Étiquette : François Roca

Point lecture hebdomadaire #61

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec encore cette semaine et celles à venir une prédominante pour les lectures automnales et halloweenesques, l’automne étant arrivé et le challenge Halloween de Hilde et Lou ayant débuté le 23 septembre 2022.

Nos lectures du 26 septembre au 2 octobre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Hé! Là-haut! de Christine Davenier 

Nous avons lu Hé! Là-haut! de Christine Davenier (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 2 ans. Titou, une souris est en train de faire ses réserves pour l’hiver mais ne cesse de recevoir sur la tête des objets, que ce soit des prunes ou de la vaisselle. Mais que se passe-t-il au sommet de l’arbre? Voilà Titou parti découvrir le fin mot (gourmand) de l’histoire. Les illustrations à l’aquarelle de Christine Davenier sont douces et bien reconnaissables, l’autrice-illustratrice étant celle de la petite fée Minusculette. Un très bon moment de lecture tendre et rigolo dans lequel de page en page nous faisons comme Titou l’ascension de l’arbre!

  • (BD jeunesse) Ana Ana, Joyeux anniversaire! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (T20)

Dès le jour de sa parution, soit le 28 septembre 2022, nous achetons et lisons le dernier tome d’Ana Ana, Joyeux anniversaire! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (éd. Dargaud, 2022), une BD jeunesse au format à l’italienne et pour les 3/6 ans. Que nous sommes ravis de retrouver Ana Ana et ses doudous! Ces derniers organisent une fête pour l’anniversaire de la petite fille. Encore un très bon moment de lecture tendre et rigolo avec Touffe de Poils qui apprend par exemple à gonfler des ballons!

  • (Album jeunesse) Soyons des jaguars de Dave Eggers et Woodrow White

Nous lisons Soyons des jaguars de Dave Eggers et Woodrow White (éd. L’école des loisirs, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un jeune garçon est intimidé par sa grand-mère qu’il connaît peu et chez qui il va rester dormir. Mais sa grand-mère est pleine d’imagination pour deux. Et les voilà le temps d’une soirée devenus des jaguars. Un bon moment de lecture avec cette histoire d’une jolie complicité entre une grand-mère et son petit-fils!

  • (Album jeunesse) Miss Mouche de Ziggy Hanaor et Alice Bowsher

Nous avons lu Miss Mouche de Ziggy Hanaor et Alice Bowsher (éd. Nathan Jeunesse, 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans qui a fait partie de la sélection Maternelle du 33ème Prix des Incos 2021/2022 et que mon mini lutin avait déjà lu l’année dernière à l’école. Et si finalement, elle faisait comme elle en avait envie? Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo!

Des lectures ados/YA/adultes:

  • (Romances historiques) Le cercle des femmes remarquables, Le duc et la lady (T1) et  Le comte et la naufragée (T2) de Vanessa Riley

J’ai lu le tome 1 de la série livresque Le cercle des femmes remarquables, Le duc et la lady de Vanessa Riley (éd. City Editions, 2021, 398 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre en 1814. Après le suicide de son mari qui était ruiné, Patience Jordan devient veuve. L’oncle de son défunt époux l’enferme à Bedlam et son bébé d’à peine quelques mois, Lionel, est confié à Busick Strathmore, duc de Repington devenu son tuteur légal. Elle décide de récupérer son enfant et se fait engager auprès du duc comme nourrice sous le nom de Madame LaCroy.

J’ai lu ensuite le tome 2 qui met en avant une autre veuve de ce cercle, Jemima Saint-Maur, amnésique après le naufrage du Minerva dans Le comte et la naufragée de Vanessa Riley (éd. City Editions, 2022, 477 pages). Elle n’est pas insensible au jeune avocat qui l’a sauvé de Bedlam, Daniel Thackery, comte d’Ashbrook. Ce dernier a également souffert de ce naufrage, sa fiancée, Phoebe Dunn y ayant péri et il a recueilli la deuxième rescapée, une jeune enfant noire, Hope.

Si ce n’est l’originalité de mettre en scène des personnages métisses faisant partie de la haute aristocratie anglaise et aux origines jamaïquaines, je n’ai pas été emballée par ma lecture, ayant trouvé les romances fades, insipides et sans passion, que ce soit le duo Patience/Busick, le duc n’étant pas dupé par le mensonge d’identité de la jeune femme ou le duo Jemima/Daniel, l’idée intéressante selon laquelle « en Jamaïque, les femmes créoles étaient toujours considérées comme noires si moins de trois générations les séparaient de leur dernier ancêtre noir » (p.331) n’étant pas finalement exploitée. Même l’époque victorienne est finalement peu décrite, le duc de Repington reprenant un manoir sans domestiques malgré son rang et l’immensité du domaine qu’il confie à des soldats blessés et infirmes comme lui par la guerre contre Napoléon. Je ne continuerai pas cette série livresque. 

  • (Roman fantasy YA) La reine sans royaume d’Holly Black (T3)

J’ai également lu cette ce week-end La reine sans royaume d’Holly Black (éd. Rageot, 2022, 439 pages), un roman fantasy et young adult qui est le troisième et dernier tome de la trilogie Le peuple de l’air. Alors que Jude a été exilée du royaume de Terrafæ et est retournée vivre parmi les humains avec Vivienne et Chêne, elle reçoit la visite de sa sœur jumelle Taryn qui lui demande de se faire passer pour elle auprès de la Haute Cour de Domelfe. Ce dernier tome fait de nouveau place à l’action, Jude devant empêcher le coup d’État de son père adoptif Madoc et l’assassinat de Cardan. A la fin de ma lecture, il reste de nombreuses questions en suspens, en particulier la relation Taryn/Locke.  J’aurai également apprécié pouvoir lire les lettres que Cardan a envoyées à Jude mais qui ne lui sont jamais parvenues. Un bon moment de lecture dans l’ensemble même si le personnage de Cardan aurait pu être plus présent et la relation Jude/Cardan plus approfondie et passionnelle! Jude m’a en effet à de nombreuses reprises exaspérée quant à sa naïveté et son incompréhension face à ses sentiments et ceux de Cardan.

Ma lecture en cours:

(Roman ado) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 8 (88 pages lues) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker (éd. Flammarion, 2014, 372 pages), un roman pour adolescents à la jolie illustration de couverture de François Roca et qui revisite le conte de La Belle au Bois-Dormant de Charles Perrault. Dans cette première partie, Carabosse n’est pas encore la méchante fée mais une jeune fille bossue à la beauté froide, Cara qui a été initiée à la magie noire par le Vent Mauvais et qui se venge de sa sœur cadette, Léonore par jalousie amoureuse.

Au fil des pages avec La malédiction de l’anneau d’or

Après avoir lu Anya et Tigre blanc, je lis La malédiction de l’anneau d’or de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2017), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans et préquel du premier. L’histoire revient sur la vie de la sorcière maudite, Cornélia qui avait réussi à duper le couple royal du pays du Grand Blanc en propageant une fausse malédiction pour enlever les enfants du royaume.

Cornélia est une jeune orpheline aveugle qui grandit dans un orphelinat avec son amie et confidente, Virginia, sous le regard de Jack, un corbeau sauvé par Cornélia petite. Toutes les deux sont fascinées par la légende de l’Anneau d’or selon laquelle quiconque réussira à passer cet anneau à son doigt deviendra riche et célèbre. Année après année, elles se rendent régulièrement, la nuit, dans le Temple perdu de la forêt du Mont Battois espérant à chaque fois être l’élue de l’anneau d’or. Elles admirent également l’un de leurs enseignants, Génius la main froide au point que leur amitié est mise en mal lorsque ce dernier jette son dévolu sur Cornélia. Virginia arrivera-t-elle à sauver son amie d’un destin funeste lorsque Cornélia réussit à porter l’anneau d’or, l’ombre de Génius n’étant pas loin?

Les illustrations de François Roca sont tout aussi magnifiques que dans l’album précédent, dans un décor cette fois-ci médiéval. Le narrateur n’est plus le temps mais un corbeau recueilli par Cornélia. L’histoire renvoie à celle d’Anya et Tigre blanc et permet de répondre à certaines questions laissées en suspens et d’apprendre que Cornélia n’a pas agi seule mais sous l’emprise de Génius la main froide.

Toutefois,  il existe des différences/incohérences entre la sorcière décrite dans le premier tome et Cornélia devenue aveugle enfant après avoir été touchée par la foudre qui a emporté ses parents et non du fait de détenir l’anneau d’or. D’ailleurs, si on observe d’un peu plus près les illustrations de la sorcière dans Anya et Tigre blanc, elle ne porte pas d’anneau. Les traits de son visage, et plus généralement sa silhouette, sont plus soignés et plus gracieux dans La malédiction de l’anneau d’or. D’autre part, l’histoire interroge sur ce qu’une personne peut faire par amour ou par amitié, sur comment aider un proche qui se perd et in fine s’il est possible de tout pardonner, même quand l’impardonnable est commis. Un très bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur cet album: Bidib.

Participation #6 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Anneau d’or »

Au fil des pages avec Anya et Tigre blanc

J’emprunte à la médiathèque Anya et Tigre Blanc de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans. Au pays du Grand Blanc, dans des temps anciens, après la naissance du prince héritier du royaume gouverné par un Roi cruel et injuste, de nombreux enfants de la même génération que le prince disparaissent un à un. C’est le cas du frère jumeau d’Anya, enlevé bébé. Des animaux les remplacent. C’est ainsi qu’Anya grandit au côté d’un tigre blanc, les animaux et les hommes pouvant communiquer ensemble. Mais, à 12 ans, Anya est à son tour enlevée par une sorcière aveugle et maudite. Sera-t-elle à l’origine de la révolte qui gronde pour retrouver tous ces enfants?

L’histoire est contée par le temps, un narrateur qui se veut le plus neutre possible sur ce qu’il nous révèle, « blanc comme neige ». Les illustrations sont magnifiques et très réalistes, surtout les animaux et me plongent dans le froid de cette contrée lointaine, avant la Grande Fonte. Il y est question de malédiction royale, de travail forcé des enfants et de révolte avec une jeune héroïne forte et courageuse face à la tyrannie du couple royal secondé ou plus exactement dupé par une sorcière maléfique. Un très bon moment de lecture que je poursuis avec la suite, La malédiction de l’anneau d’or qui revient sur la vie de la sorcière maudite!

Participation #5 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Blanc »

Nos lectures « Blanche-Neige »

Après avoir lu une nouvelle fois Blanche-Neige, j’ai eu envie de regrouper dans un billet unique nos différentes lectures de ce conte, que ce soit le conte traditionnel ou son détournement. Ce billet sera ainsi mis à jour chaque fois qu’une nouvelle version ou adaptation sera lue de Blanche-Neige.

Des versions classiques:

  • Les plus jolies histoires du soir pour les petits (éd. Fleurus, 2015), un recueil de contes pour les tout-petits dont Blanche-Neige de Christelle Chatel et Virginie Chiodo, d’après les frères Grimm
  • Blanche Neige, un album jeunesse grand format et magnifiquement illustré par Benjamin Lacombe, d’après les frères Grimm (éd. Milan Jeunesse, 2010), à partir de 5 ans selon l’éditeur.
  • Blanche-Neige illustré par Mayalen Goust, d’après les Frères Grimm (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2009), un album jeunesse en petit format souple à partir de 3 ans selon l’éditeur.
  • Blanche-Neige illustré par Éric Battut, d’après les Frères Grimm (éd. Didier Jeunesse, 2002), un album jeunesse grand format à partir de 3 ans. L’illustrateur met en scène dans des grands décors des personnages minimalistes.

Des versions revisitées/détournées du conte:

  • Pas la pomme, Blanche-Neige! d’Alexandre Jardin et Hervé le Goff (éd. Hachette Jeunesse, 2015), un conte détourné de l’œuvre originelle des Frères Grimm avec un petit garçon bien bavard qui déjoue les plans de la belle-mère de Blanche-Neige.
  • Blanche-Neige de Charlotte Moundlic et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2019), un album jeunesse grand format à partir de 6 ans. Une jolie réécriture abrégée du texte originel! Les illustrations à la peinture à l’huile de François Roca sont magnifiques et mettent en lumière tant Blanche-Neige que sa belle-mère.

Des histoires reprenant le(s) personnage(s) du conte:

  • Grimoires de Sorcières dans Généalogie d’une sorcière de Benjamin Lacombe et Sébastien Perez (éd. Seuil Jeunesse, 2008), un album jeunesse à partir de 9 ans et qui consacre un chapitre à Blanche-Neige
  • Dans la grande forêt de Jeanne Boyer et Caroline Hüe (éd. Milan, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Rosalie ne se laisse pas duper par la belle-mère sorcière de Blanche-Neige.
  • #Balance ton loup de Marie Wilmer et Julie Mellan (éd. d’Orbestier, Rêves bleus, 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans et résolument féministe
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Des histoires qui m’ont fait penser à Blanche-Neige:

  • La princesse à la plume blanche de Ghislaine Roman et Sophie Lebot (éd. De la Martinière Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 3 ans. Ce conte indien rappelle au début Blanche-Neige avec une marâtre jalouse de la fille de son mari.
challenge halloween 2020

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et légendes

Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

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