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Au fil des pages avec L’Amour est une haine comme les autres

Dans le cadre de l’AAHM Challenge 2024, j’ai lu L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty (éd. Bamboo, février 2017, 72 pages), une BD adulte consultable en ligne grâce à ma médiathèque et se déroulant en Louisiane, de 1929 à 1963. Will et Abélard se sont connus enfants et, contre l’avis de tous et dans le plus grand secret, ont maintenu leur amitié une fois adultes. Riche héritier blanc, Will, tout en muscles et à l’intelligence limitée dont le père fait partie du Ku Klux Klan, a repris l’entreprise familiale tout en employant son ami Abélard, un Afro-américain bien plus intelligent que son ami et qui aurait été un élève brillant s’il avait pu faire des études et qui gère, en secret, l’entreprise. Cette amitié d’enfance pourra-t-elle continuer toute leur vie?

J’ai apprécié l’histoire de cette amitié interdite qui fait fit des préjugés et des risques encourus, toute en nuances dans son propos (la haine de l’autre venant tant d’un côté que de l’autre), qui commence en 1948 tout en faisant des bonds dans le passé, dans les étapes importantes de l’amitié entre Abélard et Will et qui finit sur une note positive avec le discours, en 1963, de Martin Luther King, la petite histoire s’intégrant à la grande Histoire. Will fait preuve d’une intelligence du cœur et d’un caractère bien moins benêt qu’il n’y paraît, leur amitié étant plus forte que tout, comme pour Abélard.

Mais je n’ai pas du tout adhéré au graphisme trop grossier et vulgaire à mon goût (les visages des personnages étant trop changeants d’une bulle à l’autre), malgré la jolie illustration de couverture et même si cela participe à la noirceur, la violence et la dureté de cette société raciste et ségrégationniste. Dès la première case, on est plongé dans cette violence gratuite à l’égard d’Abélard qui est frappé à mort, devant son ami Will qui reste immobile.

J’ai également eu du mal avec la représentation des femmes dans cette BD, que ce soit le couple lesbien avec des illustrations qui feront, sans doute, fantasmer l’adolescent prépubère à l’instar des deux héros, adolescents à l’époque de cette rencontre, les mères des deux amis (chacune maltraitante, celle de Will par de la violence physique, celle d’Abélard, psychologiquement) ou la future femme de Will, image idéalisée de la femme fatale, version brune de Jessica Rabbit, à la démarche très chaloupée. C’est d’ailleurs étonnant de constater ce décalage entre ces femmes stéréotypées et la manière nuancée de montrer la ségrégation, la mère d’Abélard étant tout aussi haineuse à l’égard des Blancs que les parents de Will à l’égard des Noirs.

Participation #1 AAHM Challenge d’Enna #BD

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Sentiments: « Haine »

Point lecture hebdomadaire 2024 #5

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 29 janvier au 4 février 2024:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a continué à relire les tomes de Mortelle Adèle.

(Album jeunesse) Le chien qui couve de Myriam Picard et Jérôme Peyrat

Nous avons lu Le chien qui couve de Myriam Picard et Jérôme Peyrat (éd. L’élan vert, juin 2022, 32 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans. Shérif, le chien d’une ferme veille sur tous les animaux du matin au soir. Mais un matin, il surprend les autres animaux de la ferme en restant couché dans le verger sans bouger. Que se passe-t-il? Que couve-t-il? Il y est question d’entraide et de solidarité entre les animaux, de vivre ensemble. Une lecture rigolote avec une fin à laquelle on ne s’attendait pas sur l’identité de l’animal qui naît! Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Roman fantasy) Les Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (T4)

J’ai fini de lire, en e-book, le tome 4 des Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (éd. Inceptio, décembre 2023, 660 pages), le dernier tome d’une saga fantasy que j’ai bien apprécié, l’intrigue avançant en passant d’un point de vue à un autre des différents protagonistes, chacun ayant son rôle à jouer pour libérer Hypérion jusqu’à une jolie conclusion à ces aventures fantasy épiques. Un très bon moment de lecture avec ce tome 4!

  • (Romance cosy mystery historique) La demoiselle et le mousquetaire, Meurtre sur mesure de SD Fischer (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de La demoiselle et du mousquetaire, Meurtre sur mesure de SD Fischer (éd. Autoédition, décembre 2023, 296 pages), une romance historique se déroulant à Paris sous le règne de Louis XIV entre Joséphine Galtier, fille d’un riche médecin et Jérôme de Faulcon de Montessand, comte et mousquetaire du Roi, les deux étant une nouvelle fois amenés à enquêter ensemble sur le meurtre d’un tailleur. Un bon moment de lecture avec cette nouvelle enquête cosy mystery qui rentre dans le thème de janvier « Amour interdit/différence de classes sociales » du challenge Romance Historique 2024 et même si l’héroïne est quand même bien libre et moderne pour l’époque! Je trouve que le duo entre la jeune femme de 20 ans(et non « la jeune fille » comme pourtant sans cesse indiqué dans le texte) et le comte fonctionne très bien, l’alchimie entre les deux étant bien présente même si c’est bien l’enquête qui prédomine, le duo me rappelant le couple Beatrice Hyde-Clare/Damien Matloc, Duc de Kesgrave.

  • (Nouvelle/préquel historique) La demoiselle et le le mousquetaire, Navrant Noël de SD Fischer (T0,5)

A la fin de ma lecture du tome 2 de La demoiselle et du mousquetaire, l’autrice a mentionné qu’elle avait écrit un préquel (gratuit sur le site de l’autrice: ici) à ces 2 enquêtes et je me suis empressée dans la foulée de le lire: Navrant Noël (éd. Autoédition, décembre 2023, 40 pages), une nouvelle qui se déroule le 24 décembre 1670, du point de vue du comte Jérôme de Faulcon de Montessand, alors fiancé à Cécile de de Porquery et ce bien avant sa rencontre avec Joséphine Galtier. Grâce à cette courte enquête, j’ai apprécié en savoir un peu plus sur le comte, les 2 romans se déroulant uniquement du point de vue de la jeune femme. Cela confirme d’ailleurs l’idée que je mettais fait de lui, entre honneur de son titre et raison du cœur.

  • (BD jeunesse) Orgueil & Préjugés, Les cinq filles de Mrs Bennet d’Aurore, d’après Jane Austen (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Orgueil & Préjugés, Les cinq filles de Mrs Bennet d’Aurore, d’après Jane Austen (éd. Soleil, septembre 2019, 48 pages), une BD jeunesse pour les adolescents et adaptant le roman éponyme. J’étais curieuse de découvrir cette adaptation mais ne lirai pas les 2 tomes suivants, ceux-ci n’étant pas disponibles à ma médiathèque, sauf si je vois qu’un jour ils y sont, et même si j’ai apprécié me replonger dans cette histoire. Mais je ne sais pas, il me manquait sans doute la plume ironique de Jane Austen. Je relirai plutôt, une énième fois, le roman à la place. Je conseille de lire avant le roman, cette BD reprenant en dialogues les passages les plus importants de l’histoire avec des illustrations à l’aquarelle et dans un style manga.

  • (BD adulte) L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty

Dans le cadre de l’AAHM Challenge 2024, j’ai lu L’Amour est une haine comme les autres de Stéphane Louis et Lionel Marty (éd. Bamboo, février 2017, 72 pages), une BD adulte consultable en ligne grâce à ma médiathèque et  dont j’ai apprécié l’histoire d’amitié, toute en nuances dans son propos (la haine de l’autre venant tant d’un côté que de l’autre) mais pas du tout le graphisme trop grossier et vulgaire à mon goût (les visages des personnages étant trop changeants d’une bulle à l’autre) malgré la jolie illustration de couverture, même si cela participe à la noirceur et la dureté de cette société raciste et ségrégationniste des années 30/50 aux États-Unis, en Louisiane. Il y est ainsi question d’une amitié interdite entre 2 enfants devenus adultes, Will, riche héritier blanc, tout en muscles et à l’intelligence limitée dont le père fait partie du Ku Klux Klan et Abélard, un Afro-américain bien plus intelligent que son ami et qui gère, en secret, l’entreprise familiale de Will. J’en reparle très vite.

  • (Romance contemporaine) Les Rivaux, Que le meilleur gagne! d’Emily Jurius

J’ai lu, en e-book, Les Rivaux, Que le meilleur gagne! d’Emily Jurius (éd. Autoédition, janvier 2024, 298 pages), une romance contemporaine légère et pétillante entre deux salariés de Need Wool, une société américaine de vente de laines à tricoter, qui convoitent tous les deux le même poste de chef, et Blaine Turner. Entre frustration, désir et compétition, et si des sentiments naissants venaient parasiter leur mésentente? Une lecture plaisante avec le trope « enemies to lovers » et qui m’a souvent fait sourire en lisant leurs piques verbales et leurs chamailleries!

Point lecture hebdomadaire 2024 #4

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 22 au 28 janvier 2024:

Des lectures jeunesse:

(BD jeunesse) Mortelle Adèle au pays des Contes défaits, Mortelle Adèle, Choupidoulove (T10) et Extra Mortelle Adèle, Une nuit avec ma baby-sitter de Mr Tan et Diane Le Feyer

Et hop! Encore des nouveaux tomes de Mortelle Adèle pour mon mini lecteur toujours aussi fan de Mortelle Adèle and co et qui adore aussi ses chansons! Il a ainsi lu cette semaine deux nouveaux tomes: Mortelle Adèle au pays des Contes défaits de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, octobre 2019, 112 pages) et le tome 10 de Mortelle Adèle, Choubidoulove (éd. Bayard Jeunesse, mai 2016, 80 pages) et commencé le livre de jeux-activités, le tome 1 d’Extra Mortelle Adèle, Une nuit avec ma baby-sitter sittrice (éd. Bayard Jeunesse, juin 2019, 96 pages).

Des lectures adulte:

  • (Roman – classique jeunesse américain) Les Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott

J’ai fini de lire la 2e partie des Quatre filles du Docteur March de de Louisa May Alcott (éd. Gallmeister, Totem n°166, septembre 2020, 640 pages), dans une nouvelle traduction de Janique Jouin-de Laurens et dans le cadre d’une lecture commune avec Isabelle. L’intrigue se déroule 3 ans plus tard, au moment du mariage de l’aînée des sœurs, Meg et un chapitre se focalisant à chaque fois sur une sœur avant de passer à la vie quotidienne d’une autre.

  • (Romance contemporaine NA) Target Love de Laura Gardénia (T1)

Après avoir lu l’avis enthousiaste de Mylène sur le tome 2, Bad at love, j’ai lu, en e-book, le tome 1, Target Love de Laura Gardénia (éd. Harlequin, coll. New Adult, novembre 2022, 364 pages), une romance contemporaine se déroulant aux États-Unis, dans les Hamptons. Après avoir préparé pendant 5 ans sa vengeance à l’encontre de John Hamilton qui lui a gâché sa vie 10 ans auparavant, il est temps pour Violette, une jeune femme de 27 ans, de passer à l’action en séduisant son fils, Dean, âgé de 30 ans, avec l’aide de sa meilleure amie, Lana qui se fait engager comme secrétaire auprès de lui. Mais comment faire lorsque les sentiments amoureux viennent se mêler à la vengeance? Violette pourra-t-elle aller jusqu’au bout de son plan pour faire chuter John Hamilton? J’ai apprécié ce duo Violette/Dean, chacun plus complexe qu’il n’y paraît, avec son lot de blessures et de secrets même si de nombreux éléments de l’intrigue étaient peu probables et même pas du tout crédibles. Une lecture malgré tout plaisante!

  • (Roman YA) L’Empire des Femmes, Teneros de Cassandre Lambert (T2)

J’ai lu le second tome de la duologie L’Empire des Femmes, Teneros de Cassandre Lambert (éd. Didier Jeunesse, avril 2023, 352 pages), un roman young adult à partir de 15 ans. L’histoire reprend là où le tome précédent s’était arrêté, Elios ayant réussi à enlever Adona sur Teneros, en la cachant dans le district 3, là où il a grandi aux côtés de Markus, chef de ce district et du mouvement pacifiste des masculinistes? J’ai apprécié également ce second tome qui questionne sur la nature humaine et l’égalité des sexes, même si j’ai trouvé la fin peut-être un peu trop rapide tout comme la prise de conscience de Cyrène, bien loin de son image superficielle du premier tome… Un bon voire très bon moment de lecture une nouvelle fois! J’en reparle très vite plus en détails.

Ma lecture en cours:

(Roman fantasy) Les Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (T4)

J’ai commencé à lire, en e-book, jusqu’au chapitre 16 (279 pages lues) le tome 4 des Chroniques oubliées d’Hypérion, La dernière grande invocatrice de Lina Déranor (éd. Inceptio, décembre 2023, 660 pages), le dernier tome dont la parution a été plusieurs fois repoussée. Le groupe est de nouveau séparé, après avoir appris que la princesse héritière d’Astoria, Juliana Ramani serait enceinte d’Arsène et attend de voir au plus vite célébrer ses noces afin de monter sur le trône d’Agador. Arsène se rend seul auprès de son père, le roi d’Agador qui s’est approprié l’Empire d’Hypérion tandis que Maxine, son frère Gustavio, Félix et Abélard se rendent dans la forêt de Valder à la recherche du temple d’Avani et Soën, Alex et Magenta dans les Monts Gris, là où s’est réfugié l’empereur vaincu de Kunis avec ses soldats et les nobles d’Hypérion. Une ère de paix sera-t-elle possible? Maxine et Arsène devront-ils faire passer leur devoir face à la menace des Ramani avant leur amour? J’apprécie pour le moment de me replonger dans cette saga fantasy, l’intrigue avançant en alternant les points de vue.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.219 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec le tome 1 de Mortelle Adèle

Bien avant que mon mini lutin s’intéresse à Mortelle Adèle avec ses copains de classe, j’avais lu, en 2021, le tome 1 de cette BD jeunesse, ayant à l’époque l’idée d’offrir une de ses histoires à l’une de mes nièces. J’avais donc emprunté à la médiathèque, Adèle, Tout ça finira mal de Mr Tan et Miss Prickly (éd. Tourbillon, février 2012, 92 pages), une BD jeunesse à partir de 7/8 ans.

Adèle est une petite fille de 8 ans au sacré tempérament, un « brin » insolente et qui voit ses journées bien remplies, entre Ajax, son bébé lion que tout le monde prend pour un chaton, son ami imaginaire Magnus, ses parents qui passeraient leur temps, sans elle, à manger des légumes et à travailler ou bien encore ses camarades de classe, Geoffroy qui voudrait être son amoureux et Miranda et Jade, deux filles accrocs à la mode et bien trop « filles » pour Adèle qui ne les supportent pas. De gags en gags, entre ironie, humour second degré et même humour noir (qui parlera parfois plus à l’adulte qu’au jeune lecteur), on se demande bien qui sera destinataire des piques et « expériences » plus farfelues et loufoques les unes que les autres de la petite fille, tant que ce n’est pas nous lecteur!

Depuis, le coup de crayon a bien évolué, Diane Le Freyer ayant pris la relève de Miss Prickly mais l’humour est resté le même, Mortelle Adèle n’étant pas encore arrivée à court de bêtises et d’imagination! Au fil des tomes, l’univers si apprécié des enfants s’est étoffé avec d’autres personnages qui ont fait leur apparition, comme d’autres membres de la famille d’Adèle, Owen le zombie créé par la petite fille, Ludovic dont Adèle est amoureuse… Les répliques et punchlines de la petite fille sont devenues cultes dans les cours de récréation, comme « poussez-vous les moches », « bande de nazebroques! » ou bien encore « je te zut »… Mortelle Adèle est également une enfant de son temps, du XXIe siècle, préoccupée par le bien-être, le droit d’être enfant et le réchauffement climatique par exemple… Je pense d’ailleurs faire dans les semaines à venir un billet spécial sur les tomes lus et/ou qui ont rejoint nos bibliothèques.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Adèle »

Au fil des pages avec La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley)

Pendant les vacances de Noël, j’ai lu La vie mystérieuse, insolente et héroïque du Dr James Barry (née Margaret Bulkley) d’Isabelle Bauthian et Agnès Maupré (éd. Steinkis, août 2020, 128 pages), une BD historique pour adultes consultable en ligne grâce à ma médiathéque. À l’annonce de son décès, le 21 août 1865, un article de presse révèle que le Dr James Barry était une femme, ce qui fait scandale au sein de l’Armée britannique qui tente d’étouffer ce « scandale ». Mais qui était vraiment cette personne?

J’ai apprécié découvrir la vie de cette femme, médecin chirurgien de l’armée britannique au XIXe siècle (brillante et investie dans son travail mais caractérielle et obstinée, faisant passer son travail avant sa vie privée, ayant pratiqué pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, modernisant la pratique médicale, en pratiquant par exemple, pour la première fois une césarienne en sauvant à la fois la mère et le bébé, et développant des normes et méthodes sanitaires innovantes et plus humaines, dans le respect du patient, quel que soit son sexe et/ou sa condition sociale…) mais pas vraiment la BD elle-même, si ce n’est la partie postface très bien documenté et intéressant sur la biographie du Dr James Berry.

J’ai eu du mal avec les dessins d’Agnès Maupré bien trop colorés et confus à mon goût et des personnages difficilement reconnaissables d’une case à l’autre. De même, j’ai trouvé que le récit s’inspirant librement de la vie du Dr James Berry est inutilement complexifié avec deux temporalités, l’une en début de chaque chapitre renvoyant au passé londonien l’ayant amené à cacher son identité de femme en prenant l’identité de son oncle, tout en ayant accouché d’une fille qu’elle a laissé derrière elle pour exercer un métier réservé à l’époque aux hommes et l’autre pendant sa carrière de médecin. J’ai d’ailleurs, après quelques pages lues, été allée voir sur internet et la page Wikipédia, ne mettant aperçue qu’à la fin de ma lecture du postface.

Il y est ainsi question de la condition de la femme au XIXe siècle à travers cette femme qui a pu faire carrière au sein de l’Armée britannique, servant notamment en Afrique du Sud (se liant alors avec le gouverneur de la colonie du Cap, Lord Charles Somerset, au point que des accusations d’homosexualité soient portées à leur encontre), à l’île Maurice dans les Indes britanniques ou bien encore au Canada puis en retournant à la fin de sa vie en Angleterre.

Ce que je retiendrai de ce roman graphique c’est le fait que cela m’a permis de découvrir cette figure britannique qui est décédée en gardant avec elle une partie de sa vie et de ses secrets!

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Maladie/Mort: « Vie »

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