Étiquette : Anne Perry (Page 2 of 2)

Point lecture hebdomadaire 2023 #50

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), la plupart de Noël.

Nos lectures du 11 au 17 décembre 2023:

Des lectures jeunesse:

Nous avons lu les chapitres 11 à 17 de nos deux livres de l’Avent: Le concours du Père Noël de Maxime Gillio et Benedetta Capriotti (éd. Auzou, septembre 2023, 196 pages), un roman jeunesse à partir de 6/7 ans et Comment Winston a sauvé Noël d’Alex T. Smith (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2023,  176 pages), un album jeunesse pour les 6/10 ans.

  • (BD jeunesse) Mortelle Adèle, J’apocalypse grave! de Mr Tan et Diane Le Feyer (T20)

Mon mini lutin a lu le tome 20 de Mortelle Adèle, J’apocalypse grave! de Mr. Tan et Diane Le Feyer (éd. Mr Tan & Co, octobre 2023, 88 pages), une BD jeunesse à partir de 8 ans qu’il a découvert dans la case 14 de son calendrier de Noël. Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin qui s’est empressé de l’apporter à l’école pour le lire à la récréation avec ses copains de classe!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Nouvelle/Romance de Noël) Noël… quelle galère! d’Alicia Garnier

Après l’avoir repérée chez Carole qui l’a beaucoup aimée, j’ai lu, en e-book, Noël… quelle galère! d’Alicia Garnier (éd. Autoédition, novembre 2022, 65 pages), une romance contemporaine de Noël sous forme de nouvelle. Cela fait 7 ans que Holly Snyder et Reed Ward ont commencé à travailler au sein de la société Rikke Land, à New York. A quelques jours de Noël, les deux se retrouvent bloquer, à cause d’une tempête de neige ayant entraîné une coupure de courant, au 16e étage, celui de la comptabilité. Holly est, en effet, cheffe du service comptabilité depuis peu et n’apprécie guère les fêtes de fin d’année, synonyme de surcharge de travail et encore moins son collègue de travail, Reed, responsable du service test et à qui elle a réclamé les derniers chiffres. J’ai apprécié le style plein de pep’s de l’autrice et les joutes verbales entre Holly et Reed, leurs chamailleries se transformant au fil des pages en une jolie attirance (qui prend son temps pour arriver). Un bon moment de lecture, ayant apprécié de découvrir le point de vue de Reed dans les derniers chapitres, relançant ainsi l’intérêt de l’intrigue, même s’il est très étonnant que les deux aient attendu aussi longtemps pour s’avouer leurs sentiments!

  • (Roman d’urban fantasy) Les Tribulations d’une pâtissière, Ragnarök & Destinées: Landon de Bones Vercetti (T8)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 du spin-off des Tribulations d’une pâtissière, Ragnarök & Destinées: Landon de Bones Vercetti (éd. Autoédition, 2023, 233 pages), un roman d’urban fantasy avant tout sous les points de vue de Landon et Savannah et qui clôt la saga des Tribulations d’une pâtissière, tous les protagonistes se rendant en Russie, dans les décombres de l’ancien territoire de Baba Yaga, cette dernière ayant décidé de rester loin des affrontements à venir en devenant une aubergiste itinérante et engageant Landon, désespéré et sans meute après avoir affronté son père Erwann. Face à la menace du Ragnarök et du Dieu Loup prêt à anéantir la Terre, de nouveaux surnaturels prêtent main forte à Lola et ses alliés comme les chats sorciers. Il est aussi temps pour Landon de décider de sa destinée, que ce soit vis-à-vis de son père et de la meute des Highlands ou de Savannah, son amie d’enfance, une Bonnet Rouge à qui il n’a plus parlé depuis 5. Encore un bon moment de lecture, même s’il sonne la fin des Tribulations d’une pâtissière!

  • (Roman policier historique de Noël) La fiancée de Noël d’Anne Perry

J’ai lu La fiancée de Noël d’Anne Perry (éd. 10/18, novembre 2023, 192 pages), un court roman policier historique de Noël en vue d’une lecture commune avec Isabelle et Syl, Hilde nous accompagnant avec un autre roman policier britannique. Nous retrouvons ici deux personnages secondaires de la série William Monk que je n’ai pas encore lu avec Scuff, le fils adoptif de Monk, étudiant en médecine et qui vit dans la clinique gratuite de son mentor, le Dr. Crowe. Après avoir assisté à une altercation violente entre Ellie, une jeune femme aisée qu’il a soignée plusieurs mois auparavant et son fiancé, le Dr. Crowe décide d’enquêter sur une escroquerie à l’assurance après un incendie dans l’entrepôt détenu par le père de la jeune femme et qui a causé le décès du veilleur de nuit tandis que Scuff recueille une jeune orpheline Mattie, enfant des rues de cinq ans et qui lui offre un chaton en remerciement de soins reçus. Un moment de lecture plaisant malgré des longueurs et qui fait la part belle aux bons sentiments! J’en reparle très vite pour notre LC.

  • (Romance contemporaine de Noël) Notre fabuleuse désastreuse Christmas Party d’Émilie Parizot

J’ai déjà lu la seconde lecture commune pour le challenge Il était 11 fois Noël: Notre fabuleuse désastreuse Christmas Party d’Émilie Parizot (éd. Hugo Poche, octobre 2023, 300 pages), une romance contemporaine de Noël. En ce 3 novembre, Samuel Barvissi, le patron loufoque et fan incontesté de Noël de la société Warm Me Up commercialisant des doudounes hors de prix charge son assistante de direction, Blair Miller de la décoration des locaux de l’entreprise mais aussi et surtout d’assister Sonny Harvey, un organisateur d’événements, engagé pour la soirée d’entreprise de Noël, une grandiose Christmas Party du 20 décembre. Les deux arriveront-ils à s’entendre et à satisfaire les demandes exubérantes de Samuel?  Un très bon moment de lecture qui est pour le moment la romance de Noël que j’ai préférée cette année! J’en reparlerai très vite lors du RAT post-Noël pour la LC.

 

 

 

 

Au fil des pages avec Le corbeau de Noël

Début décembre 2021, pour une lecture commune avec Syl, Isabelle et Hilde, j’ai lu Le Corbeau de Noël d’Anne Perry  (éd. 10/18, 2021, n°5709, 185 pages), un court roman policier se passant à l’époque victorienne, à Noël, dans un petit village au bord de la Tamise, près de Londres.

Malgré son âge avancé (la quarantaine), Célia Hooper est ravie d’avoir fait un mariage heureux avec l’homme qu’elle aime, John Hooper, enquêteur dans la police fluviale sur la Tamise. Elle souhaiterait que son amie trentenaire et sans famille, Clémentine Appleby connaisse la même joie qu’elle dans le mariage. Mais cette dernière vient de se fiancer avec Seth Marlowe, la cinquantaine, veuf et dont l’unique fille s’est enfuie pour vivre à la rue. Célia ne l’apprécie pas d’autant plus que ce dernier l’accuse de lui avoir adressé des lettres anonymes et malveillantes évoquant la mort de sa première femme et qui était la sœur du pasteur Arthur Roberson, la cinquantaine et amoureux transi de Clémentine. Avec l’aide de son mari, Célia arrivera-t-elle à découvrir la véritable identité du corbeau? Et pourra-t-elle ouvrir les yeux de son amie sur la véritable nature de son futur époux sans perdre son amitié?

Il est rare que je parle sur le blog d’une lecture décevante mais comme il s’agit d’une lecture commune, je vais quand même écrire quelques mots sur ce roman. Ayant déjà lu des tomes de la série « Charlotte et Thomas Pitt » de cette autrice, je m’attendais à une enquête policière plus élaborée et non à des états d’âme redondants sur le repentir, le pardon et le mariage. Certes, l’histoire se déroule à l’époque victorienne et la condition de la femme était bien précaire et liée au bon vouloir de son mari. Peu de cas était fait des violences intrafamiliales qui relevaient de la sphère privée, le mari ayant toute autorité sur femme et enfants.

Mais à force de le répéter, le propos de l’autrice devient ennuyeux d’autant que l’intrigue policière n’est pas exaltante, l’identité du corbeau étant bien trop évidente. Les digressions et atermoiements répétitifs de Célia parasitent d’ailleurs la lecture de l’enquête menée par son mari et qui se fait sans difficultés particulières. Comme lorsque j’avais lu L’étrangleur de Cater Street, je me demande si Anne Perry cherche encore, tant d’années après, à comprendre son propre geste criminel et si ce n’est pas elle qu’elle veut convaincre de son repentir.

Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, que ce soit Célia trop indécise, le pasteur pleutre et effacé ou encore Seth, méchant bien trop caricatural en homme violent et possessif se cachant derrière son image d’homme pieux. Même l’ambiance de Noël est peu présente.

J’avais déjà lu que souvent les romans policiers de Noël d’Anne Perry n’étaient pas forcément réussis mais je ne pensais pas à ce point-là. Peut-être que mon ressenti est lié au fait que je venais d’enchaîner de nombreuses romances de Noël. Si vous cherchez une histoire de corbeau, je vous conseille plutôt Le corbeau d’Oxford de Faith Martin, une enquête de Loveday et Ryder qui se déroule dans les années 60.

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle, Syl et Hilde.

Participation #18 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier de Noël

Participation #11 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman policier de Noël

Participation #9 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Roman policier de Noël

Participation #35 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #73 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #14 Catégorie Animal: « Corbeau »

Au fil des pages avec L’étrangleur de Cater Street

Pendant le British Mysteries Month 2021, j’ai lu L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998), le premier tome de la série « Charlotte et Thomas Pitt » paru pour la première fois en 1979. Il s’agit d’un roman policier se déroulant dans un quartier d’ordinaire tranquille et huppé de Londres, à l’époque victorienne, au printemps 1881.

Une jeune femme, à peine âgée de 19 ans et domestique de la famille Ellison est retrouvée étranglée dans Cater Street. L’inspecteur Pitt est chargé de cette délicate enquête, d’autant que ce n’est pas la seule jeune femme à avoir été retrouvée ainsi. Lors de son enquête, il en vient à interroger la maisonnée de la famille Ellison et fait ainsi connaissance de l’une des filles, Charlotte Ellison dont il en tombe amoureux. L’assassin ferait-il partie des riches familles de Cater Street ou serait-ce l’œuvre d’un rôdeur? La peur et le soupçon s’installent alors dans le quartier, les jeunes femmes de toute condition sociale pouvant être victimes de cet étrangleur.

Il est question de la condition de la femme et de classes sociales à travers la résolution des meurtres mais aussi dans les rapports entre l’inspecteur Pitt et Charlotte Ellison. La famille Ellison est l’archétype de l’aristocratie anglaise, le père travaillant à la City et rabaissant son épouse et ses filles à leur rang inférieur de femme: interdiction de lire la presse, chercher à obtenir un bon mariage, bien se tenir en toutes circonstances, obéir à son père et/ou à son mari… Anne Perry réussit à bien décrire ce milieu aristocratique de l’époque victorienne et son cadre patriarcal, avec ses non-dits, ses apparences, ses secrets et ses hypocrisies comme par exemple lorsque Monsieur Ellison rejette la faute des décès des jeunes femmes sur elles, compte-tenu de leur mauvaise vie supposée et non sur le meurtrier (ce qui est malheureusement encore trop souvent le cas encore à l’heure actuelle en cas de viols, même lors des auditions de la victime/partie civile)…

D’autre part, la question de l’identité du meurtrier amène chaque membre de la famille Ellison à s’interroger sur les agissements des uns et des autres au point de mettre à mal leur amour pour leur conjoint ou parent en les soupçonnant du pire: Charlotte ou sa mère vis-à-vis de son père/mari, sa sœur aînée Sarah vis-à-vis de son mari Dominic… Cette question amène alors à une réflexion plus large de la part de l’autrice sur la façon dont les autres peuvent ou non voir si quelqu’un s’est rendu coupable d’un meurtre ou si la folie meurtrière peut s’identifier facilement ou bien encore si on peut continuer à aimer une personne en la sachant assassin. Connaissant le passé d’Anne Perry, je me suis demandée si cette réflexion concernait l’acte criminel qu’elle avait commis dans sa jeunesse ou celui imaginé dans l’histoire.

Enfin, à la fin de ce premier tome, je comprends pourquoi de nombreux lecteurs de la série « Lizzie et Ben Ross » d’Ann Granger ont trouvé qu’elle ressemblait beaucoup à celle des époux Pitt. Mais ayant déjà commencé à lire le tome 2 d’Anne Perry, Le mystère de Callander Square, je nuancerai le propos, le couple Lizzie et Ben Ross étant plus moderne (se parlant d’égal à égal) et avec une dose d’humour, surtout dans leurs rapports avec leur bonne. D’ailleurs, le caractère de Lizzie Ross ressemblerait plus à la jeune sœur de Charlotte Ellison, Lady Emily.

Un bon moment de lecture avec ce premier tome même si j’avais deviné rapidement l’identité de l’étrangleur! Je vais essayer de poursuivre, petit à petit, cette série terminée et qui comprend pas moins de 32 tomes.

Participation #12 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier

Participation #12 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Lieu: « Cater Street »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #19 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Newer posts »

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑