Étiquette : relation enfant-animal (Page 2 of 3)

Au fil des pages avec le tome 5 de Rita et Machin

Lors du RAT de Noël 2019, nous avions lu le tome 5 de Rita et Machin, Le Noël de Rita et Machin de Jean-Philippe Arrou-Vignod et Olivier Tallec (éd. Gallimard Jeunesse, 2006, 28 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans. Ce soir, c’est la nuit de Noël mais Rita et son chien, Machin, ne sont pas prêts. Auront-ils fini tous les préparatifs de Noël à temps pour le passage du Père Noël?

De façon certes classiques mais rigolotes pour une histoire de Noël, on retrouve tous les préparatifs incontournables d’un réveillon de Noël (lettre au Père Noël, décoration du sapin de Noël, de petites gourmandises pour le Père Noël et ses rennes…). Le duo Rita/Machin fonctionne toujours aussi bien que dans les autres opus, la petite fille avec son caractère bien affirmé, à l’âme d’une petite cheffe et un chien gaffeur. Un bon moment de lecture tendre et rigolo tant dans le texte que dans les jolies illustrations, expressives et dynamiques, au crayonné en noir et blanc avec des touches de rouge!

Participation #11 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #12 Challenge Il était 11 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Gourmandises pour le Père Noël et ses rennes

Au fil des pages avec le tome 1 d’Elizabeth et Diego

J’ai lu le tome 1 d’Elizabeth et Diego, Une vampire dans mon placard de Swann Méralli et Arthur du Coteau (éd. Dargaud, janvier 2023, 52 pages), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans que j’ai pu d’abord consulter en ligne grâce à ma médiathèque puis, quelques jours plus tard, emprunter aussi en version papier. Elizabeth, une vampire qui aimerait avoir à Noël un poney-licorne se lie d’amitié avec Diego, un petit garçon peureux qui a une main droite artificielle depuis un accident de voiture lorsqu’il était petit et qui a coûté la vie de son père.

J’ai apprécié l’amitié improbable et pleine de pep’s entre Elizabeth et Diego. Chacun a son petit caractère, l’une très têtue et l’autre peureux et capricieux mais sont pourtant complémentaires et complices surtout dans les bêtises et chamailleries ou bien vis-à-vis du « pôvre » chat de Diego, Ronchon qui est entraîné bien malgré lui dans les péripéties et aventures que seule l’imagination enfantine peut inventer.

Il y est ainsi question d’amitié, d’imagination enfantine, de résilience, de relation mère/fils, la mère de Diego aimante mais totalement dépassée dans l’éducation de son fils, de charge mentale…  Un bon moment de lecture avec cette histoire complètement loufoque (parfois teintée d’humour noir) et qui rentre pile poil dans le thème « Noëlloween », l’histoire se passant à Noël et mettant en scène une « jeune » vampire!

Participation #1 Noëlloween 2023 avec Hilde, Lou, Chicky Poo et Samarian

Participation #1 Challenge Christmas Time 2023 de MyaRosa #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Objet: « Placard »

Au fil des pages avec Le renard emprivoisé

Nous avions lu l’année dernière Le renard emprivoisé de Marie Tibi et Rébecca Roméo (éd. Le Grand Jardin, coll. Le jardin intérieur, janvier 2020, 32 pages), un album jeunesse joliment illustré, à partir de 7/8 ans et qui a fait partie de la sélection CE2/CM1 du 34e Prix des Incos en 2023.

Passionné de Nature et de photographie, Virgile, un jeune garçon découvre lors de l’une de ses sorties en forêt un jeune renardeau pris au piège dans les ronces. Il le ramène chez lui et l’appelle Fauve. Une relation amicale est-elle possible? Le jeune garçon tente d’apprivoiser le renardeau qui le vit de plus en plus mal, se sentant emprisonné et appelé par la forêt. Virgile percevra-t-il le désarroi de Fauve et sa nature profonde qui est d’être un animal sauvage et non un animal de compagnie?

Il y est ainsi question de relation humain/animal, de liberté, de nature, d’amitié, le respect d’autrui autour d’un néologisme-concept « emprivoisé »… Pétri de bonnes intentions, le jeune garçon pense faire le bien en gardant enfermé, près de lui, le renard, annihilant ainsi toute forme d’amitié qui ne peut prospérer que dans la séparation en redonnant sa liberté à l’animal.

J’ai apprécié tant le texte que les illustrations dans une ambiance automnale, la forêt révélant à qui sait les entendre ses secrets. Un très bon moment de lecture qui pourra ouvrir le débat philosophique avec les plus jeunes et qui m’a rappelé Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry! Pour aller plus loin, l’éditeur propose d’ailleurs sur son site un dossier pédagogique réalisé par Julien Ledoux/Les trésors de Lucrèce: ici.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Automne

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Animal: « Renard »

Au fil des pages avec Au bois dormant

Nous relisons encore cet automne Au bois dormant de Karen Jameson et Marc Boutavant (éd. L’école des loisirs, 2020, rééd. 2021, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et que nous avions eu avec l’abonnement Kilimax 2021/2022. À l’automne, alors que la nuit se couche dans les bois, une petite fille accompagnée de son chien observe ce qu’il entoure. Sera-t-il également temps pour elle de rentrer chez elle dormir?

Les attitudes des animaux qui se préparent  pour l’hiver, certains en hibernant, font écho aux rituels du coucher des enfants, l’automne étant une période propice aux instants plus cosy. La petite fille se révèle curieuse et attentive à la faune et la flore de la forêt qui s’est parée de jolies teintes automnales. Il y est ainsi question du cycle des saisons, de la relation avec les animaux, de respect de la Nature, de coucher…

Accompagnant une texte sous forme de poésie, Karen Jameson étant une poète américaine, les illustrations de Marc Boutavant sont toujours aussi jolies et douces. Comme pour Gâteau aux pommes de Dawn Casey et Geneviève Godbout (éd. La Pastèque, 2019), cet album jeunesse est une invitation à découvrir la Nature à l’automne. Un bon moment de lecture poétique qui parlera peut-être plus au lecture adulte qu’aux jeunes enfants, l’histoire reposant sur un doux poème appelant au sommeil et aux songes!

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #Automne cosy

Challenge Petit Bac  d’Enna #4 Catégorie Paysage: « Bois »

Participation #33 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis (Autrice-poète)

Au fil des pages avec Pax et le petit soldat

J’ai lu, fin octobre, Pax et le petit soldat de Sara Pennypacker et illustré par Jon Klassen (éd. Gallimard Jeunesse, 2017, 318 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2018 dans la catégorie « Carrément passionnant mini ». Au vu de l’illustration de couverture, je pensais que l’histoire se déroulait en automne or elle se passe au printemps, lors d’un mois d’avril, une guerre étant sur le point d’éclater.

Orphelin de mère, Peter, un jeune garçon âgé de 12 ans abandonne en pleurs et à contrecœur dans un bois Pax, son renard apprivoisé pour aller vivre, très loin de chez lui, chez son grand-père paternel, son père s’étant enrôlé. Mais dès la première nuit, regrettant son geste, le jeune garçon s’enfuit pour retrouver son renard. Après une mauvaise blessure, il trouve refuge chez Vola, une ancienne militaire vivant dans une ferme isolée, encore traumatisée d’avoir perdu une jambe au combat et qui accepte de le soigner. De son côté, le renard attend le retour de son petit garçon si différent des autres hommes et fait connaissance de renards sauvages, Hérissée et son petit frère Avorton qui l’aideront à survivre dans la nature et ses dangers. Peter retrouvera-t-il à temps et en vie Pax avant le début de la bataille?

Accompagnée de jolies illustrations en noir et blanc, l’histoire alterne à chaque chapitre entre le point de vue du renard et celui du petit garçon, chacun faisant des rencontres déterminantes pour leur vie future et qui permet au jeune lecteur de s’interroger sur les conséquences de la guerre tant sur les êtres humains (« malades de guerre ») et en particulier les enfants que sur la faune et la flore. Il y est aussi question d’aventures, d’amitié, de courage, de libre-arbitre, de culpabilité et de quête d’identité. Que ce soit Peter, Vola ou Pax, chacun doit apprendre à vivre avec la guerre. Il y a de la colère chez Peter qui ne veut pas ressembler à son père violent et de la culpabilité chez Vola qui s’est repliée sur elle-même, dans ses souvenirs douloureux, loin du monde extérieur et de ses rêves.

J’ai toutefois été gênée par le fait de ne pas réussir à fixer le lieu du récit que je pensais en France, avec un conflit entre Français et Italiens, compte-tenu de certains passages et références culturelles de l’intrigue mais avec un garçon qui pratique un sport typiquement américain, le baseball. Mais j’ai apprécié l’idée de décrire la guerre et ses conséquences à travers les yeux du renard Pax, avec une certaine innocence qui atténue les passages sombres du récit tout comme la relation entre Peter et Vola, chacun apprivoisant l’autre. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

Participation #2 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis (autrice) et Canada (illustrateur)

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