Étiquette : lecture jeunesse (Page 102 of 193)

Au fil des pages avec Kiroho, Les Disparus de Bois-sur-Mer

J’emprunte à la médiathèque Kiroho, Les Disparus de Bois-sur-Mer de Rémi Guérin et Brunowaro (éd. Ankama, 2020), une BD jeunesse à partir de 8 ans. Avec son assistante Lise, le professeur Charles, grand chasseur de Kirohos, se rend à Bois-sur-Mer, engagé par le maire de ce village côtier victime de nombreuses disparitions de marins en mer. Les habitants ont peur. Un kiroho, une âme errante, serait la cause de ces disparitions. Le professeur Charles et Lise arriveront-ils à résoudre ce mystère?

Dès la magnifique couverture, cela me fait penser aux dessins animés de mon enfance, en particulier à Sherlock Holmes de Miyazaki diffusé dans les années 80. L’intrigue mélange enquête policière et légende fantastique avec des fantômes qui peuvent rappeler les Yōkais, esprits japonais et même un bateau fantôme de pirates. Il y est aussi question de la difficulté de faire son deuil à travers le personnage du kihoro, sa peine s’étant transformée en une colère incontrôlable. Le duo professeur/assistante apporte une touche d’humour et même une surprise dans le dénouement (même si j’ai trouvé ce dénouement trop rapide; ce qui ne sera peut-être pas le cas pour un jeune lecteur). Un bon moment de lecture avec cette BD jeunesse aux très jolies illustrations!

Participation #13 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #légende

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Lieu: « Bois-sur-Mer »

Au fil des pages avec Mariette, Soupir et le petit cerisier

Nous empruntons à la médiathèque Mariette, Soupir et le petit cerisier d’Irène Schwartz et Frédéric Stehr (éd. L’école des loisirs, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un matin d’été, Soupir et Mariette découvrent la neige qui est tombée dans la nuit. Elles s’amusent avec cette drôle de neige jusqu’à s’éloigner un peu trop du terrier.

L’histoire est aussi mignonne que celle que nous avions déjà lu de cette famille de marmottes, Mariette et Soupir cherchent une maison. Par leur imprudence, les deux petites marmottes découvrent des fruits délicieux, des cerises. Mais comment leur mère pouvait elle aussi les connaître? Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo et gourmand pour les amateurs de neige et de cerises! Il peut être aussi bien lu en hiver qu’en été pour une échappée montagnarde.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Adjectif: « Petit »

Participation #15 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cerise

Au fil des pages avec Un oiseau sur mon épaule

Nous empruntons à la médiathèque Un oiseau sur mon épaule de Sibylle Delacroix (éd. Mijade, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Le jour de la rentrée des classes, une petite fille est prête à y aller et se faire des amis. Mais un oiseau qui grandit en même temps que sa confiance en elle s’égratigne l’empêche de parler aux autres enfants de sa classe. Arrivera-t-elle à vaincre sa timidité et à regagner son estime d’elle-même pour rompre sa solitude?

Les illustrations de Sibylle Delacroix au crayonné avec des touches orangées sont magnifiques. L’histoire aborde avec poésie et délicatesse la confiance en soi et l’estime de soi d’un enfant face à une rentrée scolaire. Il n’est pas si facile, même adulte, de s’ouvrir aux autres. L’oiseau comme voix intérieure personnifie à merveille les craintes et inquiétudes de la petite fille qui se replie de plus en plus sur elle sous son poids. Arrivera-t-elle à dépasser ses craintes pour aller vers les autres enfants et amorcer les prémices d’une belle amitié? Coup de cœur pour cet album jeunesse qui pourra permettre au jeune lecteur d’appréhender de façon plus sereine une rentrée scolaire ou l’arrivée dans une nouvelle école après un déménagement!

challenge 2021 lire au féminin

Participation #2 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure européenne

Au fil des pages avec Peau d’Âne

Pour le thème des « contes en cuisine » du mois de février 2021 du Challenge Contes et Légendes de Bidib, j’emprunte à la médiathèque Peau d’Âne d’Hélène Druvert, d’après Charles Perrault (éd. Gautier-Languereau, coll. Découpe Laser, 2015), un album jeunesse à partir de 6 ans. Au décès de sa mère, une princesse demande l’aide de sa fée marraine pour empêcher son père de se remarier avec elle. Brisant le tabou de l’inceste, le roi accepte même de tuer son âne magique pour en faire une peau pour la princesse et ainsi procéder au mariage. Ne voyant pas d’issue à son terrible sort, la princesse s’enfuit et devient Peau d’âne, une souillon qui, le dimanche, continue de revêtir une de ses anciennes robes, à l’abri du regard des autres. Mais un jour, un prince l’aperçoit et lui réclame un gâteau. La princesse y laisse une bague à l’intérieur.

Il s’agit d’une très jolie version illustrée du conte. Elle reprend celle de Charles Perrault parue en 1694 et fait aussi penser au film musical, Peau d’Âne de Jacques Demy, surtout pour le passage de la fabrication du cake d’amour liée aux paroles de Michel Legrand chantées par Catherine Deneuve alias Peau d’âne dans le film). Les illustrations en découpes lasers et en noir et bleu avec des reflets argentés sont tout en finesse et magnifiques, malgré un côté plus enfantin et moins fin pour le visage de la princesse lorsqu’il est en gros plan. Il en ressort un côté intemporel et féérique, notamment avec le côté girly des robes portées par la princesse.

Quant au conte lui-même, ce n’est vraiment pas l’un de mes préférés même s’il aborde un thème fort avec l’interdit de l’inceste et rappelle Cendrillon avec l’essayage de la bague découverte par le prince dans le gâteau. Au vu des conseils prodigués par la fée marraine, une femme pour ne pas finir seule et faire un beau mariage doit être belle, être bien habillée et savoir faire la cuisine. La princesse pardonne même à son père. Une lecture qui vaut surtout pour les illustrations d’Hélène Druvert!

Participation #12 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte traditionnel

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Âne »

Participation #14 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cake d’amour

Participation #3 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie

Au fil des pages avec Maman Ours

Nous empruntons, à nouveau, à la médiathèque Maman Ours de Ryan T. Higgins (éd. Albin Michel Jeunesse, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans et je me rends compte que je n’avais pas encore pris le temps de le chroniquer sur le blog. Marcel est un ours solitaire et râleur qui n’aime rien excepté les œufs. Lorsqu’il récupère quatre œufs d’oie pour son déjeuner, il est victime d’une erreur d’identité. Alors qu’ils sont en train de cuire, les œufs éclosent, quatre oisons prenant Marcel pour leur mère. L’ours grincheux finira-t-il par s’attacher à eux au point de les adopter?

Les mimiques de Marcel sont hilarantes et feront très certainement plus sourire le parent lecteur que le jeune lecteur dans la découverte de son rôle parental. Derrière ses airs grognons, Marcel a un bon fond, ce qui me rappelle un autre parent malgré lui et aussi victime d’une erreur d’identité par des poussins, le renard du Grand méchant renard de Benjamin Renner (éd. Delcourt, coll. Shampooing, 2015), une BD jeunesse. Et forcément, en cette semaine de la Chandeleur, c’est encore plus savoureux. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui permet d’aborder avec beaucoup d’humour avec les plus jeunes la migration des oies sauvages et aussi le respect de l’environnement dans ses choix alimentaires!

Participation #13 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Œufs durs

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Animal: « Ours »

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