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Point lecture hebdomadaire 2024 #24

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, avec surtout des lectures anglaises puisqu’en juin, c’est le Mois Anglais 2024.

Nos lectures du 10 au 16 juin 2024:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

  • (BD jeunesse) Les Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (T5)

J’ai lu le tome 5  des Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (éd. Glénat, avril 2014, 56 pages), une BD jeunesse pour adolescents se déroulant à Londres, en 1891. Présumé mort, Sherlock Holmes revient dans le plus secret à Londres et demande de l’aide aux trois adolescents (sans oublier le chat Sherlock) afin de déjouer les machinations du trio ayant pris la succession de Moriarty, surtout que ces derniers ont enlevé un bébé. Mais le retour de Sherlock Holmes sera-t-il aussi bien accueilli par le Dr. Watson dont l’épouse est souffrante? Encore un bon voire très bon moment de lecture avec le retour de Sherlock Holmes aidé, une nouvelle fois, par les francs-tireurs! J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange

J’ai lu, en e-book, Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange (éd. Bragelonne, 2012, 398 pages), une austenerie parue pour la première fois en 2005 et qui reprend du point de vue de Fitzwilliam Darcy le roman originel d’Orgueil et Préjugés, en partant de quelques mois précédents sa rencontre avec Elizabeth Bennet, Darcy, lorsqu’il stoppe à temps la tentative de fuite de sa jeune sœur avec Wickham. Ce journal intime, bien qu’il soit du point de vue de Fitzwilliam Darcy n’apporte pas grand chose d’autant que j’ai trouvé que le jeune homme de 28 ans perdait de son charisme et que le style d’écriture n’avait pas le charme ni l’humour du texte originel. Cela m’a juste donné envie de relire le roman originel et d’enfin le chroniquer sur le blog.

  • (BD adulte/Roman graphique) Les Prizzlys de Jérémie Moreau

Repéré notamment chez L’Orouge, j’ai lu Les Prizzlys de Jérémie Moreau (éd. Delcourt, coll. Mirages, octobre 2022, 200 pages), un roman graphique dans lequel une fratrie orpheline parisienne se remet difficilement du décès de leur mère, Nathan, le plus âgé et le seul adulte tentant d’élever son frère et sa sœur plus jeunes en travaillant, nuit et jour, comme chauffeur Uber. Mais après un accident avec l’une de ses clientes, Annie, il accepte son invitation de venir avec elle en Alaska. Ce nouveau départ sera-t-il une seconde chance? Cela lui permettra-t-il de se retrouver lui qui est si perdu? Il y est ainsi question de réchauffement climatique, de quête d’identité, de la condition des autochtones d’Alaska, de l’être humain de demain, celui d’aujourd’hui étant perdu dans la technologie au détriment de la Nature, de mythe amérindien, de famille, de nature writing, de deuil… Mais j’ai trouvé que malgré des thèmes intéressants comme la perte de repère et d’identité, le tout était traité de façon un peu trop superficiel et caricatural avec ce retour à la spiritualité et à la Nature. Je n’ai pas été plus emballée que ça, même si j’ai trouvé jolies certaines planches.

  • (BD adulte/Roman graphique) Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat

Pensant à une version revisitée du Roi Arthur, j’ai emprunté à la médiathèque Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat (éd. Dargaud, octobre 2022, 240 pages) et ce fut une belle déception. Je n’ai pas apprécié ma lecture, que ce soit le graphisme ou l’intrigue bien trop caricaturale et manichéenne, tous les hommes étant mauvais dans un monde patriarcal impitoyable envers les femmes qui sont réduites à n’être que des épouses ou des prostituées. Pourtant, en s’enfuyant avec l’épée Excalibur, Ysabelle ne peut-être prétendre à un meilleur destin en tentant de retrouver sa sœur aînée, Maxine qui s’était elle-même enfuie 15 ans auparavant pour échapper elle-aussi à un mariage avec le baron en vertu d’un accord passé par son père, le Roi Arthur devenu alcoolique et dépressif depuis le décès de son épouse?

  • (Romance cosy mystery historique) Un meurtre absolument splendide de Julia Seales

Attirée par le titre et son résumé qui semblait non dénué d’humour so british, j’ai lu Un meurtre absolument splendide de Julia Seales (éd. du Masque, mai 2024, 388 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant lors du bal annuel d’automne organisé chez les Ashbrook malgré le mauvais temps. Au cours de la soirée, l’invité d’honneur, Edmund Croaksworth est retrouvé empoisonné. Qui peut être le coupable? Ce meurtre est l’occasion pour Beatrice Steele, passionnée dans le plus grand secret d’enquêtes policières qu’elle lit et analyse dans le journal londonien, de démontrer ses talents tout en assistant l’inspecteur Drake, tombé en disgrâce mais qui agace autant qu’il attire la jeune lady. Cette enquête policière tient surtout à son ton décalé et loufoque dans une ambiance mélangeant Agatha Christie et Jane Austen. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Romance historique) La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies

J’ai lu, en e-book, pour une lecture commune pour juin des des Étapes Indiennes avec Hilde: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1930, dans le Raj britannique. Veuve depuis, Eliza Fraser est engagée pour photographier pendant un an la famille princière du Rajputana, en Inde. Elle laisse derrière elle, en Angleterre, sa mère avec qui elle entretient une relation difficile, depuis le décès brutal de son père lorsqu’elle avait 10 ans. Elle fait très vite la connaissance de Jay, le prince cadet. Arrivera-t-elle à réaliser son rêve de faire de la photographie son métier?  L’histoire est bien très prévisible, les liens entre les personnages étant bien trop évidents, même si l’autrice le justifie par « le destin ». Il y avait pourtant des thèmes intéressants, comme le sati ou les rapports entre Britanniques et Indiens… J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.706 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec La guerrière et le Highlander

J‘ai lu, en e-book, La guerrière et le Highlander de Déborah Guérand (éd. HarperCollins, coll. Victoria, n°195, octobre 2023, 304 pages), une romance historique médiévale se déroulant sur l’île de Skye, en Écosse, dans le clan MacKinnon entre 1375 et 1389, Urain ayant été levée par sa mère comme un garçon pour la rendre plus libre, indépendante et à l’abri des malversations des hommes, la jeune femme étant née d’un viol. Ce secret va perturber sa relation avec son meilleur ami, Alasdair MacKinnon, troisième fils du chef de clan. Leur amour pourra-t-il s’épanouir malgré ce secret vécu comme une trahison par Alasdair?

Le résumé m’attirait beaucoup en raison de la situation particulière d’Urain et je me demandais comment cela allait être traitée par l’autrice. Mais compte-tenu des nombreux retours dans le passé afin d’établir la relation entre Urain et Alasdair, j’ai trouvé que l’intrigue manquait de rythme et les sentiments des deux jeunes gens ne correspondaient pas vraiment à leur âge au fil du temps (10 ans, 16 ans puis à la fin 24 ans), leur relation étant entrecoupée de très longues années sans se voir. J’ai toutefois bien apprécié la description de la situation géopolitique de l’époque, la romance se fondant dans des complots et enjeux politiques intéressants et renvoyant à la grande Histoire de l’Écosse et des figures historiques de l’époque.

Une lecture plaisante, surtout dans la seconde partie lorsque l’histoire revient sur la vie des deux jeunes gens, en 1389! J’ai vu qu’un second tome est paru sur l’un des personnages secondaires qui m’a bien plu, Connor, l’un des cousins d’Alasdair: La rebelle et le Highlander (éd. HarperCollins, Coll. Victoria, n°210, février 2024, 320 pages) et se déroulant en 1393. J’ai bien envie de la lire aussi.

Je la rajoute d’ailleurs pour le thème de février dernier du challenge Romance Historique 2024, « Romance médiévale » et coche au passage la case « Une histoire qui se passe sur une île » du bingo de juin 2024 d’un Week-end à 1000.

Au fil des pages avec Scandale à Bath

J’ai lu Scandale à Bath de Sophie Irwin (éd. Calmann-Lévy, janvier 2024, 380 pages), ayant apprécié le premier tome, Recherche gentleman fortuné même si ce tome est totalement indépendant du précédent. Cette fois, la romance historique s’intéresse à une jeune veuve de 27 ans, Eliza Somerset, son vieil époux lui laissant un héritage conséquent à condition d’éviter tout scandale. Faisant fi de sa timidité et de sa propension à rester discrète et obéissante, elle se rend avec sa cousine Margaret à Bath. Face à la liberté qui s’offre à elle, elle ne sait que décider ni à qui offrir son cœur. Serait-ce pour le nouveau comte, Lord Oliver Somerset, désormais héritier du titre de son oncle qu’elle a toujours aimé et qui est revenu des Amériques après 10 ans d’absence ou un autre comte, Lord Max Melville, un lord poète à la réputation de libertin rencontré en chemin pour Bath et qu’elle recroise avec sa sœur Caroline?

Il y est question également de la condition de la femme, d’émancipation féminine, de relation lesbienne, de la place des Anglo-indiens dans la société anglaise comme le sont les frère et sœur Melville, de l’Art, que ce soit la peinture avec Eliza, son grand-père l’ayant initié à la peinture à l’huile ou l’écriture avec Lors Melville et sa sœur Caroline.

Même s’il s’agit d’un triangle amoureux, trope que j’apprécie moins d’habitude, j’ai passé un bon moment de lecture, ayant trouvé que l’autrice amenait bien les hésitations de l’héroïne. J’ai également apprécié le chemin parcouru par l’héroïne vers la liberté et l’indépendance et qui a passé sa vie à respecter l’étiquette, les choix de sa famille et l’honneur, même si les péripéties vers la fin à Londres m’ont semblé de trop et certains évènements trop modernes pour l’époque, l’histoire se déroulant en 1819.

Participation #2 Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Romance historique

Participation #16 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

 

Bilan de lecture: mai 2024

Avec retard, voici le bilan de lecture du mois de mai 2024. Cette année, le printemps est bien pluvieux et les sorties se sont faites encore rares le mois dernier. Le temps était donc propice à la lecture encore une fois.

En mai 2024, j’ai continué des lectures pour Un Mois au Japon 2024, des cosy mystery, des romances historiques, le thème de mai du Défi Challenge Historique 2024 étant « Mariage arrangé », de la fantasy, des lectures jeunesse avec mon mini lutin (Mortelle Adèle en tête bien sûr), des romans graphiques et des BD…

Il y avait aussi en mai 2024 une lecture commune avec Hilde et Nathalie avec une des enquêtes de Perveen Mistry de Sujata Massey (la troisième pour moi, Le Prince de Bombay), une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 6 au 12 mai 2024 et un week-end à 1000 du 17 au 19 mai 2024.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de mai 2024:

  • Challenge Petit Bac 2024 d’Enna: 2e ligne terminée et 3e et 4e lignes en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2024 de Bidib
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2024 de Bidib:  3 participations avec 3 pays pour le parcours illustré (Japon, États-Unis, Angleterre) et 1 participation avec 1 pays pour le parcours littéraire (Japon)
  • Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde
  • Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie
  • AAHM Challenge d’Enna
  • Challenge Marsien 2024 (autour de la planète Mars) – 2e édition de Ta d loi du cine, « squatter » sur le blog de Dasola
  • Challenge Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou: 2 participations

J’avais également prévu des lectures pour Le Mois Italien 2024 et je pensais lire de la poésie pour 2024 sera classique aussi! (ce ne sera que la fable de Jean de La Fontaine que mon mini poète a dû apprendre pour l’école, La cigale et la fourmi). Mais j’ai finalement pioché dans mes lectures anglaises même si le Mois Anglais 2024 n’a lieu qu’en juin.

En juin, ce sera donc des lectures anglaises, un RAT indien et gourmand de contes et légendes, une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 10 au 16 juin 2024, un bingo organisé par le week-end à 1000, une lecture commune dans le cadre des Étapes Indiennes avec Hilde: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages) et peut-être une autre lecture commune avec Nathalie dans le cadre du Mois Anglais si j’arrive à l’emprunter et surtout le lire à temps: L’enfant de l’étranger d’Alan Hollinghurst. Bon mois de juin!

Au fil des pages avec Le Prince de Bombay (T3)

En mai dernier, j’ai lu la troisième enquête de Perveen Mistry, Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, avril 2023, 489 pages), un roman policier se déroulant en novembre 1921 avec la venue du Prince Edward à Bombay. Lors du passage du convoi princier à l’université de Woodburn, le corps sans vie de Freny Cuttingmaster, un étudiante faisant partie du Syndicat des étudiants hostile à la venue du Prince est victime d’une chute mortelle. Perveen Mistry avait reçu deux jours avant la jeune femme de 18 ans à son Cabinet, cette dernière voulant connaître les conséquences d’un refus à se rendre à la parade en l’honneur du Prince Edward.

Se sentant coupable de ne pas avoir pu éviter ce drame, elle mène son enquête pour découvrir le coupable, mettant en doute la thèse du suicide, que ce soit sur le lieu du drame, à l’université grâce à l’aide de son amie anglaise, Alice qui y enseigne. Mais celle-ci est rendue compliquée par les émeutiers prônant l’indépendance et les services secrets protégeant le Prince. Pourra-t-elle compter sur ses retrouvailles avec Colin Wythe Sandringham qui se voit confier la mission de rester aux côtés du Prince Edward le temps de sa visite, ayant fait ses études avec lui?

Il y est ainsi question de la condition de la femme, non à travers la purdah comme dans les deux premiers tomes mais sous l’angle de l’émancipation féminine: accès aux études supérieures plutôt que le mariage pour Freny ou l’accès à la salle du coroner pour Perveen qui en tant qu’Avocate ne peut toujours pas plaider et qui assiste la famille endeuillée. Il y est, en effet, aussi question du deuil au sein de la communauté parsie avec les rites funéraires à suivre, la famille du défunt se retirant au sein du Doongerwardi, à Malabar Hill et de l’enquête du coroner de Bombay, Mr King afin de déterminer les causes du décès de Freny.

Dans cette nouvelle enquête, l’autrice s’attache cette fois à décrire les inégalités sociales et les empêchements sociaux et moraux à des unions mixtes, que ce soit entre Indiens mais de castes différentes ou entre Anglais et Indiens, Perveen ne pouvant être vue en compagnie de Colin au risque de mettre à mal sa réputation et même plus largement celle de la Maison Mistry et du Cabinet de son père.

Outre la violence à l’égard des Britanniques, des oppositions fortes existent également entre les Indiens, notamment à  l’égard des Parsis, communauté à laquelle appartient Perveen et qui sont considérés comme partisans du Raj britannique en place.

J’ai trouvé ce thème intéressant mais peut-être pas suffisamment approfondi et l’enquête un peu trop confuse, l’autrice s’arrêtant un peu trop à mon goût sur les apitoiements de Perveen et ayant choisi un motif de meurtre classique, d’autant que j’avais encore en mémoire ma lecture L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 400 pages) qui se déroule quasiment à la même période, en avril 1919 et qui traite également de la condition des Anglo-indiens et du mouvement indépendantiste dans une ambiance plus sombre et teintée des conséquences de la Première Guerre mondiale.

De même, pour la romance qui avance bien trop eu à mon goût mais qui s’explique par leur statut différent qui empêche tout rapprochement malgré des sentiments partagés.  Un bon moment de lecture, malgré quelques longueurs et même s’il reste en deçà du premier tome qui est mon préféré et qui pouvait se suffire à lui-même! Si un quatrième paraissait, je continuerai toutefois la série.

Sans oublier les passages gourmands faits de plats indiens parsis ou lors d’un deuil.

Pour d’autres avis sur cette lecture commune du mois de mai des Étapes Indiennes 2024 avec une des trois enquêtes de Perveen Mistry: Hilde, Nathalie (tome 2), Katell (tome 2) et Eimelle. Et aussi mes billets sur le tome 1, Les veuves de Malabar Hill et le tome 2, La malédiction de Satapur.

Participation #3 Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #LC

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation #13 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Personne humaine: « Prince »

Participation #3 Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Romance historique

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