Catégorie : Mini crapahuteur (Page 37 of 42)

Les bories de Seillans

Ce 28 février 2009, nous partons à Seillans pour faire le circuit des bories. Nous serons certains d’en voir sur ce sentier balisé, même si d’autres sont visibles à travers les champs. Nous étions déjà venus à Seillans mais pour une toute autre raison. En effet, le 18 juin 2005, la commune avait accueilli un festival gratuit de musique. Dans tout ce village perché, il y avait alors foule dans le labyrinthe des ruelles et des nombreuses places et fontaines. Nous nous déplacions au gré des groupes de musique de tout style se produisant cette nuit-là : rock, musique classique, blues, etc. Aujourd’hui, les ruelles sont désertes, à l’exception de quelques chats.

Notre-Dame-de-l’Ormeau

La randonnée débute à 2 kilomètres au Sud-Est de Seillans, au niveau de Notre-Dame-de-l’Ormeau, chapelle romane datant du XIIe siècle. Nous marchons sur le bord de la D19 sur une centaine de mètres puis tournons à droite et plusieurs centaines de mètres plus loin nous commençons à chercher les premières bories.

Nous voyons une borie et y entrons. Dans le Sud-Est de la France, ces bories sont des cabanes en pierre sèches qu’utilisaient les paysans et les bergers pour entreposer du matériel, parfois se protéger des intempéries ou abriter leurs animaux… Elles datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Nous restons un petit moment avant de reprendre notre marche. Nous passons à travers un bois. Plusieurs arbres n’ont pas résisté aux intempéries. Certains sont tombés sur le sentier.

Nous passons un petit cours d’eau, le Riou, avant de poursuivre par un sentier moins ombragé. Nous suivons une ancienne voie ferrée pour revenir à nouveau sur le D19 et rejoindre le village. Il est temps de rentrer. La collection de Max Ernst, l’un des membres du mouvement dadaïste et surréaliste, et de sa femme, Dorothéa Tanning sera pour une prochaine fois.

A la recherche des vautours du Verdon

Trigance

Ce 27 février 2009, nous nous garons sur le parking de Trigance. Il est déjà 11 heures et nous nous dirigeons vers le GR49 en remontant la route principale de la commune puis par un sentier qui monte sur la gauche.

Nous arrivons bientôt sur une plaine qui conduit au hameau d’Entreverges. Nous faisons une pause pique-nique, la neige parsemant de-ci de-là la végétation et les ruines. Nous reprenons des forces sans savoir qu’un peu plus tard, la neige nous attendra aussi sur le sentier.

Nos chaussures de randonnée sont malgré tout suffisantes pour continuer le sentier en direction des gorges du Verdon. Nous passons dans les sous-bois.

Belvédère de Rancoumas

Grand corbeau – belvédère de Rancoumas

Nous arrivons bientôt en haut du canyon du Verdon, au niveau du belvédère de Rancoumas. La neige cède alors le pas aux falaises de calcaire.

La vue est impressionnante : l’immensité des falaises accentue les abîmes dans lesquels coulent les eaux turquoises du Verdon. Dans les gorges, nous apercevons le sentier Martel. Gare au vertige! En face de nous, nous voyons aussi le belvédère de Trescaire.

Grand corbeau

Vautour fauve – Verdon

Vautour fauve – Verdon

Au-dessus de nos têtes, virevoltent des grands corbeaux et des vautours fauves. Les falaises sont aussi prisées par des grimpeurs profitant de cet immense mur d’escalade.

Rougon

Rougon

Puis nous reprenons le sentier par le Col de Breis pour retourner à Trigance et laissons derrière nous la neige et les vautours. Au détour du sentier arboré, nous avons une belle vue sur Rougon, son rocher et son château. D’ailleurs de Rougon, le Point Sublime offre une des plus belles vues sur les Gorges du Verdon.

Trigance

Il est déjà 19 heures et le soleil se couche sur la commune. Il est temps de rentrer chez nous.

Sentier du littoral de la Presqu’île de Giens

Ce 31 janvier 2009, nous nous garons sur un parking de la presqu’île de Giens, près du port de la Madrague pour marcher le long du sentier du littoral. Ce sentier offre de très jolis points de vue entre les falaises et la forêt méditerranéenne.

Nous passons au-dessus de différentes criques, plus jolies les unes que les autres, dont la plage d’Escampo-Barriou. Au loin, nous voyons la baie de Toulon et différentes petites îles. Puis après une partie plus arborée, nous retrouvons le bord des falaises avec les Pointes du Rabat et des Salis.

Goéland leucophée

Grand cormoran

Nous pouvons alors observer, du haut des falaises, des goélands leucophées et un grand cormoran. En contrebas, nous pouvons voir le Pain de sucre et la Pointe des Chevaliers. Nous continuons à marcher jusqu’à rejoindre le parking d’arrivée.

Sur les pas de Galgano Guidotti à Chiusdino

Abbaye de San Galgano

Ce 9 août 2008, nous finissons notre journée en Toscane, dans le Sud-Est de Sienne en visitant la colline de Montesiepi et en remontant le passé sur les pas de Galgano Guidotti. Nous commençons par l’abbaye de San Galgano dont il ne reste que des ruines encore bien imposantes.

Cette abbaye cistercienne prospéra au XIIIème siècle, sous la protection de la République de Sienne jusqu’à la fin du XIVème siècle, même si de plus en plus abîmée, elle ne fut dissoute qu’en 1804. Désormais, le site accueille désormais des concerts l’été, de nombreuses chaises étant installées. Il a aussi servi de décors pour des films.

Chapelle de San Galgano

Puis nous montons jusqu’à la chapelle de San Galgano et en apprenons plus sur Galgano Guidotti. Nous visitons cette chapelle en rotonde datant du XIIème siècle et qui fut construite à l’emplacement même de l’ermitage de Galgano Guidotti. Dans la chapelle, nous pouvons voir l’épée de Saint Galgano et aussi des fresques inachevées d’Ambrogio Lorenzetti datant du XIVème siècle.

Épée de Galgano Guidotti

Un peu d’histoire: Galgano Guidotti qui vécut au XIIème siècle (1141-1181). Il abandonna sa vie de chevalier en 1180 pour terminer sa dernière année de vie en ermite à Chiusdino. Pour ce faire, il aurait voulu briser son épée qui resta enfoncée dans le sol en formant une croix par la garde et la poignée. Il fut canonisé en 1185.

Abbaye de San Galgano

Nous retournons à notre voiture pour profiter du coucher du soleil au-dessus d’un champ de tournesols et de l’abbaye puis retourner à Sienne pour se régaler, une nouvelle fois, d’une délicieuse glace.

Sur les pas de Léonard de Vinci à Fiesole

Ce 7 août 2008, nous nous rendons en fin d’après-midi, en bus, à Fiesole, commune située à un peu moins de 10 kilomètres de Florence. Après une petite pause pour nous rafraîchir, nous déambulons un peu dans les rues de la commune. Puis nous délaissons les lieux remplis de touristes et suivons un chemin balisé « Passeggiata panoramica » qui nous conduit dans un espace boisé. Le chemin goudronné se transforme en sentier dans les sous-bois qui monte petit à petit. Nous sommes alors dans le Parc de Montececeri. Nous arrivons, à peine une demi-heure plus tard, au sommet de la colline où a été érigée une pierre commémorative relatant l’expérience de Léonard de Vinci avec sa machine volante en 1506. Avec une des machines dont on trouve des croquis dans le Codex sur le vol des oiseaux? Autour de nous, il y a également des vestiges archéologiques.

Nous profitons aussi d’une jolie vue panoramique sur la commune. Nous redescendons au crépuscule et dînons, un peu après 21h, dans un des restaurants traditionnels de Fiesole, au menu un délicieux plat de pâtes.

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