Étiquette : quête initiatique (Page 1 of 7)

Au fil des pages avec le tome 1 de Poltron Minet

Repéré à la médiathèque pour sa couverture automnale, j’ai lu le tome 1 de Poltron Minet, La voie romane de Cédric Mayen et Madd (éd. Dupuis, mars 2023, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans. A la fin de leurs vacances d’été à la campagne, il est temps pour Romane et ses parents de rentrer chez eux, mais sans le chaton de la petite fille, Minet étant introuvable. Ce dernier se perd en forêt et à son réveil, il fait la connaissance d’un lapin et d’un écureuil se comportant comme des humains et se dénommant Hardi Lapin et Avare Écureuil. Mais le chaton peut-il leur faire confiance lorsqu’ils se moquent de lui en le surnommant très vite Poltron Minet et en l’amenant voir Chat Pourri qui, dans sa jeunesse, aurait été apprivoisé par un maître?

Minet, encore bien naïf, découvre une nouvelle société aux airs médiévaux qui n’a rien à envier à celle des humains, les préjugés et discriminations étant fort à l’égard des « naturels » comme lui ou des hérissons, mis au ban de cette société animalière car considérés comme des assassins. Sous une apparente harmonie, des règles strictes et injustes les régissent. Sous bonne garde de Féroce Renarde et accompagné de Hardi Lapin et Avare Écureuil, parviendra-t-il à trouver un moyen de retrouver sa jeune maîtresse, Romane?

Graphiquement, les illustrations rondes, colorées, dynamiques et expressives apportent une touche de douceur à un récit abordant des thèmes assez âpres pour des jeunes lecteurs même si à hauteur d’enfant, avec une touche d’humour bienvenue: la condition des animaux, les relations sociales, le vivre ensemble sous fond d’aventures et de quête initiatique, le chaton se révélant au fil des pages bien plus audacieux, dégourdi, bienveillant et déterminé. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce premier tome introductif qui donne envie de connaître la suite!

J’ai déjà vu que le tome 2 est disponible à notre médiathèque, Le protocole Seth (éd. février 2024, 56 pages), un tome qui, au vu du résumé du 4e de couverture, semble encore plus sombre en abordant la question des expérimentations sur les animaux. Je ne sais pas si mon mini lutin le lira, ayant trouvé déjà le premier tome bien trop triste, espérant jusqu’à la fin que Minet retrouve la petite fille. 

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Participation #4 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #BD jeunesse

Au fil des pages avec le tome 1 de Hikaru no Go

Après un passage en médiathèque avec mon mini sorcier, nous sommes revenus avec plusieurs mangas dont les quatre premiers tomes de Hikaru no Go dont j’ai lu le premier tome, Résurrection d’un génie du go de Yumi Hotta et Takeshi Obata (éd. Tonkam, rééd. février 2007, 191 pages), un manga shonen à partir de 12 ans et paru pour la première fois au Japon en 1999. Hikaru, âgé de 11 ans, découvre un jour, avec son amie Akari, dans le grenier de son grands-parent, une vieille table de go, libérant sans le vouloir le fantôme qui y était enfermé et qui prend possession de son esprit. Saï Fujiwara était le professeur de go de l’Empereur à l’époque Heïan (du VIIIe à XIIe siècle). En quête du « coup divin », ce génie du go est bien décidé à initier le collégien à ce jeu. En se rendant dans un club de go de son quartier, Hikaru fait la connaissance d’un garçon de son âge plus introverti, Akira Toya, le fils du Meijin, le plus fort joueur de Go actuel qui voit en lieu un adversaire à sa hauteur. Et si finalement Hikaru commençait à apprécier ce jeu?

Dès ce premier tome très rythmé, le personnage d’Hikaru évolue positivement, passant d’un collégien peu enclin à travailler en classe, surtout en cours d’histoire et recherchant à se faire de l’argent de poche à un jeune plus posé et mature en participant à des tournois de go. Mais est-il vraiment libre de ce choix ou est-ce l’esprit de Saï qui a pris le contrôle de son corps? Même si on est dans un manga jeunesse, j’ai apprécié les interactions entre Hikaru et Saï dont les caractères sont bien différents, la découverte par Saï des nouvelles règles du go, le jeu ayant évolué au fil des siècles. Mais je ne suis pas sûre de poursuivre ce manga qui compte 23 tomes et qui ne sont pas tous disponibles à ma médiathèque. Il y a ainsi question de quête initiatique, de jeu de go, de compétition, d’amitié, de confiance en soi, de patience, de transmission… Sur le même thème, j’avais lu il y a longtemps La joueuse de go de Shan Sa.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Fantôme

Participation #10 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Manga Shonen

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Sport/Loisirs: « Go »

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Participation #3 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #BD jeunesse

 

Au fil des pages avec le tome 3 de Brume

Pour une lecture commune avec Hilde, nous avons relu le tome 3 de Brume, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2024, 72 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans. Toujours accompagnée de son meilleur ami Hugo et du petit cochon Hubert, Brume est bien décidée à poursuivre son enquête sur ses origines et sur la sorcière Naïa. Grâce à un indice donné par la mère du garçon, le trio part à nouveau à l’aventure en suivant un ruisseau devant les conduire à une étrange source. Réussiront-ils à percer le secret de la disparition de Naïa? Pourront-ils se fier à toutes les créatures croisées en chemin, comme des petites fées ou un yéti?

Ce tome est toujours aussi plein de pep’s et d’humour que les deux tomes précédents. Bien que les deux enfants ne se doutent de rien, le petit cochon Hubert, notre narrateur, est encore là pour veiller sur eux, avec cette fois une potion de mémoire dont il espère pouvoir rassembler les ingrédients en chemin. Il y est ainsi toujours question d’aventure, d’amitié, de quête des origines, de seconde chance, de courage, de quête initiatique… Une belle conclusion à ce premier arc narratif avec ce tome à la hauteur de nos attentes et à la jolie morale de fin!

Sans oublier quelques passages gourmands (jus de carotte aux blettes de la mère de Hugo ou soupe préparée par le yéti). Il est désormais temps de se plonger dans le tome 4, La Nouvelle sorcière (éd. octobre 2025, 72 pages). Y verrons-nous également un petit personnage très secondaire et commun aux 3 tomes tout mignon (si si, il y est aussi ici dans le tome 3 et ce n’est pas la petite grenouille)?

Pour d’autres avis sur ce tome 3: Hilde tout aussi enthousiaste, Moka et Eimelle.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Folklore breton

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Participation #2 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #BD jeunesse

Au fil des pages avec L’Étoile du soir

J’ai lu L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban (éd. Albin Michel Jeunesse, octobre 2023, 144 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents au vu des thèmes abordés. Chaque soir après l’école, Kinjal, une fillette de 9 ans rentre chez elle, auprès de ses parents et de sa sœur aînée Chadna,  en empruntant un périlleux chemin à travers la montagne qu’elle chérit tant, vivant sur le plateau d’Hemadri, en Inde. Mais son quotidien est bientôt bouleversé: Chadna, sur le point de se marier à 17 ans tombe soudainement malade des fleurs de chair, sa mort étant inéluctable. Comment Kinjal arrivera-t-elle à surmonter cette épreuve? Pourra-t-elle compter sur deux bébés panthères des neiges et une amitié inattendue à l’école?

Il y est ainsi question de quête initiatique, de deuil, de résilience, de famille, de jalousie, de religion à travers les esprits de la montagne, de Nature, de la portée symbolique des noms, de courage… Un très bon moment de lecture avec ce court roman poétique et touchant dont pour une fois je relèverai une citation: « Le vrai courage, c’est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n’ose jamais aimer »!

Enfin, malgré la frugalité de leurs repas en ce début de printemps, j’ai noté quelques passages gourmands lorsque Kinjal est obligée de travailler avec sa mère: pour le déjeuner, « en guise de repas, elles mangent des fruits sur l’étal. L’œuf de dragon, rose et cornu, est le préféré de Kinjal. Elle le colle contre son oreille pour entendre l’esprit de la bête siffler à l’intérieur. Leur cousine prépare du chaï: le lait danse d’une casserole à l’autre, les épices cuisent dans la mousse brune. Trois cuillères de sucre et elles peuvent déguster la boisson réconfortante dans de minuscules tasses en terre cuite » ainsi que les gourdes de lait de chèvre qu’utilise la fillette pour nourrir les bébés panthères des neiges.

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Fondant (qui l’a chroniqué comme roman young adult).

Participation #2 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Roman jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Objet: « Étoile »

Participation #10 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Au fil des pages avec Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires

J’ai lu, il y a plusieurs mois, Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires de Holly Black et  Rovina Cai (éd. Rageot, novembre 2022, 192 pages), le tome 3,5 de la série de fantasy féérique pour adolescents, à partir de 15/16 ans, Le Peuple de l’Air se déroulant à la Haute Cour de Domelfe, dans le royaume de Terrafæ. Ce tome apporte une sorte de conclusion à la trilogie avec cette fois le point de vue de Cardan et en allant même plus loin que les événements du tome 3, La reine sans royaume (éd. Rageot, mars 2022, 439 pages). L’autrice avait d’ailleurs déjà étendu son univers avec Les sœurs perdues (éd. Rageot, novembre 2021, 58 pages), une très courte nouvelle (le tome 1,5) consacrée à la sœur jumelle de Jude, Taryn, celle-ci lui adressant une lettre d’excuse.

Dans la trilogie, sous les yeux de Jude, Cardan apparaissait comme un prince cruel puis un roi maléfique, usant de son arrogance et de sa cruauté sur quiconque l’approchait, en particulier les humains et même ses amis, tout en apparaissant bien plus complexe que ce qu’en pensait la jeune femme. En effet, Cardan n’était-il pas plus qu’un enfant Fae avec un cœur de pierre et une langue acérée? Derrière son arrogance et sa cruauté, ne cherche-t-il pas à ne plus être blessé par son entourage, n’étant pas épargné, dès son plus jeune âge par des trahisons familiales ou amicales? Peut-il se voir lui-même comme un être digne d’amour?

J’ai apprécié ce tome au style poétique et narrant, sous forme d’un conte initiatique, ponctué de ses rencontres avec le troll Aslog et accompagné de jolies illustrations féériques de Rovina Cai, l’enfance puis l’adolescence du Prince Cardan jusque dans son présent avec Jude. Ce que j’avais esquissé de la personnalité du jeune fæ et de son vécu a été confirmé par ce tome. Comment se construire dans la solitude, le mépris de sa famille (son père l’ayant rejeté du fait de la prophétie, sa mère ne l’ayant enfanté que pour assouvir sa soif de puissance, ses frères et sœurs, comme Balekin, ne voyant en lui qu’un concurrent au trône à rabaisser), des amitiés pas si amicales que cela, teintées de jalousie et de faussetés (en particulier avec Locke) et même lorsqu’il en espère plus (comme avec Nicasia). Comment pourrait-il voir en Jude, cette humaine, une possible amie et même un être aimé? Il est ainsi question de confiance en soi, de relations amicales et amoureuses, de quête initiatique, dans un contexte d’intrigues politiques, de trahisons et de complots…

J’ai ainsi apprécié me replonger dans l’univers de Terrafæ et en découvrir un peu plus sur le Prince Cardan, de son point de vue, même si ce dernier garde une part de mystères. En effet, dans la trilogie, tout est raconté du seul point de vue de Jude, un personnage que j’ai eu du mal à cerner et à comprendre, surtout dans le premier tome, Le Prince cruel (éd. Rageot, septembre 2020, 540 pages), fine stratège mais bien immature dans ses premiers émois amoureux. Un bon voire très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur ce tome: Clarabel.

Participation #2 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Petit Peuple

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Lettre isolée: « à »

Participation #2 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis (Autrice) et Australie (Illustratrice)

 

 

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