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Throwback Thursday Livresque: Un personnage qui a un secret

TTL n°303 chez Carole #Un personnage qui a un secret

Ce jeudi 20 février 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Un personnage qui a un secret ».

Mon mini lutin appréciant ce rendez-vous, il m’a aidé à choisir un livre cette semaine et nous avons donc choisi un album jeunesse: Le secret du Capitaine de Jean Leroy et de Stéphane Poulin (éd. L’école des loisirs, coll. Kilimax, 2022, rééd. février 2024), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Après un incendie à bord de l’Intrépide, la jeune mousse orpheline, Valia va découvrir le secret du capitaine, le corsaire Basile le Brave qu’elle considère comme un père.

J’ai également choisi pour illustrer ce thème:

  • Rouge de Pascaline Nolot (éd. Gulf Stream Éditeur, coll. Électrogène, mai 2020, 320 pages), un roman à partir de 15 ans selon l’éditeur mais je dirai plutôt plus au vu de la réécriture très sombre du Petit Chaperon rouge et des thèmes abordés.
  • Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 1926, rééd. 2011, 315 pages), un roman policier dans lequel Hercule Poirot, accompagné du Dr. James Sheppard, enquête sur le meurtre de Roger Ackroyd.
  • Rebecca de Daphné du Maurier (éd. Albin Michel, 1938, rééd. 2015, 438 pages), un roman policier dans lequel la narratrice après son mariage avec Maxim de Winter, un riche veuf depuis un an de Feue Rebecca de Winter, s’installe dans son manoir Manderley, en Angleterre.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Malédiction ».

Au fil des pages avec Pour que brûle l’espoir

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux.

Dans les loges du troisième étage, Sally Henry Campbell, veuve depuis peu, tente de se sauver avec son beau-frère et sa femme. Dans la galerie des gens de couleur, Cecily Patterson, esclave de 19 ans y voit un répit à sa cruelle condition et même l’occasion d’échapper à ses propriétaires, en particulier leur fils, Price.  Dans les coulisses dont le feu est parti, Jack Gibson, jeune machiniste orphelin de 14 ans, tente d’être le plus juste possible et a dû mal à accepter la stratégie de la compagnie de théâtre qui est de rejeter la faute de l’incendie sur une émeute d’esclaves. Quant à Gilbert Hunt, un esclave forgeron, il vient en aide aux spectateurs piégés dans les flammes, en sauvant une douzaine de femmes avec l’aide d’un médecin, ce qui provoquera l’ire de son propriétaire. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  

Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés qui passent d’un des 4 personnages à l’autre en maintenant la tension et le suspense à son comble sur leur sort. L’espoir est-il permis? Sally surmontera-t-elle son deuil? Cecily découvrira-t-elle la liberté? Gibson fera-t-il le bon choix professionnel? Gilbert arrivera-t-il à s’affranchir avec sa femme?  Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes… 

Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et dont elle s’est inspirée!

Pour d’autres avis sur ce roman: Bianca.

Participation #1 AAHM Challenge 2025 d’Enna

Participation #3 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Throwback Thursday Livresque: Couverture beige

TTL n°301 chez Carole #Couverture (principalement) beige

Ce jeudi 6 février 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Couverture (principalement) beige ».

Pour illustrer ce thème, j’ai choisi 4 livres:

  • (Album jeunesse) Deux pour moi, Un pour toi de Jörg Mühle (éd. L’école des loisirs, coll. Minimax, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans et très rigolo avec l’histoire d’un ours et d’une belette qui ont bien du mal à partager trois champignons.
  • (Roman illustré) Peter Pan dans les jardins de Kensington de  James Matthew Barrie et illustré par Arthur Rackham (éd. Bibliothèque nationale de France, rééd. décembre 2021, 128 pages), avec les prémisses de Peter Pan.
  • (Roman adulte) Beloved de Toni Morrison (éd. 10/18, 1986, rééd. 2009), un roman ayant reçu le Prix Pulitzer Fiction en 1988 avec l’histoire de Sethe, hantée par son passé d’esclave au sein de la plantation du Bon-Abri, dans le Kentucky et par le fantôme de sa fille aînée Beloved décédée et qui tente de se reconstruire en femme libre avec sa fille cadette Denver en 1873 à Cincinnati, dans l’Ohio, quelques années après la Guerre de Sécession.
  • (Roman adulte) Mississippi d’Hillary Jordan (éd. 10/18, juin 2011, 365 pages), un roman choral qui se déroule dans l’après-guerre, dans les années 40, dans une Mississippi ségrégationniste, autour de deux familles, l’une blanche, Henry McCallan, le frère aîné ayant acheté une ferme pour cultiver du coton, y vivant avec sa femme, Laura, leurs deux petites filles, son père Pappy et son frère cadet, Jamie, aviateur pendant la Seconde Guerre Mondiale et l’autre noire, des métayers sur sa ferme, Florence et Hap Jackson ainsi que leur fils aîné, Ronsel.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Un roman avec une déclaration d’amour marquante ».

Au fil des pages avec Vocation fatale

Avant de commencer à lire le tome suivant et quelques jours après les 50 ans de la Loi Veil du 17 janvier 1975 relative à l’IVG, j’ai eu envie de chroniquer le tome 4 de Monk que j’ai lu il y a déjà plusieurs mois, Vocation fatale d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, janvier 2000, 509 pages), un roman policier se déroulant à Londres, à la fin des années 1850, quelques mois après le tome précédent.

Monk vient de terminer une affaire bien délicate d’une cliente adressée par Lady Callandra, Mrs Julia Penrose dont la sœur cadette, Marianne Gillepsi a occulté le traumatisme de son viol dont elle a été victime dans le pavillon du jardin de leur demeure. Très vite, l’inévitable conclusion s’impose à Monk. Mais que faire compte-tenu de son impact sur la vie de ces deux femmes qui dépendent du mari de l’aînée?

Là en est son enquête que le détective privé classe à regret lorsque le corps d’une ancienne infirmière de Crimée, Prudence Barrymore est retrouvée au sein du Royal Free Hospital. Qui a bien pu l’étrangler? Lady Callandra qui est une des administratives bénévoles de l’hôpital et qui n’a pas confiance dans l’inspecteur en charge de l’enquête, engage, en effet, Monk. Ce dernier peut rapidement s’appuyer sur Esther Latterly qui va remplacer l’infirmière décédée et ainsi pouvoir enquêter en toute discrétion, au cœur même de l’hôpital. Le groupe s’entraide alors, rejoint un peu plus tard par l’avocat Oliver Rathbone, Esther lui demandant conseil. Et si l’affaire Gillepsi étant liée à la nouvelle?

J’ai, une nouvelle fois, apprécié cette enquête malgré les thèmes lourds abordés et retrouvé le quatuor, en particulier la relation qui se noue entre Monk et Esther, tout en tension et respect réciproque, sous l’œil non dupe de Lady Callandra qui elle-même est sous le charme d’un des médecins mariés de l’hôpital, d’origine étrangère (de Bohême) qui en fait un coupable tout désigné et qu’elle entend innocenter, le Dr. Kristian Beck.

Il y est ainsi encore une fois question de la condition de la femme à l’époque victorienne, que ce soit dans la sphère privée, celle-ci étant dépendante du bon vouloir de son époux et piégée, parfois (ce qui est déjà trop) dans des violences intrafamiliales ou des grossesses non désirées, n’étant pas libre de leur choix, même sur leur propre corps, ou dans la sphère professionnelle, l’accès au métier de médecin étant encore prohibé pour les femmes, ce qui m’a fait penser à la vie du Dr. James Barry, une femme s’étant fait passer toute sa vie pour un homme afin d’exercer le métier de médecin chirurgien dans l’armée britannique au XIXe siècle.

Il y est également question du métier d’infirmière, de la modernisation de la médecine en particulier en chirurgie, avec l’arrivée de nouveaux traitements spécifiques en matière d’anesthésie par exemple et nouvelles pratiques sanitaires qui prennent leur temps pour être généralisés et qui font face à la réticence de certains praticiens, comme ici l’infirmière en chef qui ne voit pas d’un bon œil les nouvelles règles en matière d’hygiène ou le médecin chef Sir Herbert Stanhope, chirurgien réputé mais misogyne ou à la volonté d’autres de se rendre plus humains et modernes comme le Dr. Kristian Beck ou l’infirmière Florence Nightingale… Encore un très bon moment de lecture avec une enquête bien menée et un quatuor toujours aussi perspicace!

Pour d’autres avis sur ce tome 4: Syl.

Participation #1 Challenge British Mysteries 2025 de Lou et Hilde #Roman policier historique

Participation #2 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni

Throwback Thursday Livresque: Personnage divorcé

TTL n°298 chez Carole #Personnage divorcé

Ce jeudi 16 janvier 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Personnage divorcé ».

Je n ‘ai pas eu à aller chercher très loin pour illustrer le thème de cette semaine. Deux de mes dernières lectures avaient des personnes divorcées inspirées de la vie d’autrices célèbres, à l’époque de l’âge d’or du cinéma hollywoodien:

  • Eva Gardner dans Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles (éd. Dargaud, octobre 2024, 112 pages), un roman graphique qui s’inspire de la visite mouvementée et éprouvante de l’actrice à Rio de Janeiro, pour la tournée de son dernier film, La comtesse aux pieds nus, en 1954.
  • Marilyn Monroe dans Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman sur plusieurs décennies, par flashbacks de la vie de l’héroïne principale, Pauline Bazelet, mère célibataire de 20 ans et femme de chambre de la suite occupée par l’actrice en plein tournage du du film Les Désaxés, pendant l’été 1960 et dont la rencontre va chambouler sa vie en lui permettant de s’émanciper et d’accomplir son rêve de devenir vétérinaire.

J’ai aussi pensé à un autre personnage partie à Reno, au Nevada pour divorcer de son époux texan, Claire Daniels, la mère actrice de Lady Georgiana,  dans le tome 8 de Son espionne royale, Son espionne royale et la reine des cœurs de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, novembre 2021, 396 pages), un cosy mystery se déroulant en 1934, même si j’ai trouvé que des 9 tomes lus, c’était celui que j’ai le moins apprécié. 

Et un dernier roman avec cette fois un personnage masculin divorcé: Alex Hunter dans le dernier tome de la trilogie Puffin Island, Noël au refuge des amoureux de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, octobre 2023, 369 pages), une romance contemporaine de Noël.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Titre de 4 mots ».

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