habitation semi-troglodytique

Pour la semaine 23 du Projet 52-2025 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Château« . J’ai tout de suite pensé pour illustrer ce thème à notre dernière visite du Château des Baux-de-Provence de la semaine dernière, une forteresse médiévale semi-troglodytique du XIIe siècle et dont on retrouve des traces de castrum dès le Xe siècle, dans le massif des Alpilles, dans les Bouches-du-Rhône. Les vestiges du château fort classé Monument historique en 1904 témoignent de plusieurs époques et du passé de la famille des Baux, le site ayant subi les affres des guerres de religion, passant du Comté de Provence au Royaume de France ou bien encore des Grimaldi. Ils surplombent le village en contrebas. Sur la photo, on y voit le donjon et le pigeonnier.

Le jour de notre visite, nous avons pu assister à des animations recréant l’ambiance médiévale avec des reconstitutions en costume d’une herboristerie, d’une taverne ou de combats de chevaliers… Nous avons particulièrement apprécié de découvrir le jardin médiéval avec son potager et ses plantes médicinales, les devinettes de l’herboriste sur l’utilisation des simples, les machines de siège telles que trébuchet, bélier, catapulte, couillards ou bricoles… Le paysage provençal était aussi impressionnant.

Le 27 août 2022, nous sommes partis à la découverte des grès d’Annot. Nous nous garons sur le parking de la gare d’Annot (705 mètres d’altitude) même s’il est possible de commencer le sentier du centre ville, au niveau du parking de la Mairie. Nous suivons le balisage jaune pour randonner le long du sentier bleu qui mène à la Chambre du Roi. Le panneau indique un parcours de 2 km pour une durée d’1 heure. Nous passons sous les rails du train puis tournons à droite pour suivre les rails par un sentier caillouteux.

Nous arrivons ensuite dans les sous-bois et démarrons une pente plus abrupte entourée de gros morceaux de grès jusqu’à arriver à un panneau indiquant le site d’escalade, « Les Météores ».

Nous pouvons observer de plus près les blocs et falaises de grès et les châtaigniers. Il est amusant de voir les différentes formes des blocs dues à l’érosion et qui ont alimenté de nombreuses légendes. Nous pouvons aussi voir des « marmites » sculptées par le temps et l’eau et qui se remplissent d’eau de pluie.

Nous continuons à grimper jusqu’à arriver à la balise en bois n°2 sur laquelle je flashe le QR code afin d’en savoir plus sur l’abri qui témoigne d’une occupation humaine très ancienne. Nous faisons une pause pour explorer l’abri qui se décompose en deux parties, une qui servait aux humains et la seconde aux animaux. L’entrée se situe du côté humain. Cette habitation semi-troglodytique a été construite à partir de sable et de blocs de grès.

Puis nous reprenons le sentier qui continue de monter jusqu’à arriver à la balise en bois n°3, la forêt laissant place à un paysage plus désertique et escarpée, celui des robines ou « roubines » et de marnes bleues. Cette roche particulièrement friable l’est encore plus en cette période de sécheresse. Le sentier très escarpé prête au vertige et est très glissant par endroit. Pour cette fois, nous n’irons pas plus loin et retournons faire une pause dans l’abri précédent. La Chambre du Roi sera pour une prochaine fois.

Le retour se fait plus facilement puisqu’en descente. Avant de regagner la voiture, nous en profitons pour manger quelques mûres. Il y a également quelques champignons que nous ne touchons pas, ne savant pas s’ils sont comestibles et une petite « construction » éphémère qui pourrait très bien servir d’abri à Jojo.