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Au fil des pages avec Le Restaurant des recettes oubliées

J’ai lu, en e-book, Le Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013 et qui avait été proposé, en avril dernier, comme lecture commune pour le challenge Un mois au Japon 2025. Nagare Kamogawa, un ancien policier veuf à la retraite et sa fille Koishi tiennent un restaurant discret, sans enseigne ni menu, à Kyoto mais avec un chat facétieux. Seuls les habitués et ceux qui arrivent à découvrir leur adresse en lisant un court encart publicitaire d’une ligne sibylline paru dans une revue culinaire viennent y déguster de savoureux repas faits maison ou les recruter afin de retrouver un plat qui a marqué intensément leur vie mais dont ils ignorent la recette. 

Ce qui est rare pour moi, je n’ai pas lu d’une traite ce roman mais sur plusieurs jours, l’ayant lu comme si chaque partie était une nouvelle indépendante dans le même univers. En effet, la structure narrative d’une partie à l’autre est similaire en deux temps (deux chapitres): on fait la connaissance d’un client qui se remémore difficilement un plat, d’après ses souvenirs et les émotions qu’il lui évoque encore, tant d’années après, mais sans pouvoir en donner la recette puis celui-ci revient, souvent 15 jours après, afin de déguster le plat ainsi retrouvé. Sera-t-il autant apprécié qu’autrefois? Quelle sera la répercussion future de cette nouvelle dégustation?

C’est ainsi que défilent dans leur bureau d’enquête: un ancien collègue de Nagare pour son plat préféré que lui préparait autrefois sa défunte épouse et que n’arrive pas à refaire sa nouvelle femme, une femme âgée dont la fille est sur le point de se marier pour un plat qu’elle avait mangé lors d’un dîner avec un homme dont elle avait rejeté sa demande en mariage, un homme politique pressé pour un plat ayant marqué son enfance solitaire, une femme de 50 ans pour un plat préparé par son ex-mari qui est gravement malade et dont la vie est comptée, une jeune étudiante de 19 ans pour partager une dernière fois un plat avec son grand-père atteint d’Alzheimer et qu’ils avaient tous les deux dégusté lors d’un voyage de jeunesse et un jeune entrepreneur trentenaire pour un plat cuisiné par sa mère avant qu’elle ne décède lorsqu’il est encore petit.

En lisant le 4e de couverture, j’avais trouvé l’idée intéressante, gourmande et nostalgique mais j’ai trouvé le roman un peu trop répétitif et finalement assez plat (sans mauvais jeu de mots). Il m’a manqué ce petit quelque chose qui fait le charme et la délicatesse de la littérature japonaise. J’ai eu du mal à m’attacher à Nagare Kamogawa et à sa fille Koishi, le premier veuf et dont le deuil perdure malgré les années, la seconde, la trentaine semblant éprise de Hiroshi, un des clients réguliers du restaurant et qui tient lui-même un restaurant de sushis. Derrière leurs gestuels et chamailleries, on ressent pourtant bien l’amour paternel/filial qu’il se voue l’un à l’autre tout comme leur volonté de retrouver les plats si fort émotionnellement pour leurs clients. Mais je n’ai pas trouvé leur présence plus marquante que cela, surtout que tout ce qui aurait pu être vraiment intéressant, à savoir l’enquête culinaire menée par le père est juste rapportée et finalement peu détaillée.

Quant aux clients, j’en ai trouvé certains fort égoïstes, en particulier l’ancien collègue de Nagare (et in fine la condition précaire et peu enviable de la femme japonaise). Il y est ainsi question de non-dits, de solitudes, de malentendus irréparables, de choix de vie déterminée par un plat du passé, de regrets, de remords, de veuvage, de maladie, du poids de la famille, d’épiphanie lors de la redécouverte du plat ainsi retrouvé… 

J’aurai également apprécié découvrir en fin d’ouvrage la recette de ces plats. Une lecture fort gourmande mais qui ne m’a pas plus emballée que cela! Cela ne m’a pas donné envie de lire les suites qui sont depuis parues: Deuxième service et A la carte. Sur un procédé narratif similaire, j’avais lu récemment La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu et dont j’ai bien plus apprécié l’histoire du personnage servant de fil conducteur, Kogetsu. Mais il y a également, par exemple, un autre roman que j’avais repéré il y a un moment mais que je n’ai toujours pas lu avec la possibilité de voyager dans le passé le temps d’un café: Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi. 

Pour d’autres avis plus enthousiastes sur ce roman: Nathalie et Hilde.

Participation #8 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #LC

Participation #20 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Pause gourmande: Gaufres de Liège

Depuis quelques week-ends, j’ai fait des gaufres en reprenant la recette d’Isabelle pour les gaufres de Liège qu’elle a trouvé dans Mes petites gaufres de Manuela Chantepie (éd. Larousse, janvier 2015, 72 pages), en la modifiant très peu.

Les ingrédients adaptés à ma préparation: 10 cl de lait (plutôt 1/8 l qui est plus facile à doser soit 12,5 cl), 1 sachet de levure de boulanger, 225 g de farine (plus ou moins 5 g), 1 pincée de sel (et pas une 1 cuillère à soupe même si cela sert à la pâte de mieux lever), 2 œufs entiers (ne sachant jamais quoi faire du blanc qui reste), 125 g de beurre mou, 120 g de sucre perlé. 

Les étapes de la préparation: J’ai suivi les instructions de la recette mais sans batteur, n’en ayant pas. J’ai utilisé l’huile de coude. Une fois la première partie de la pâte, j’ai recouvert d’un linge humidifié. Puis j’ai laissé à température ambiante le beurre afin qu’il ramollisse. Une heure plus tard, j’ai à nouveau pétri la pâte. Je n’ai pas réparti la pâte en boules de 40g vu que j’ai fait quelques gaufres et remis la pâte restante au frigo pour les gaufres suivantes. D’ailleurs, le lendemain matin, la pâte avait encore levé un peu. 

Verdict: Comme la si bien écrit Isabelle, c’est délicieux! Le sucre perlé apporte une touche croquante et caramélisant. 

Pour d’autres idées gourmandes, n’hésitez pas à aller voir comme chaque dimanche chez Isabelle et les autres Marmitonnes qui sont pour certaines proposent, ce dimanche, des recettes anglaises dans le cadre du Mois Anglais 2025.

 

Pause gourmande: Far breton aux prunes

Pour la rentrée en cuisine de la Brigade des Marmitonnes, nous nous retrouvons avec des recettes à base des prunes. En suivant la recette transmise par Isabelle et comme Hilde, j’ai choisi de préparer un far breton aux prunes.

Les ingrédients: des prunes rouges, 2 c.à.s. de rhum, 50 cl de lait, une gousse de vanille, 4 œufs, 150g de sucre blond ( avec un peu cassonade), 200g de farine, 15g de beurre fondu.

Les étapes de la préparation: J’ai commencé par couper et dénoyauter les prunes rouges (j’en avais acheté 1kg) que j’ai arrosé de 2 cuillères à soupe de rhum. Puis les laissant de reposer, j’ai fait chauffer jusqu’à ébullition le lait et la gousse de vanille, tout en remuant régulièrement. Puis pendant que la lait infusé à la vanille tiédit et que le four préchauffe à 180°, j’ai fouetté les œufs avec le sucre roux jusqu’à obtenir un mélange mousseux. Puis j’ai rajouté à la préparation la farine, le jus de prune/rhum, le beurre fondu et enfin le lait (une fois la gousse de vanille retirée). J’ai ensuite beurré un plat rectangulaire (environ 30×20) dans lequel j’ai versé la préparation puis je dispose les prunes, côté peau vers l’extérieur. J’ai enfin laisser cuire enfin le far pendant 45 minutes.

Verdict: Une fois cuit, je l’ai laissé reposé à température ambiante. Mais en sentant l’odeur du far, nous n’avons pas résisté à la tentation de déguster un petit bout tiède. C’était bon mais encore meilleur, le lendemain, après avoir passé la nuit au frigo!

Pour d’autres idées gourmandes, n’hésitez pas à aller voir comme chaque dimanche chez Isabelle (désormais à la tête de la brigade des Gourmandises après Syl) ainsi que chez les autres marmitonnes.

Au fil des pages avec Les rhinos ne mangent pas de crêpes

Nous avons lu Les rhinos ne mangent pas de crêpes d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Se sentant délaissée par ses parents et bien seule, Mathilde voit son quotidien chambouler par l’arrivée d’un énorme rhinocéros violet qui adore les crêpes. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de renouer avec ses parents tout le temps bien trop occupés pour s’intéresser à elle et l’écouter?

Même si la situation de départ est bien triste, l’histoire imaginée par ce duo autrice/illustratrice que nous avions découvert avec Le pire des chevaliers est complètement loufoque et décalé. Il y est ainsi question de famille et de relation parents/enfant unique. Les illustrations colorées et expressives de Sara Ogilvie apporte un plus dans le comique de situation en mettant en scène ce drôle de rhinocéros dévoreur de crêpes. J’ai également apprécié la tournure prise par le rebondissement du zoo et qui peut permettre de discuter avec le jeune lecteur du sort réservé aux animaux sauvages. Un très bon moment de lecture rigolo et gourmand avec une fin en boucle qui apporte une touche plus réaliste à l’histoire, ancrée dans l’imaginaire de l’enfance!

Nous avons enfin complété cette lecture par des crêpes, que ce soit pour le déjeuner ou le goûter, ce qui rentre dans le défi Accord mets/livre du challenge Des livres (et des écrans) en cuisine. Il y a d’ailleurs la recette de crêpes associée à cette histoire sur le site de l’éditeur, Little Urban: ici.

Participation #5 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Crêpes

Participation #4 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Angleterre

Pause gourmande: un cake nature

Après avoir fait un curry indien le week-end dernier, il me restait de la crème de coco alors je l’ai utilisé pour faire un cake nature en modifiant un peu ma recette habituelle.

Les ingrédients: 2 œufs,100 g de sucre en poudre, 50 g de beurre fondu, 250 g de farine, 200 ml de crème de coco et 1 sachet de levure chimique.

Les étapes de la préparation: Je commence par mélanger avec une cuillère en bois les œufs et le sucre en poudre jusqu’à blanchissement puis je rajoute le beurre fondu puis la crème de coco puis la farine petit à petit et enfin, en remuant encore plus doucement, la levure chimique. Après avoir beurré et fariné le moule à cake, je verse la préparation en n’oubliant pas de tracer un trait avec le dessous d’un couteau sur le dessus. Je cuis enfin le cake pendant 35 minutes à 220 degrés.

Verdict? Nous l’avons trouvé très léger, que ce soit nature ou avec de la confiture. Il est vite parti, mangé au goûter ou au petit déjeuner. C’est sûr que j’en referai peut-être en y ajoutant des pruneaux.

Pour d’autres idées gourmandes, n’hésitez pas à aller voir comme chaque dimanche chez Syl et les autres marmitonnes.

Participation #2 Les gourmandises de Syl 2022

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