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Point lecture hebdomadaire #25

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière.

Nos lectures du 17 au 23 janvier 2022:

Cette semaine, dans une des annexes de la médiathèque, j’ai pris plusieurs nouveautés que nous avons pris plaisir à découvrir.

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Ruby tombée du nid de Dan Ojari Mikey Please et Briony May Smith

Même si Noël est passé, nous avons Ruby tombée du nid de Dan Ojari Mikey Please et Briony May Smith (éd. Gallimard Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui est adapté d’un court film d’animation des studios Aardman que nous avions vu pendant les vacances sur Netflix. Ruby, un rouge-gorge est adoptée par une famille de souris qui se nourrit dans la maison gardée par une chatte. Il est bien difficile pour Ruby de ne pas être démasquée par la chatte et elle rêve d’être une souris. Son vœu se réalisera-t-il? Les illustrations de Briony May Smith que nous avions découvert avec Mon amie la licorne sont magnifiques et font monter la tension dans les différentes apparitions de la chatte (son ombre ou bien encore son œil dans le sapin). Un très joli conte de Noël sur l’acceptation de soi!

  • (Album jeunesse) Même pas en rêve! de Beatrice Alemagna

Même si la rentrée scolaire est déjà bien derrière nous, nous avons lu Même pas en rêve! de Beatrice Alemagna (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans repéré chez Bidib qui l’avait bien apprécié. C’est le premier jour d’école pour Pascaline, une chauve-souris. Mais il est hors de question pour elle d’y aller au point qu’elle crie sur ses parents qui rapetissent. Elle les cache sous son aile et part à l’école, rassurée d’avoir ses parents avec elle. Et si pourtant l’école sans les parents c’était mieux? Comme toute histoire de première rentrée des classes, Pascaline va vivre les temps forts d’une journée d’école tout en devant s’occuper de ses parents. Les illustrations sont pleines de pep’s et colorées. Pascaline avec sa petite bouille d’effrontée est attachante. Un bon moment de lecture rigolo!

  • (Album jeunesse) La mystérieuse baleine de Daniel Frost

Nous lisons La mystérieuse baleine de Daniel Frost (éd. L’école des loisirs, 2020, rééd. 2022), un album jeunesse à partir de 3 ans et qui est le livre de janvier de l’abonnement Kilimax. Dans le Grand Nord, Nils, un jeune garçon est fasciné par la baleine que son père a vu petit et qui peuple les histoires racontées le soir à sa petite sœur Anna et à lui. A bord de son kayak dans lequel s’est caché Anna, il part à sa recherche. Rencontreront-ils à leur tour cette mystérieuse baleine? Il y est question de relation frère/sœur, de courage, d’aventure, de quête initiatique à travers une magnifique rencontre qui leur permettra de souder le lien fraternel entre Nils et Anna. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux illustrations épurées qui révèlent la beauté et l’immensité de la banquise!

  • (Album jeunesse) Roule, Ginette! d’Anne Dory et Mirion Malle

Dans nos lectures sur le thème de la galette des rois, nous lisons également Roule, Ginette! d’Anne Dory et Mirion Malle (éd. La ville brûle, 2021), un album jeunesse au format à l’italienne, à partir de 4 ans et qui reprend le conte traditionnel russe Kobolok pour en donner une version féminine, la Vieille se décidant à quitter le Vieux. Comme dans Roule Galette de Natha Caputo et Pierre Belvès, la Vieille appelée ici Ginette prépare une galette sans aucune aide du Vieux. Alors qu’elle pose la galette au bord de la fenêtre pour la refroidir sous un rayon de soleil, elle se dit qu’elle aimerait bien être à sa place pour se prélasser au soleil. Soudain, elle se transforme en galette et part sur le sentier, croisant des animaux qui voudraient bien la manger. Sera-t-elle croquer par le renard? Il y est ainsi question de liberté, de bonheur et de sororité.

  • (Album jeunesse) Neige d’Olga Lecaye et Grégoire Solotareff

Nous lisons aussi Neige d’Olga Lecaye et Grégoire Solotareff (éd. L’école des loisirs, 2000), un album jeunesse à partir de 6 ans. Il était une fois un loup blanc qui tente de survivre à son premier hiver, après avoir été abandonné par ses parents en raison de sa différence de couleur de peau et sans même avoir reçu de nom. Affamé, triste et seul, il tente de se lier d’amitié avec un rouge-gorge puis avec un loup noir, Léo. Il y est question d’abandon, de solitude, de quête d’identité et d’amitié. Les jolies illustrations d’Olga Lecaye viennent atténuer la tristesse de l’histoire qui se finit, à la toute fin, bien. 

Des lectures adulte:

J’ai lu plusieurs romans légers, la plupart en autoédition, dont encore une romance de Noël.

  • (Romance de Noël) Le jour où j’ai failli ne pas t’aimer de Marie Lerouge

Même si nous sommes presque à la fin du mois de janvier, je continue à lire des romances de Noël. Je n’en aurai jamais lu autant que cet hiver. J’ai ainsi lu en e-book Le jour où j’ai failli ne pas t’aimer de Marie Lerouge (éd. Autoédition, 2020, 232 pages), une courte romance de Noël. Un groupe d’amis partent en Laponie pour fêter Noël et l’anniversaire d’Alex qui se remet difficilement du décès de sa tante qui l’a élevé et qui se montre peu accueillant avec Léonie tant il est concentré sur les dernières volontés de sa tante. Léonie aurait d’ailleurs préféré passer Noël toute seule, embarquée bien malgré elle dans ce voyage par sa meilleure amie Orianne. Mais si Noël était propice à réparer ces deux cœurs brisés?

Il y est question de passé familial douloureux tant pour Alex que Léonie, de peur à aimer et de résilience. Un doux et bon moment de lecture avec l’attachant duo Alex/Léonie qui en se découvrant vont panser leurs blessures affectives pour se donner le droit de vivre et pour mieux s’aimer! J’ai noté des passages gourmands et l’envie de tester à Noël prochain comme Léonie un glögg, « la version suédoise du grog, avec beaucoup d’épices et un soupçon de vodka » (p.117).

  • (Romance) La trilogie Si tu peux... de Marlene Eloradana

J’ai lu à la suite les trois tomes, en e-book, de cette trilogie de Marlene Eloradana (éd. Autoédition, 2021), des romances légères, feel-good et rigolotes avec une bande d’amis attachante et déjantée en Écosse. Dans le tome 1, Coach me (445 pages), Travis engage Amy pour coacher en séduction son frère jumeau, Cameron. Âgé de 27 ans et au franc parler, ce dernier n’a jamais eu de relation. Au fil des jours, il peut compter sur sa coach qui ne lui est pas insensible pour mieux se comporter avec la gent féminine. Âgée de 34 ans et récemment divorcée, Amy se laisse charmer elle-aussi par le tempérament décalé de Cameron. Parviendra-t-elle à rester professionnelle avec lui alors qu’ils se rendent à un concours dans les Highlands?

Dans le tome 1,5 Catch me (144 pages) et dans le tome 2 Play me (376 pages), l’histoire s’intéresse à la romance entraperçue dans le premier tome entre Travis et Zoey. Ils se retrouvent après plusieurs années sans nouvelles l’un de l’autre. Zoey met au défi Travis de ne coucher avec aucune femme pendant trois mois. Puis trois mois plus tard, Cameron et Amy vivant désormais ensemble, Zoey devient la colocataire de Travis, ce dernier pariant avec elle sur celui qui fera craquer l’autre en premier. Chacun regorge d’imaginations pour y arriver, remuant à cette occasion leur passé familial douloureux. Cameron n’est jamais loin surtout lorsqu’il prépare une soirée d’Halloween réunissant la bande d’amis ou en tentant de conseiller son frère. Parviendront-ils à s’avouer leur amour? Derrière la romance légère, l’autrice aborde des thèmes plus difficiles comme les relations toxiques, les violences intrafamiliales pour Zoey et le deuil pour les frères jumeaux, ce qui a eu des conséquences sur leurs relations amoureuses.

 

Au fil des pages avec Le plus petit yack

Découvert à l’ouverture de la case 22 de notre calendrier de Noël, nous lisons et relisons depuis Le plus petit yack de Lu Fraser et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2021), un album à partir de 4 ans et que j’avais acheté à sortie en janvier 2021. Vivant parmi un troupeau de grands yacks au sommet de monts enneigés, Gertie est une jeune yack qui souhaite par-dessus devenir grande. Impatiente, elle décide d’entamer un programme « grandir » en vain, malgré ses efforts. Pourtant, ne peut-on pas faire de grande chose même en étant petit (que ce soit en âge ou en taille)?

En reprenant un thème classique en littérature jeunesse, il y est ainsi question d’acceptation de soi, de patience, de différence, d’entraide et de courage. Les illustrations de Kate Hndley sont colorées, dynamiques, à la fois tendres et rigolotes rendant très attachant le troupeau des yacks. Gertie a une petite bouille bien attachante, espiègle et déterminée dans son envie de vouloir grandir trop vite. Un très bon moment de lecture bienveillant et rigolo! Sans oublier un clin d’œil aux contes traditionnels en en détournant certains titres.

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Yack »

Participation #5 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Grande-Bretagne (autrice) et Angleterre (illustratrice)

Participation #3 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Titres de contes détournés

Au fil des pages avec La légende du chien noir

Nous lisons La légende du chien noir de Levi Pinfold (éd. Little Urban, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire plutôt de 4/5 ans. Un matin d’hiver, un immense chien noir se dresse devant la porte de la famille Hope, effrayant les uns après les autres les membres de cette famille qui n’ose pas sortir, à l’exception de la plus jeune fille Petite. Cette dernière aurait-elle dû aussi en avoir peur? Ou ouvrira-t-elle les yeux de sa famille sur leur erreur de jugement?

En effet, selon une légende britannique, voir le spectre d’un chien noir est synonyme de mort et de dépression. La petite fille a-t-elle été inconsciente ou au contraire bien courageuse en s’approchant du chien noir? Du fait de son jeune âge, Petite est moins sujette aux préjugés et fait confiance à ce gros chien noir en allant vers lui au lien de se cacher dans la maison comme le reste de sa famille. Au fur-et-à-mesure que la petite fille rusée et enthousiaste apprivoise le chien, celui-ci rétrécit pour devenir un animal de compagnie qui fera sans nulle doute la joie de la famille Hope.

Les illustrations au charme suranné alternent entre des mini gravures en sépia très dynamiques qui mettent en images le texte répétitif et des grands formats colorés et loufoques, la peur qui s’est propagée dans la famille Hope ayant déformé la réalité. Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui aborde de façon originale la peur de l’inconnu, la rumeur qui enfle et le fait de grandir!

Participation #2 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Légende britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Noir »

Participation #4 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Australie

Participation #1 Challenge British Mysteries 2022 de Hilde et Lou #Chien noir

Au fil des pages avec La chanson de Petit Loup

Nous lisons La chanson de Petit Loup de Britta Teckentrup (éd. Albin Michel Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans les montagnes enneigées, des loups hurlent sous la lune mais le plus jeune, Petit Loup n’y arrive pas. Ses frères et sœurs se moquent de lui, ce qui le rend triste, malgré le soutien bienveillant de ses parents qui lui assurent qu’un jour il y parviendra. Petit Loup part seul, porté par le bruit des oiseaux et se perd.

Les illustrations épurées et pourtant expressives des loups accompagnent une histoire douce et poétique qui aborde la confiance en soi et la patience pour devenir grand mais aussi la difficulté de trouver sa place dans une fratrie. Les plus jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier et s’attacher à l’adorable et enfantin Petit Loup. Un très joli moment de lecture avec cet album jeunesse comme lorsque nous avions lu de cette autrice La bonne étoile de Taupe!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Art: « Chanson »

Participation #3 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Allemagne

Au fil des pages avec Pax et le petit soldat

J’ai lu, fin octobre, Pax et le petit soldat de Sara Pennypacker et illustré par Jon Klassen (éd. Gallimard Jeunesse, 2017, 318 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2018 dans la catégorie « Carrément passionnant mini ». Au vu de l’illustration de couverture, je pensais que l’histoire se déroulait en automne or elle se passe au printemps, lors d’un mois d’avril, une guerre étant sur le point d’éclater.

Orphelin de mère, Peter, un jeune garçon âgé de 12 ans abandonne en pleurs et à contrecœur dans un bois Pax, son renard apprivoisé pour aller vivre, très loin de chez lui, chez son grand-père paternel, son père s’étant enrôlé. Mais dès la première nuit, regrettant son geste, le jeune garçon s’enfuit pour retrouver son renard. Après une mauvaise blessure, il trouve refuge chez Vola, une ancienne militaire vivant dans une ferme isolée, encore traumatisée d’avoir perdu une jambe au combat et qui accepte de le soigner. De son côté, le renard attend le retour de son petit garçon si différent des autres hommes et fait connaissance de renards sauvages, Hérissée et son petit frère Avorton qui l’aideront à survivre dans la nature et ses dangers. Peter retrouvera-t-il à temps et en vie Pax avant le début de la bataille?

Accompagnée de jolies illustrations en noir et blanc, l’histoire alterne à chaque chapitre entre le point de vue du renard et celui du petit garçon, chacun faisant des rencontres déterminantes pour leur vie future et qui permet au jeune lecteur de s’interroger sur les conséquences de la guerre tant sur les êtres humains (« malades de guerre ») et en particulier les enfants que sur la faune et la flore. Il y est aussi question d’aventures, d’amitié, de courage, de libre-arbitre, de culpabilité et de quête d’identité. Que ce soit Peter, Vola ou Pax, chacun doit apprendre à vivre avec la guerre. Il y a de la colère chez Peter qui ne veut pas ressembler à son père violent et de la culpabilité chez Vola qui s’est repliée sur elle-même, dans ses souvenirs douloureux, loin du monde extérieur et de ses rêves.

J’ai toutefois été gênée par le fait de ne pas réussir à fixer le lieu du récit que je pensais en France, avec un conflit entre Français et Italiens, compte-tenu de certains passages et références culturelles de l’intrigue mais avec un garçon qui pratique un sport typiquement américain, le baseball. Mais j’ai apprécié l’idée de décrire la guerre et ses conséquences à travers les yeux du renard Pax, avec une certaine innocence qui atténue les passages sombres du récit tout comme la relation entre Peter et Vola, chacun apprivoisant l’autre. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

Participation #2 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis (autrice) et Canada (illustrateur)

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