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Point lecture hebdomadaire 2023 #37

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 11 au 17 septembre 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Les Quiquoi et l’étrange sorcière tombée du ciel de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (T2)

Nous avons lu et relu le tome 2 des Quiquoi, Les Quiquoi et l’étrange sorcière tombée du ciel de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2017), une BD jeunesse à partir de 6 ans, au format à l’italienne et proche d’un album illustré. Nous retrouvons avec plaisir la bande d’amis qui vient en aide à une sorcière tombée du ciel, ce qui n’est pas sans danger. La jeune sorcière maîtrise mal ses sortilèges et transforme Mixo en courgette. Encore un bon moment de lecture en compagnie de cette bande d’amis toujours aussi loufoque! J’en reparlerai bientôt pour le challenge Halloween.

  • (BD jeunesse/Roman graphique) La longue marche des dindes de Léonie Bischoff, d’après Kathleen Karr

J’ai lu La longue marche des dindes de Léonie Bischoff, d’après Kathleen Karr (éd. Rue des Sèvres, septembre 2022, 144 pages), un roman graphique jeunesse à partir de 9/10 ans, joliment illustré et adoptant en BD le roman éponyme de Kathleen Karr paru pour la première fois aux États-Unis en 1998. Dans le Missouri, à l’été 1860, après avoir été diplômé d’office par Miss Rogers, sa bienveillante maîtresse d’école, Simon Green, un jeune orphelin de 15 ans décide d’écouter son conseil et de déployer ses ailes en acheminant jusqu’à Denver, dans le Colorado, à pieds et avec l’aide de Mr. Peece,  1.000 dindons. Un long périple de plus de mille kilomètres l’attend, fait d’espoir en un avenir meilleur, de rencontres inattendues et de dangers.

Il y est ainsi question de quête initiatique, de confiance en soi, d’esclavagisme, de la condition de la femme, du génocide des Amérindiens (ici les Potawatomis au Kansas), l’analphabétisme, la pauvreté, l’amitié, l’entraide, les dures conditions de vie des fermiers, d’ouverture aux autres, de deuil, d’abandon… Un très bon moment de lecture jeunesse avec ce long périple plein de bons sentiments, optimiste et bienveillant, même si des thèmes douloureux sont abordés, atténués par les dessins de Léonie Bischoff et en compagnie d’un groupe hétéroclite soudé, solidaire, humaniste et attachant au cœur de l’Ouest américain!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les Cousins Garland, Le Stratagème de Primrose d’Emily Larkin (T1)

J’ai lu Les Cousins Garland, Le Stratagème de Primrose d’Emily Larkin (éd. J’ai lu, coll. Aventures & Passions, septembre 2023, 384 pages), une romance historique avec un soupçon de fantastique, la jeune femme ayant le don de téléportation. Désormais duc à 29 ans, Oliver Dasenby est revenu depuis peu à Londres, après avoir été capitaine de cavalarie aux Indes. Il retrouve sa famille, son oncle Reginald et son cousin Ninian ainsi que son ami d’enfance, Rhodes Garland, veuf depuis un an et sa sœur, Primrose, âgée de 27 ans avec qui les chamailleries ont continué. Mais son nouveau titre attise les convoitises, que ce soit des jeunes filles prêtes à se marier à tout prix ou d’une mystérieuse personne attentant à sa vie. En s’associant avec Primrose, Oliver parviendra-t-il à démasquer le coupable lors d’une partie de campagne organisé par les époux Cheevers?

Outre la romance « friends to lovers » pleine de piques verbales (et allitérations) entre Primrose et Oliver, l’intrigue se fait autour de deux enquêtes, l’une touchant les prétendantes d’Oliver et celle s’en prenant à sa personne. Une lecture plaisante mais convenue, la touche fantastique (de style gaslamp fantasy) n’apportant finalement peu de choses à l’intrigue! Deux autres tomes n’ont pas encore été traduits en français et concernent les deux sœurs cadettes de Primrose.

  • (Roman historique) Les mauvaises épouses de Zoé Brisby

Repéré quelques mois après sa parution, j’ai lu Les mauvaises épouses de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, mars 2023, 336 pages), un roman historique se déroulant entre 1952 et 1953, en pleine Guerre Froide et maccarthysme, sur la base militaire fictive d’Artemisia Lane, dans le désert du Nevada, à quelques kilomètres du site des essais nucléaires et de la toute nouvelle petite ville de Las Vegas. Nous y suivons, Summer Porter qui la dévouée et introvertie épouse d’Edward, le chef du Département scientifique de la base NST et qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée d’une nouvelle voisine, Charlie. Cette soif de liberté leur sera-t-elle salvatrice?

Le duo Summer et Charlie m’a d’ailleurs fait penser à Thelma et Louise, film réalisé par Ridley Scott en 1991 avec dans les rôles-titre Geena Davies (Thelma) et Susan Sarandon (Louise). Il y est ainsi question de la condition de la femme américaine dans les années 50, d’inégalités Homme/Femme, d’émancipation féminine, de soif de liberté, de mariage, de maternité, d’homosexualité, de sororité, d’adultère, de violences conjugales, du poids des apparences et du statut social… Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman historique dramatique, à l’écriture fluide, aux courts chapitres rythmés et qui se termine sur une fin ouverte abrupte!

  • (Romance historique) La société secrète, À la poursuite d’un fantôme d’Anna Bradley (T2)

J’ai lu le tome 2 de La société secrète, À la poursuite d’un fantôme d’Anna Bradley (éd. J’ai lu – pour elle, coll. Aventures & Passions, décembre 2022, 374 pages), une romance historique se concentrant sur la deuxième femme qui s’est retrouvée, fillette, sous la protection de Lady Clifford, Cecilia Gilchrist. Celle-ci se voit confier la mission d’enquêter sur le marquis de Darlington en se faisant engager comme femme de chambre. A-t-il réellement assassiné son épouse? Et qui peut bien être derrière la Dame blanche qui hante le domaine du marquis? J’ai apprécié cette romance qui reprend les codes du roman gothique. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce tome 2, mon préféré pour le moment de cette série livresque! J’en reparlerai bientôt pour le challenge Halloween.

  • (Romance historique) La société secrète, Un si lourd secret d’Anna Bradley (T3)

Puis j’ai continué avec le tome 3 de La société secrète, Un si lourd secret d’Anna Bradley (éd. J’ai lu – pour elle, coll. Aventures & Passions, janvier 2023, 371 pages), une romance historique se concentrant sur la troisième femme, Georgiana Harley qui est amenée à enquêter, sur la demande de la duchesse Jane, le sœur cadette de Benedict, sur la disparition 6 ans auparavant d’une jeune femme. Le comte, débauché notoire de 32 ans, vient bien malgré elle se mêler de son enquête afin de protéger sa sœur Jane, victime d’une rumeur d’infidélité et son neveu. Derrière la romance, il y est question de la condition de la femme mariée sous l’ère victorienne et de violences intrafamiliales. Un bon moment de lecture!

Il me restera à lire le tome 4 sur 5, Les disparues de King’s Place (éd. J’ai lu – pour elle, coll. Aventures & Passions, juillet 2023, 371 pages) avec la dernière des 4 amies, Emma, le 5e et dernier tome consacré à Daniel, l’homme de confiance de Lady Clifford n’étant pas encore paru en français.

Ma lecture en cours:

(Romance d’urban fantasy) Faerendell, Le prince maudit de Jocabel C. Caballero (T1)

J’ai commencé à lire, en e-book, jusqu’au chapitre 7 (57 pages lues) le tome 1 de Faerendell, Le prince maudit de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, septembre 2023, 472 pages), une romance paranormale/d’urban fantasy chez les Faës.  À la mort de son père, le prince héritier de la Cour des Lumières, Valérian Brywraek retrouve à Chicago, Meredith, la seule héritière de la Reine des Sombres, Nessa Olafir qui l’avait maudit 23 ans auparavant, lorsqu’il avait 16 ans, trois fois en l’obligeant à aimer et protéger son héritière. La jeune femme de 28 ans est bouleversée lorsqu’elle comprend que celle qu’elle croyait être sa mère n’était que sa nourrice qui lui a caché sa véritable identité. Certes, elle savait qu’elle était mi-fae mi-humaine mais pas qu’elle était la princesse héritière de la Cour des Sombres, fiancée, par sa vraie mère, à Valérian et que de ce mariage arrangé tendant à unifier les deux cours en une seule Grande Cour dépendait le destin du royaume de Faerendell.

L’autrice étend une nouvelle fois son univers d’Alpha Priors et Dragon Soul puisque nous retrouvons ici Meredith, la barman que nous avions découvert dans le tome 2 d’Alpha Priors, La sorcière bannie, aux côtés de Nolween Dunne, une sorcière purificatrice et de Keith, le métamorphe léopard et agent du Bureau des Affaires Surnaturelles de Chicago. Pour le moment, je passe un bon moment de lecture avec l’arrivée à Faerendell de Meredith qui doit à tout prix retrouver le traité passé il y a 23 ans par sa mère et l’ancien roi afin de retrouver sa liberté tout en se protégeant des intrigues et complots des courtisans au vu de sa nature bien trop humaine. Peut-elle se fier à Dina, sa dame de compagnie, une pixie de la Cour des Lumières ou à Carther, chef de sa garde royale, appartenant à la Cour des Sombres et ami très proche de Valérian?

Au fil des pages avec Les mauvaises épouses

Repéré quelques mois après sa parution, j’ai lu Les mauvaises épouses de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, mars 2023, 336 pages), un roman historique se déroulant entre 1952 et 1953, en pleine Guerre Froide et maccarthysme, sur la base militaire fictive d’Artemisia Lane, dans le désert du Nevada, à quelques kilomètres du site des essais nucléaires et de la toute nouvelle petite ville de Las Vegas qui attire de plus en plus de journalistes et de touristes qui viennent assister en famille et sans protection si ce n’est des lunettes de soleil, au lancement de bombes atomiques comme s’il s’agissait de feux d’artifices et sans avoir conscience des conséquences des retombées radioactives.

A Artemisia Lane, Summer Porter est la dévouée et introvertie épouse d’Edward, le chef du Département scientifique de la base NST – Nevada Test Site – qui voue sa vie au projet de la nouvelle bombe atomique en parfait Américain face à la menace communiste. Summer, elle, est plus réservée sur ce spectacle fait aux essais atomiques qui la rendent malade (nez qui saigne, fausses couches à répétition…). Mais malgré ses doutes qui se sont renforcées depuis qu’elle a visité la ville-témoin (mannequins trop semblables aux humains qui fondent à chaque exposition nucléaire ou tests sur les animaux et les militaires pour étudier les retombées radioactives) et au discours rassurant de son époux, grand défenseur de la bombe atomique qui ne voit aucun risque à vivre si près du lieu de lancement (20km), elle n’en dit rien et accepte de jouer le jeu de la parfaite épouse, que ce soit en organisant ou en participant aux événements mondains liés aux essais ou en intégrant les clubs de lecture ou de marche des autres épouses, pendant que les maris partent travailler.

Un jour, une nouvelle voisine, Charlie, s’installe avec son mari violent et chef de la sécurité à la base, Harry. Les deux femmes se rapprochent, malgré leur caractère opposé, Charlie semblant rebelle, forte et glamour avec ses hauts escarpins rouges et son sourire arrogant, provoquant immédiatement la jalousie et hostilité des autres épouses, en particulier de Lucy qui la prend en grippe en la traitant de vulgaire et d’impolie et qui tente de découvrir ses secrets. Ensemble, elles commencent à rêver à une meilleure vie dans un ranch mexicain, loin de leur mari et des essais nucléaires. Cette soif de liberté leur sera-t-elle salvatrice?

Le duo Summer et Charlie m’a d’ailleurs fait penser à Thelma et Louise, film américain réalisé par Ridley Scott et sorti en 1991 avec dans les rôles-titre Geena Davies (Thelma) et Susan Sarandon (Louise). À l’instar de Thelma, Summer est considérée comme une femme-enfant par son mari qui la rabaisse et l’infantilise sans cesse quand il ne l’ignore tout simplement pas, sa femme n’étant qu’un faire-valoir pour son avancée sociale et professionnelle en tenant son foyer sans faire d’histoire et en organisant, comme les autres femmes de la base militaire, des atomic parties lors des lancements de bombe atomique. Puis, au contact de Charlie, la jeune femme timorée s’émancipe, à tout le moins tente-t-elle de le faire, de son mari (en s’achetant par exemple un jean sans son accord ou en se rendant dans un casino de Las Vegas, en prenant conscience de sa vie terne et ordonnée…) et de la perfidie des autres épouses, en particulier de Lucy, la femme du bras droit de son mari, Mike.

Il y est ainsi question de la condition de la femme américaine dans les années 50, d’inégalités Homme/Femme, d’émancipation féminine, de soif de liberté, de mariage, de maternité, d’homosexualité, de sororité, d’adultère, de violences conjugales, du poids des apparences et du statut social… Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman historique dramatique, à l’écriture fluide, aux courts chapitres rythmés et qui se termine sur une fin ouverte abrupte! 

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine « atomique »

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec les « thés trop chauds/fumants » et les « biscuits trop cuits » de Mrs. Burns (et sa belle amitié avec Summer et Penny), les barbecues « atomiques » et soirées cocktails où les épouses rivalisent entre elles pour être la meilleure hôte possible et proposer les meilleurs mets à la mode « atomique » (roulés à la saucisse, cupcakes, petits fours, coktails…) afin que leur mari puisse être bien vu de leur hiérarchie en retour.

Point lecture hebdomadaire 2023 #36

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 4 au 10 septembre 2023:

Des lectures jeunesse:

Cette semaine, mon mini sorcier a encore voulu relire, pour les histoires du soir, des Ana Ana, le tome 2 des Chiens Pirates ainsi que Les Quiquoi et l’étrange attaque du coup de soleil géant. Mais nous avons aussi « pioché » dans nos derniers achats livresques.

(Albums jeunesse) Les Chatvaliers, À la recherche du Grrrall! et Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! de Charles Falque-Pierrotin et Oriana Berthomieu (T1&2)

Nous avons lu les deux tomes des Chatvaliers de Charles Falque-Pierrotin et Oriana Berthomieu: À la recherche du Grrrall! (éd. Gründ, 2022, 40 pages) et Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! (éd. Gründ, 2023, 40 pages), des albums jeunesse à partir de 4 ans selon l’éditeur. Outre les références au Roi Arthur, Excalibur et les chevaliers de la Table Ronde, il y a de nombreux jeux de mots, des références à la pop culture, à l’Art ou bien encore à la mythologie grecque… Les illustrations colorées sont pleines de pep’s et les personnages très expressifs, participant au rythme des histoires. Une bien chouette manière de revisiter les légendes arthuriennes avec des chats comme personnages principaux!

Des lectures adulte:

  • (Global manga/Roman graphique) Sans forme et Sans honte, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM  (T2&3)

J’ai lu les deux autres tomes adaptant en mangas les 2e et 3e romans éponymes du Protectorat de l’ombrelle. J’ai ainsi lu le tome 2, Sans forme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM (éd. 2014, Pika, coll. Black Moon Graphics, 233 pages) puis le tome 3, Sans honte (éd. 2014, Pika, coll. Black Moon Graphics, 207 pages), une romantasy steampunk à partir de 14 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai plutôt pour des lecteurs plus âgés. Je ne les avais pas lu en romans car seul le tome 2 est disponible en e-book et j’avais lu qu’il se finissait en cliffhanger nécessitant de pouvoir enchaîner avec le tome 3. Je pense que l’adaptation est fidèle aux romans, comme l’était déjà le tome 1. L’action se focalise sur Alexia Tarabotti, jeune mariée qui doit défendre sur tous les fronts, que ce soit vis-à-vis de sa nature de Paranaturelle (une épidémie rendant loups-garous et vampires humains, en particulier dans la meute écossaise de Conall),  son statut de Muhjah au sein du Cabinet Fantôme de la Reine Victoria ou bien encore vis-à-vis de son mariage (partant allant en Italie, chez les Templiers lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte). Un bon moment de lecture même si j’aurai préféré que Lord Conall Maccon soit plus présent!

  • (Romantasy) Les Joyaux d’Ombre et de Lumière, D’ambre et d’obsidienne d’E.J. Jann (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie Les Joyaux d’Ombre et de Lumière, D’ambre et d’obsidienne d’E.J. Jann (éd. Autoédition, août 2023, 627 pages), une romantasy décrite comme une dark romance par l’autrice et que je qualifierai plutôt de sombre. L’histoire se déroule dans un monde divisé en 4 royaumes – Nautiléa, Crystalia, Cérésen et séparés des 3 premiers, Abadonne – et où la magie existe. Malgré l’Éveil qui confère à chaque siècle le pouvoir à l’un des royaumes, la paix reste précaire et les jalousies et animosités perdurent entre les royaumes, surtout de la part du couple royal d’Abadonne. C’est ainsi que le Servus Mortis – Kalhan accepte le contrat de tuer Neysa, la princesse héritière de Crystalia âgée de 23 ans. Mais au dernier mot, il y renonce. Après avoir conclu tous les deux un pacte d’âmes, ils se retrouvent liés malgré eux et entendent bien mener chacun leur propre vengeance, en particulier Neysa à l’égard des souverains d’Abadonne. Nous sommes dans un schéma classique de slow burn ennemies to lovers, un trope que j’apprécie, avec une intrigue qui se lit vite mais dont j’avais repéré le principal plot twist final et avec un duo Neysa/Kahlan qui s’attirent autant qu’il se repoussent (et dont la première rencontre 10 ans auparavant me semble de trop). Je continuerai de lire les tomes suivants.

  • (Roman historique) Une Sorcière à la Cour de Philippe Madral

J’ai lu, pour une lecture commune avec Isabelle, Une Sorcière à la Cour de Philippe Madral (éd. du Masque, 2019, rééd. 2021, 500 pages), un roman historique relatant l’Affaire des Poisons, sous le règne de Louis XIV, entre 1678 et 1682, sous le point de vue romancé des mémoires de La Reynie, lieutenant de police chargé par Louis XIV d’enquêter et de poursuivre devant la Chambre ardente les coupables, qu’ils soient issus du peuple ou de la Noblesse. J’en reparle très vite lors du Challenge Halloween.

  • (BD adulte/Roman graphique) Bleu à la lumière du jour de Borja Gonzalez

Pouvant consulter en ligne des BD/romans graphiques grâce à ma médiathèque, j’ai lu Bleu à la lumière du jour de Borja Gonzalez (éd. Dargaud, coll. Hors Collection Dargaud, août 2023, 184 pages), un roman graphique se déroulant à une époque indéterminée ressemblant au Moyen-Âge, décrit par la maison d’édition comme « un conte noir, entremêlant récit d’horreur et dénonciation de l’oppression féminine et relevé d’une touche de fantastique » et qui m’avait intriguée à sa parution. 

Dans un château délabré envahi par la Nature, les femmes et enfants attendent le retour des hommes de la chasse, non sans animosités et rancœurs familiales entre eux, en particulier à l’égard de Mathilde dont la vie semble sur le point d’être sacrifiée, malgré la présence de sa sœur Teresa et le fait qu’un mystérieux oiseau bleu ait pris possession de son esprit. Que se passe-t-il donc au sein de ce château?

Déroutée par ma lecture et après avoir pris connaissance du postface de l’auteur, j’ai voulu en savoir plus et me suis aperçue que c’était son 3e roman graphique et qu’il rentrait dans l’univers des deux premiers, The Black Holes (janvier 2019, 128 pages) et Nuit couleur larme (mai 2021, 144 pages), le personnage de Teresa semblant récurrent. Également accessibles en ligne via ma médiathèque, je les lirai la semaine prochaine en même temps que celui-ci et en reparlerai très certainement dans le cadre du Challenge Halloween. 

En effet, bien que parfois perdue dans l’intrigue, j’ai bien apprécié les illustrations de Borja Gonzalez dont il se dégage un certain onirisme, ésotérisme avec ces personnages sans visage ni mains et l’ambiance oppressante et angoissante qui se referme, inéluctablement sur Mathilde, même si j’ai été déstabilisée par le langage cru et vulgaire de certains protagonistes qui dénote avec le décor médiéval.

Notre lecture en cours:

(Roman jeunesse) Les Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa & Simon S. Montefiore et Kate Hindley (T1)

Après avoir lu avec mon mini sorcier Hôtel Heartwood les années précédentes et avec la rentrée des classes, nous commençons une nouvelle série livresque (4 tomes parus) que nous lirons surtout pendant nos trajets en tram, à savoir le tome 1 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa & Simon S. Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2020, 208 pages), un roman jeunesse pour les 9/12 ans. Nous avons ainsi fait connaissance avec Timmy Poil-Fauve (1er chapitre lu).

Au fil des pages avec Les ombres de Big Ben

Pour le thème « Roman noir/thriller/policier » du Mois Anglais 2023, j’ai choisi Les ombres de Big Ben de Michelle Salter (éd. L’Archipel, 2023, 350 pages), un roman policier historique que j’ai lu en mars dernier, intriguée par l’illustration de couverture et les thèmes abordés dans le résumé.

En 1920, Iris Woodmore est une jeune journaliste stagiaire qui couvre la campagne des législatives partielles de sa circonscription avec trois candidats dont pour la première fois deux femmes au poste de Député d’Adlershot: Sybil Siddons pour les Libéraux,  Lady Delphina Timpson pour les Conservateurs et Donald Anstey pour les Travaillistes. En suivant cette campagne, elle est amenée à enquêter sur le décès de sa mère. En effet, sa mère était décédée en 1914, peu avant la Première Guerre Mondiale, des suites d’une chute accidentelle dans la Tamise au cours d’une manifestation de suffragettes. Les candidats à cette élection semblent d’ailleurs liés au passé de sa mère tout comme la disparition non résolue d’une autre suffragette, Rebecca qui était femme de chambre chez les Timpson.

J’ai apprécié cette enquête, surtout la première partie, dans une société anglaise en pleine mutation après la Première Guerre Mondiale. Dans un premier temps, nous sommes plongés dans l’univers des suffragettes et leur lutte pour gagner le droit de vote. Puis l’enquête de la jeune femme prend un autre tournant en découvrant les sombres secrets de la famille Timpson. Il est alors toujours question des droits de la femme mais dans la sphère privée, au sein du couple ou plus largement des violences intrafamiliales. Le roman prend  alors un ton que j’ai trouvé trop moderne pour l’époque d’après-guerre, faisant écho à des préoccupations actuelles du lecteur.

Il y est aussi question d’inégalités sociales (comme entre aristocrates et domestiques…), de condition de la femme, des luttes d’émancipation féminine face au fort conservatisme patriarcal, de secrets de famille, du travail des enfants, d’éthique journalistique, de corruption des politiques, du sort des anciens combattants…

Un bon moment de lecture malgré le rythme lent du récit et le fait que je m’attendais à être encore plus plongée dans le combat des suffragettes! Il s’avère que ce roman est le premier d’une nouvelle série livresque mettant en scène Iris Woodmore, une jeune femme de 21 ans au tempérament curieux, ouverte d’esprit, déterminée et indépendante bien qu’encore un peu immature dans certains domaines compte-tenu de son jeune âge. Un deuxième tome est déjà paru au Royaume-Uni. Je le lirai volontiers lorsqu’il sera traduit, ayant également apprécié les personnages secondaires qui entourent la jeune femme comme son mentor et rédacteur en chef du journal Walden Herald, Elijah, le propriétaire du journal, Horace Laffaye et son nouvel ami fort attachant, Percy Baverstock.

Petit aparté judiciaire: Il faut attendre les années 90 pour que la législation sur le viol conjugal progresse au niveau européen et pour qu’enfin le viol conjugal soit reconnu pénalement répréhensible. C’est le cas par exemple avec l’arrêt de la CEDH du 22 novembre 1995, S.W. c/ Royaume-Uni: ici mettant fin à un des principes de la Common Law iss de la thèse du juge Matthew Hale de 1736 d’immunité conjugale, à savoir « Lépoux ne peut être coupable dun viol commis par lui-même sur sa femme légitime, car de par leur consentement et leur contrat de mariage, lépouse sest livrée à son époux, et elle ne peut se rétracter ». En France, ce n’est que depuis 1994 que c’est inscrit dans le Code pénal et que depuis 2014 qu’a été retiré du Code civil le terme « bon père de famille » avec la théorie napoléonienne du « pater familias » comme figure de moralité.

Pour d’autres avis sur ce roman: Light and Smell et Bianca.

Participation # Le Mois Anglais 2023 de Lou et Titine #Roman Policier

Participation #8 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni

Participation # Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier

Point lecture hebdomadaire 2023 #25

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 19 au 25 juin 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Allons aider l’été de Laura Hedon

Nous avons lu Allons aider l’été de Laura Hedon (éd. Circonflexe, 2023, 48 pages), un album jeunesse à partir de 5 ans. Petit-Louis le rouge-gorge et ses amis sont impatients de pouvoir partir en vacances avec l’Été. Comme chaque année, ce dernier les prend à bord de son bateau. Hélas, cette année, le bateau d’Été est tout à coup bloqué à cause de la sécheresse. Été pourra-t-il compter sur l’aider de Petit-Louis et ses amis? Accompagnée de douces et jolies aquarelles, l’histoire aborde la solidarité, l’amitié et l’effort collectif afin de remédier aux difficultés écologiques. Un très bon moment de lecture!

  • (Album-jeu) Enquête au manoir! de Brendan Kearney

Nous nous sommes plongés dans Enquête au manoir! de Brendan Kearney (éd. Éditions Quatre Fleuves, 2021, 48 pages), un livre-jeu à partir de 6 ans. Mon mini lutin a adoré faire la chasse au trésor qu’a organisé Honoré dans son manoir pour l’anniversaire de sa nièce, Suzie Grain-de-Sel, résoudre les énigmes et débusquer ces « satanés » macareux qui mettent le manoir sans dessus dessous. Les jolies illustrations colorées de l’auteur-illustrateur sont pleines de pep’s et fourmillent de détails avec une touche so british. Coup de cœur pour ce livre-jeu que j’ai aussi pris plaisir à faire avec mon mini lutin!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique) Les Fiancées de Bellaire Gardens, La fille illégitime d’Anne Gracie (T2)

J’ai lu le tome 2 des Fiancées de Bellaire Gardens, La fille illégitime d’Anne Gracie (éd. J’ai lu, coll. Aventures et Passions, 2023,  384 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre en 1818. À peine rentré à Londres, Léo Thorne, comte de Salcott se retrouve, bien malgré lui, tuteur des deux demoiselles Studley. Parviendra-t-il à leur trouver un mari? Pour Clarissa, cela paraît possible grâce à sa dot. Mais pour Isobel? Rien n’est moins sûr, celle-ci n’étant que la demi-sœur de Clarissa, une fille illégitime dont il n’est pas insensible à sa beauté. Les deux sœurs sont inséparables et soudées, peu importe si l’illégitimité d’Isobel puisse créer un scandale. Un lecture agréable et légère mais en-deça du premier tome que j’ai préféré et qui était beaucoup moins convenu que celui-ci! D’ailleurs, on retrouve l’un des couples du premier tome toujours aussi amoureux, les époux Tallant qui se lient d’amitié avec Isobel.

  • (Romance historique) Les Sœurs Merriwell, Fiancés d’un jour, fiancés toujours de Virginia Heath (T1)

J’ai également lu le tome 1 des Sœurs Merriwell, Fiancés d’un jour, fiancés toujours de Virginia Heath (éd. J’ai lu, 2022, 415 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre. Pour éviter sa marieuse de mère vivant aux États-Unis, Hugh Standish, comte de Fareham âgé de 32 ans s’est inventé depuis deux ans une fiancée. Mais son mensonge risque d’être découvert, sa mère ayant décidé de venir à Londres pour organiser au plus vite le mariage d’ici Noël. Pris au dépourvu et contre l’avis de son meilleur ami Giles Sinclair, le jeune homme décide de poursuivre son mensonge en engageant comme fausse fiancée, Minerva Merriwell, âgée de 24 ans, vivant de la gravure sur bois avec ses deux jeunes sœurs, Diana, d’un an sa cadette et Vénus « Vee » âgée de 15 ans ainsi qu’une actrice de théâtre dans le rôle de la mère.

En lisant le synopsis, j’avais trouvé rigolo le point de départ de la romance extravagante entre ce faux couple et j’avais envie de découvrir comment Hugh Standish allait se dépêtrer face à sa mère. Une lecture plaisante et légère, avant tout pour le personnage masculin et si on laisse de côté les invraisemblances historiques (comme par exemple Minerva vivant avec ses deux jeunes sœurs, sans le soutien d’un homme dans un mauvais quartier londonien à l’époque de la Régence anglaise)! Un deuxième tome est déjà paru en anglais mettant en scène la romance entre Diana Merriwell et Giles Sinclair, futur héritier d’un titre de duc.

Ma lecture en cours:

  • (Roman historique jeunesse) Sous les étoiles de Bloomstone Manor de Mary Orchard

J’ai commencé à lire, jusqu’au chapitre 5 (p.65) Sous les étoiles de Bloomstone Manor de Mary Orchard (éd. Casterman, 2023, 310 pages), un roman historique à partir de 13 ans. En 1898, Agathe Langley est une jeune femme de 19 ans passionnée par les sciences, en particulier l’astrophysique qu’elle étudie en secret grâce à l’aide de sa gouvernante. Retirée à la campagne avec ses parents, elle fait connaissance de leur voisin, Lord Nathanaël Stone qui l’invite à venir seule dans sa demeure de Bloomstone Manor et à participer à un concours de sciences naturelles organisé par la Royal Society. Pour le moment, je passe un bon moment de lecture. 

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