Étiquette : seconde chance (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec le tome 3 de Brume

Pour une lecture commune avec Hilde, nous avons relu le tome 3 de Brume, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2024, 72 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans. Toujours accompagnée de son meilleur ami Hugo et du petit cochon Hubert, Brume est bien décidée à poursuivre son enquête sur ses origines et sur la sorcière Naïa. Grâce à un indice donné par la mère du garçon, le trio part à nouveau à l’aventure en suivant un ruisseau devant les conduire à une étrange source. Réussiront-ils à percer le secret de la disparition de Naïa? Pourront-ils se fier à toutes les créatures croisées en chemin, comme des petites fées ou un yéti?

Ce tome est toujours aussi plein de pep’s et d’humour que les deux tomes précédents. Bien que les deux enfants ne se doutent de rien, le petit cochon Hubert, notre narrateur, est encore là pour veiller sur eux, avec cette fois une potion de mémoire dont il espère pouvoir rassembler les ingrédients en chemin. Il y est ainsi toujours question d’aventure, d’amitié, de quête des origines, de seconde chance, de courage, de quête initiatique… Une belle conclusion à ce premier arc narratif avec ce tome à la hauteur de nos attentes et à la jolie morale de fin!

Sans oublier quelques passages gourmands (jus de carotte aux blettes de la mère de Hugo ou soupe préparée par le yéti). Il est désormais temps de se plonger dans le tome 4, La Nouvelle sorcière (éd. octobre 2025, 72 pages). Y verrons-nous également un petit personnage très secondaire et commun aux 3 tomes tout mignon (si si, il y est aussi ici dans le tome 3 et ce n’est pas la petite grenouille)?

Pour d’autres avis sur ce tome 3: Hilde tout aussi enthousiaste.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore breton

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Le Pumpkin Spice Café

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Dream Harbor, Le Pumpkin Spice Café de Laurie Gilmore (éd. HaperCollins, novembre 2024, 352 pages), une romance contemporaine New Adult se déroulant dans une petite ville américaine, lors de la Fête de l’automne. En reprenant le café de sa tante Dot, Jeanie, âgée de 28 ans est bien décidée à commencer une nouvelle vie, bien loin de ce qu’elle a pu vivre ses dernières années à Boston dans un travail stressant et qui l’a enfermée dans une routine solitaire, loin de sa famille et sans amis. Mais sa rencontre avec Logan, un bel agriculteur grincheux, va-t-il mettre à mal son projet? 

Certes, on retrouve ce côté cosy automnal annoncé et de petite ville à la Gilmore Girls (le pseudonyme de l’autrice y faisant un clin d’oeil) qui m’a plu, mais pour le reste, j’ai trouvé l’histoire bien trop convenue et sans grand intérêt, même dans la romance qui accumule les clichés. Je m’attendais à un cosy mystery mais la petite enquête autour du café qui serait hanté ne l’est pas vraiment même si l’identité du fantôme était rigolote, à défaut de rendre crédible le sort réservé à l’auteur des dégradations. Quant à la romance avec le trope « Grumpy/sunshine » doublé d’une opposition « citadine/campagnard », elle ne m’a guère convaincu tant le slow burn m’a semblé long et redondant, au vu des âges de Jeanie et Logan, basé encore une fois sur une absence de communication même si les doutes du jeune homme peuvent se comprendre, ce dernier ayant peur de revivre une nouvelle déception amoureuse au vu et au su de toute la petite ville, les commérages allant bon train. J’ai été déçue par ce roman dont le meilleur reste finalement son illustration de couverture. Les autres couples des tomes suivants apparaissent dès ce premier tome et sont les amis proches de Logan. Mais je ne pense pas lire les tomes suivants tant j’ai trouvé ce premier tome insipide mais pour un lectorat averti (l’autrice enchaînant vers la fin les scènes spicy). 

Pour d’autres avis bien plus enthousiastes que le mien: Carole et Marinette (en audio) ainsi que celui de Bianca.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Romance cosy automnale

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Cueilleuse de thé

Pendant le dernier RAT indien, début août 2025, j’ai lu, en e-book, Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit (éd. Charleston, mars 2021, 321 pages), un roman contemporain que j’avais repéré chez IsabelleShemlaheila est une jeune femme indienne âgée de 20 ans dont la mère vient de décéder et qui réussit à quitter le Sri Lanka, près de 10 ans après son arrivée ainsi que la plantation de thé de Ceylan où elle travaillait pour rejoindre sa terre natale, l’Inde pour un nouveau départ, d’abord auprès de sa tante Jarulpa, dans le village de Ramyallu puis en gagnant, par bateau, l’Angleterre.

A Londres, elle obtient une carte de séjour, en travaillant comme serveuse dans un restaurant-bar indien puis comme aide à domicile pour s’occuper d’une dame âgée, Twinny tout en suivant des cours en auditeur libre à l’université, loin des difficiles conditions de travail au sein de la plantation au Sri Lanka et du répugnant kangani, Datu-Guemi, contrairement à l’épouse de ce dernier, Pokonaruya qui subit quotidiennement sa violence et celle de sa belle-mère et les autres cueilleuses comme Mohanty, une jeune fille de 12 ans qui rêve d’être docteur et sa mère. Mais sa nouvelle terre d’accueil sera-t-elle à la hauteur de ses espoirs et de ses rêves?

Même si le bandeau indique « Prix du Livre Romantique » reçu en 2017, la romance est très accessoire. Il s’agit avant tout du parcours de Shemlaheila qui souhaite apprendre l’anglais et la comptabilité, ayant l’espoir de devenir vendeuse dans les bureaux de la plantation. Et si son avenir était tout autre? Elle se révèle être une belle jeune femme naïve mais courageuse et déterminée qui veut dépasser sa condition et être libre. Il y a également deux autres personnages féminins à la trajectoire de vie émouvante et révoltante, au Sri Lanka: Pokonaruya victime d’un mariage arrangé et Mohanty, une jeune fille indienne qui entend bien suivre la voie tracée par Shemlaheila. 

Mais il n’est pas si simple de s’affranchir de sa condition sociale, tant au Sri Lanka et en Inde (doublée de la condition d’être une femme) qu’en Angleterre, Shemlaheila étant très vite exploitée du fait de son statut d’immigrée. Il y est ainsi question de quête initiatique, de condition de la femme, que ce soit au Sri Lanka, en Inde et en Angleterre, du statut des immigrés avec la main-d’œuvre indienne, que ce soit au Sri Lanka ou en Angleterre, d’émancipation féminine… Il y a également une critique du tourisme de masse, les cars de touristes s’arrêtant dans les champs pour photographier les cueilleuses de thé, sans se soucier de leur sort au quotidien. Un bon moment de lecture dramatique dans l’ensemble, malgré quand même beaucoup (trop) de facilités scénaristiques! 

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle

Participation #8 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Inde et Sri Lanka

Participation #6 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Métier: « Cueilleuse de thé »

 

 

Au fil des pages avec Ce que révèlent les roses

En décembre dernier, j’ai lu, en e-book, Ce que révèlent les roses de Romane Clessie (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages), une réécriture du conte de La Belle et la Bête avec la romance slow burn se déroulant en Bretagne, entre le duc Évan de Kastel, un jeune homme maudit en 1825 et Éléanor, une jeune femme éprise de liberté et d’indépendance qui se retrouve piégée au sein du domaine oublié de Talmadenn, après avoir fui le jour de son mariage arrangé, en 1910, son futur époux, le riche et cruel comte Gwendal de Donval. Et si l’audace et la compassion de la jeune femme réussissaient à briser la malédiction de la sorcière Morgane dont le fantôme vengeur hante les lieux?

Au fil des jours, Éléanor tente de percer les nombreux mystères et secrets de cet étrange lieu figé dans le temps dont personne ne peut s’échapper. Peut-elle se fier à ce que lui révèlent les roses du jardin? Malgré leurs dérangeantes vérités, peut-elle faire confiance au duc? Celui parviendra-t-il à se pardonner un jour son passé qui lui est rappelé, tous les jours, par les stigmates et cicatrices béantes sur son visage qui l’enlaidit et le rend effrayant? Car est-il toujours le même jeune homme qui doit expier à jamais ses erreurs et méfaits de jeunesse lorsqu’il a trahi Morgane? De par sa force de caractère et sa curiosité malgré la peur et les interdits d’Évan, la jeune femme trouve petit à petit sa place et apporte le souffle émancipateur permettant à un homme brisé et résigné de se pardonner. 

Il y est ainsi question de rédemption, d’amour sous fond de voyage dans le temps, d’apparences trompeuses, de seconde chance, de la condition de la femme, d’émancipation féminine… J’apprécie toujours autant le style d’écriture de cette autrice ainsi que l’univers imaginé dans cette réécriture moderne et sombre avec en particulier les domestiques du domaine, comme Mim et Oli, transformés en petits êtres végétaux, victimes eux-aussi de la malédiction et qui sont touchants. Un bon voire très bon moment de lecture! 

Participation #11 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte revisité

Participation #9 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Conte revisité

Au fil des pages avec Hollywoodland

J’ai lu, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune comédienne de théâtre new-yorkais aspirant à jouer au cinéma, avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire, Hollywoodland, dans la nuit du 16 septembre 1932, pendant la Grande Dépression. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir devant elle un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggie et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, ancien fermier d’Oklahoma qui survit dans l’un des bidonvilles qui s’est formé derrière la RKO, un des grands studios de l’âge d’or d’Hollywood.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture même si dès le premier chapitre, l’histoire ne peut pas bien se terminer. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme broyée, comme tant d’autres, par un monde de l’industrie cinématographique impitoyable et misogyne pour toutes celles et ceux qui pensent y voir se concrétiser leur rêve californien, le profit passant avant l’humain, d’autant plus que les studios et les plateaux de tournage commencent à être secoués par les prémisses du code de censure du Sénateur Hays. Entre rivalités, superficialité, pressions et désillusions, peu réussiront à percer. Mais à quel prix? Certains sont prêts à tout donner, comme Wanda, une des starlettes qui prend en grippe Peg. Il est bien difficile également de garder à distance et de prouver son talent ou de protéger sa vie face à des producteurs ou réalisateurs qui abusent de leur pouvoir, faisant fi du consentement et qui en demandent toujours plus, que ce soit sur les plateaux de tournage ou dans l’intimité. 

Malgré son jeune âge, Peg est une jeune femme qui a déjà bien vécu: orpheline très tôt ayant été adopté, avec ses deux jeunes frères, par son oncle et sa tante puis divorcée à 19 ans de Robert Keith, un acteur-scénariste violent, elle se veut combattive et résiliente. Ses deux nouvelles amitiés semblent l’aider à affronter la dure réalité des castings au cours desquelles elle n’est qu’une parmi les autres femmes au physique parfait avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa frêle silhouette. De même, elle retrouve la même honnêteté et combativité auprès de Joe qui a lui-même un dur vécu derrière lui et qui est venu tenter sa chance à Hollywood après avoir perdu sa ferme pendant le Dust Bowl. Mais cela sera-t-il suffisant? Maggie, Joyce et Joe réussiront-ils également à s’en sortir?

En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… J’ai une nouvelle fois bien apprécié ce roman comme les deux autres qui font partie du triptyque américain de l’autrice, même si Les mauvaises épouses et La double vie de Dinna Miller se passent dans les années 60 pour le premier et les années 50 pour le deuxième. Un très bon moment de lecture!

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