Étiquette : adolescence (Page 2 of 5)

Au fil des pages avec Miss Peregrine et les enfants particuliers

J’ai lu, en e-book, Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs (éd. Bayard Jeunesse, février 2012, rééd. septembre 2016, 443 pages), le premier tome de 6 romans jeunesse à partir de 12 ans. Jacob « Jake » Portman, âgé de 16 ans, a bien dû mal à se remettre du décès de son grand-père Abe qui lui a toujours parlé de sa vie passée dans un orphelinat dirigé par Miss Peregrine Faucon, pendant la Seconde Guerre Mondiale, sur l’île de Cairnholm, au pays de Galles, afin de fuir avec d’autres enfants juifs la menace nazie. Avec l’autorisation de son psychiatre, il se rend avec son père, ornithologue amateur, sur l’île afin d’en savoir plus sur le passé de son grand-père. Mais l’orphelinat est désormais en ruines, ayant été bombardé par les Allemands dans la nuit du 3 septembre 1940. Et si pourtant les récits fabuleux et fantastiques de son grand-père sur les enfants aux dons surnaturels devant se cacher de « monstres » pouvaient se révéler véridiques?

Il y est ainsi question du sort des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale sous un angle fantastique, de secrets de famille, de relation père/fils, que ce soit celle de Jacob avec son père ou de son père avec son propre père Abe, d’amitié et de courage pour affronter les Estres…

Je n’avais pas fait attention qu’il s’agissait d’un roman jeunesse pour si jeunes lecteurs, le pensant plus pour un lectorat adolescent, ce n’est qu’en cours de lecture que je suis allée vérifier, ce qui fait que les péripéties s’enchaînent de façon un peu trop simples voire simplistes (un jeune sauveur providentiel qui découvre ses pouvoirs surnaturels) et que l’histoire manque d’un peu plus de frissons, surtout face au méchant.

Même si les enfants particuliers ont l’apparence d’adolescents, leur croissance physique ayant été bloquée par la boucle temporelle, ils n’en sont pas moins de l’âge du grand-père décédé de Jacob, leurs réactions m’étant alors apparus peu compatibles avec leur véritable âge et donc leur maturité. Enfermés dans une boucle temporelle pour leur protection, ils sont tiraillés entre leur insouciance et joie de vie juvénile, les menaces qui pèsent sur eux et leur envie de découvrir le monde moderne par exemple.

Même si les facilités scénaristiques m’ont empêché d’apprécier pleinement cette histoire, j’ai toutefois bien apprécié les nombreuses photos en noir et blanc ou sépia qui ponctuent le récit, à l’image de la photo de couverture, qui apportent une touche de fantastique et de mystère surannée et originale dont je comprends qu’elle ait pu plaire à Tim Burton qui l’avait adapté en film en 2016 et qui servent de fil conducteur à l’histoire, Jacob les découvrant dans les affaires de son grand-père et dans l’orphelinat en ruines. Cela apporte une dimension nostalgique et mystérieuse, comme si on plongeait avec le personnage principal dans le passé de son grand-père.

Je ne pense pas continuer à lire la suite de  leurs aventures ou peut-être plus tard, quand mon mini lutin sera en âge de lire cette série.

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Personne humaine: « Enfants »

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec le tome 1 des Carnets de l’Apothicaire

J’ai lu, en octobre 2023, le tome 1 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, janvier 2021, 178 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans avec l’histoire de Mao Mao qui a été formée, dès son plus jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs et qui, à  17 ans, a été enlevée pour devenir servante dans le quartier des femmes du Palais Impérial. Elle tente de passer inaperçue parmi les servantes, dames de compagnie et concubines de l’Empereur. Mais lorsque des princes nouveaux-nés meurent mystérieusement, elle ne peut rester sans agir et est repérée par le mystérieux et androgyne Jinshi qui la fait devenir goûteuse pour l’une des favorites de l’Empereur. Parviendra-t-elle à découvrir quel est le poison en cause et sauver leur vie en trouvant le bon remède?

Malgré le jeune âge de l’héroïne, celle-ci se révèle très mature, quoique parfois un brin candide et très perspicace, fine observatrice et aurait pu être plus âgée, surtout au regard du comportement dérangeant de Jinshi. L’intrigue fait de nombreux sauts dans le temps, au fil des chapitres et des enquêtes menées par Mao Mao. Il y est ainsi question de la condition de la femme quel que soit leur statut (servante, dame de compagnie ou concubine), de l’alphabétisation (Jinshi repérant Mao Mao par le fait qu’elle sache lire), de médecine à base de plantes médicinales…

J’ai également apprécié les illustrations qui nous plongent au cœur des intrigues du palais. Un bon moment de lecture avec ce premier tome qui pose le décor et qui donne envie d’en savoir plus, que ce soit sur les mystères, secrets et jalousies du Palais impérial ou sur le passé de Mao Mao! Tout n’est, en effet, pas résolu à l’issue de ce tome. J’ai d’ailleurs depuis lu, en mars dernier, le tome 2 (éd. Ki-oon, mars 2021, 178 pages) mais n’ai toujours pas pu emprunter les tomes suivants à ma médiathèque (12 étant actuellement parus en français).

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Manga Seinen historique

Participation #10 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Objet: « Carnets »

Au fil des pages avec Nipponia Nippon

Dimanche dernier, pendant le RAT du Mois au Japon 2024, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer?

Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Rien ne semble pouvoir le tirer de cette spirale obsessionnelle, pas même ses parents. Tout cela ne peut que mal finir, le style d’écriture renforçant le mal-être et le passage à l’acte inéluctable. Un roman un brin insolite qui permet de rentrer dans la peau d’un adolescent japonais perturbé et qui se termine sur une fin ouverte et quelque peu pessimiste, son cas ne semblant pas isolé!

Participation #3 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Roman court

Participation #7 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

 

Au fil des pages avec Pierre et Lou

J’avais lu, en juin 2023, Pierre et Lou d’Eric Wantiez et Marie Deschamps (éd. Scutella, décembre 2009, 88 pages), un album illustré à partir de 10/11 ans, classé au rayon « Adolescents » de ma médiathèque. Nous suivons deux jeunes adolescents aux tempéraments bien différents, Pierre, amoureux des oiseaux et aimant être dehors et Lou, timide dessinatrice qui reste dans sa chambre avec son chat, qui, au fil des pages, se découvrent. Et si leurs sentiments naissants étaient partagés?

Il y est ainsi question des premiers émois amoureux contés avec tendresse et un brin d’humour par leurs animaux de compagnie, le chat de Lou et les oiseaux de Pierre, dont les chamailleries font écho au rapprochement incertain et mignon entre les deux adolescents et qui s’amusent à commenter les faits et gestes de ce couple tout mignon.

J’ai bien apprécié tant cette douce et touchante romance que les illustrations bleutées au charme suranné et dans un style épuré mais pour autant non dépourvu de poésie, d’émotions et de sensibilité et qui selon les pages se rapproche des bulles de la bande dessinée. Un très bon moment de lecture!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Prénom: « Lou »

Au fil des pages avec Mauve

Pour cette nouvelle lecture commune avec Hilde dans le cadre du challenge Halloween 2023, j’ai lu Mauve de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, avril 2022, 105 pages), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans et qui est une adaptation du roman éponyme que j’avais lu en 2020.

Avant de parler de la BD, je vais commencer par le roman écrit plusieurs années après Verte et Pome, avec une histoire plus longue, un style d’écriture plus mature et à destination d’un lectorat jeunesse qui a grandi depuis les deux premiers tomes et qui clôt une trilogie qui sous fond de sorcellerie aborde préoccupations que pourraient avoir des lecteurs pré-adolescents ou adolescents dans leurs rapports familiaux et amicaux. Quant à la BD, elle toujours aussi fidèle au roman de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, septembre 2014, 205 pages) mais sans reprendre totalement l’écriture en polyphonie.

Malgré le soutien de Verte, Pome est victime de harcèlement scolaire depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, Mauve. L’entourage des deux jeunes adolescentes ne comprend pas leur changement d’humeur. Serait-ce une crise d’adolescence? Raymond, le grand-père paternel de Verte s’interroge et demande l’aide d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte. Et si derrière cela, il y avait une menace encore plus terrible, digne des plus sombres heures de la chasse aux sorcières, la mère de Pome, Clorinda devenant à son tour victime de la rumeur malveillante du voisinage lancée par le père de Mauve? La sorcellerie permettra-t-elle de rétablir la paix?

Il y est ainsi question de harcèlement scolaire, d’exclusion, de lutte entre le Bien et le Mal, de sorcellerie, d’adolescence, d’amitié, de famille et de solidarité. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la galerie haute en couleurs de personnages imaginées par Marie Desplechin, que ce soit Verte, sa famille, en particulier Anastabotte et Raymond ainsi que ses amis, Pome et Soufi.

J’ai enfin noté des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, de nombreuses discussions se passant devant un bon petit plat préparé par Ray, goûter avec ou sans thé ou autour d’un verre de vin. Encore un bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur ce tome 3: Hilde.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Mauve »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant

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