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Point lecture hebdomadaire 2023 #36

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 4 au 10 septembre 2023:

Des lectures jeunesse:

Cette semaine, mon mini sorcier a encore voulu relire, pour les histoires du soir, des Ana Ana, le tome 2 des Chiens Pirates ainsi que Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant. Mais nous avons aussi « pioché » dans nos derniers achats livresques.

(Albums jeunesse) Les Chatvaliers, À la recherche du Grrrall! et Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! de Charles Falque-Pierrotin et Oriana Berthomieu (T1&2)

Nous avons lu les deux tomes des Chatvaliers de Charles Falque-Pierrotin et Oriana Berthomieu: À la recherche du Grrrall! (éd. Gründ, 2022, 40 pages) et Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! (éd. Gründ, 2023, 40 pages), des albums jeunesse à partir de 4 ans selon l’éditeur. Outre les références au Roi Arthur, Excalibur et les chevaliers de la Table Ronde, il y a de nombreux jeux de mots, des références à la pop culture, à l’Art ou bien encore à la mythologie grecque… Les illustrations colorées sont pleines de pep’s et les personnages très expressifs, participant au rythme des histoires. Une bien chouette manière de revisiter les légendes arthuriennes avec des chats comme personnages principaux!

Des lectures adulte:

  • (Global manga/Roman graphique) Sans forme et Sans honte, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM  (T2&3)

J’ai lu les deux autres tomes adaptant en mangas les 2e et 3e romans éponymes du Protectorat de l’ombrelle. J’ai ainsi lu le tome 2, Sans forme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM (éd. 2014, Pika, coll. Black Moon Graphics, 233 pages) puis le tome 3, Sans honte (éd. 2014, Pika, coll. Black Moon Graphics, 207 pages), une romantasy steampunk à partir de 14 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai plutôt pour des lecteurs plus âgés. Je ne les avais pas lu en romans car seul le tome 2 est disponible en e-book et j’avais lu qu’il se finissait en cliffhanger nécessitant de pouvoir enchaîner avec le tome 3. Je pense que l’adaptation est fidèle aux romans, comme l’était déjà le tome 1. L’action se focalise sur Alexia Tarabotti, jeune mariée qui doit défendre sur tous les fronts, que ce soit vis-à-vis de sa nature de Paranaturelle (une épidémie rendant loups-garous et vampires humains, en particulier dans la meute écossaise de Conall),  son statut de Muhjah au sein du Cabinet Fantôme de la Reine Victoria ou bien encore vis-à-vis de son mariage (partant allant en Italie, chez les Templiers lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte). Un bon moment de lecture même si j’aurai préféré que Lord Conall Maccon soit plus présent!

  • (Romantasy) Les Joyaux d’Ombre et de Lumière, D’ambre et d’obsidienne d’E.J. Jann (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Les Joyaux d’Ombre et de Lumière, D’ambre et d’obsidienne d’E.J. Jann (éd. Autoédition, août 2023, 627 pages), une romantasy décrite comme une dark romance par l’autrice et que je qualifierai plutôt de sombre. L’histoire se déroule dans un monde divisé en 4 royaumes – Nautiléa, Crystalia, Cérésen et séparés des 3 premiers, Abadonne – et où la magie existe. Malgré l’Éveil qui confère à chaque siècle le pouvoir à l’un des royaumes, la paix reste précaire et les jalousies et animosités perdurent entre les royaumes, surtout de la part du couple royal d’Abadonne. C’est ainsi que le Servus Mortis – Kalhan accepte le contrat de tuer Neysa, la princesse héritière de Crystalia âgée de 23 ans. Mais au dernier mot, il y renonce. Après avoir conclu tous les deux un pacte d’âmes, ils se retrouvent liés malgré eux et entendent bien mener chacun leur propre vengeance, en particulier Neysa à l’égard des souverains d’Abadonne. Nous sommes dans un schéma classique de slow burn ennemies to lovers, un trope que j’apprécie, avec une intrigue qui se lit vite mais dont j’avais repéré le principal plot twist final et avec un duo Neysa/Kahlan qui s’attirent autant qu’il se repoussent (et dont la première rencontre 10 ans auparavant me semble de trop). Je continuerai de lire les tomes suivants.

  • (Roman historique) Une Sorcière à la Cour de Philippe Madral

J’ai lu, pour une lecture commune avec Isabelle, Une Sorcière à la Cour de Philippe Madral (éd. du Masque, 2019, rééd. 2021, 500 pages), un roman historique relatant l’Affaire des Poisons, sous le règne de Louis XIV, entre 1678 et 1682, sous le point de vue romancé des mémoires de La Reynie, lieutenant de police chargé par Louis XIV d’enquêter et de poursuivre devant la Chambre ardente les coupables, qu’ils soient issus du peuple ou de la Noblesse. J’en reparle très vite lors du Challenge Halloween.

  • (BD adulte/Roman graphique) Bleu à la lumière du jour de Borja Gonzalez

Pouvant consulter en ligne des BD/romans graphiques grâce à ma médiathèque, j’ai lu Bleu à la lumière du jour de Borja Gonzalez (éd. Dargaud, coll. Hors Collection Dargaud, août 2023, 184 pages), un roman graphique se déroulant à une époque indéterminée ressemblant au Moyen-Âge, décrit par la maison d’édition comme « un conte noir, entremêlant récit d’horreur et dénonciation de l’oppression féminine et relevé d’une touche de fantastique » et qui m’avait intriguée à sa parution. 

Dans un château délabré envahi par la Nature, les femmes et enfants attendent le retour des hommes de la chasse, non sans animosités et rancœurs familiales entre eux, en particulier à l’égard de Mathilde dont la vie semble sur le point d’être sacrifiée, malgré la présence de sa sœur Teresa et le fait qu’un mystérieux oiseau bleu ait pris possession de son esprit. Que se passe-t-il donc au sein de ce château?

Déroutée par ma lecture et après avoir pris connaissance du postface de l’auteur, j’ai voulu en savoir plus et me suis aperçue que c’était son 3e roman graphique et qu’il rentrait dans l’univers des deux premiers, The Black Holes (janvier 2019, 128 pages) et Nuit couleur larme (mai 2021, 144 pages), le personnage de Teresa semblant récurrent. Également accessibles en ligne via ma médiathèque, je les lirai la semaine prochaine en même temps que celui-ci et en reparlerai très certainement dans le cadre du Challenge Halloween. 

En effet, bien que parfois perdue dans l’intrigue, j’ai bien apprécié les illustrations de Borja Gonzalez dont il se dégage un certain onirisme, ésotérisme avec ces personnages sans visage ni mains et l’ambiance oppressante et angoissante qui se referme, inéluctablement sur Mathilde, même si j’ai été déstabilisée par le langage cru et vulgaire de certains protagonistes qui dénote avec le décor médiéval.

Notre lecture en cours:

(Roman jeunesse) Les Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa & Simon S. Montefiore et Kate Hindley (T1)

Après avoir lu avec mon mini sorcier Hôtel Heartwood les années précédentes et avec la rentrée des classes, nous commençons une nouvelle série livresque (4 tomes parus) que nous lirons surtout pendant nos trajets en tram, à savoir le tome 1 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa & Simon S. Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2020, 208 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Nous avons ainsi fait connaissance avec Timmy Poil-Fauve (1er chapitre lu).

Au fil des pages avec De larmes, de rouille et d’acier

Ayant bien apprécié Jadis, je t’aime de Romane Clessie, j’ai lu un autre roman de cette autrice: De larmes, de rouille et d’acier de Romane Clessie (éd. Bookmark, coll. Onirique, 2023, 476 pages), un roman steampunk mêlant espionnage, enquête policière et romance. Pour pouvoir soigner sa jeune Poly très malade, Violette a choisi de devenir une prétendante au sein de l’institution de Néo-Terra tenue par Madame Bihorel et ainsi pouvoir devenir l’épouse d’un riche Néo-Terrien. Mais à la suite d’une effroyable agression qui l’a laissée pour morte, elle est recyclée et sous une nouvelle identité, Rose devient une espionne et en colère, souhaitant à tout prix retrouver ses agresseurs et venger la mort de Poly faute de soins payés.

Pour sa première mission, elle est envoyée comme l’une des 4 prétendantes au sein d’une riche et influente famille Néo-Terrienne, les Delorme afin de séduire Jules, le fils dont les parents veulent lui trouver une épouse et enquêter sur des activités très controversées du père et sur une série de meurtres dont les victimes sont retrouvées sans leurs globes oculaires. La jeune femme arrivera-t-elle à ses fins et à rester en vie, les prétendantes non retenues étant tuées les unes après les autres? Pourra-t-elle faire confiance au neveu de la famille, Édouard?

Même s’il y a quelques facilités scénaristiques dans la résolution de l’enquête, l’écriture est fluide et addictive. On cherche, comme Violette, à percer les mystères de chacun et les liens qui unissent les personnages entre eux, leurs parts d’ombre. L’enquête tient en haleine même si la fin qui prend une dimension politique et sociale est à mon goût un peu trop rapide et simple et un peu trop en happy end (je m’attendais à un peu plus de morts et moins de rédemption et pardon). Quant à la romance entre Violette et Edouard, elle est toute mignonne et apporte une touche de légèreté.

J’ai apprécié l’univers steampunk et rétrofuturiste inspiré de l’ère victorienne imaginé par l’autrice, en particulier avec les personnes et animaux recyclés et dont les corps sont réparés avec du métal, la maison « vivante » dont les pièces changent de place chaque jour ou bien encore les machines robotiques inventées par Édouard. J’ai également apprécié cette revisite en quelque sorte de La Machine à voyager dans le temps de H.G. Wells en mode steampunk, Néo-Terra étant le lieu de fortes inégalités sociales entre pauvres vivant sous terre et riches vivant à la surface. Un bon voire très bon moment de lecture riche en révélations, secrets de familles, intrigues politiques et révolte!

Au fil des pages avec Edlyn

J’ai lu Edlyn de Cécile et Sébastien Bouet (éd. Soleil, 2007, 48 pages), une BD jeunesse pour les adolescents et que j’ai empruntée à ma médiathèque après avoir été attirée par l’illustration de couverture. Nous suivons l’histoire familiale d’Edlyn, une petite fille âgée de 7 ans, qui vit sur l’île d’Yeu avec sa mère enceinte, sa petite sœur, son petit frère et son père marin dans les années 80. Un jour, elle rencontre un petit garçon bien mystérieux. Et si cette rencontre allait changer sa vie et ne pas reproduire le schéma familial de violences?

Bien que le graphisme soit très enfantin, cette BD jeunesse est à conseiller aux plus grands puisque Cécile aborde le thème des violences intrafamiliales, avec un père violent et maltraitant, tant à l’égard de sa femme que de ses enfants et au langage dur et grossier. Entre innocence enfantine et dure réalité familiale, Edlyn est une petite fille attachante. On prend plaisir à la suivre sur les rivages dans ses jeux d’enfants, lorsque son père part au large pêcher et on craint comme la petite fille son retour. 

Le passé du père explique son comportement sans pour autant le justifier, explications qui sont si souvent entendues en audiences, que ce soit devant le Juge des Enfants ou le Tribunal correctionnel. Même si le coup de crayon est parfois peu abouti et l’histoire assez rapide dans sa résolution fantastique, j’ai trouvé que cette BD jeunesse qui finit sur une note d’espoir avait le mérite de parler d’un sujet délicat et qui permettra peut-être à des adolescents de ne pas avoir peur de dénoncer de tels agissements pénalement répréhensibles.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Prénom: « Edlyn »

Nos lectures « Coraline »

Cette année, pour le Challenge Halloween 2022, j’ai eu envie de relire Coraline de Neil Gaiman en lecture commune avec Syl que j’avais déjà lu il y a deux ans mais que je n’avais pas encore chroniqué.

  • (Roman jeunesse) Coraline de Neil Gaiman

En juin 2020, j’avais lu Coraline de Neil Gaiman (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, rééd. 2019, 171 pages), un roman jeunesse paru pour la première fois en 2002 pour les adolescents, à partir de 12/13 ans et à la très jolie illustration de couverture de Benjamin Lacombe.

En cette fin d’été pluvieuse et à l’approche de la rentrée des classes, Coraline Jones vient d’emménager avec ses parents dans un des appartements d’une très vieille propriété avec un jardin à l’abandon. Jeune fille unique et se sentant délaissée par ses parents qui travaillent beaucoup, elle s’ennuie et décide d’explorer les lieux en faisant connaissance des voisins qui ne cessent de l’appeler Caroline – les deux vieilles demoiselles Spink et Forcible avec leurs chiens et « un vieux toqué à la moustache » qui dit avoir un cirque de souris savantes – puis de la maison elle-même jusqu’à être intriguée par une porte condamnée dans le salon. Un après-midi, trop curieuse et malgré l’interdit parental, elle décide d’ouvrir cette porte qui l’amène à un appartement identique au sien habité par une famille identique à la sienne et qui lui paraît, de prime abord, bien plus accueillant. Mais peu à peu, cet étrange endroit devient inquiétant et cauchemardesque. Aidée par un chat noir, pourra-t-elle échapper à cette fausse famille en brisant le maléfice et rentrer chez elle?

Comme Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll, Coraline passe de l’autre côté de la porte (et non du miroir comme Alice). Mais cet autre côté se révèle bien plus angoissant et terrifiant que celui d’Alice. Réalité ou cauchemar? La féérie et la candeur enfantine du début du récit laissent place à l’horreur lorsque la jeune fille découvre la véritable nature de cette nouvelle famille qui veut, à tout prix, la garder près d’elle. Coraline fait alors preuve de beaucoup de courage et de débrouillardise. Il y est ainsi question de famille, de peur, d’imagination enfantine, d’ennui et d’aventure initiatique dans un monde parallèle inquiétant… Un très bon moment de lecture avec ce conte fantastique noir et horrifique qui pourra faire frissonner les plus jeunes lecteurs!

  • (Roman jeunesse illustré) Coraline de Neil Gaiman et Aurélie Neyret

Déjà lue lors du challenge Halloween 2021, j’ai relu sa version illustrée par Aurélie Neyret (éd. Albin Michel Jeunesse, 2020, 176 pages) et aussi traduite par Hélène Collon.

Avec une ambiance à la Tim Burton, les illustrations d’Aurélie Neyret donnent vie à l’univers à la fois enfantin, étrange, onirique et horrifique imaginé par Neil Gaiman tout en soulignant le moment de bascule où l’ennui de la jeune fille rend fécond son imaginaire troublé et pesant. On y retrouve ainsi le chat noir au langage énigmatique et véritable soutien pour la jeune fille, les voisins excentriques ou bien encore la terrifiante fausse mère… Une adaptation très réussie du roman éponyme!

Sans oublier des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec un goûter pris par Coraline chez ses voisines (p.25/27), les repas avec sa fausse famille (p.35) ou la pizza préparée par son père (p.150)…

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Syl, Chicky Poo et L’Orouge.

Participation #20 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC

Participation #28 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte horrifique

Participation #105 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

Orange et Jaune Vilain Mignon Halloween Affiche

Participation #13 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Participation #53 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Teatime

Au fil des pages avec le tome 2 d’Eli & Gaston

J’ai lu le tome 2 d’Eli & Gaston, La forêt des souvenirs de Céline Deregnaucourt et  Ludovic Villain (éd. Ankama, 2021, 104 pages), une BD jeunesse à partir de 7 ans et qui se finit avec un petit cahier graphique. Alors qu’elle passe ses vacances d’automne chez sa grand-mère Jo avec son chat Gaston, Eli vient en aide à une jeune fille dont le grand-père également Gardien a perdu la mémoire. Arriveront-ils à temps sur l’île oubliée sur laquelle se trouve le remède?

Comme je le supposais à la fin de la lecture du tome précédent, j’en apprends plus sur les gardiens de la forêt et le passé de la grand-mère d’Eli. La jeune fille est toujours aussi courageuse et prompte à aider les autres autant que son adorable chat Gaston est gourmand. Les illustrations aux couleurs automnales de Céline Deregnaucourt sont tout aussi mignonnes que dans le premier tome avec son lot de petits personnages fantastiques comme les roule-cailloux. Un bon moment de lecture fantastique avant tout pour les illustrations, l’intrigue étant plus classique dans ce tome tout en abordant chez les jeunes lecteurs le thème de la perte de mémoire (qui ici peut se soigner grâce à une mystérieuse fleur) et en permettant à Eli de poursuivre sa quête initiatique en faisant preuve de courage et d’entraide!

Participation #16 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Prénom: « Gaston »

Participation #103 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

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