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Point lecture hebdomadaire 2025 #16

En ce milieu de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui était à la fois une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert et un Week-end à 1000 du 18 au 20 avril 2025.

Nos lectures du  14 au 20 avril 2025:

Des lectures jeunesse:

Après avoir fini de lire vendredi soir Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), nous avons commencé, pendant le week-end, un nouveau roman jeunesse, le premier tome d’une trilogie fantasy, à partir de 9 ans: La légende de Podkin le Brave, Naissance d’un chef de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2019, 272 pages), un lapin barde racontant l’histoire du jeune Podkin qui a fui avec sa sœur aînée, Paz et son petit frère Pook, lorsque les Gorm ont attaqué leur terrier.

Des lectures adulte:

  • (Roman à suspense) Quantum Girl d’Erin Kate Ryan

J’ai lu Quantum Girl d’Erin Kate Ryan (éd. Les Presses de la Cité, octobre 2023, 350 pages), un roman à suspense s’inspirant de la disparition Paula Jean Welden le 1er décembre 1946, une étudiante issue d’une famille blanche aisée âgée de 18 ans et qui n’a jamais été résolue. J’ai trouvé ce roman confus malgré le prologue de départ qui m’a plu: « Du fait du nombre incalculable de ses possibles destins, une fille disparue est plus réelle qu’une fille présente, qui ne dispose au mieux que d’une seule vie ». L’autrice, a en effet, imaginé plusieurs hypothèses de vie qu’aurait pu avoir la jeune femme, à différentes époques (meurtre, fugue, suicide ou retour dans sa famille…) et alternant avec d’autres chapitres sur l’histoire de Mary Garrett, en 1961, une médium qui a elle-même disparu des années plus tôt et qui entend bien, grâce à ses dons de voyance, retrouver une autre jeune femme blanche ayant disparu, Polly Starking, malgré l’hostilité du shérif local et la méfiance de la famille de la disparue et qui semble liée à la disparition de deux autres jeunes femmes noires. Il est ainsi question de la condition de la femme aux États-Unis, en particulier dans les années 40/60, d’homosexualité féminine, de lobotomie, des inégalités sociales… Bien que ces thèmes étaient intéressants, ce fut une lecture fastidieuse dont j’attendais bien plus.

  • (Roman graphique) Globe-trotteuses, Le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland de Julian Voloj et Julie Rocheleau

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Globe-trotteuses, Le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland de Julian Voloj et Julie Rocheleau (éd. Dargaud, octobre 2024, 184 pages), un roman graphique dans lequel Nellie Bly décide de battre le record de Phileas Fogg et de faire en moins de 80 jours le tour du monde. Mais elle n’est pas la seule, le patron d’un journal concurrent engage une autre journaliste, Elizabeth Bisland, en en faire tout autant. Qui des deux arrivera à terminer en première ce tour du monde? Et en combien de jours? Graphiquement, je l’ai trouvé réussi avec une mise en page dynamique et accentuant la course contre la montre des deux journalistes. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Roman court contemporain) Une clochette sans battant, Suzuran d’Aki Shimazaki (T1)

J’ai lu le premier tome de la dernière pentalogie, celle du 4e cycle, Une clochette sans battant: Suzuran d’Aki Shimazaki (éd. octobre 2020, 168 pages), un court roman japonais contemporain dans lequel on suit Anzu, une céramiste divorcée âgée de 35 ans et qui vit avec son jeune fils. Celle-ci a une vie calme et rythmée par son travail dans lequel elle s’épanouit pleinement, repoussant chaque tentative de ses proches pour la voir remarier et à nouveau mère. Mais l’annonce de sa sœur aînée, Kyôko, de venir avec son fiancé, remet tout en question. Comme dans ses précédentes pentalogies, le style épuré est toujours plaisant et il y est question de la société japonaise, de la famille, de la condition de la femme, de secrets de famille. Mais cette fois, je n’ai pas été emballée par l’histoire entre ses deux sœurs faite de non-dits, de mensonges, de trahisons et d’adultères, les agissements de Kyôko arrivant fort bien à-propos pour dédouaner Anzu.

  • (Roman court contemporain) Pour qu’il neige de Jessica Au

J’ai également lu pendant le week-end Pour qu’il neige de Jessica Au (éd. Grasset, mars 2023,  180 pages), un court roman contemporain introspectif, la narratrice racontant son voyage avec sa mère à Tokyo, en automne, voyage qu’elle avait déjà fait avec son compagnon Laurie. Ce voyage semble ne pas avoir été à la hauteur des attentes de la narratrice qui y voyait un moyen de se rapprocher de sa mère. Mais était-ce possible? Je ne sais trop quoi penser de ma lecture dont la fin arrive de façon inattendue et sans que cela en soit une. Au fils des souvenirs et réflexions de la narratrice, j’en suis venue à douter de la présence de la mère qu’elle infantilise à outrance, comme s’il était plus question d’un deuil à travers lequel la narratrice rejoue sa difficile relation avec sa mère immigrée de Honk-Kong. Il est ainsi question de quête de sens, de filiation, d’identité… Là où sa mère est silencieuse et docile, la narratrice ne cesse de se questionner et d’analyser leur voyage sous le prisme de l’Art, s’arrêtant souvent sur des détails futiles qui témoignent d’une volonté de tout contrôler et n’arrivant pas à appréhender qui était sa mère, malgré les lieux visités.

Au fil des pages avec Nos armes

J’ai lu Nos armes de Marion Brunet (éd. Albin Michel, février 2024, 384 pages), un roman social noir contemporain. En 1996, Axelle et Mano, âgée respectivement de 19 et 23 ans, se rencontrent, portées par les même aspirations et revendications sociales de gauche jusqu’à ce qu’un braquage dans une banque ne les sépare, leur groupe de militants révoltés ayant opté pour des actions armées. Leur vie s’est alors arrêtée, Axelle en purgeant sa peine après avoir été condamnée pour le meurtre d’un policier et Mano s’empêchant de vivre par culpabilité, que ce soit en vivant ou plus tard en s’exilant en Inde. Vingt-cinq plus tard, Mano est informée qu’une femme la cherche. Serait-ce Axelle pour des retrouvailles tant espérées ou pour régler leurs comptes?

Les chapitres oscillent entre plusieurs temporalités temporalités et alternent entre le point de vue d’Axelle (à la première personne du singulier) et de Mano (à la troisième personne). A travers leur romance passionnée qu’aucune n’arrive à oublier, il y est aussi question de l’évolution de la société française sur 25 ans, tant dans les mouvements sociaux, les évolutions technologiques ou changements politiques… J’ai apprécié le style d’écriture de l’autrice, empreint d’une certaine colère et de violences à l’image des protagonistes. Un très bon moment de lecture addictif et prenant où l’urgence se fait sentir à chaque page!

Pour une fois, ce qui est rare pour le noter, je n’ai pas lu d’inepties dans l’aspect judiciaire du roman même si j’ai relevé quelques erreurs (les septennats et non quinquennats de Mitterrand, la convocation d’Axelle devant le Juge d’instruction et non le Juge de l’Application des peines qui ne peut intervenir au stade de l’instruction criminelle, le fait que la mère d’Axelle n’aurait pas pu se présenter avec un sac à main au parloir famille…). Il a d’ailleurs reçu le Prix littéraire du Barreau de Marseille en 2024.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Crimes & Justice: « Armes »

Participation #3 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Roman contemporain

Au fil des pages avec Le mensonge de trop

J’ai lu Le mensonge de trop de Shari Lapena (éd. Les Presses de la Cité, février 2025, 336 pages), un thriller domestique se déroulant dans une petite ville américaine où tout un quartier suit les recherches pour retrouver Avery Wooler, une fillette de 9 ans qui a disparu après avoir été renvoyée de son cours de chorale à l’école et dont le père en découvrant ce renvoi, la frappe, étant rentré lui aussi plus tôt que prévu avant été quitté par sa maîtresse, Nora, une voisine de la famille. Est-ce une fugue ou un enlèvement?

Les courts chapitres s’enchaînent avec son lot de suspects et de mensonges, comme s’en aperçoivent très rapidement les policiers en charge de l’enquête. Qu’est-il arrivé à la fillette? Sera-t-elle retrouvée en vie? L’autrice multiplie les rebondissements, les mensonges, les trahisons et les apparences trompeuses, les manipulations et les fausses pistes pour mieux nous tenir en haleine. Personne ne semble irréprochable et à l’abri du soupçon, que ce soit son père William, médecin dont l’amante, Nora vient de rompre ou des garçons plus âgés du quartier… au point que chacun en vient à douter de son propre entourage (mari, fils…), cela m’ayant fait penser sur ce point à L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry.

Il y est ainsi question de mensonges et de manipulations, de famille avec le mariage, la parentalité en particulier autour du handicap d’un enfant, Avery étant une enfant zèbre (à la fois très intelligente et souffrant de troubles de l’attention) et l’un des adolescents du voisinage ayant un TSA (trouble de la sphère autistique)…

Un très bon moment de lecture avec ce turn-over addictif autour d’une disparition d’enfant même si j’ai trouvé la fin un peu trop courte et précipitée mais à l’image du titre et même si la fillette m’a parue quand même très mature pour son jeune âge! C’est le premier roman que je lisais de cette autrice mais ce ne sera pas le dernier.

Pour d’autres avis sur ce roman: Bianca.

Participation #8 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Canada

Au fil des pages avec Désenchantées

Ayant apprécié un de ses romans précédents, Ainsi gèlent les bulles de savon, j’ai lu cet été, en e-book, Désenchantées de Marie Vareille (éd. Charleston, mars 2023, 312 pages), un roman à suspense contemporain se déroulant dans les années 2010, 20 ans après la disparition inquiétante de Sarah Leroy, alors âgée de 15 ans, une des 4 adolescentes surnommées les « Désenchantées » avec Angélique, Morgane et Jasmine.

Au décès de sa mère, Fanny, la sœur d’Angélique, retourne dans son village natal, Bouville-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, sa responsable lui confiant une enquête journalistique sur l’affaire Sarah Leroy, le coupable devant être libéré prochainement. C’est bien à contrecœur que la jeune femme se retrouve à enquêter, accompagnée de sa belle-fille, Lilou qui s’est imposée comme stagiaire lycéenne et dont les rapports avec elle sont conflictuels. Son passé s’entrechoque avec sa vie actuelle. Qu’a-t-elle caché lors la disparition de Sarah pour protéger sa sœur Angélique de poursuites judiciaires?

Ce qui est arrivé à Sarah était-ce une fugue? Un suicide? Un meurtre? Que pouvait cacher cette adolescente timide et sans histoires qui en-dehors du lycée passaient son temps à la piscine, au sein d’une famille recomposée, son père s’étant très vite remariée au décès de sa mère avec Iris qui avait elle-même deux garçons, Eric, de 5 ans son aîné et Benjamin du même âge qu’elle? Ayant perdu tout espoir et n’obtenant le soutien d’aucun adulte qui ne voit pas sa souffrance vécue ou ne veut pas l’entendre, comme sa belle-mère qui la maltraite, pouvait-elle se confier à ses amies? Devant l’insoutenable, comment y survivre et ne pas laisser son agresseur impuni?

Il y est question d’adolescence dans les années 90 (ce qui a donné un côté nostalgique à cette lecture), d’amitié, de deuil, de famille recomposée, de maternité, de résilience sous fond de thriller… La structure du roman est similaire à celui que j’avais précédemment lu de l’autrice, donnant la voix à chacune des Désenchantées et également à la sœur aînée d’Angélique, Fanny et entrecoupées des documents de travail de l’affaire Sarah Leroy de 1992 à 1995. Les allers-retours entre passé et présent accentuent les répercussions sur la vie de celles qui ont « survécu » à l’affaire Sarah Leroy. Très vite, on est pris dans l’engrenage sans espoir dans lequel se sont enfermées les adolescentes.

Tout au long de ma lecture j’ai d’ailleurs eu en tête la chanson de Mylène Farmer même si la fin de ce roman n’est pas aussi sombre que celui du clip-vidéo. Un bon voire très bon moment de lecture même si j’avais repéré bien vite le twist final et que cela aurait sans doute été plus percutant avec une fin moins feel-good au vu des thèmes abordés!

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Adjectif: « Désenchantées »

Point lecture hebdomadaire 2023 #35

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures).

Nos lectures du 28 août au 3 septembre 2023:

Des lectures jeunesse:

Mon mini sorcier a cette fois voulu, presque tous les soirs avant de dormir, de nombreux tomes d’Ana Ana, ce qui nous a permis de s’apercevoir que nous n’avions pas le dernier tome paru en mars 2023. Un passage en librairie s’imposait pour avoir notre exemplaire. Il a également choisi des relectures halloweenesques comme Julia et les monstres perdus de Ben Hatke (éd. Dargaud Jeunesse, 2017).

  • (BD jeunesse) Ana Ana, Comment bien dormir avec six doudous de Dominique Roques et Alexis Dormal  (T21)

Nous avons lu et relu depuis jeudi après-midi le tome 21 d’Ana Ana, Comment bien dormir avec six doudous de Dominique Roques et Alexis Dormal (éd. Dargaud, 2023, 28 pages), une bande dessinée pour les 3-6 ans au format à l’italienne et joliment illustré. Un soir, les doudous voudraient bien dormir différemment que les autres soirs, au point de mettre le lit sans dessus dessous. Arriveront-ils finalement à s’endormir avec la petite fille? Nous apprécions toujours autant cette petite fille pleine de pep’s et partageant de nombreuses aventures avec ses doudous qui ont chacun leur personnalité propre. Encore un bon moment de lecture tendre, rigolo et cosy idéal en lecture du soir! Nous avons d’ores et déjà noté que le prochain tome, Joyeux Noël paraîtra le 13 octobre 2023. Mon mini sorcier aimerait bien lire les BD du grand frère d’Ana Ana, Pico Bogue qui sont, selon l’éditeur, à partir de 9 ans.

  • (Roman jeunesse) Oscar et Carrosse, La question de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (T5)

Nous avons lu Oscar et Carrosse, La question de Ludovic Lecomte et Irène Bonacina (éd. L’école des loisirs, coll. Moucheron, 2023, 48 pages), un roman jeunesse à partir de 6 ans. Oscar et Carrosse chantent sur la plage. Sous l’eau, leur amie Manon, le poisson rouge, les entend-elle? Carrosse est bien décidée à percer ce mystère. Mais comment doit-il s’y prendre? Mon mini sorcier a bien ri en la lisant et en découvrant les différentes tentatives du petit chien pour transmettre son message, que ce soit en jetant une bouteille à la mer comme les pirates ou en prenant des coquillages qui finissent par se carapater… Encore un très bon moment de lecture tendre et rigolo avec ce dernier tome paru et qui fait la transition entre l’été et Halloween! J’en reparlerai bientôt pour le Challenge Halloween 2023.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance historique à suspense) Pandore de Susan Stokes-Chapman

J’ai fini de lire Pandore de Susan Stokes-Chapman (éd. Michel Lafon, 2022, 415 pages), un roman se déroulant à l’époque géorgienne et présenté en quatrième de couverture comme une réécriture du mythe de Pandore. Pandora « Dora » Blake vit à Londres, en 1799, avec son oncle dans une boutique d’antiquités et qui rentre en possession, sans doute de façon illégale, d’un mystérieux et immense vase d’argile antique, recouvert de scènes de dieux et héros grecs (Zeus, Prométhée, Athéna, Pandore…) – un pithos. Elle fait la connaissance d’Edward Lawrence qui pense pouvoir enfin réussir à être membre  de la Société des Antiquaires en se rapprochant de la jeune femme. Mais les deux jeunes gens ne mettent-ils pas leur vie en danger en tentant de remonter aux origines du vase et de trouver les membres du trafic d’antiquités? Ce vase sera-t-il aussi maudit que sa légende?

Alternant les points de vue (Dora, Edward et un peu Hezekiah), l’intrigue, au rythme lent, aborde, au-delà des mystères entourant le vase antique grec, la pauvreté du peuple londonien à l’époque géorgienne, la condition de la femme, les secrets de famille, le trafic d’antiquités, la résilience, des quêtes initiatiques… En effet, le mythe de la boîte de Pandore n’est pas le cœur de roman mais est prétexte à suivre la vie de personnages qui seront liés, de près ou de loin, au pithos. Un bon moment de lecture avec ce premier roman de l’autrice qui mélange les genres (historique, suspense, romance…)!

  • (Global manga/Roman graphique) Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et  (T1)

J’ai enfin réussi à emprunter à la médiathèque les 3 tomes adaptant en mangas les 3 premiers romans éponymes du Protectorat de l’ombrelle. J’ai ainsi lu le tome 1, Sans âme, Une aventure d’Alexia Tarabotti de Gail Carriger et REM (éd. Pika, coll. Black Moon Graphics, 224 pages), une romantasy steampunk à partir de 14 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai plutôt pour des lecteurs plus âgés. J’ai apprécié découvrir cette adaptation en retrouvant, avec plaisir, les personnages d’Alexia Tarabotti, une paranaturelle, au fort tempérament, de Lord Conall Maccon, comte de Woolsey et loup-garou écossais centenaire, Alpha de sa meute et chef de la BUR ainsi que Lord Akeldama, un vampire gay.

J’ai retrouvé l’humour si présent dans le roman originel, tant dans les dialogues, les situations que dans la mise en scène graphique avec l’alternance entre des cases « réalistes » et des cases « cartoonesques » si je puis dire, plus grossières et japonisantes, révélant les émotions intenses des personnages. Mon seul petit bémol est dans la morphologie des personnages un peu trop cliché à mon goût (les gros seins d’Alexia par exemple).  Un bon voire très bon moment de lecture avec ce premier tome réussi et adaptant fidèlement le premier roman éponyme que je vous conseille de lire avant! J’ai d’ailleurs aussi apprécié que les premières pages soient en couleurs avant de basculer dans le style en noir et blanc si caractéristique des mangas.

  • (Romantasy) Brumes, La brume et les flammes de Laura Collins  (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de la duologie Brumes, La brume et les flammes de Laura Collins (éd. Alter Real Éditions, 2023, 512 pages), une romantasy dans laquelle le Pacte des Brumes conclu entre Humains, Loups-garous et Faës se fissure. Avec l’aide de Shane, Hazel parviendra-t-elle à sauver son royaume et son peuple de la menace faë? La Dame des Brumes continuera-t-elle à protéger les Humains? Un bon moment de lecture dans l’ensemble, ayant apprécié de retrouver le duo Hazel/Shane, même si je m’attendais à une plus grande confrontation avec les Faës qui finalement restent bien en retrait dans la guerre interne entre Loups-garous!

  • (Romance historique) Le Défi du marquis de Zoé Murat

J’ai lu, en e-book, Le Défi du marquis de Zoé Murat (éd. Addictives, 2022, 347 pages), une romance historique. À peine revenu d’Amérique après 4 ans d’absence, le marquis de Riverdale, Edward est fermement invité par la Reine Charlotte à se marier avec une des débutantes de la nouvelle saison. Comment ne pas se mettre à dos la reine tout en faisant en sorte de ne pas finir marié en humiliant toute prétendante? Et si sa rencontre avec Elizabeth, unique héritière du duc et de la duchesse de Lovehill, allait bouleverser ses plans? Était-elle la prétendante de trop à ne pas rabaisser en plein bal? Il y est question de séduction, de manipulation, de trahisons et secret de famille autour du marquis (mais que j’avais vite deviné) apportant une touche de suspense à l’intrigue au-delà de la romance… Une lecture légère et plaisante même si je m’attendais à un peu plus de piquant dans leurs joutes verbales au vu du trope « ennemies to lovers » et malgré quelques longueurs!

  • (Romance paranormale) La dernière Élite, Les Ailes de Sang  de Galli May (T1)

J’ai lu, en e-book, le premier tome de la trilogie La dernière Élite, Les Ailes de Sang de Galli May (éd. Autoédition, 2023, 581 pages), une romane paranormale se déroulant à New York, où cohabitent les créatures surnaturelles, que ce soient les « démons » et les « anges » ou bien encore les vampires, les métamorphes et même un esprit comme majordome du manoir new-yorkais d’Arakan. Témoin du meurtre de sa mère par Cassiel lorsqu’elle était enfant, Lyrine est déterminée à mener à bien sa vengeance en le tuant, quitte à mettre en danger sa nouvelle identité et même sa vie et celle de ses amis.

J’ai mis un peu de temps, quelques chapitres, avant de rentrer dans l’intrigue, plus ou moins jusqu’à ce qu’Azariel commence sa mission auprès de Lyrine. Puis plus le roman avançait, plus je l’ai trouvé intéressant avec son lot d’actions et de révélations jusqu’au cliffhanger final qui donne envie de connaître la suite, appréciant tout particulièrement le trope « ennemies to lovers ». Il y est question de vengeance, de secrets de famille, de complots politiques, de trahison et de quête de vérité…Un bon moment de lecture, même si l’histoire est assez classique et malgré un peu trop de fautes d’orthographe ou de coquilles comme « quarantenaire » au lieu de quadragénaire! Le prochain tome, Les Ailes de Cendres est prévu pour le 23 février 2024, voire même avant. Entretemps, il me restera à découvrir le quatrième et dernier tome de Gyara de la même autrice qui paraîtra le 24 novembre 2023.

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