Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2019 (Page 2 of 4)

Au fil des pages avec Histoires de loups

Nous empruntons à la bibliothèque Histoires de loups de Mario Ramos (éd. L’école des loisirs, coll. Pastel, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Ce recueil  regroupe quatre histoires de l’auteur mettant en scène le loup et d’autres personnages des contes traditionnels dans des situations loufoques, drôles et invraisemblables, comme c’était déjà le cas dans Le code de la route.

Dans la première, C’est moi le plus fort, un loup rassasié – le Grand Méchant Loup – se pavane dans la forêt. Il effraie à chacune de ses rencontres ses interlocuteurs comme les trois petits cochons ou le Petit Chaperon rouge qui, par crainte, le confortent dans sa vantardise. Mais est-il vraiment le plus fort? Une espèce de petit crapaud le remettra-t-il à sa place? Dans cette histoire, l’auteur tourne en dérision le loup et aborde le thème du regard de l’autre.

Dans la deuxième, Mon ballon, l’auteur s’amuse à recréer la rencontre entre le loup et le Petit Chaperon rouge. En chemin pour aller chez sa grand-mère, le Petit Chaperon rouge chantonne la comptine « Promenons-nous dans les bois », son ballon à la main. Mais elle est interrompue à plusieurs reprises par des animaux pour le moins incongrus. Le loup ne rôderait-il pas? En se focalisant sur le ballon rouge, Mario Ramos met à rude épreuve les nerfs du jeune lecteur. La chute de l’histoire est inattendue et hilarante. Une histoire réussie pour rire de peur!

Dans le troisième, Le plus malin, il s’agit une fois encore d’une version détourné du conte du Petit Chaperon rouge, avec un loup qui finit par se retrouver piégé dans les habits de Mère-Grand. L’auteur s’amuse à malmener le loup de notre enfance qu’on finirait bien par plaindre. Pris pour Mère-Grand, il n’arrive même plus à faire peur à ceux qu’il croise, comme les trois petits cochons ou les sept nains. Un comble pour un Grand Méchant Loup! L’histoire est aussi drôle que les précédentes.

Enfin, dans la dernière, Le loup qui voulait être un mouton, il n’est plus question du Grand Méchant ou du Petit Chaperon rouge. Nous suivons un loup qui se déguise en mouton pensant ainsi réaliser son rêve: voler. Quelle drôle d’idée a priori! Et pourtant… Cet album jeunesse aborde avec tendresse le thème du rêve, de la curiosité et de l’acceptation de soi. Encore un bon moment de lecture autour de contes détournés! Que d’imagination chez Mario Ramos!

Participation #99 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #14 catégorie Lecture: « Histoires »

Au fil des pages avec Harper

J’emprunte à la bibliothèque les trois tomes de la série Harper, romans jeunesse fantasy à partir de 7 ans. Je commence par lire Harper et le parapluie magique de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2016). Nous suivons les aventures de Harper, une jeune fille douée pour la musique, qui vit avec sa grande-tante Suzie au sein de la Cité des Nuages. Les chats de la cité disparaissant les uns après les autres, dont Minuit, le chat noir à la queue blanche de Harper, cette dernière va mener son enquête avec ses amis – une enquête placée sous le signe de la musique. Quelle équipe de choc avec Harper et son parapluie magique qui peut voler, Nate, aveugle de naissance avec sa fidèle louve, Fumée ainsi que Freddy, écrivain dans l’âme et sa petite sœur Lisette, adorant les souris et les contes de fées!

Je retrouve avec plaisir les illustrations de Laura Ellen Anderson dont le trait de crayon est reconnaissable dès la couverture du roman. Harper n’a-t-elle pas des faux airs d’Amélia Fang? L’histoire se lit très facilement, avec de nombreuses illustrations, rappelant par moment Le joueur de flûte de Hamelin des Frères Grimm. Pleine de bons sentiments, de générosité et de musique, elle transportera facilement le jeune lecteur, un brin mélomane, dans son univers fantasy.

Puis j’enchaîne avec Harper et le cirque des rêves de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2017), deuxième tome qui permet d’en savoir un peu plus sur le passé de Harper et sur ses parents. Harper et ses amis vont ainsi être amenés à pénétrer le Cirque des rêves, un cirque magique dont le chapiteau se déplace dans le ciel au gré des tempêtes. Ce tome permet de répondre aux interrogations et mystères laissés sans réponse dans le tome précédent. Les illustrations de Laura Ellen Anderson sont toujours aussi plaisantes à regarder.

Puis je finis avec Harper et la forêt de la Nuit de Cerrie Burnell et Laura Ellen Anderson (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Mes premiers Witty, 2017), troisième tome dans lequel ce conte moderne se mélange avec les contes traditionnels, la forêt de la Nuit étant le berceau de tous les contes de fées. Cette fois-ci, Harper et ses amis vont se retrouver au cœur de la légende d’une corneille de glace que souhaite capturer le chef d’orchestre fou. Dans cette nouvelle aventure, Cerrie Burnell s’amuse à distiller ça et là des éléments et personnages des contes traditionnels comme les horloges chantantes et une maison en pain d’épices. Mais à la lecture de ce troisième tome, c’est surtout le film Ladyhawke qui me vient en tête, référence que n’auront certainement pas les jeunes lecteurs.

Challenge Petit Bac d’Enna – #14 catégories Prénom: « Harper », Lieu: « Forêt » et Objet: « Parapluie »

Au fil des pages avec La petite poule rousse

Nous empruntons à la médiathèque La petite poule rousse de Pierre Delye et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, 2011), un album jeunesse à partir de 3 ans. Il s’agit d’une version très rigolote du conte traditionnel.

Une petite poule rousse trouve quelques grains de blé qu’elle plante. Le temps passe. Elle demande de l’aide à trois amis, un canard, un cochon et un chat. Mais aucun d’eux ne veut l’aider dans les différentes tâches qui permettront de déguster un bon gâteau: s’occuper du champ de blé, récolter le blé, en faire de la farine au moulin puis préparer le gâteau. Ils préfèrent se prélasser sur la plage. Mais en sentant la bonne odeur de gâteau, ils se précipitent chez la petite poule rousse. Comment cette dernière va-t-elle réagir?

Les illustrations en collage et très colorées distillent ça et là des références pour le parent lecteur et sont pleines d’humour, comme par exemple les magazines lus par les personnages de l’histoire ou la décoration de la maison de la petite poule rousse. Les tout-petits apprécieront ce conte-randonnée qui aborde les thèmes du travail, du partage et de la patience.

Cet album jeunesse permet une riche exploitation pédagogique, que ce soit sur le cycle du blé, la fabrication de la farine, le cycle de vie de la poule (les cadres de poussins dans la maison de la poule rousse), les émotions par exemple.

Pour prolonger la lecture, nous faisons des puzzles de la couverture de l’album, des jeux pour compter autour des personnages de l’album. Nous jouons également avec des cartes plastifiées faites à partir des illustrations de l’album. Nous fabriquons également un moulin à vent à partir d’un rouleau de papier toilette, aux couleurs de celui de l’album. Nous y rajoutons la poule rousse (une marionnette à doigts en feutrine que j’avais fabriquée) et un sac de farine. Nous avons également prévu de faire un gâteau en réajustant la recette de la petite poule rousse : une brioche au citron.

Participation #86 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #12 catégorie Couleur: « Rousse »

Au fil des pages avec Le sortilège des enfants squelettes

J’emprunte à la bibliothèque Le sortilège des enfants squelettes de Sébastiaan Van Doninck (éd. Alice Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 6 ans et sous-titré « Une histoire un peu effrayante ». Cet album conte l’histoire d’une petite fille qui, allant seule dans la forêt ramasser des baies, est transformée en squelette par une vieille femme très en colère car considérant ces baies comme  les siennes. Elle part alors à la recherche des os d’un petit garçon qui aurait été ensorcelé de la même façon qu’elle par cette vieille femme.

Nous suivons alors la petite fille à travers la forêt. De ses différentes rencontres avec les animaux de la forêt, parviendra-t-elle à redevenir humaine? Cet album jeunesse aborde le thème de l’entraide et de la solidarité à la façon d’une légende des temps anciens. Cet album jeunesse participe au Halloween Challenge en duo ce 27 octobre 2019 avec le Challenge de Bidib, Contes et légendes au pays d’Halloween.

Challenge Halloween 2019 de Hilde et Lou

Participation #79 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #12 catégorie Partie du corps: « Squelettes »

Au fil des pages avec Le petit pêcheur et le squelette

J’emprunte à la bibliothèque Le petit pêcheur et le squelette de Chen Jiang Hong (éd. L’École des loisirs, 2013), un album jeunesse à partir de 9 ans se lisant comme un conte initiatique. Orphelin de père et pêcheur comme lui, un petit garçon brave la tempête pour quelques poissons. Mais dans une mer déchaînée, point de poisson mais un squelette inquiétant qui s’accroche à son embarcation. Après s’être évanoui et avoir été ramené chez lui par le squelette, le petit garçon va lui offrir gîte et couvert, lui offrant jusqu’à son dernier poisson. Et là, la vie reprend le dessus sur la mort, le petit garçon dépassant la terreur ressentie devant le squelette. Ou est-ce l’inverse? Vie, mort, les deux s’entremêlent.

Cet album jeunesse aborde le deuil d’un parent, la bienveillance, l’entraide et la transmission du savoir. Les illustrations d’abord sombres deviennent plus vives et colorées, à l’instar de la relation qui s’instaure entre le petit garçon et le squelette faite d’entraide et de partage. Un album jeunesse touchant mais à lire par de « grands » jeunes lecteurs, pour éviter tout cauchemar!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Bidib, Tiphanya et Blandine.

Challenge Halloween 2019 de Hilde et Lou

Participation #77 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #11 catégorie Partie du corps: « Squelette »

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