Étiquette : enfance (Page 2 of 18)

Au fil des pages avec Tous à l’affût!

Nous avons lu Tous à l’affût! de Rosalinde Bonnet (éd. Minedition, octobre 2024, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans. Evalou se rend dans la forêt, parée de ses belles couleurs automnales, avec pour projet de photographier le grand cerf rouge ainsi, qui sait, gagner un concours photo. Elle le guette à l’intérieur de son affût. Mais y parviendra-t-elle? Son affût est-il suffisant discret aux yeux des autres animaux de la forêt qui se montrent tantôt curieux, tantôt bruyants?

L’histoire est construite en randonnée, entretenant au fil de pages le suspense. Quel animal va venir perturber la concentration de la petite fille? Verra-t-elle ce fameux cerf si discret? Il y ainsi question de patience, d’émerveillement, d’amitié, d’entraide, de photographie, d’observation de la Nature, de respect de la faune, avec son lot d’imprévus. Nous apprécions toujours autant cette autrice/illustratrice, tant dans l’histoire racontée qui a des faux airs du conte russe La moufle que dans les illustrations aux crayons de couleur, tout en détails et expressivité. Cela me fait penser que je n’ai toujours pas chroniqué sur le blog un autre de ses albums jeunesse précédents, lu et relu, La fée sous mon lit.

Encore une histoire toute mignonne et rigolote avec une chute finale bien trouvée! Un très bon moment de lecture, « tout en suspense et malice », comme l’écrit l’éditeur! Mais elle est aussi gourmande, ayant repéré deux passages gourmands pour le Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025. Je coche au passage la case « À l’heure du goûter » du bingo gourmand.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Lettre isolée: « à »

Participation #1 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #L’heure du goûter

Au fil des pages avec Peter Pan de Kensington

Après avoir grandement apprécié son interprétation d’Un chant de Noël, une histoire de fantômes (éd. Dargaud, novembre 2022, 80 pages), à Noël dernier, j’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Peter Pan de Kensington  de Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024, 96 pages), une BD jeunesse selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents et qui adapte Le Petit Oiseau blanc de James Matthew Barrie paru en 1902 et qui mentionnait pour la première fois le personnage de Peter Pan, avant la pièce de théâtre de 1904 et le roman éponyme de 1911.

Dans les jardins de Kensington, à Londres, Maimie Mannering, une fillette de six ans s’est perdue à la nuit tombée et ne sait pas comment rentrer chez elle. Elle demande de l’aide à Peter Pan qui la conduit auprès de la Reine des fées qui leur soumet une énigme improbable. Le temps est compté. Ils ont jusqu’au lever du jour pour la résoudre sinon la fillette restera bloquer dans le parc à tout jamais. Y parviendront-ils à temps?

J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette lecture, même si je n’ai pas lu le roman originel de 1902, seulement Peter Pan dont on retrouve le côté sombre et cruel dans sa façon de se comporter, par moment, avec la fillette. J’ai également apprécié ce petit peuple de la nuit qui prend vie dans le parc, la Reine des fées étant le double nocturne de la Reine Victoria dans une version reprenant les caricatures satiriques des journaux de l’époque victorienne et qui apporte une touche de légèreté et d’humour au récit bien sombre.

Il y est ainsi question d’enfance, de la place de l’enfant au sein de la famille, en particulier de la perte d’un enfant, de deuil, d’oubli, d’amour parental ou filial, de mortalité enfantine… Le monde de l’enfance peut basculer à tout moment, tout tenant dans un équilibre précaire entre merveilleux et cruauté, à l’image de la vie, théâtre de la tragédie humaine. Les illustrations sont magnifiques, entre réalisme et onirisme, entre innocence enfantine et peurs nocturnes, la mort hantant les lieux. Comme le lui demande Peter Pan, que peut bien être Maimie? Et même Peter lui-même? Un très bon moment de lecture bien que les thèmes abordés soient sombres et tristes! Cela m’a donné envie de lire l’œuvre illustrée par Arthur Rackham, Peter Pan dans les jardins de Kensington (éd. Bibliothèque nationale de France, rééd. décembre 2021, 128 pages), une version réduite de  James Matthew Barrie, n’ayant pas réussi à dénicher Le Petit Oiseau blanc.

Je coche au passage ma première case du bingo du Challenge Contes et Légendes « une BD ».

Participation #1 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Classique jeunesse anglais

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Peter »

Participation #1 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Espagne (Dessinateur) et Royaume-Uni/Écosse (Auteur)

Participation #1 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Adaptation BD

Au fil des pages avec Lettres d’amour de 0 à 10 (BD)

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas (éd. Rue de Sèvres, octobre 2019, 88 pages), un BD jeunesse à la jolie illustration de couverture automnale et qui est une adaptation fidèle du roman éponyme de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur.

Ernest a 10 ans et vit avec Précieuse, sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

J’ai trouvé cette adaptation réussie, retrouvant tous les ingrédients du roman, l’amitié entre Ernest et Victoire, aux antipodes l’un de l’autre et qui donne le coup de pouce au jeune garçon pour tenter de retrouver son père. Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, de quête d’identité, du poids des non-dits et et des secrets de famille… Les jolies illustrations de Thomas Baas apportent une touche surannée et survoltée dans les pas de la jeune fille.

Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui! Comme à la lecture du roman, j’aurai vu la fin autrement, sans le happy end avec son père.

D’autre part, avec la lettre du grand-père de Précieuse écrite du Front que cette dernière ne cesse de lire alors qu’elle est indéchiffrable, il y est question de la Première Guerre Mondiale et du souvenir des êtres disparus. J’ai, enfin, noté de nombreux passages gourmands pour le challenge des Livres (et des écrans) en cuisine, l’éveil à la vie passant également par celui des papilles: fondue bourguignonne, croissants, couscous… 

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Enna (qui avait également lu auparavant le roman).

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Chiffre/Nombre: « 10 »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 Bidib et Fondant

Participation #3 Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie #La fin et les suites de la guerre

Au fil des pages avec le tome 1 des Cœurs de Ferraille

Venant de lire le tome 3, je me suis rendue compte que je n’avais pas chroniqué les deux premiers. En effet, après l’avoir repéré chez Bidib en février 2023, j’avais pu lire plusieurs mois après, en version numérique puis en version papier via ma médiathèque lors du AAHM Challenge 2024, le tome 1 des Cœurs de Ferraille, Debry, Cyrano et moi de Béka (alias du couple Bertrand Escaich et Caroline Rosque) et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2022, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque.

Iséa est une jeune fille solitaire, se plongeant dès qu’elle le peut dans Cyrano de Bergerac, film que lui a conseillé sa seule amie, Tal qu’elle ne rencontre que par écran interposé. Elle a  également reporté son amour filial sur sa nounou-robot, Debry, à défaut d’une mère aimante. Lorsque sa mère renvoie Debry, la jeune fille décide de s’enfuir pour la retrouver, avec l’aide d’un camarade de classe, Tilio. Les deux enfants arriveront-ils à se rendre dans la ville de Tulpia et à y retrouver Debry avant que des limiers ne les retrouvent?

J’ai apprécié me plonger dans ce monde rétrofuturiste et à l’ambiance sombre dans lequel les robots rappellent la condition des Afro-américains avant l’abolition de l’esclavage. La fugue des deux enfants fait immédiatement penser à celle des esclaves dans les les plantations de coton des États du Sud des États-Unis, avant la guerre de Sécession, certains réussissant à fuir en empruntant le chemin de fer souterrain.

Il y est ainsi question de l’amour maternel ou filial, des rapports entre mère et fille, d’amitié, d’inégalités sociales, de nature humaine, de vivre ensemble… Qui se révèle finalement le plus humain entre être organique et être mécanique et la plus représentative d’une mère aimante? Les sentiments tels que l’amour maternel ne sont-ils que l’apanage de l’être humain? Un très bon moment de lecture avec ce premier tome!

J’ai depuis lu, en version numérique via ma médiathèque, le tome 2, L’inspiration (éd. Dupuis, juin 2023, 72 pages) qui met en scène d’autres personnages comme Eva, une adolescente orpheline et vagabonde, accompagnée de son chien, qui va mettre sa vie en danger après avoir découvert un livre écrit par un robot, tout en poursuivant la thématique de la nature humaine via l’inspiration et la création artistique, ce qui fait écho aux débats actuels autour de l’intelligence artificielle ainsi que le tome 3, Sans penser à demain (éd. Dupuis, juin 2024, 72 pages) avec l’amour interdit entre Naïad, fille d’un riche industriel qui après une émeute entre humains et « robots » dans l’usine de son père, tombe amoureuse du Limier venu rétablir l’ordre.

Pour d’autres avis sur cette BD: Bidib (T1) et Nathalie (T1 et T2).

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Partie du corps: « Cœurs »

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Espagne (dessinateur)

Au fil des pages avec Les Souris du Buisson-aux-Mûres, L’Automne

Comme les copinautes, nous avons lu avec mon mini lutin Les Souris du Buisson-aux-Mûres en commençant par le tome de saison, celui sur L’Automne de Jill Barklem (éd. Qilinn Éditions, mars 2024, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et paru pour la première fois au Royaume-Uni en 1980. Alors que les souris du Buisson-aux-Mûres sont en pleine récolte avant l’hiver et l’arrivée de la pluie, la petite Primrose échappe à la vigilance de son père, Lord Woodmouse en pleine cueillette de mûres et s’éloigne des autres souris, curieuse de découvrir la campagne environnante. Mais lorsque la nuit tombe et la tempête se  lève, elle se perd. Sera-t-elle retrouvée saine et sauve?

L’histoire et les illustrations vintage et un brin suranné m’ont fait penser, également, à l’univers de Kazuo Iwamura (La famille Souris et les écureuils Nic, Nac et Noc) et de Beatrix Potter. Les illustrations regorgent de détails avec un texte plus long que chez Kazuo Iwamura et une petite leçon de vie comme chez Beatrix Potter. Il y est ainsi question de curiosité, d’exploration, de peur, de solidarité… La Nature est alors vue à hauteur de souris (ou d’enfant), parfois enchanteresse et parfois terrifiante. 

Un très bon moment de lecture à la douce ambiance enfantine, so british et automnale! Sans oublier une touche d’inquiétude, lorsque la petite souris se perd ou de notes gourmandes, que ce soit, par exemple, la réserve remplie de provisions (mûres, aubépines, champignons et autres gourmandises…) ou le thé servi accompagné d’un cake par les souris des champs. Nous avons déjà lu le tome sur L’hiver (éd. Qilinn Éditions, octobre 2024, 32 pages) tout aussi mignon avec l’organisation d’un bal de neige. Il en existe un sur les deux autres saisons.

Pour d’autres avis sur ce tome: Bidib, Syl et Hilde.

Participation # Challenge Halloween 2024 de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Lieu: « Buisson-aux-Mûres »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine champêtre et teatime

Participation #11 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

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