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Au fil des pages avec Pull moche recherche partenaire pour Noël (et plus si affinités)

J’ai relu, en e-book, cette année, pour la lecture commune du 22 décembre 2023 du challenge Il était 11 fois Noël, Pull moche recherche partenaire pour Noël (et plus si affinités) de Fanny Myjany (éd. Autoédition, 2021, 395 pages), une romance contemporaine de Noël qui a été depuis rééditée par Hugo Poche en octobre 2022.

Lorsque son patron lui propose de partir pendant un mois, à compter du 24 novembre, dans le Grand Nord canadien afin de promouvoir TCP by Allister, son entreprise de pulls moches, Nell accepte de laisser derrière elle Chicago et ses problèmes de couple avec Luc, père divorcé qui passe plus de temps avec son ex-femme, sous prétexte de voir son jeune fils qu’avec elle. À peine arrivée au Canada, à Yellowknife où se déroulent les festivités de Noël qui attirent chaque année de nombreux touristes et en particulier le plus grand concours de sculpture sur glace, la jeune femme se voit contrainte de cohabiter avec Ian, le frère cadet de la responsable d’une enseigne de vêtements de sports souhaitant voir s’il est possible de développer un point de vente pour des « Ugly Sweaters » et venant de Toronto suite à un quiproquo dans la réservation de son logement. Immédiatement, la « guerre » est déclarée entre les deux, chacun souhaitant faire déguerpir l’autre de l’appartement au plus vite. Et s’ils finissaient à se retrouver pris tous les deux à leur propre jeu?

Comme à ma première  lecture, j’ai trouvé que l’intrigue met du temps à se mettre en place, consacrant à mon goût trop de temps à la fin de la relation de Nell avec Luc, même s’il s’agit au départ plus d’un break que d’une rupture. Puis j’ai apprécié la relation « ennemies to lovers » entre Nell et Ian, les deux, ayant la trentaine, étant diamétralement opposés, l’une étant joviale, ouverte aux autres et aimant Noël tandis que l’autre est plus ours mal léché et grinch, sortant d’une déception amoureuse. Leurs différences, certes déjà vues mais qui les rendent bien sympathiques, entraînent alors des joutes verbales, des taquineries et coups bas rigolos, même si parfois très enfantins qui se transforment vite en sentiments naissants et en remise en question de leur choix de vie. Leur alchimie est toute mignonne. Les personnages secondaires, comme les deux employés de l’enseigne canadienne et l’ami d’enfance de Ian apportent aussi leur lot de situations amicales et rigolotes.

Il y est ainsi question d’un slow burn « ennemies to lovers », de colocation et proximité forcées avec le trope grumpy/sunshine mais pas vraiment de triangle amoureux (trope que je n’apprécie guère) sous fond de concours de sculptures sur glace et de pulls moches. Un bon moment de lecture légère avec cette comédie romantique de Noël, qui se passe presque tout au long du point de vue de Nell!

Pour d’autres avis sur cette romance de Noël: Samarian, LilasViolet, La Duchesse Wombat, SorbetKiwi, Agdel.

Cette année, il est prévu deux lectures communes qui ont été choisies lors d’un sondage sur le forum interactif du Chalet. Prochaine LC le 5 janvier prochain, lors du RAT avec une autre romance contemporaine de Noël: Notre fabuleuse désastreuse Christmas Party d’Émilie Parizot (éd. Hugo Poche, octobre 2023, 300 pages) et que j’ai lue la semaine dernière.

Participation #11 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #LC/Romance de Noël

Participation #10 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Romance de Noël

Au fil des pages avec Les Musiciens de la Nouvelle-Brême

Nous avons lu Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui revisite le conte traditionnel des frères Grimm paru pour la première fois en 1819 en le situant au Canada. Franky le caribou, Max le castor, Dexter le raton laveur et Charlie le grizzli sont tous les quatre passionnés de musique. Ils décident de se rendre à la Nouvelle-Brême mais en chemin, ils voient des braconniers. Que décideront-ils de faire: continuer leur chemin ou mettre fin au braconnage?

Nous apprécions toujours autant les illustrations de Cécile Hudrisier qui accompagnent toujours aussi bien le texte en randonnée et rigolo de Pierre Delye: les animaux sont ceux de la forêt canadienne et non plus allemande, chacun d’eux étant associé à une saison et les voleurs sont devenus des braconniers. Nous avions d’ailleurs beaucoup apprécié de ce duo auteur/illustratrice leur version de La petite poule rousse et de La Grosse Faim de P’tit Bonhomme. Un très bon moment de lecture rigolo avec ce conte qui se termine sur une jolie morale et qui fait la part belle à la musique (qui swingue), à l’amitié et à l’entraide! Sans oublier un petit passage gourmand avec le sirop d’érable.

Participation #26 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte revisité

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Art: « Musiciens »

Participation #14 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte revisité

Participation #98 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Participation #48 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Gourmandises canadiennes

Au fil des pages avec Anne de Green Gables

L’année dernière, j’avais lu Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery (éd. Monsieur Toussaint Laventure, 2020, 384 pages), un roman jeunesse à partir de 13 ans et à la magnifique couverture pleine page de Paul Blow. Dans ce roman initiatique, on suit l’histoire d’Anne Shirley de ses 11 à 16 ans et de son quotidien dans la petite ville d’Avonlea, sur l’île du Prince Édouard, au Canada, à la fin du XIXe siècle.

Jeune orpheline de 11 ans, Anne Shirley est adoptée par erreur par la sévère Marilla et le timide Matthew Cuthbert, une sœur et un frère âgés et sans enfants qui voulaient adopter un garçon pour les seconder dans les travaux de la ferme de Green Gables. La jeune fille vient chambouler leur quotidien bien rôdé en leur redonnant le sourire. Ont-ils fait le bon choix en gardant auprès d’eux cette enfant maigrichonne et rousse avec des taches de rousseur qui parle beaucoup trop et qui a tendance à rêvasser? Anne a-t-elle enfin trouvé le foyer tant de fois rêvé auprès d’eux, après une enfance solitaire, dans la pauvreté, sans joie, amour ni amis et à s’occuper d’enfants en bas âge?

Au fil des années, Anne s’épanouit et trouve sa place au sein de la petite communauté d’Avonlea, que ce soit au sein d’une famille aimante que représente Marilla et Matthew ou à l’école, entretenant une amitié forte avec son amie de cœur Diana Barry du même âge qu’elle ou une rivalité tenace avec Gilbert Blythe de 3 ans son aîné pour être premier de la classe puis plus tard pour réussir l’examen d’admission à Queen’s pour devenir institutrice.

Bavarde, sans filtres et tête en l’air, la jeune fille commet maladresses sur maladresses, que ce soit ses coups de colère à l’encontre de Rachel Lynde ou Gilbert Blythe, ses erreurs qui prennent des proportions tragiques lorsqu’elle sert par exemple du vin de groseille à Diana au lieu du sirop de framboises lors de leur après-midi thé, lorsqu’elle fait un gâteau au liniment analgésique au lieu de la vanille…

D’une sensibilité à fleur de peau, le moindre événement peut prendre des proportions gigantesques, que ce soit dans une joie extrême lorsque par exemple Matthew lui offre pour Noël une robe aux manches bouffantes ou bien dans un désespoir profond lorsque Marilla a perdu sa broche d’améthyste et accuse Anne ou bien encore lorsque l’adolescente se teint les cheveux en vert…

De même qu’elle le fait avec son quotidien, la jeune fille transforme et sublime la Nature qui l’entoure en quelque chose de merveilleux, romantique ou féérique, comme c’est le cas avec le Chemin blanc des délices, le Lac scintillant ou bien encore le Sentier des amoureux…

L’autrice transpose avec tendresse et humour les états d’âme d’Anne, pleine d’imagination dans ce qu’elle vit et ressent et qui l’emporte très souvent dans de grandes envolées lyriques et mélodramatiques. Anne se révèle très attachante au point qu’elle arrive à se faire aimer de tout son entourage. Pleine de vie, elle ne laisse personne indifférent. Il est très agréable de voir grandir Anne et de voir le monde à travers elle, elle qui s’émerveille d’un rien. Coup de cœur pour ce premier tome des aventures d’Anne Shirley, une jeune fille certes rêveuse mais pétillante, vive et intelligente!

Au cours de ma lecture, je me suis rappelée des passages du premier des trois téléfilms canadiens de Kevin Sullivan, Le bonheur au bout du chemin (1985) avec Megan Follows dans le rôle d’Anne Shirley et que j’avais vus il y a très longtemps à la télévision quand j’étais adolescente, sans savoir, à l’époque qu’il s’agissait d’une adaptation d’un roman paru pour la première fois en 1908.

Pour un autre avis sur ce tome 1: MissyCornish.

Participation #8 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Retour aux sources

Participation #11 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Classique canadien

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Green »

Participation #71 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Canada

Au fil des pages avec l’ours, l’élan et le castor

Depuis le mois dernier, nous lisons très régulièrement une série livresque rigolote mettant en scène un ours, un élan et un castor de Nicholas Oldland, un auteur/illustrateur canadien. Nous en avons lu 4 de cette série d’albums jeunesse à partir de 3 ans.

  • Les rameurs

Nous avons commencé par Les rameurs de Nicholas Oldland (éd. Bayard Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois amis, un ours, un élan et un castor partent faire du canoë. Mais à force de se disputer, ils ne voient pas que la tranquille rivière se transforme en puissant torrent. Parviendront-ils à s’entendre et coopérer en une équipe soudée? Quelle aventure pour ce trio, chacun préférant dans un premier temps faire passer ses envies et intérêts avant ceux du groupe! Le jeune lecteur pourra facilement s’identifier dans leurs maladresses et bêtises qui peut le renvoyer dans son propre apprentissage de vivre en communauté comme à l’école.

  • Un castor très occupé

Nous en apprenons un peu plus sur le castor dans Un castor très occupé (éd. Bayard Jeunesse, 2016), un album jeunesse à partir de 3 ans. Ne prenant jamais le temps de réfléchir avant de se lancer dans ses activités quotidiennes comme couper des arbres ou fabriquer un barrage, le castor finit par commettre la catastrophe de trop: se blesser. Alors qu’il est en convalescence à l’hôpital, il se rend enfin compte qu’il a aussi blessé ses amis, l’élan et l’ours et mis sans dessus dessous la forêt. Parviendra-t-il à se faire pardonner et remettre de l’ordre dans tous les projets entamés? Il est ainsi question de vivre ensemble et de protection de l’environnement.

  • Gros câlin

Cette fois, nous comprenons mieux pourquoi l’ours serrait contre lui un arbre dans Un castor très occupé en lisant Gros câlin (éd. Bayard Jeunesse, 2014), un album jeunesse à partir de 3 ans. En effet, l’ours passe son temps à faire des câlins à tout le monde, même les lapins et surtout aux arbres qu’il affectionne par-dessus tout. Comment va-t-il réagir quand un bûcheron tente de couper le plus grand arbre de la forêt? Comme dans l’histoire précédente, l’auteur fait passer avec humour un message écologique en s’amusant à jouer sur le caractère attendu de l’ours qui se révèle être un animal doux et câlin.

  • À toute vitesse!

Nous finissons par À toute vitesse! (éd. Bayard Jeunesse, 2017). L’auteur reprend une trame identique à celle utilisée dans Les rameurs mais cette fois lors d’une randonnée à la montagne, l’esprit de compétition prenant le pas sur leur amitié jusqu’à ce que l’un d’eux fasse une chute. Il est ainsi question de partage et de vivre ensemble, prendre le temps de partager ensemble cette aventure leur apportant plus de joie que de finir le premier le sentier de randonnée.

A chaque histoire remplie de bons sentiments, il est amusant de retrouver le trio attachant – castor, ours et élan et même un quatrième animal, un petit oiseau qui n’est jamais loin d’eux. Les illustrations sont certes simples et colorées mais les personnages expressifs et nous emmenant au Canada comme lorsque nous avions lu La chasse au caribou de Céline Claire et Sébastien Chebret (éd. L’élan Vert, 2016). De bons moments de lectures accompagnés de rires! Il existe d’autres histoires de ce trio rigolo que j’espère pouvoir dénicher comme Le grand frisson (éd. Bayard Jeunesse, 2017).

Au fil des pages avec Les chemins secrets de la liberté

Après l’avoir lu il y a presque trente ans, j’ai ressorti la semaine dernière, pour le Mois Américain, Les chemins secrets de la liberté de Barbara Smucker et illustré par Yves Beaujard (éd. Castor Poche Flammarion, 1982, rééd. 1991), un roman jeunesse à partir de 10 ans. Âgées de 13 ans, Julilly et Lisa sont deux jeunes esclaves qui se lient d’amitié dans une plantation de cotons du Mississippi. Ensemble, elles tentent de s’enfuir au Canada. Mais leur périple de nuit est très long et dangereux, les chasseurs d’esclave pouvant les retrouver à tout moment, même dans les États du Nord non esclavagistes. Elles peuvent toutefois compter sur des abolitionnistes, souvent Quakers et qui font partie du Chemin de fer souterrain. Esclaves fugitives, parviendront-elles à être enfin libres et en sécurité?

C’est la même émotion que je ressens à la lecture de cette histoire certes fictive mais reprenant des faits historiques et des abolitionnistes qui ont participé au Chemin de fer clandestin au XIXe siècle: Alexander Milton Ross  et Levi Coffin. Même si ce roman est destiné à de jeunes lecteurs avec une fin plutôt heureuse, son propos n’est pas édulcoré face aux conditions de vie des jeunes esclaves: maltraitance, coups et humiliations, pauvreté… Le texte est accompagné de quelques illustrations en noir et blanc qui mettent en scène le périple accompli par les deux jeunes filles. Un roman à lire pour tout jeune futur citoyen du monde!

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Le Mois Américain de Titine #Roman jeunesse

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