Participation #6 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #LC

Participation #8 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Roman indien

Participation #21 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Inde

 

Au fil des pages avec Globe-trotteuses, Le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Globe-trotteuses, Le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland de Julian Voloj et Julie Rocheleau (éd. Dargaud, octobre 2024, 184 pages), un roman graphique dans lequel Nellie Bly, âgée de 25 ans, décide, en 1889/1890 de battre le record fictif de Phileas Fogg et de faire en moins de 80 jours le tour du monde. Mais elle n’est pas la seule, le patron d’un journal concurrent engage une autre journaliste, Elizabeth Bisland, âgée de 28 ans, en en faire tout autant, mais dans le sens inverse au sien. Qui des deux arrivera à terminer en première ce tour du monde? Et en combien de jours?

Graphiquement, je l’ai trouvé réussi avec une mise en page dynamique et expressive, avec un côté cartoonesque (que ce soit dans le découpage des planches ou l’emploi de caractères différents dans le lettrage…) et accentuant la course contre la montre des deux journalistes et leur détermination à finir la première cet exploit. La construction narrative est très addictive, les étapes de leur parcours respectifs étant parfaitement détaillés, entre avancées et contretemps ainsi que leurs ressentiments. Les deux jeunes femmes poursuivent alors le même objectif, malgré des personnalités fort différentes et face au sexisme et aux enjeux financiers (avec des interventions, parfois malhonnêtes, de leurs employeurs qui ne se contentent pas d’être simples spectateurs, leur facilitant par exemple les passages à la douane ou affrétant des moyens de locomotion…). Même si je sais qui allait l’emporter, j’espérais que les deux arrivent en même temps, Elizabeth Bisland battant elle-aussi le record fictif imaginé par Jules Verne. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette BD s’inspirant de faits réels!

Participation #2 Challenge Jules Verne 2025 de de Ta de loi du cine, « squatter » chez Dasola

Participation #15 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisines du monde

Pour le Challenge Jules Verne 2025, si ce n’est le pari en lui-même, j’ai noté des bulles avec la rencontre entre Nellie Bly et Jules Verne, à Amiens, lors d’une courte escale en France. J’ai également noté de nombreuses bulles gourmandes, même si parfois, les deux héroïnes avaient l’appétit coupé par les éléments déchaînés ou le stress subi. Malgré le timing serré et parfois l’impossibilité de manger entre deux changements de train, elles ont pu découvrir des spécialités de nombreux pays, sans oublier le café ou du thé comme par exemple le curry en Inde, des mets continentaux ou anglais à bord des paquebots… 

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Eimelle.

La BD de la semaine chez Noukette pour cette semaine

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Personnes célèbres: « Nellie Bly / Elizabeth Bisland »

Participation #5 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Indes britanniques

Participation #4 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman graphique

Participation #5 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #Escale italienne

Participation #18 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Allemagne (scénariste) et Canada (dessinatrice)

Au fil des pages avec Le tour du monde en 80 jours

Nous avons lu, sur plusieurs semaines, pour l’histoire du soir, avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), un roman jeunesse d’aventures paru pour la première fois en 1872 sous forme de feuilletons. Phileas Fogg, un riche, impassible et solitaire gentleman anglais fait le pari de faire le tour du monde en 80 jours avec d’autres membres du Reform Club, après avoir lu un article de presse indiquant que cela est désormais possible et met en jeu la somme de 20.000 livres, la moitié de sa fortune. Il part immédiatement, le 2 octobre 1872, accompagné de son nouveau domestique, Passepartout, un « garçon » français d’une trentaine d’années. Arrivera-t-il à relever la pari? Réussira-t-il à revenir à Londres avant le 21 décembre 1872 à 20 heures 45?

Mon mini lutin a apprécié cette aventure pleine de tension dramatique, de suspense et aux multiples rebondissements et rencontres contrariant le projet insensé du gentleman, sauvant au passage, en Inde, Mrs. Aouda, d’une terrible coutume indienne, la sati et qui la contraignait d’être brûlée vive avec son défunt mari et étant poursuivi par l’Inspecteur Fix qui le soupçonne d’être le voleur qui a dévalisé une grosse somme d’argent à la Banque d’Angleterre.

Il y est en effet question de rapport au temps et au distance, d’honneur, de fidélité, de solidarité et d’admiration avec l’importance de la parole donnée, de l’essor des transports en commun et de leur modernisation (bateaux ou trains à vapeur…), des avancées scientifiques… Jules Verne joue également sur les différences de caractère entre les personnages principaux rendant de nombreuses situations comiques, sans oublier un brin de romance et de piraterie. Les jours passent, et tout comme eux, nous faisons le décompte du temps passé (gagné ou perdu). Sur cet aspect, le roman déborde d’énergie et tient en haleine.

Mais avec cette relecture, j’ai trouvé que le texte avait sur d’autres aspects mal vieilli, avec de longues descriptions sur les moyens de locomotion utilisés qui étaient modernes pour l’époque et sur les us et coutumes des habitants des pays traversés au XIXe siècle qui reflètent un racisme ordinaire et un colonialisme occidental omniprésent (que ce soit aux Indes britannique où les Anglais ont « apporté » la civilisation, les Chinois « dépravés par l’opium » à Hong-Kong aux États-Unis avec les Mormons polygames ou les Sioux attaquant le train)… Ces données scientifiques et sociologiques ont, par moment, ralenti le rythme du récit ou servi de chapitres de transition, mais pas autant que dans Vingt mille lieues sous les mers (avec ses interminables descriptions des fonds marins et des poissons). Ces passages ont ainsi été fastidieux et reflétant une autre époque qui a nécessité des explications pour mon mini aventurier. Pour autant, je suis contente de lui avoir fait découvrir cette histoire et de l’avoir relue avec lui. 

Nous avons d’ailleurs prolongé notre lecture en visionnant l’épisode 1 d’un dessin animé diffusé pour la première fois en 1980 sur FR3, Les voyages extraordinaires de Jules Verne et que mon mini lutin a trouvé un brin trop rapide, passant sous silence de nombreuses péripéties du roman et en en modifiant certaines et moi, quelque peu, démodé.

Et pour un retour en enfance, avec le générique du dessiné animé de 1983 et diffusé à l’époque sur Antenne 2, dans Récré A2, ayant découvert cette histoire par cette adaptation et vu depuis de nombreuses autres (l’une des dernières des plus hilarantes étant la pièce de théâtre qui avait été diffusée en direct sur Paris Première le 30 janvier 2010 (déjà!) et mise en scène par la Cie Sébastien Azzopardi: ici) : 

Participation #4 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Classique français

Participation #1 Challenge Jules Verne 2025 de de Ta de loi du cine, « squatter » chez Dasola

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Lieu: « Monde »

Participation #4 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Indes britanniques

Participation #3 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Escale japonaise

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