Étiquette : lecture jeunesse (Page 87 of 196)

Au fil des pages avec le tome 1 de Blue au Pays des Songes

Pendant le Mois Italien 2021, j’ai lu le tome 1 de Blue au Pays des Songes, La forêt envahissante de Davide Tosello (éd. Glénat, coll. Vents d’Ouest, 2020), une BD jeunesse à partir de 11/12 ans, intriguée par la magnifique couverture.

Agoraphobe depuis la mort de son père, Blue est une adolescente vivant avec sa mère, dans une maison à l’orée d’une forêt. Un matin, elle se réveille seule, sa mère n’étant pas là. Alors qu’elle est en train de prendre son petit déjeuner, elle est attirée vers l’extérieur par le bruit de nombreux avions en papier. Prise d’une crise d’angoisse, elle surmonte sa peur pour aller récupérer devant le pas de sa porte un étrange colis à son nom contenant une toute petite baleine.

Soudain, tout bascule. La forêt devient malveillante et pénètre dans sa maison. Le monstre-tempête qui avait épargné Blue petite est revenue pour exécuter sa promesse de la dévorer. La jeune fille est alors projetée dans un monde inconnu, mystérieux et magique, le Pays des Songes. Protégée par la toute petite baleine, Blue doit à tout prix fuir, malgré son chagrin de laisser derrière sa mère prisonnière du monstre-tempête. Elle rencontre alors MJ, un jeune adolescent rêvant de devenir basketteur et qui veut se rendre à Sad City. Elle décide de l’accompagner. Y parviendront-ils? Ou seront-ils happés à leur tour par cette terrifiante forêt qui dévore tout sur son passage, jusqu’aux êtres humains ou par tout autre danger qui rôde?

Côté scénario, l’intrigue assez confuse démarre lentement, en nous plongeant dans les souvenirs douloureux de Blue, avec le décès de son père par un monstre-tempête puis en même temps que la forêt malveillante progresse, le rythme s’accélère, au fil des rencontres plus ou moins inquiétantes de Blue et des lieux qu’elle traversent.

Graphiquement, les jolies illustrations de ce premier tome introductif décrivent un univers onirique qui me fait penser aux films d’animation de Hayao Miyazaki ou aux films de Tim Burton,  avec également des références à Dragon Ball Z  (la boule de cristal, les tortues de pierre), à Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll,  L’Histoire sans fin de Michael Ende et son Néant qui détruit tout sur son passage comme la forêt malveillante ou encore au dessin animé franco-japonais Clémentine de 1985 (la bulle de protection de Blue)…

Davide Tosello aborde des thèmes classiques en littérature jeunesse: peur et angoisses, rêves/cauchemars… Me viennent en tête des BD jeunesse lus dernièrement: L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur de Séverine Gauthier et Clément Lefèvre (éd. Métamorphose), Ninn de Jean-Michel Darlot et Johann Pilet (éd. Kennes) ou encore La Brigade des cauchemars de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons). Il y est ainsi question d’aventures fantastiques, de courage, d’amitié et de dépassement de soi.

A la fin de la lecture un peu déroutante, beaucoup de questions restent sans réponses quant aux tenants et aboutissants de la quête de Blue, Davide Tosello ayant plongé le lecteur tout aussi vite que sa jeune héroïne dans un univers à la fois merveilleux et angoissant.

J’ai relu une nouvelle fois ce premier tome en écoutant en même temps la playlist musicale mentionnée par l’auteur qui accompagne les rêves de Blue tout au long de son aventure et qui permet de s’immerger différemment, de façon plus intimiste, dans l’histoire avec des airs de folk, de musique indé/électro ou de pop… Un bon moment de lecture, avant tout pour les illustrations! Je lirai la suite pour en connaître un peu plus dans le tome 2, Bienvenue à Sad City même si j’espère que le scénario sera plus abouti (un tome 3 étant d’ores et déjà prévu pour septembre 2021).

Participation #2 au Mois italien 2021 de Martine

Participation #57 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Petit déjeuner

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Couleur: « Blue »

Au fil des pages avec Gros Loup et la petite bête

Ces derniers jours, nous lisons et relisons Gros Loup et la petite bête de Rob Hodgson (éd. Belin Jeunesse, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du 30e Prix des Incos en 2019. Dans une ambiance automnale, un loup guette une petite bête qui se cache dans une grotte. Arrivera-t-il à l’attraper?

L’histoire est très rigolote et loufoque, le suspense allant crescendo dans les tentatives du loup pourtant malin pour déloger la petite bête pour la manger et notre envie de connaître l’identité de cette petite bête jusqu’à la chute finale hilarante, inattendue et son retournement de situation qui permet de relancer l’histoire. Les illustrations épurées sont jolies et dynamiques dans l’esprit BD, le loup étant expressif et reprennent bien le temps qui passe avec les différentes saisons. Il est également amusant de s’arrêter sur deux autres petites bêtes de l’histoire qui apparaissent en arrière-plan, le ver de terre et l’escargot. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui nous a donné envie de manger des donuts, ce que nous avons fait samedi dernier!

Participation #2 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Auteur anglais

Participation #19 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais #Album jeunesse

Participation #57 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Donut

Challenge Petit Bac d’Enna #10 Catégorie Animal: « Loup »

Notre mois bloguesque de mai 2021

C’est le premier du mois alors voici un petit retour bloguesque sur mai 2021 avec encore une fois beaucoup de lectures très variées en raison des différents challenges de mai: des escales livresques en Italie, au Japon, en Angleterre et en Inde notamment. Le Mois au Japon 2021 s’est en effet prolongé en mai.

En mai 2021, c’était le début d’un nouveau challenge livresque organisé par MissyCornish, le challenge Cottagecore et qui se déroulera jusqu’au 30 septembre 2021 et qui annonce en parallèle des lectures anglo-saxonnes avec des romans de mœurs champêtres en prévision du Mois Anglais même si pour les 10 ans de ce challenge, 2021 est synonyme de A Year in England.

Mai 2021 c’était aussi le Mois italien, un challenge organisé par Martine. J’ai ainsi pris le temps de (re)découvrir Pinocchio de Carlo Collodi dans plusieurs versions illustrées, adaptées ou non. J’ai lu également une BD jeunesse d’un auteur italien, le tome 1 de Blue au Pays des Songes, La forêt envahissante de Davide Tosello (éd. Glénat, 2020). J’avais prévu de lire des contes italiens et un roman contemporain, Mille jours en Toscane de Marlena de Blasi (éd. Mercure de France, 2011, 230 pages). Je le ferai sans doute courant juin.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de mai:

  • Challenge Petit Bac d’Enna: j’ai avancé ma 9e ligne et ai commencé ma 10e
  • Challenge Contes et Légendes de Bidib: 3 participation dont une dans le thème de mai, « Mythologie grecque et perse » et avec aussi une sélection autour de Pinocchio
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et FondantGrignote:  3 participations gourmandes
  • Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie: 3 participations avec Pinocchio et de la mythologie grecque notamment
  • Challenge Les Étapes Indiennes de Hilde et Blandine : 1 participation
  • Challenge A Year in England de Lou, Titine et Cryssilda: 3 participations même si mes lectures anglo-saxonnes ont été, encore une fois, plus nombreuses et aussi mon billet de suivi pour le Mois Anglais en juin
  • Challenge Lire au féminin de Tiphanya: 7 participations
  • Challenge Un mois au Japon de Hilde et Lou: 1 participation même si j’ai aussi lu des romans d’autrices japonaises
  • Challenge Le mois italien de Martine: 1 participation et un billet de suivi

Ce mois de mai a ainsi été un mois riche en lecture de romans. J’ai, en effet, lu mais non chroniqué des romans avec des thématiques plus ou moins communes. Côté jeunesse, j’ai notamment lu Les aventures de Pinocchio, histoire d’un pantin de Carlo Collodi et illustré par Carlo Chiostri (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2009, 237 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et d’autres versions illustrés comme celles de Quentin Gréban ou Justine Brax, Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko (éd. Flammarion Jeunesse, 2020), un roman jeunesse à partir de 13 ans, Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë et illustré par Charlotte Gastaut (éd. L’école des loisirs, coll. Illustrés classiques, 2019), un roman jeunesse à partir de 13 ans et De l’autre côté du pont de Padma Venkatraman (éd. L’école des loisirs, coll. Médium, 2020, 239 pages), un roman jeunesse à partir de 11 ans. Mais aussi avec mon mini lutin: le premier tome de L’école des souris, Une rentrée en canoë d’Agnès Mathieu-Daudé et Marc Boutavant (éd. L’école des loisirs, 2018), un roman jeunesse à partir de 6 ans.

Côté adulte, j’ai fini de lire Nord et Sud d’Elizabeth Gaskell (éd. Fayard, 2005, 512 pages) puis j’ai lu Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa (éd. Picquier, 2015, 254 pages), un roman japonais, La Petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (éd. Prisma, 2016, 506 pages), un roman anglo-saxon, Belgravia de Julian Fellowes (éd. JC Lattès, 2016)… Mais aussi des romans policiers: 221b Baker Street de Graham Moore (éd. Le Cherche Midi, 2011), le tome 2 des Mystères de Honeychurch, Un meurtre peut en cacher un autre d’Hannah Dennison (éd. City, 2019), Mort sur la Tamise de Deborah Crombie (éd. Albin Michel, 2013) et Le corbeau d’Oxford, une enquête de Loveday & Ryder de Faith Martin (éd. Harper Collins, 2019), leur première enquête.

Nous finissons le 30 mai 2021 avec des (re)lectures spécial « Fête des Mères » et dans lesquelles les pirates étaient aussi de la partie. En effet, comme tous les mois, il y a eu aussi beaucoup de lectures d’albums jeunesse avec mon mini lutin.

Le mois prochain, ce sera le Mois Anglais alors il y aura beaucoup de lectures anglo-saxonnes. J’ai bien envie de replonger dans certains grands classiques anglo-saxons tant côté jeunesse que côté adulte, dans leur texte originel, adapté et/ou illustré. J’ai déjà fait mon billet de suivi.

Nos lectures pour la Fête des Mères 2021

En ce dimanche de la Fête des Mères, nous (re)lisons des albums jeunesse qui mettent à l’honneur les mamans et/ou les relations mère/enfant(s).

  • Suzette, Un cadeau pour Maman

Nous avions déjà lu l’année dernière, Suzette, Un cadeau pour Maman de Quentin Gréban (éd. Mijade, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Suzette, une petite coccinelle rentre de l’école avec un joli cadeau pour la fête des mères. Mais en chemin, le temps se gâte et la petite coccinelle casse son cadeau. Elle demande de l’aide à ses amis pour en fabriquer un nouveau. Une belle histoire pleine de poésie et de tendresse et aux magnifiques illustrations!

  • Maman

Nous lisons également Maman d’Hélène Delforge et Quentin Gréban (éd. Mijade, 2018), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans voire plutôt pour les plus grands. Il s’agit de magnifiques portraits de mère. Les illustrations de Quentin Gréban sont magnifiques, tout en tendresse et poésie et accompagnent à merveille des textes provoquant émotions et souvenirs. Une véritable ode à l’amour filial et maternel, un amour inconditionnel! Un livre à feuilleter sans modération!

  • Mon amour

Nous lisons aussi Mon amour d’Astrid Desbordes et Pauline Martin (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui décrit l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant, quoi qu’il fasse. En effet, sur chaque double page, les illustrations montrent deux situations contraires de moment de vie entre la mère et son enfant et qui se rejoignent dans un même sentiment immuable, l’amour maternel. Comme dans Maman, une délicate et tendre déclaration d’amour maternel mais plus accessible aux jeunes lecteurs qui pourront se reconnaître dans les situations décrites!

  • Pirates!

Nous relisons Pirates! de John Condon et Matt Hunt (éd. Gautier-Languereau, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans et dont j’ai déjà parlé il y a quelques jours. Tom, un petit garçon guette tous les jours le retour des pirates. Une histoire rigolote pour toutes les mamans pirates!

Nos lectures pour le mois « Mythologie grecque et perse » 2021

En mai 2021, c’est aussi un mois dédié à la mythologie grecque et perse avec le Challenge Contes et Légendes de Bidib et 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie. Le temps filant à toute vitesse, je n’aurai pas le temps de chroniquer toutes nos lectures et regroupe donc sous un même billet thématique nos lectures de mythologies grecques. 

Des albums jeunesse

  • Autrefois l’Olympe… Mythes en haïku

J’ai commencé par Autrefois l’Olympe… Mythes en haïku d’Agnès Domergue et Cécile Hudrisier (éd. Thierry Magnier, 2015), un album jeunesse à partir de 6 ans.

Les haïkus d’Agnès Domergue et les jolies illustrations à l’aquarelle de Cécile Hudrisier mettent en valeur 20 figures célèbres de la mythologie gréco-romaines comme par exemple Narcisse, Pégase ou La Méduse. Dans la même série, il existe les Contes et les Fables en haïku. Il n’est pas si simple de deviner ces grands mythes. J’avoue avoir plus facilement reconnu les contes (re)lus bien plus souvent ces dernières années avec mon mini lutin. Reconnaîtrez-vous les deux mis en illustration?

  • Dieux & Déesses de la mythologie grecque

J’ai aussi lu Dieux & Déesses de la mythologie grecque de Françoise Rachmul et Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2013), un album jeunesse à partir de 7 ans.

Nous retrouvons la vie de 12 Dieux et Déesses de l’Olympe avec par exemple Zeus, Héra, Poséidon, Athéna, Aphrodite, Artémis… Les illustrations de Charlotte Gastaut sont très jolies et apportent une touche classique et poétique au récit de Françoise Rachmul.

  • Héroïnes & et Héros de la mythologie grecque

J’ai ensuite lu Héroïnes & et Héros de la mythologie grecque de Françoise Rachmul et Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2016, rééd. 2019, 96 pages), un album jeunesse à partir de 7 ans.

Après les Dieux et les Déesses, le même duo autrice/illustratrice s’intéressent aux héros et héroïnes qui sont ou non aidés par les Dieux de l’Olympe. Nous retrouvons les destins épiques de Jason, Thésée, Hélène, Achille et Atalante. Ce choix est expliqué dès les premiers pages de l’album.

Des romans jeunesse

J’ai également prévu de lire des romans jeunesse abordant la mythologie grecque. Mise à jour du 8 juillet 2021: mi-juin, j’ai lu les deux tomes de L’enfance des Dieux.

  • L’enfance des Dieux (T1 et T2)

J’ai commencé par le tome 1, L’enfance des Dieux, Zeus d’Évelyne Brisou-Pellen illustré par Thierry Christmann (éd. Pocket Jeunesse, PKJ, 2021, 89 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Après avoir pris la place de son père, Chronos dévore un à un sa descendance pour échapper à une prédiction funeste. Mais sa sœur et épouse, Héra réussit à sauver le dernier-né Zeus. Zeus grandit dans la joie et l’ignorance auprès des nymphes. Une fois sa véritable nature révélée, il décide d’aller sauver ses frères et sœurs avec l’aide de sa cousine Métis. Il déclenche alors la guerre entre Dieux et Titans.

Puis j’ai poursuivi avec le tome 2 de L’enfance des Dieux, Athéna d’Évelyne Brisou-Pellen illustré par Thierry Christmann (éd. Pocket Jeunesse, PKJ, 2021, 97 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Cette fois, nous partons de la naissance d’Athéna qui semble grandir dans un caverne étrange, observant de l’intérieur le monde extérieur . En réalité, elle sort de la tête de Zeus qui l’a enfantée seul et qui a pris la place de son père en devenant le premier des Dieux de l’Olympe. Athéna décide d’aider les mortels. Malgré son caractère impulsif et même colérique, y parviendra-t-elle?

Dans les deux tomes, on trouve un petit glossaire, une carte des dieux et un arbre chronologique des différentes divinités présentées. Le texte est accompagné d’illustrations en noir et blanc. Une lecture très rapide dans un langage un peu trop familier à mon goût, notamment lorsque le narrateur apostrophe le lecteur ou donne son avis avec humour sur la vie pleine de péripéties des dieux (style narratif encore plus développé dans le tome suivant) et qui rend accessible aux plus jeunes la mythologie grecque! 

  • Zéphir cheval de l’Olympe (T1)

J’ai rendu sans le lire le  tome 1 de Zéphir cheval de l’Olympe, La course des dieux de Kallie George (éd. Albin Michel Jeunesse, 2019, 256 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Il existe un second tome qui était déjà emprunté à la médiathèque, La revanche de la Nuit (éd. 2020, 252 pages). Je les emprunterai lorsque les deux seront disponibles.

Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Mythologie grecque

Challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Mythologie grecque

challenge 2021 lire au féminin

Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice/illustratrice française et autrice canadienne

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