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Portovenere

Portovenere – Palazzata

Ce 26 avril 2010, après avoir passé la journée sur le sentier littoral des Cinque Terre, nous arrivons à Portovenere, commune classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, vers 18h00. Nous nous dirigeons vers le port avec une jolie vue sur le château Doria. Les maisons de cette station balnéaire, certaines datant du XIIe siècle, ont été bâties sur les falaises.

Portovenere – Citadelle

Puis nous montons jusqu’au promontoire delle Bocche sur lequel a été édifiée l’Église de San Pietro, de style gothique et datant du XIIe siècle après avoir été reconstruite sur des vestiges du VIe siècle. Cet endroit a été bien conservé et est accessible gratuitement.

Portovenere – vue sur le Golfe des Poètes

Un parcours a été aménagé en contrebas de l’église et offre de belles vues sur le Golfe de la Spezia dit Golfe des Poètes et les falaises escarpées se jetant dans la Mer Méditerranée. Au loin, il y a les îles de La Palmaria, de Tino et de Tinetto.

Portovenere – Château Doria

Nous avons également une jolie vue sur le château Doria que nous n’aurons pas le temps de visiter, vu l’heure tardive et la grotte Arpaia. Cette grotte a été creusée au fil des siècles et est également appelée grotte Byron, du nom du poète britannique. En effet, Lord Byron venait y méditer après le décès de son ami et poète Shelley en 1822.

Citadelle – Portovenere

Les Moulins – Portovenere

Puis nous revenons sur nos pas pour aller sur le chemin au-dessus de la citadelle. Nous marchons jusqu’aux ruines des moulins qui furent utilisés comme tours de garde et qui permirent ainsi de repérer toute attaque d’ennemis.

Portovenere – Porte de la Ville et sa tour

Nous redescendons à notre voiture en passant par les petites ruelles de la commune et arrivons au niveau de la Porte de la Ville et de sa tour datant toutes deux du XIIe siècle. En effet, ce village de pêcheurs devint un bourg fortifié à l’époque de la République de Gènes au XIIe siècle.

En bateau et à pieds au Lac de Côme

Bellagio

Ce 24 avril 2010, nous quittons à pieds l’appartement loué dans une petite maison à une vingtaine de minutes des embarcadères de la station balnéaire de Bellagio. Nous longeons le bord du lac avant de passer devant les parkings payants en amont du cœur des ruelles de la commune.

Bellagio – embarcadère

Nous nous posons en terrasse d’un des nombreux cafés restaurants en attendant le départ du bateau allant de l’autre côté du lac, à Menaggio. Le départ est prévu à 11h30 et nous avons le temps de boire un autre café.

Milan noir – Bellagio

Le bateau est bien rempli. Un milan noir, peu farouche, virevolte au-dessus de nos têtes à l’avant du bateau. Il suit un court instant le bateau quittant Bellagio, dans l’espoir peut-être d’attraper quelques proies faciles.

Varenna

Nous ne savons pas où porter le regard tellement les points de vue sur le lac et les montagnes sont magnifiques, malgré le temps nuageux. Le bateau fait escale à Varenna et se vide un peu mais nous ne descendons pas.

Une trentaine de minutes de traversée plus tard, nous débarquons à Menaggio. Les glycines de la promenade aménagée donnent un ton très romantique aux lieux.

Menaggio – « Aux tisserandes de la soie »

Nous l’empruntons un court moment jusqu’au monument en mémoire des tisserandes de soie. En effet, il existait plusieurs tissanderies autour du lac de Côme et notamment à Côme considéré comme capitale de la soie en Lombardie.

Nous avons peu de temps devant nous et décidons de nous éloigner de la foule de touristes. Nous laissons les terrasses remplies de la Piazza Garibaldi. Nous partons explorer les hauteurs de la commune jusqu’à trouver des départs de randonnées.

Nous passons par la Via Castellino da Castello. Il ne reste que des ruines du château détruit au cours du XVIe siècle. Au niveau du n°56 de la rue, nous pouvons voir sur la façade une sculpture datant du XIe siècle et représentant un couple sur un félin ailé. D’ailleurs Menaggio a été, dès l’époque romaine, un centre important avec la construction de la Via Regina, route qui permettait d’aller du lac de Côme aux cols alpins.

  Nous continuons de monter et passons à côté de l’église San Lorenzo. Nous faisons une petite pause pour regarder sa façade baroque. Nous traversons le hameau de Loveno. Au détour de ses ruelles, nous passons devant de jolies villas datant pour certaines des XVIIIe et XIXe siècles et offrant des vues plongeantes sur le lac de Côme.

Chapelle d’Artus

Au niveau du hameau de Piamero, nous rentrons alors dans le parc Valle Sanagra au niveau d’une grande prairie. Au-dessus de nos têtes, nous observons à nouveau un milan noir. Nous suivons le sentier balisé n°4 et arrivons bientôt à la chapelle d’Artus, du nom antique des lieux. La légende raconte que cette chapelle avait été érigée par un Noble de Grandola au cours du XIXe siècle en l’honneur de la Vierge Marie qui l’aurait sauvé quand, revenant d’une soirée adultérine avec une femme de Loveno, il fut effrayé par le Diable, ce dernier ayant tenté de le faire tomber dans le fleuve.

Pont Nogara

Nous reprenons le sentier en suivant le balisage rouge et blanc et descendons vers le fleuve Sanagra jusqu’au Pont Nogara, du nom des propriétaires du moulin voisin. Ce moulin fut actif jusqu’en 1939, date à laquelle un glissement de terrain détruisit irrémédiablement la chaîne d’approvisionnement en eau. Le panneau annonçant le pont indique également la présence dans les environs de l’ancienne soierie Erba qui fila soie et coton entre 1850 et 1910. En ce temps-là, des chariots remplis de grandes caisses de soie traversaient les plaines de Loveno afin d’être livrées à Porlezza pour les tissages.

Nous traversons le pont. Mais nous n’irons pas vraiment plus loin, compte tenu de l’heure. Nous ne sommes malheureusement pas montés assez haut pour pouvoir observer des chamois. Nous faisons une dizaine de minutes plus tard demi-tour par le même itinéraire pour revenir à l’embarcadère.

Menaggio

Vers 16h00, nous reprenons le bateau pour regagner Bellagio. Nous laissons derrière nous Menaggio et les sommets enneigés.

Bellagio

Nous passons la fin d’après-midi à visiter les ruelles très touristiques de Bellagio puis la soirée dans un des restaurants de la commune, avant de partir pour Parme et les Cinque Terre le lendemain.

Sur les pas de Galgano Guidotti à Chiusdino

Abbaye de San Galgano

Ce 9 août 2008, nous finissons notre journée en Toscane, dans le Sud-Est de Sienne en visitant la colline de Montesiepi et en remontant le passé sur les pas de Galgano Guidotti. Nous commençons par l’abbaye de San Galgano dont il ne reste que des ruines encore bien imposantes.

Cette abbaye cistercienne prospéra au XIIIème siècle, sous la protection de la République de Sienne jusqu’à la fin du XIVème siècle, même si de plus en plus abîmée, elle ne fut dissoute qu’en 1804. Désormais, le site accueille désormais des concerts l’été, de nombreuses chaises étant installées. Il a aussi servi de décors pour des films.

Chapelle de San Galgano

Puis nous montons jusqu’à la chapelle de San Galgano et en apprenons plus sur Galgano Guidotti. Nous visitons cette chapelle en rotonde datant du XIIème siècle et qui fut construite à l’emplacement même de l’ermitage de Galgano Guidotti. Dans la chapelle, nous pouvons voir l’épée de Saint Galgano et aussi des fresques inachevées d’Ambrogio Lorenzetti datant du XIVème siècle.

Épée de Galgano Guidotti

Un peu d’histoire: Galgano Guidotti qui vécut au XIIème siècle (1141-1181). Il abandonna sa vie de chevalier en 1180 pour terminer sa dernière année de vie en ermite à Chiusdino. Pour ce faire, il aurait voulu briser son épée qui resta enfoncée dans le sol en formant une croix par la garde et la poignée. Il fut canonisé en 1185.

Abbaye de San Galgano

Nous retournons à notre voiture pour profiter du coucher du soleil au-dessus d’un champ de tournesols et de l’abbaye puis retourner à Sienne pour se régaler, une nouvelle fois, d’une délicieuse glace.

Sur les pas de Léonard de Vinci à Fiesole

Ce 7 août 2008, nous nous rendons en fin d’après-midi, en bus, à Fiesole, commune située à un peu moins de 10 kilomètres de Florence. Après une petite pause pour nous rafraîchir, nous déambulons un peu dans les rues de la commune. Puis nous délaissons les lieux remplis de touristes et suivons un chemin balisé « Passeggiata panoramica » qui nous conduit dans un espace boisé. Le chemin goudronné se transforme en sentier dans les sous-bois qui monte petit à petit. Nous sommes alors dans le Parc de Montececeri. Nous arrivons, à peine une demi-heure plus tard, au sommet de la colline où a été érigée une pierre commémorative relatant l’expérience de Léonard de Vinci avec sa machine volante en 1506. Avec une des machines dont on trouve des croquis dans le Codex sur le vol des oiseaux? Autour de nous, il y a également des vestiges archéologiques.

Nous profitons aussi d’une jolie vue panoramique sur la commune. Nous redescendons au crépuscule et dînons, un peu après 21h, dans un des restaurants traditionnels de Fiesole, au menu un délicieux plat de pâtes.

Tour du Mont Grazian

Ce 30 octobre 2007, nous partons à Sospel en vue de faire la randonnée du Tour du Mont Grazian, telle qu’indiquée dans notre guide Randoxygène. Nous nous garons au lieu-dit « Pont de Caï » (balise n°89). Nous commençons par marcher à côté d’une voie ferrée.

La végétation abondante est encore teintée de belles couleurs automnales. Nous arrivons bientôt au niveau de la rivière que nous traversons à gué. Le sentier monte de plus en plus.

Nous voyons au loin le village de Piène Haute. Nous gagnons ainsi le col de Paula (balise n°119). Puis le sentier commence à redescendre. Après 500 mètres sur la route D193, nous récupérons le sentier (balise n°440). Nous arrivons alors à la chapelle Saint-Jérôme.

Le paysage se change en oliveraies. Les oliviers sont de chaque côté du sentier qui descend petit à petit sur Olivetta. Nous passons, pour quelques minutes, de France en Italie, au-dessus de l’ancien poste frontière d’Olivetta.

Puis nous revenons du côté français où se trouvent un pont-siphon du XVIe siècle très bien conservé et un ancien four à chaux. Ce pont à quatre arches avait permis, à l’époque, d’alimenter en eau Olivetta. Des tubes en céramique forment le siphon.

Il est temps de quitter ces vestiges et les oliveraies. Nous poursuivons par l’ancien chemin de Sospel, une partie ayant été aménagée en sentier botanique. La végétation redevient celle du départ. Nous sommes au même niveau que la Bévéra. Puis nous finissons par revenir au Pont de Caï.

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